France TV

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France Télévisions

Logo de France Télévisions


Logo de France Télévisions
Création 1er août 2000
Dates clés 2 août 1989 : Présidence commune d'Antenne 2 et France Régions 3

7 septembre 1992 : Création de France Télévision

Septembre 1998 : Intégration du nouveau siège parisien

1er août 2000 : Création de France Télévisions SA

7 janvier 2002 : Nouvelle identité visuelle

Personnages clés Hervé Bourges : Premier président du groupe

Patrick de Carolis : PDG du groupe France Télévisions

Patrice Duhamel : Vice-président et directeur général de l'antenne.

Forme juridique Société anonyme à capitaux publics.
Slogan(s) « Le choix de la différence. »
Siège social France Télévisions SA

7, esplanade Henri de France
75015 Paris
Drapeau de la France France

Direction Patrick de Carolis
Activité(s) Audiovisuel
Produit(s) Chaînes de télévision et de radio, production audiovisuelle, publicité et Internet
Filiale(s) Chaînes de télévision

France 2
France 3
France 4
France 5
France Ô

Sociétés de diffusion
RFO (Réseau France outre-mer)

Autres
France Télévisions Publicité
France Télévisions Interactive
France Télévisions Distribution

Effectif 10 997 (2006)
Site Web www.francetelevisions.fr
Chiffre d'affaires 2 853 millions d'€ (2006)

France Télévisions est un groupe audiovisuel français, dont le capital est exclusivement détenu par l'État français[1].

Constitué à partir du rapprochement sous une présidence commune des chaînes télévisées publiques France 2 (ex-Antenne 2) et France 3 (ex-France Régions 3), il comprend notamment, France 5 (ex-La Cinquième) depuis le 2 août 2000, RFO (Réseau France Outre-mer) depuis le 9 juillet 2004, France Ô (ex RFO Sat) depuis le 25 février 2005 et France 4 (ex-Festival) depuis le 31 mars 2005. Ces sociétés nationales de programmes de télévision (et de radiodiffusion dans le cas de RFO), sont des filiales détenues en totalité par France Télévisions SA . En 2007, le périmètre économique du groupe comprend environ quarante sociétés et emploie près de 11 000 personnes.

Le service public audiovisuel français (dont France Télévisions est héritière avec Radio France) fait partie de l'Union européenne de radio-télévision (UER) depuis 1950. France Télévisions est un des actionnaires fondateurs des chaînes d'information Euronews et France 24.

Sommaire

Histoire du groupe

De l'ORTF à la présidence commune

La deuxième chaîne et la troisième chaîne de l'ORTF ont émis respectivement pour la première fois le 18 avril 1964 et le 31 décembre 1972. Le 6 janvier 1975, suite au démantèlement de l'ORTF prévu par la loi n° 1974-469 du 7 août 1974, la deuxième chaîne devient Antenne 2 (A2) et la troisième devient France Régions 3 (FR3).

Les décrets n° 1982-790 et 1982-791 du 17 septembre 1982 transforment Antenne 2 et France Régions 3 en sociétés nationales de programme de télévision. La loi n° 1989-532 du 2 août 1989, tout en dotant d'un président commun Antenne 2 et FR3 maintient la séparation juridique des deux chaînes.

France Télévision

Le 7 septembre 1992, Antenne 2 et FR3 changent de nom et deviennent respectivement France 2 et France 3[2]. Elles sont désormais regroupées au sein de France Télévision. Toutefois, France Télévision (sans « s ») n'est qu'une dénomination commerciale ne correspondant à aucune entité juridique. Le rapprochement entre les deux chaînes suscite l'apparition progressive d'une « présidence commune » (favorisé par les très larges pouvoirs reconnus au président dans les statuts de chaque chaîne), groupant un état-major de plus en plus substantiel autour du président, et le recours à diverses formules pour assurer la coordination des chaînes. Des directions communes sont ainsi mises en place dans des domaines décisifs de la programmation et des services communs sont créés pour gérer des questions cruciales, comme la politique des sports ou la politique des programmes de divertissement. La politique de programmation des deux chaînes est harmonisée.

NB : Précédée brièvement par Télé emploi du 28 mars au 17 avril 1994, La Cinquième a diffusé ses premiers programmes le 13 décembre 1994. Société nationale de programme détenue également par l’État, elle restera néanmoins séparée totalement des deux autres chaînes du service public jusqu’à son intégration au groupe France Télévisions en 2000.

France Télévisions S.A.

La loi n° 2000-719 du 1er août 2000 a permis, d'une part, de fixer le cadre juridique du groupe France Télévisions et, d'autre part, de créer la société holding France Télévisions S.A. permettant de regrouper les sociétés nationales de programme télévisé ainsi que toutes leurs filiales rattachées. Elle porte également le mandat du président de trois à cinq ans.

France Télévisions est une société anonyme soumise à la législation sur les sociétés anonymes (sous réserve des lois spécifiques la régissant) dont les statuts ont été approuvés par décret n° 2000-846 du 31 août 2000 (modifié par le décret n° 2001-1328 du 27 décembre 2001). Elle a été immatriculée au registre de commerce le 6 septembre 2000[3], mois où a eu lieu l’apport de l’intégralité des titres de France 2, France 3 et La Cinquième[4] par l’État. Les transferts d’actifs à la société holding sont intervenus sur la période décembre 2000-mars 2001.

Dotée d’un capital social de 197 540 M€ réparti en 12 958 173 actions, elle est soumise au contrôle économique et financier de l’État avec qui elle a conclu, le 20 décembre 2001, un premier contrat d’objectif set de moyens (COM)[5] pluriannuel. Ce contrat, qui arrivait à terme en 2006, a été renouvelé le 30 avril 2007 seulement, mais couvre la période 2006-2011[6].

France Télévisions S.A. a la responsabilité d'harmoniser la stratégie globale du groupe. Le conseil d'administration de la société holding répartit les moyens financiers publics entre les filiales du groupe et en assure son équilibre financier. Le Conseil d'administration nomme également les directeurs généraux des chaînes de programmes. Cette société holding n'est pas une société tête de groupe qui définirait et conduirait la stratégie de ses filiales : les directeurs généraux des chaînes de programme restent les vrais mandataires sociaux de leurs sociétés.

La société holding suggère également la conduite des actions de développement ou de diversification, et harmonise la politique globale en matière de programmes : politiques de production, coproductions, acquisitions, harmonisation des grilles ainsi que l'adaptation aux nouvelles technologies. La charte d'organisation du groupe mise en place en 2000 repose sur les principes de l'autonomie des sociétés filiales, d'une harmonisation renforcée et d'une collégialité dans le pilotage de la gestion du groupe.

France Télévisions S.A. s'articule autour de sept directions spécifiques : stratégie des programmes, diversification, finances, ressources humaines, communication, relations institutionnelles et audit interne. Cinq directions sont communes à France Télévisions et aux chaînes : études, sports, juridique, relations internationales et achats de programmes.

Le lundi 7 janvier 2002, un nouvel habillage homogène des chaînes du groupe France Télévisions apparaît à l’antenne. Conçue par la société Gédéon pour un coût de près de 2,3 millions d’euros, la nouvelle identité visuelle se veut proche des déclinaisons de la télévision publique britannique.

France Télévisions à l'ère Carolis

À la demande de Patrick de Carolis, élu PDG de France Télévisions en juillet 2005, un audit du groupe est mené de septembre à décembre 2005 grâce aux moyens internes du groupe (DRH, Direction financière et autres). Il débouche le 25 janvier 2006 sur un état des lieux sévère contesté tant par Marc Tessier, précédent PDG de France Télévisions, que par les organisations professionnelles de salariés du groupe (SNRT-CGT, SNJ-CGT). Evoqué pour la première fois lors de la présentation par Patrick de Carolis de son projet au CSA, l’audit interne présente la situation du groupe public en scindant ses conclusions en “points préoccupants” et “points positifs”.

Points préoccupants :

  • La baisse continuelle des audiences ;
  • L’absence de gain de productivité ;
  • La stratégie de France 3 ;
  • La situation financière de RFO ;
  • Le déséquilibre structurel de la filière production ;
  • L’insuffisance de synergie entre les rédactions ;
  • La gestion éditoriale du stock de programmes ;
  • L’inflation du volume des contrats accordés aux animateurs producteurs.

Points positifs :

  • La situation économique et financière du groupe ;
  • L’efficacité du plan de réduction des coûts (Synergia).

En septembre 2007, le groupe public étudie l'hypothèse d'une réforme en profondeur, avec notamment la fusion - par voie législative - de France Télévisions SA, holding du groupe, et des chaînes de service public (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO) au sein d'une même société à l'horizon 2012, époque à laquelle France Télévisions, en raison du basculement au tout numérique, sera plongé dans un univers de concurrence renforcé, avec la montée en puissance de médias non traditionnels. L'une des pistes de réflexion est de faire évoluer les statuts de France Télévisions afin qu'ils s'apparentent à ceux de la BBC.

Le 3 décembre 2007, le PDG de France télévisons annonce que, pour moderniser et harmoniser le groupe public, seront lancés en 2008 huit chantiers de réforme portant sur :

  • la création d’un statut unique pour l'ensemble des chaînes (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO) à ce stade juridiquement indépendantes, sans pour autant les fusionner.
  • la mutualisation des moyens techniques de production de l'information sans fusion ni suppression de locales.
  • la création d'une direction commune pour les unités jeunesse, acquisition (achats), et études.
  • le redéploiement des directions financières, ressources humaines, technique et informatique.

Le 8 janvier 2008, le président de la République, Nicolas Sarkozy, annonce que les coupures de publicité pourraient être supprimées dès le 1er janvier 2009 sur les chaînes de France Télévisions. Un projet de loi sur ce sujet pourrait être voté avant l’été 2008. Le manque à gagner pour la télévision publique (800 millions) serait compensé par un éventuel système de taxation sur :

  • les recettes publicitaires accrues des chaînes de télévisions privées,
  • sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication (comme l'accès à Internet ou la téléphonie mobile),
  • les ventes de produits bruns (télévisions, ordinateurs, téléphones, etc.).

Le 7 avril 2008, les antennes du groupe France Télévisions évoluent, le groupe audiovisuel public souhaitant renforcer l'identité de ses chaînes et améliorer la cohérence de ses antennes : les formes du logo France Télévisions sont mises en volume et chaque fenêtre, qui symbolise une des cinq chaînes publiques, adopte sa couleur. Rouge pour France 2, bleu pour France 3, violet pour France 4, vert pour France 5, et orange pour France Ô. Le slogan du groupe reste inchangé : « France Télévisions : vous avez tous les choix. » Le précédent logo ne contenait que quatre fenêtres. En outre, le 16/9e va s'imposer sur France Télévisions progressivement. Les antennes de France 2 et France 5 basculent le même jour dans ce format. France 3, en raison des multiples régies qui diffusent la chaîne, est passée en totalité au 16/9e le 27 juin 2009 et France 4 le 3 juillet 2008.

Les chaînes de France Télévisions seront disponibles dès le 20 octobre 2009 sur la PlayStation Portable et la PlayStation Portable Go.

Suppression de la publicité

Le 25 juin 2008 Nicolas Sarkozy annonce qu'il souhaite que le président de France Télévision ne soit plus nommé par le CSA mais directement par le chef de l'État. Il a aussi annoncé que la fin de la publicité sera compensée par deux taxes, l'une de 3% sur les recettes publicitaires des chaînes privées, rapportant 80 millions d'euros, et l'autre de 0,9% sur les chiffres d'affaires des opérateurs télécoms, rapportant 400 millions d'euros.

Ce total s'élève à 480 millions d'euros alors que la publicité rapportait jusque là 800 millions d'euros par an à France Télévision.

"Il manque aujourd'hui 200 millions d'euros pour boucler le financement" de France Télévisions, a déploré l'animateur Michel Drucker, figure du service public télévisé, dans un entretien à L'Express.

Le PDG de l'entreprise Patrick de Carolis a déclaré le 2 juillet sur RTL que « le compte n'y était pas » concernant le financement de la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public.

Le PDG de France Télévision a estimé à cette occasion que sa chaîne ne devrait pas accepter d'émission imposée de l'extérieur et insisté sur la notion d'indépendance des rédactions de France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO.

Le Forum des sociétés de journalistes, qui rassemble 25 SDJ, s'est de son côté inquiété d'une « incroyable régression dans la vie démocratique et médiatique », après l'annonce de la nomination du président de France Télévisions par l'exécutif.

Dans une tribune au quotidien Libération intitulée "Ni pub mais soumise", les sociétés des journalistes de France 2 et de la rédaction nationale de France 3 ont dénoncé le 1er juillet "un projet de financement bâti sur du sable".

Le 5 janvier 2009, la publicité est supprimée du service public entre 20h et 06h par décision du conseil d'administration du groupe. Le projet de loi a été adopté par les députés le 17 décembre 2008 après 80 heures de débats, mais la loi n'a pourtant encore été ni examinée ni votée par le Sénat. Le Sénat en débute l'examen le 7 janvier 2009.

Historique des logos

Organisation

Dirigeants

Les présidents communs à Antenne 2 (puis France 2) et FR3 (puis France 3) :

Les présidents de France Télévisions :

Membres du comité de direction :

  • Patrick de Carolis, président-directeur général
  • Patrice Duhamel, directeur général en charge de l'antenne, du développement et de la diversification
  • Damien Cuier, directeur général en charge de la gestion, des finances et des ressources humaines
  • Camille Pascal, secrétaire général et directeur de la communication
  • René Maisonneuve, directeur général adjoint chargé des ressources humaines
  • Kim Pham, directeur général adjoint chargé de la gestion et de l'organisation
  • François Guilbeau, directeur général de France 2
  • Geneviève Giard, directrice générale de France 3
  • Hayet Zeggar, directrice générale de France 4
  • Claude-Yves Robin, directeur Général de France 5
  • Yves Garnier, directeur général de RFO
  • Philippe Santini, directeur général de France Télévisions Publicité

Effectifs

Effectifs du personnel permanent et non permanent en équivalent temps plein au 31 décembre :

---2006--- ---2005--- ---2004--- ---2003--- ---2002--- ---2001--- ---2000---
Total groupe France Télévisions 10 997 11 400 11 258 9 153 ..... ..... .....

(Source France Télévisions : rapports financiers 2004 & 2005, site internet consulté le 5 octobre 2007 pour les chiffres 2006)

Siège

Le siège de France Télévisions S.A. se trouve 7, esplanade Henri de France à Paris XVe, dans un bâtiment conçu par l'architecte Jean-Paul Viguier. Édifié de 1994 à 1998, il développe 57 100 m² de superficie et atteint 35 mètres de hauteur. Entre mai et septembre 1998, France Télévision s'y est installée après avoir quitté l'avenue Montaigne (Antenne 2, France 2) et le cour la Reine (FR3, France 3) dans le VIIIe.

La gare du RER C, Boulevard Victor - Pont du Garigliano se trouve sous l'esplanade. La station du tramway T3 est située devant l'entrée du siège boulevard Valin.

Un deuxième bâtiment est actuellement en construction sur une parcelle adjacente au sud. Il est destiné à abriter les sièges de France 4 et France 5. Les travaux de ce dernier ont été récemment suspendus[Quand ?] après la découverte de vestiges archéologiques gallo-romains.

Sur l’ensemble des sociétés intégrées globalement aux comptes 2006 du groupe France Télévisions :

Les comptes du groupe et le périmètre de consolidation

Comptes consolidés

Les premiers comptes consolidés du groupe ont été ceux de l’exercice 2000 :

en M€ --2008-- --2007-- --2006-- --2005-- --2004-- --2003-- --2002-- --2001-- --2000--
Redevance audiovisuelle 1 945,30 1 879,50 1 834,30 1 796,80 1 632,70 1 499,50 1 470,50 1 431,80 1 259,80
Publicité et parrainage 618,50 823,10 833,60 780,50 784,30 710,50 677,40 617,10 704,80
Chiffre d'affaires total 2 750,30 2 927,70 2 853,00 2 727,00 2 667,40 2 372,00 2 282,10 2 179,90 2 102,30
Résultat d'exploitation - 101,30 32,40 51,00 42,50 45,80 40,30 35,10 21,30 39,70
Résultat financier - 6,70 2,10 - 8,40 - 7,50 - 7,60 - 10,90 - 16,60 - 10,50 - 22,20
Résultat courant - 107,90 34,60 42,70 35,00 38,20 29,40 18,50 10,80 .....
Résultat exceptionnel - 30,90 - 5,80 - 12,30 - 0,40 - 0,90 - 5,70 36,40 4,50 25,40
Résultat net (part du groupe) - 78,50 22,20 13,00 23,90 25,40 14,20 53,20 36,10 38,50
Capacité d'autofinancement - 11,6 82,70 141,80 146,70 136,30 117,00 106,00 74,10 370,40
Capitaux propres (part du groupe) 444,00 430,10 418,10 371,20 345,80 331,50 277,20 242,40
Trésorerie nette 61,00 114,20 112,40 91,50 114,80 106,70 41,00 304,90

(Source France Télévisions : Résultats 2000 & Rapports financiers 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008)

Toutes les sociétés significatives dans lesquelles France Télévisions S.A. exerce, directement ou indirectement, un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Les sociétés significatives dans lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par équivalence. Cette méthode consiste à retenir dans les comptes consolidés la part de capitaux propres et de résultat correspondant au pourcentage d’intérêt direct ou indirect détenus par la société mère. Le principe de l’intégration fiscale consiste à faire reprendre par la société tête du groupe fiscal France Télévisions SA, les produits et les charges d’impôt transférés par les filiales intégrées. L’intégration fiscale est neutre pour les filiales concernées. Les déficits des filiales, mis en regard de profits d’autres filiales dans le processus d’intégration fiscale, font l’objet d’une provision couvrant le risque de la holding de devoir ultérieurement payer de l’impôt à la hauteur des déficits utilisés. Au 31 décembre 2006, il n’existe pas de filiales étrangères dans le périmètre du groupe France Télévisions.

--2007-- --2006-- --2005-- --2004-- --2003-- --2002-- --2001-- --2000--
Sociétés intégrées fiscalement N/C 22 20 19 ... ... ... ...
Sociétés intégrées globalement N/C 29 30 33 27 28 27 28
Sociétés intégrées proportionnellement N/C 1 0 0 0 0 0 0
Sociétés mises en équivalence N/C 10 10 7 7 7 7 7

(Source France Télévisions : Résultats 2000 à 2004 & Rapports financiers 2004, 2005, 2006 et 2007)

Sociétés intégrées globalement au 31 décembre 2006

Nom Forme juridique Produits Parts Logo
France Télévisions SA Holding 100 % État
Logo de France Télévisions
France 2 SA Chaîne de télévision nationale 100 % France Télévisions SA
Logo de France 2
France 3 SA Chaîne de télévision nationale 100 % France Télévisions SA
Logo de France 3
France 4 SA Chaîne de télévision nationale 100% France Télévisions SA,
Logo de France 4
France 5 SA Chaîne de télévision nationale 100 % France Télévisions SA
Logo france5 2008.png
France Ô SA Chaîne de télévision nationale 100 % France Télévisions SA
Logo de France Ô
RFO SA Réseau de télévisions et radiodiffusion 100 % France Télévisions SA
Logo de RFO
France Télévisions
Publicité
SA Régie des espaces publicitaires de France 2, France 3 National, France 4 et France 5 100 % France Télévisions SA
Logo de France Télévisions Publicité
Espace 3 SA Société gérante de FTP Régions 100 % France Télévisions SA
France Télévisions
Distribution
SA Vente internationale des droits d’exploitation de longs métrages ou de programmes de télévision, dans l’édition sur tous les supports écrits et audiovisuels et sur le marché des droits dérivés 100 % France Télévisions SA
Logo de France Télévisions Distribution
France Télévisions
Gestion Immobilière
SA Gestion immobilière du groupe France Télévisions 100 % France Télévisions SA
France Télévisions
Services Informatiques
SA 100 % France Télévisions SA
France Télémusique SAS Holding 100 % France Télévisions SA
Société Civile Immobilière Valin SCI 95 % France Télévisions Gestion Immobilière, 5 % France Télévisions SA
France 2 Cinéma SA Production cinématographique 100 % France 2 SA
France 3 Cinéma SA Production cinématographique 100 % France 3 SA
France Télévisions
Publicité Régions
SCS Régie publicitaire régionale 79,67 % Espace 3 SA
France Espace Développement SA Commercialisation des « billboards »[7] aux annonceurs ayant acheté de l‘espace sur les différentes chaînes du groupe France Télévisions. 100% France Télévisions Publicité SA
Média Exchange SA Commercialisation d'espaces publicitaires de France 2, France 3 et La Cinq sous forme de Contrats en Investissements d’Espaces Publicitaires (CINEP). 100 % France Télévisions Publicité SA
Web Sat Pub SA Commercialisation des espaces publicitaires des chaînes thématiques et des sites Internet du groupe France Télévisions et en dehors du groupe, ainsi que du télétexte des chaînes de France Télévisions. 100 % France Espace Développement SA
TVRS 2003 SAS Droits sportifs 49,50 % France 2 SA, 49,50 % France 3 SA, 1 % France Télévisions SA
Multimédia France
Productions
SA Production télévisée 50 % France 2 SA, 43,30 % France 3 SA, 6,70 % Espace 3 SA
France Télévisions
Interactive
GIE Activités sites Internet[8] télétexte, minitel, mobiles 37,50 % France 2 SA, 37,50 % France 3 SA, 23,75 % France 5, 1,25 % France Télévisions SA
Société Civile Immobilière
France Télévisions
SCI Portage du crédit bail pour le siège de France Télévisions 55,50 % France 2 SA, 37 % France 3 SA, 7,50 % France Télévisions Publicité SA
France Télévisions
Services
GIE Exploitation de la Maison de France Télévisions (entretien de l’immeuble et prestation de services énergie, téléphonie, reprographie) 40 % France 2 SA, 40 % France 3 SA, 7,50 % France Télévisions Publicité SA, 2,50 % France Télévisions SCI, 2,50 % France 5, 7,50 % France Télévisions SA
France Télévisions
Numérique
SAS .... 50 % France 2 SA, 50 % France 3 SA
Music 3 GIE Perception des droits SACEM 80 % France 3 SA, 20 % Multimédia France Productions SA
Régie Inter Océans SA Détentrice des titres des sociétés de régie et d’agence Outre-Mer acquises par le groupe France Télévisions en juin 2005, collecte de l’espace publicitaire pour le compte de RFO et prestation de montage des écrans pour RFO pour certains sites Outre-Mer. 98,12 % France Télévisions SA, 1,18 % RFO SA
Régie Outre Mer SAS Régie Outre-Mer commercialise l’espace publicitaire de RFO à la Réunion, Mayotte, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Pierre & Miquelon. 100 % Régie Inter Océans SA
Média Outre Mer SAS Agence conseil pour les sites de Boulogne, des Antilles et de la Réunion. 100 % Régie Inter Océans SA
Trait d’Union Pacifique SAS Agence conseil pour la Nouvelle-Calédonie. 100 % Régie Inter Océans SA

(Source France Télévisions : Rapport financier 2006)

Sociétés intégrées proportionnellement au 31 décembre 2006

Nom Forme juridique Produits Parts Logo
CFII / France 24 SA Chaîne internationale d'information 100 % Audiovisuel Extérieur de la France (AEF)
Logo de France 24

Sociétés mises en équivalence au 31 décembre 2006

Nom Forme juridique Produits Parts Logo
CFI
(Canal France International)
SA Banque de programmes 74,99 % France Télévisions SA,

25,01 % ARTE France SA

TV5MONDE SA Chaîne francophone internationale 47,50 % France Télévisions SA,

12,50 % ARTE France SA

Logo de TV5 Monde
ARTE France SA Holding 45 % France Télévisions SA
Logo de Arte
International Création Vidéo SA ..... 31,50 % France Télévisions SA,

11,10 % France Télévisions Publicité SA

Holding Histoire SA Holding 42 % France Télévisions,

42 % ARTE France

Mezzo SA Chaîne thématique musicale 20 % France Télévisions SA,

20 % France Télémusique

Logo de Mezzo
Planète Thalassa SA Chaîne thématique de la mer 34 % France Télévisions SA
Logo de Planète Thalassa
Gulli SA Chaîne thématique ludoéducative 34 % France Télévisions SA
Logo de Gulli
SECEMIE SA Holding d’Euronews 24,05 % France Télévisions SA
Logo de EuroNews
Médiamétrie SA Mesure d’audience 22,80 % France Télévisions SA
Logo de Médiamétrie

(Source France Télévisions : Rapport financier 2006)

Sociétés non consolidées au 31 décembre 2006

Nom Forme juridique Produits Parts Logo
Le Site-tv GIE Plate-forme multimédia de vidéos pédagogiques 66 % France 5
Canal Numérique du savoir
(France 5)
GIE Promotion et distribution sur les réseaux numériques de contenus éducatifs .....
Fréquences GIE Réaménagement des fréquences analogiques liées au développement de la TNT 14,28 % France 2, 14,28 % France 3, 14,28 % France 5
GR1 SAS Finalisation des contrats cadres des diffuseurs de la TNT 16,67 % France 2, 16,67 % France 3, 16,67 % France 4, 16,67 % France 5
TV5 USA inc. ..... Signal US de TV5MONDE 100 % TV5MONDE
La Sept-Vidéo ..... ..... 100 % ARTE France SA
ARTE Développement ..... ..... 100 % ARTE France SA
ARTE GEIE Chaîne de télévision franco-allemande 50 % ARTE France SA
Logo de Arte
ARTV Canada ..... Chaîne de télévision culturelle 15 % ARTE France SA
Logo artv canada.png
France Télévisions
Images 1 et 2
(SOFICA[9])
SA fonds d'investissement dans des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles .....
Idées de France .... Exploitation d' un portail Internet destiné à promouvoir l’influence des idées françaises dans le monde. 100 % Canal France International
Logo de Idée de France

(Source France Télévisions : Rapport financier 2006)

Variations du périmètre de consolidation

Au 31/12/2001 :

  • Absorption de la société "La Cinquième Développement" par France Télévisions Distribution ;
  • Absorption de la société "Muzzik" (Groupe Lagardère) par Mezzo (Lancée en novembre 1996 sur le câble et CanalSatellite par le groupe Lagardère, la société Muzzik, chaîne à thématique musicale, est fusionnée avec Mezzo le 7 décembre 2001).

Au 31/12/2002 :

  • Entrée des sociétés Planète Thalassa et "TVRS 2003" ;
  • Sortie du périmètre de "France Télévisions Entreprise".

Au 31/12/2003 :

  • Entrée de la société CFI ;
  • Transmissions universelles de patrimoine entre "Président Films" et France Télévisions Distribution, d’une part, et entre Régions et France 3, d’autre part;
  • Augmentation de la participation de France Télévisions au sein d'EuroNews suite au rachat par la SECEMIE le 24 avril 2003 des 49 % détenus par ITN dans la SOCEMIE (société d'exploitation d'EuroNews). La SECEMIE, dont France Télévisions détient 28,13 %, devient actionnaire unique d'EuroNews.

Au 31/12/2004 :

  • Entrée du groupe RFO ;
  • Augmentation de la participation de France Télévisions S.A. dans la société "France Télé Films" - Festival[10](La participation de France Télévisions S.A. dans la société France Télé Films de 56 % au 31/12/2003 est portée au 18/06/2004 à 89 % par rachat de la participation de Carlton Communications PLC (33 %) conclu le 7 avril 2004) ;
  • Augmentation de la participation de France Télévisions S.A. dans la société Mezzo (France Télévisions S.A. a acquis 20 % du capital de Mezzo ;
  • Dilution de la participation de France Télévisions dans la filiale SECEMIE (EuroNews) de 28,13 % à 24,05 % à l’occasion d’une augmentation de capital réservée à un actionnaire extérieur, la télévision russe RTR, qui intègre le noyau dur d’actionnaires. SECEMIE détient 100 % du capital de SOCEMIE (EuroNews) ;
  • Intégration globale à compter du 1er juillet 2004 de TV5MONDE auparavant consolidée par mise en équivalence (La société RFO possédant 4 % du capital de la société TV5MONDE, son entrée dans le périmètre de consolidation augmente le pourcentage de contrôle du groupe France Télévisions chez TV5MONDE pour l'amener à 51,50 %. La participation de RFO est directement rattachée à France Télévisions S.A. où elle rejoint les 47,50 % déjà détenus[11]).

Au 31/12/2005 :

  • Entrée des sociétés Régie Outre Mer, Média Outre Mer, Régie Pacifique et Trait d’Union Pacifique au cours du premier semestre 2005 toutes détenues à 100 % par Régie Inter Océans (R3O).
  • Création de la société Jeunesse Télé (Gulli) au cours du second semestre 2005.
  • Le GIE France Télévisions Service est consolidé pour la première fois en intégration globale alors qu’il était de fait intégré précédemment à travers les comptes des autres sociétés du groupe. Ce GIE n’effectue que des opérations de prestations de service entre sociétés du groupe.
  • Augmentation de la participation de France Télévisions SA (100 % conte 90 % auparavant) dans la société France Télémusique.
  • Transferts en décembre 2005 de 4 % du capital de TV5MONDE détenu par France Télévisions à l’INA dont la participation est ainsi passée de 2,60 à 6,60 % du capital, afin qu’aucun actionnaire ne détienne le contrôle majoritaire de la société.
  • Les sociétés TV5MONDE et Canal France International sont consolidées sur l’exercice 2005 en mise en équivalence étant donné que, malgré son pourcentage de détentions d’actions, le groupe France Télévisions n’exerce pas de contrôle sur ces deux sociétés.
  • Fusion des six sociétés Régies Régionales à effet rétroactif au 1er janvier 2005. La raison sociale de la société absorbante a été modifiée pour devenir FTP Régions.[12]

Au 31/12/2006 :

  • Entrée de la société Chaîne Française d’Information Internationale (France 24) dans le périmètre de consolidation : Compte tenu de l’existence d’un contrôle conjoint, France 24 est consolidée en intégration proportionnelle au 31 décembre 2006.
  • La société Régie Pacifique (commercialisant l’espace publicitaire de RFO en Nouvelle-Calédonie et antérieurement détenue à 100 % par Régie Inter Océans SA) a transmis son patrimoine à la société Régie Outre Mer au cours de l’année, opération interne sans incidence sur les comptes consolidés.
  • La SCI Valin, entièrement détenue par le groupe, a été consolidé en intégration globale pour la première fois en 2006 du fait du début de ses opérations.

Périmètre opérationnel du groupe

Les activités opérationnelles de France Télévisions se répartissent en huit pôles principaux :

Chaînes nationales de service public :
France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô[13].
Chaînes thématiques françaises[14] :
Gulli, Planète Juniors, Planète Thalassa, Planète Justice et Mezzo ;
RFO (Le Réseau France Outre-mer) :
RFO Guadeloupe, RFO Guyane, RFO Martinique, RFO Mayotte, RFO Réunion, RFO Saint-Pierre et Miquelon, RFO Polynésie, RFO Nouvelle Calédonie, RFO Wallis-et-Futuna ; chacun diffusant une chaîne propre à sa collectivité (Télé Pays) et une chaîne reprenant les programmes des chaînes nationales (Tempo) sauf à Mayotte et Wallis ;
Productions cinématographique :
France 2 cinéma, France 3 cinéma, MFP ;
Publicité :
France Télévisions Publicité, Médi@exchange ;
International :
EuroNews (chaîne d'information européenne), TV5MONDE (chaîne francophone internationale), ARTE (chaîne culturelle franco-allemande), CFI (Canal France International), France 24 (chaîne d'information internationale française) ;
Internet :
France Télévisions Interactive ;
Édition/Distribution :
France Télévisions Distribution.

Chaînes de service public

Financement des chaînes de service public

Le financement du secteur public de la communication audiovisuelle dépend principalement de trois ressources :

  • la redevance (soixante seize pour cent du total des ressources en 2003).
  • les ressources propres, comme la vente de programmes à l’étranger, (environ quatre pour cent du total en 2003).
  • les recettes de publicité (environ vingt pour cent du total des ressources en 2003).

Le montant du produit de la redevance audiovisuelle (ressources publiques) est réparti par l’État entre France Télévisions, Radio France, Radio France Internationale, ARTE France et l'Institut National de l'Audiovisuel (INA).

Aux termes du IV de l’article 53 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée, “le montant des ressources publiques allouées à la société France Télévisions est versé à cette société qui l'affecte intégralement, dans les conditions définies par le contrat d'objectifs et de moyens, aux sociétés France 2, France 3 et France 5 et Réseau France Outre-mer ainsi qu'aux filiales mentionnées au dernier alinéa du I de l'article 44 [de la loi du 30 septembre 1986]”, c’est-à-dire aux sociétés “ayant pour objet d’éditer des services de télévision diffusés en mode numérique ne donnant pas lieu au paiement d’une rémunération de la part des usagers et répondant à des missions de service public définies à l’article 43-11 [de la loi du 30 septembre 1986] et par leurs cahiers des charges’’.

Conformément aux orientations définies dans son cahier des charges, la chaîne France 4, que France Télévisions contrôle à 93,95 % par ses participations directes et indirectes (via ARTE France), est diffusée sur la TNT. C’est dans ce cadre que la nouvelle chaîne publique est financée par la redevance depuis 2005.

Au sein du périmètre France Télévisions, les sommes versées par l’État au titre de la redevance audiovisuelle bénéficient donc uniquement aux sociétés nationales de programme et à la filiale France 4 (ex Festival), à l’exclusion de toute autre société du groupe[15].

Sommes versées par l'État en millions d'€
Année France 2 France 3 France 4 France 5 RFO Total[16]
2000 519,40 628,40 - 112,00 (186,10*) 1 259,80
2001 582,10 723,20 - 117,90 (195,50*) 1 431,80
2002 596,30 741,90 - 126,30 (199,10*) 1 470,50
2003 608,00 756,20 - 132,80 (203,10*) 1 499,50
2004 616,20 780,40 - 138,70 206,80 1 632,70
2005 623,40 801,90 12,40 144,50 214,00 1 796,20
2006 631,00 815,50 17,70 149,50 220,00 1 833,70

(*) avant intégration au groupe.

(Source France Télévisions : comptes 2000 à 2003, rapport financier 2004, audit interne 2005, PLF 2006)

Le COM conclu le 2 mars 2007 prévoit une augmentation de 3 % en moyenne par an du budget alloué par l'État à France Télévisions. En 2008, première année du contrat, ce pourcentage sera même de 3,5 % permettant de compenser les dépenses qui atteindront un pic pour assurer le passage de l'analogique au numérique d'ici à 2011. En 2009 et 2010, cette augmentation sera respectivement de 2,9 et 2,6 %.

Missions des chaînes de service public

Les chaînes télévisées du service public (anciens logos).

Les cahiers des missions et des charges des chaînes de service public fixent que les sociétés nationales de programmes “offrent au public, pris dans toutes ses composantes, un ensemble de programmes et de services qui se caractérisent par leur diversité et leur pluralisme”. Plus particulièrement, il est précisé que :

  • France 2 est chargée de concevoir et de programmer des émissions de télévision destinées à être diffusées sur l'ensemble du territoire métropolitain. Cette société propose une programmation généraliste, de référence et diversifiée à l'intention du public le plus large, favorise la création de productions télévisuelles originales et assure une information nationale et internationale.”
  • France 3 est chargée de concevoir et de programmer des émissions de télévision à caractère national, régional et local, destinées à être diffusées sur tout ou partie du territoire métropolitain. Cette société propose une programmation généraliste et diversifiée. Elle assure en particulier une information de proximité et rend compte des événements régionaux et locaux.”
  • France 4 contribue à renforcer l'offre culturelle, artistique et de spectacles vivants du groupe public et à exposer la création audiovisuelle française et européenne. Par son contenu et sa programmation, elle vise au rajeunissement de l'audience des télévisions publiques ; elle diffuse une sélection de leurs programmes en vue d'en assurer l'exposition la plus large.”
  • France 5 a pour mission de concevoir et de programmer des émissions de télévision à caractère éducatif et favorisant l'accès au savoir, à la connaissance, à la formation et à l'emploi, destinées à être diffusées sur l'ensemble du territoire métropolitain. Cette programmation doit contribuer à l'éducation à l'image et aux médias.”
    Les chaînes télévisées du service public (logos avril 2008)
  • RFO édite et fait diffuser
    • I. - Dans les collectivités françaises d'outre-mer :
      • 1° Des services de télévision généralistes et diversifiés comprenant notamment des journaux et émissions de proximité rendant compte des événements régionaux et locaux, dénommés "Télé-pays ;
      • 2° Des services de télévision généralistes, à composante culturelle et éducative, dénommés "Tempo" ;
      • 3° Des services de radio généraliste composés principalement d'émissions produites localement, privilégiant la proximité dans son offre d'informations et de services ;
      • 4° Des services de radio plus particulièrement consacrés à la continuité territoriale des émissions des sociétés nationales de programme Radio France et Radio France Internationale.
    • II. - Sur le territoire métropolitain : un service de télévision en clair par voie hertzienne terrestre en mode numérique dénommé France Ô. ("France Ô a pour objet, d'une part, de concourir à la connaissance de la réalité économique, sociale et culturelle de l'outre-mer, de son environnement et de ses liens actuels et historiques avec le reste du monde, et, d'autre part, de témoigner, aux côtés de la diversité française, de sa présence comme de son insertion en métropole.”)

Personnel des chaînes de service public

Effectifs du personnel permanent et non permanent en équivalent temps plein au 31 décembre
Année France 2 France 3 France 4 France 5 RFO
2003 2 275 5 381 - 252 -
2004 2 215 5 521 14 256 1 975
2005 2 277 5 484 26 246 2 052
2006 2 091 5 340 27 251 1 989

(Source France Télévisions : rapports financiers 2004 et 2005, site internet consulté le 05.10.2007 pour les chiffres 2006)

La convention collective de la communication et de la production audiovisuelles (CCCPA) signée le 31 mars 1984, qui concerne les personnels techniques et administratifs (PTA) ne s’applique pas à l’ensemble du groupe, contrairement à une convention de branche. Elle touche les salariés de France 2, France 3 et RFO mais pas ceux de France 5, ni ceux de la holding France Télévisions et, semble-t-il, pas d’avantage ceux de France 4.

L’avenant audiovisuel à la convention collective nationale du travail des journalistes (CCNTJ), signé le 9 juillet 1983 touche l’ensemble des journalistes du groupe, cette dernière étant, pour sa part, une convention de branche étendue.

La Cinquième a, dès l’origine, adopté un système original, caractérisé par une grande souplesse : absence de grilles, absence d’automatismes, carte des métiers. Malgré son intégration dans le groupe France Télévisions, France 5 continue d’appliquer son propre accord d’entreprise.

Dès lors que le législateur se prononçait clairement pour la constitution d'un groupe public de télévision et dotait France Télévisions de la personnalité morale et de pouvoirs étendus de direction sur les sociétés du groupe, l’éventualité d’une négociation sociale se situant au niveau du groupe, et non plus au niveau de chacune des sociétés le composant, devait être envisagée. À l’heure actuelle, cette question n’a pas reçu de réponse concrète. Elle se heurte aux fortes particularités qui caractérisent chacune des sociétés. Le risque d’un alignement systématique des dispositions sur les plus coûteuses d’entre elles demeure suffisamment important pour que cette question soit traitée avec une grande prudence.

Néanmoins, l’harmonisation des usages qui ne relèvent pas des conventions collectives et des systèmes de prévoyance a été entreprise par la direction financière au cours de la première année d’exercice de l’équipe de Carolis.

Parts d’audience des chaînes de service public

Au global, la part d’audience[17] moyenne des chaînes de service public de France Télévisions affiche une baisse de 5,5 points entre 2000 et 2007 (- 4,00 pour France 2 / - 2,7 pour France 3 / + 1,2 pour France 5) [18]:

Année France 2 France 3 France 4 France 5 France Ô Total
2000 22,10 16,80 - 1,80 - 40,70
2001 22,10 17,10 - 1,90 - 40,10
2002 20,80 16,40 - 2,40 - 39,60
2003 20,50 16,10 - 2,90 - 39,50
2004 20,50 15,20 - 3,00 - 38,70
2005 19,80 14,90 n/c 3,20 n/c 37,90
2006 19,20 14,70 n/c 3,10 n/c 37,00
2007 18,10 14,10 n/c 3,00 n/c 35,20
2008 17,50 13,30 n/c 2,60 n/c 33,30

(Source France Télévisions : Résultats 2004, Audit interne 2005, Rapports financiers 2006 et 2007)

Dans les départements et territoires d’Outre-mer, les chaînes du Groupe, pilotées au sein du réseau RFO, confortent leurs places de chaînes de référence, selon les différentes études Métridom de Médiamétrie, et ce comme en métropole, dans un contexte de concurrence élargie (davantage de chaînes reçues par davantage de foyers directement par satellite) : Télé Réunion est stable sur un an, autour de 26,5 %, et limite à 6 points l’écart avec son concurrent privé. Télé Martinique, leader sur l’île, progresse à près de 32,5 % de Pda entre septembre et décembre 2006. Télé Guadeloupe consolide également son leadership avec des 44 % de parts d’audience contre 40 % l’année précédente. Progression équivalente en Guyane (47 % de parts d’audience contre 44 % en 2005). 65 % de parts d’audience en Polynésie pour Télé Polynésie (en hausse de 5 points là aussi). La deuxième chaîne Tempo est stable, entre 4 et 7 % de parts d’audience suivant les territoires. (Rapport financier 2006)

Diffusion des chaînes de service public

Les chaînes télévisées du service public sont accessibles gratuitement en France :

  • En analogique : par le réseau traditionnel des émetteurs terrestres Secam (3 400 émetteurs et réémetteurs) et le satellite Atlantic Bird 3, sauf France 4 et France Ô.
  • En numérique : par le réseau TNT (115 émetteurs à terme) et le satellite Atlantic Bird 3.

Dans le cadre de la TNT[19], France 2, France 3, France 4, France 5 ont été groupées en mars 2005 sur un même multiplex au sein de la Société de Gestion du Réseau 1 (GR1) avec ARTE et La Chaîne parlementaire. Société par action simplifiée créée le 22 septembre 2004, GR1 finalise les contrats cadres de diffusion avec les opérateurs techniques du réseau, assure la répartition de la ressource radioélectrique entre les chaînes ainsi que la répartition des charges financières et de facturation.
Le 19 décembre 2006, le CSA a décidé, en application de l'article 22 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, de réorganiser les multiplex utilisés pour la diffusion de la télévision numérique terrestre conformément au souhait du ministre de la Culture et de la Communication, en déplaçant France 4 du R1 vers le R2 (Société des Nouvelles télévisions numériques), dans l'intérêt d'une utilisation rationnelle du domaine public et de la nécessité d'assurer le développement des télévisions locales sur la TNT qui trouveront ainsi une place sur le R1 ; Dans les faits, France 4 a basculé du R1 vers le R2 le 13 septembre 2007 à 6 heures cédant la place, d’une part, à 18 chaînes locales ou à un second décrochage régional de France 3 en province et, d’autre part, à France Ô (qui inaugure sa diffusion TNT le 24 septembre suivant) en Île-de-France.

Les bouquets commerciaux privés de télévision de diffusion et de distribution ont une obligation de reprise des chaînes télévisées du service public, mais sans gratuité assurée.

Chaînes thématiques et internationales

Nom Parts Logo
Les chaînes thématiques et internationales sont détenues avec d'autres groupes audiovisuels
Gulli France Télévisions 34 %
Lagardère Active (Groupe Lagardère) 66 %
Logo de Gulli
Mezzo France Télévisions 20%
France Télémusique[20] 20 %
Lagardère Active (Groupe Lagardère) 60 %
Mezzo.jpg
Planète Thalassa France Télévisions 34 %
MultiThématiques (Groupe Canal+) 66 %
Logo de Planète Thalassa
Planète Justice France Télévisions 34 %
MultiThématiques (Groupe Canal+) 66 %
Planète Justice.PNG
TV5MONDE France Télévisions 47,50 % - ARTE France 12,50 %
TSR 11,11 % - RTBF 11,11 %
CTQC[21] 11,11 % - INA 6,61 % - Autres 0,18 %
Logo de TV5 Monde
Euronews
(via la SECEMIE)
France Télévisions 24,05 % - RAI 21,65 %
RTVE 18,81 % - RTR 16,06 %
SSR 9,20 % - Autres 10,23 %
Logo de EuroNews
ARTE ARTE France[22] 50 %
ARTE Deutschland TV GmbH 50 %
Logo de Arte

Variations du périmètre opérationnel

1998 :

  • Arrêt de "France Supervision" – Lancée en 1992, "France Supervision", diffuse au format D2 Mac Paquet 16/9 en stéréo sur le satellite Télécom 2A puis sur TPS et sur le câble. Ses programmes reprennent d’abord ceux de France 2 et France 3 et des productions diffusées en avant-première. La chaîne se consacre par la suite au grand spectacle culturel ou sportif. Le format technique s’avérant coûteux et l’audience trop confidentielle, la chaîne est reformatée en thématique consacrée à la musique classique, à la danse et au jazz : Mezzo[23] lancée le 31 mars 1998.

2002 :

  • Désengagement de TPS – Créée en janvier 1996 et lancée le 16 décembre suivant, TPS est une société opérant un bouquet numérique de télédiffusion satellitaire français détenue, à l'origine, par France Télévisions Entreprise (France Télévisions 34 % - France Télécom 66 %), TF1 (25 %), M6 (34 %) et Suez (16 %). En janvier 2002, France Télévisions Entreprise vend les 25% détenus au groupe TF1 qui accroît sa participation dans TPS en achetant en juillet suivant, les 16 % de Suez.
  • Lancement de Planète Thalassa Le 1er novembre 2002, Thalassa, émission emblématique de France 3, donne naissance à une chaîne de télévision thématique consacrée à la mer. Dans le cadre de cette coopération avec le groupe Canal+, France Télévisions (34 % du capital de la chaîne) limite sa participation à des apports en nature.

2003 :

  • Arrêt de Régions Le 11 mai 1998, la chaîne thématique Régions, détenue à parité par France 3 et France Télécom, est lancée sur le bouquet numérique TPS et sur les réseaux de Lyonnaise Câble et France Télécom Câble. Quatre-vingt cinq pour cent des images diffusées sur "Régions" sont issues du réseau régional de France 3. Le signal cesse le 2 février 2003 et la société est dissoute par transmission universelle du patrimoine à France 3. Avant cette date, "Régions" était contrôlée à 50 % par France Télévisions, 40 % par Wanadoo France (France Télécom) et 10 % par Dexia.
  • Intégration de CFI Société anonyme, CFI, est une banque de programmes dotée de capacités satellitaires permanentes lancée en 1989 à l'initiative du ministère de la coopération. Depuis juillet 1998, elle possède une présidence commune avec TV5. Contrôlée depuis le 1er juillet 2003 par France Télévisions (75 %) et Arte France (25 %), elle a connu une importante restructuration : cession, fin juillet 2003, par Portinvest (filiale de CFI) à Média Overseas (filiale du groupe Canal+) du bouquet satellitaire « Le Sat », créé et jusque là financé par le ministère des affaires étrangères ; interruption le 31 décembre 2003 de la diffusion de CFI-TV créée en juillet 1999 et diffusant en clair sur l'Afrique francophone les programmes achetés par CFI-Pro Afrique ; rationalisation de l'activité de banque de programmes de CFI par le développement de son rôle de coordinateur dans le domaine de la coopération télévisuelle internationale. La mission de CFI est recentrée autour de deux métiers : la fourniture de programmes aux télévisions du Sud (principalement en Afrique), et la coopération (expertise, ingénierie, formation) avec les télévisions des pays émergents et en développement. CFI achète la majorité des programmes aux producteurs français et aux producteurs africains qui sont proposés aux chaînes avec lesquelles des accords ont été signés.
  • Lancement de Ma Planète Chaîne de télévision ludo-éducative destinée aux 7/15 ans, Ma Planète est créé le 5 novembre 2003, son capital étant entièrement détenu par Planète Thalassa. France Télévisions limite sa participation à des apports en nature.

2004 :

  • Désengagement de Histoire Lancée sur le câble et le satellite le 14 juillet 1997, Histoire propose, 17 heures par jour de 8h45 à 1h45, des documentaires, des magazines, des débats et des fictions historiques. Au 31 décembre 2003, les actionnaires de la chaîne étaient d’une part France Télévisions, ARTE France et l’INA (regroupés dans la "Holding Histoire" avec 52,50 % du capital) et d’autre part les groupes Wanadoo (8,75 %), Suez (8,75 %) et enfin Pathé (30 %) entré au capital en 2001. Fin décembre 2003, les pouvoirs publics, sur proposition de France Télévisions, font savoir que Histoire ne serait pas retenue pour une diffusion gratuite sur la TNT. Les actionnaires privés (Pathé, Suez et Wanadoo, représentant 47,50 % du capital) font alors connaître officiellement leur volonté de se désengager de la chaîne et de ne plus participer à son financement à partir de 2004. Le Conseil d’administration de France Télévisions et le Conseil de surveillance d’ARTE France donnent leur accord pour assurer le financement de la chaîne jusqu’à fin avril 2004 dans l’attente d’un repreneur. La cession est finalisée le 23 juin 2004 au groupe TF1 devenu, le 1er juillet 2004, unique actionnaire de la chaîne thématique consacrée à l'histoire de France et du monde.
  • Intégration de RFO La loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004 a fait de France Télévisions S.A., à compter du 1er juillet, l’actionnaire unique de RFO[24]. Constitué avec effet au 1er janvier 1983 pour succéder à FR3 DOM-TOM, RFO regroupe, lors de son intégration au sein de France Télévisions, le Réseau France Outre-mer à proprement parler, "Régie Inter Océans" et "International Création Vidéo". Il détient, en outre, une participation dans l’"Agence Internationale d’Images TV" (AITV)[25]. RFO diffuse deux signaux hertziens Télé Pays (RFO1 renommé en 1999) et Tempo (RFO2 lancé en 1986 et renommé en 1998) pour les collectivités locales d’outre-mer et un signal satellitaire RFO sat (lancé en 1998 et renommé France Ô) pour la métropole et l’Europe.

2005 :

Logo de France Ô
  • RFO sat devient France Ô Créée le 28 mars 1998 afin d'offrir aux Français d'outre-mer vivant en métropole une fenêtre sur leurs collectivités, RFO sat diffuse quotidiennement à ses débuts quelques heures de programmes à partir de 21h00 sur le câble et le satellite. Le 25 février 2005, France Ô prend le relais 24 heures sur 24 de RFO sat qui, avec 9 heures d’antenne seulement par jour, parvenait difficilement à jouer son rôle de vitrine de l'Outre-mer en métropole. Son nouveau nom fait référence au groupe France Télévisions, la lettre O comme Outre-mer la rattache au réseau RFO et l'accent circonflexe souligne l'ouverture de la chaîne à tous les accents du monde.
Logo de France 4
  • Arrêt de Festival / Lancement de France 4 Présidée par le romancier Didier Decoin et lancée le 26 juin 1996, France Télé Films (dont la marque opérationnelle est Festival) est la chaîne de la fiction française sur le câble et le satellite. Elle puise ses programmes dans l'immense fonds de téléfilms historiques et littéraires et présente des œuvres de télévision en avant-première. Fin décembre 2003, les pouvoirs publics, sur proposition de France Télévisions, font connaître leur choix de retenir Festival pour être la nouvelle chaîne du service public diffusée sur la TNT. Avec le lancement de la TNT, Festival devient France 4.
  • Lancement de Gulli Chaîne consacrée à la jeunesse (sa dénomination sociale est “Jeunesse TV”), Gulli a été lancée le 18 novembre 2005 sur la TNT en coopération avec le groupe Lagardère.

2006 :

Logo de Francetélévisions VOD
  • Lancement de France Télévisions VOD Fin août, le nouveau portail internet de vidéo à la demande de France Télévisions, donne accès à un catalogue regroupant des programmes gratuits et payants diffusés sur France 2, France 3, France 4 et France 5. Les droits pour les contenus diffusés en VOD sont négociés par France Télévisions Distribution (FTD). Deux modes de consultation payante sont proposés : en location, les vidéos peuvent être immédiatement visionnées sur un ordinateur personnel et revues autant de fois pendant 24 heures, mais elles peuvent être également achetées pour un visionnage illimité
  • Lancement de France 24 Chaine Française internationale d'information en continu, France 24 a été lancée le 6 décembre 2006 sur internet et le 7 décembre 2006 sur le câble.
Logo du Club Francétélévisions
  • Lancement du Club France Télévisions Le site internet du club des téléspectateurs de France Télévisions, auquel il est possible d'adhérer gratuitement, est lancé le 13 décembre. L'inscription permet de devenir un téléspectateur privilégié et notamment de bénéficier de places réservées dans les émissions, de projections en avant-première, de billets coupe-file pour des évènements culturels, de réductions à la boutique France Télévisions et de recevoir une lettre d'information mensuelle.

2007 :

Logo de la Fondation
  • Lancement de La Fondation d’entreprise France Télévisions le 5 février 2007 est lancée la première fondation d’entreprise d’un groupe audiovisuel français avec trois axes d’action privilégiés : la culture, la citoyenneté et la prospective sur l’avenir de la télévision.
  • Lancement de Planète Justice Première chaîne en France à être consacrée au système judiciaire dans sa globalité, Planète Justice est lancée le 27 octobre 2007.

2008

  • Lancement de France I - le 28 août 2008 le site d'information commun aux rédactions de France 2, France 3 et France Ô est ouvert. Celui-ci permet de voir tous les journaux diffusés par les chaînes du groupe sous le modèle de M6 Replay.

2009

Logo de Planète Juniors
  • Arrêt de Planète Juniors - lancée en septembre 2007 (anciennement Ma Planète de 2003 à 2007), la chaîne ludoéducative des 7/15 ans détenue à 34 % par France Télévisions SA s'arrêta le 22 mars 2009. Planète Juniors était née de la fusion entre Ma Planète et Euréka.

Notes et références

  1. Article 47 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986, modifié par la loi n° 2000-719 du 1er août 2000 et par la loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004. Dans les faits, c'est l'Agence des participations de l'État (APE), service à compétence nationale rattaché à la Direction Générale du Trésor et de la Politique économique (DGTPE) au sein du ministère des Finances, qui exerce la fonction de l'État actionnaire et veille aux intérêts patrimoniaux de l'État dans la gestion de ses participations financières.
  2. Changement de dénomination sociale approuvé par décret du 18 mars 1993 - Journal officiel n° 71 du 24 mars 1993.
  3. N° 432 766 947 RCS Paris.
  4. Jusqu’à la loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004, La Cinquième est resté le nom officiel de la chaîne bien qu'ayant été rebaptisée France 5 dès le 7 janvier 2002. Depuis juillet 2004, France 5 constitue à la fois sa dénomination sociale et son nom usuel.
  5. Le contrat d'objectifs et de moyens (COM) est un business plan à cinq ans qui fixe le cadre de développement du groupe France Télévisions et les moyens financiers qui lui sont alloués par l'État pour réaliser ses objectifs. Il précise également différents points des cahiers des charges.
  6. Le Comité d'entreprise de France 2 (par dix voix « contre » et six voix « pour » lors de sa consultation le 6 avril 2007) et le Comité central d'entreprise de France 3 (à l'unanimité lors de sa consultation le 13 avril 2007) ont émis des avis négatifs sur le contrat d'objectifs et de moyens 2006-2010 entre France Télévisions et l'État, dénonçant « l'insuffisance des moyens obtenus par le groupe ». Le conseil d'administration du groupe France Télévisions a, quant à lui, adopté à la majorité le 20 avril 2007, le contrat d'objectifs et de moyens conclu avec l'État pour cette même période.
  7. Le billboard désigne en télévision un espace promotionnel détaché des autres espaces publicitaires. Il s'agit par exemple de sponsoring (parrainage) de programmes permettant aux chaînes de dégager des recettes commerciales supplémentaires (voire même considérables dans le cas de la météo) sans qu'ils soient comptabilisés dans le temps imparti à la publicité. Par extension, on appelle également billboards la plupart des programmes courts, portant sur des conseils de consommation ou de jardinage, des clips sur l'environnement ou sur l'emploi, dont l'utilité est de servir avant tout de support promotionnel au sponsor.
  8. Parmi ceux-ci, http://www.francetelevisions.fr/, http://www.france2.fr/, http://www.france3.fr/, http://www.france4.fr/, http://www.france5.fr/, http://www.rfo.fr/, http://www.francetv.com/, http://www.ftv-publicite.fr/, http://boutique.francetv.com/, http://www.francetvod.fr/, http://www.leclubfrancetelevisions.fr/.
  9. Les SOFICA sont des sociétés anonymes d'investissement ayant pour activité exclusive le financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles agréées par le ministère de la culture. En contrepartie, ces sociétés peuvent prétendre à des droits à recettes sur l'exploitation future des œuvres financées et à des avantages d’ordre fiscal. À ce titre, le capital des SOFICA doit être agréé par le ministère de l'Économie et des Finances qu’il s’agisse de souscriptions au capital initial ou d'augmentations de capital.
  10. Les participations détenues à l'origine par France 2 et France 3 (28 % chacune) dans France Télé Films seront directement dévolues à France Télévisions S.A. lors du transfert d'actif à la holding en décembre 2000.
  11. Les participations détenues antérieurement par France 2 (17,50 %), France 3 (17,50 %) et La Cinquième (12,50 %) seront directement dévolues à France Télévisions S.A. lors du transfert d'actif à la holding en décembre 2000.
  12. Il s'agit de six sociétés en commandite simple toutes filiales de France Télévisions via la holding Espace 3 : "FTP Grand Sud" à Bordeaux (détenue à hauteur de 75,92 %), "FTP Grand Ouest" à Rennes (69,88 %), "FTP Grand Est" à Nancy, "FTP Nord Pas de Calais Picardie" à Lille, "FTP Paris Île de France Centre" à Paris, "FTP Sud Est" à Marseille (67,92 % chacune).
  13. Selon le vœux exprimé par Jacques Chirac (alors président de la République) le 22 novembre 2005, France Ô doit être diffusée à terme sur l'ensemble du territoire métropolitain. Elle le sera localement en Île-de-France dès le 24 septembre 2007
  14. France Télévisions a brièvement été actionnaire minoritaire (5 %) de Gourmet TV, chaîne thématique sur la gastronomie et l’art de vivre dirigée par Joël Robuchon et Guy Job. Lancée le 20 mars 2003, la chaîne a cessé d'émettre le 31 mars 2005 et la société éditrice a, semble-t-il, été mise en liquidation judiciaire le 12 avril 2005
  15. Des ressources publiques sont, par ailleurs et distinctement, allouées à ARTE France (redevance audiovisuelle), TV5MONDE, France 24 et CFI (au titre de l’audiovisuel extérieur) par l’État.
  16. Le total des ressources publiques allouées à France Télévisions au titre de la redevance audiovisuelle est supérieur à la somme des montants perçus par chaque société nationale de programme au cours des exercices 2001 (8 M€), 2002 (6 M€) et 2003 (2,5 M€) sans que les raisons de ces différences apparaissent dans les documents publiés par France Télévisions. Par contre, pour l’exercice 2004, le total des ressources publiques allouées à France Télévisions au titre de la redevance audiovisuelle est inférieur à la somme des montants perçus par chaque société nationale de programme (109,4 M€). Faut-il y voir un rapport avec l’intégration de RFO à compter du 1er juillet et une prise en compte partielle dans le total perçu par France Télévisions (97,4 M€ sur 206,8 M€) des ressources publiques allouées à cette société nationale de programme au titre de la redevance audiovisuelle ?
  17. Part d’audience (PDA) en pourcentage : part que représente la durée d’écoute d’une chaîne dans la durée d’écoute totale du média télévision. Cible : téléspectateurs de plus de quatre ans.
  18. Face à la baisse continuelle des audiences des chaînes de service public, le président de la république, Nicolas Sarkozy, a fixé des objectifs pour l'audiovisuel dans une lettre adressée le 1er août 2007 au ministre de la Culture et de la Communication. France Télévisions, écrit -il, « doit fortement affirmer son identité de service public » à travers « une offre culturelle plus dense, plus créative, plus audacieuse (...), qui marque une plus grande différence avec les chaînes privées » et soit « fondée sur des programmes populaires de qualité aux heures de grande écoute». Il attend « un cahier des charges rénové », précisant les « identités » des chaînes publiques et « encadrant » leurs activités. Il souhaite des « synergies importantes » entre elles et des « modifications de structures" et exige « une remise à plat des dispositions législatives et réglementaires » de l'audiovisuel afin que la France se dote d'une véritable industrie de production de programmes, adaptée à la multiplication des canaux de diffusion.
    Néanmoins, selon un sondage CSA dont les résultats sont publiés dans Le Parisien / Aujourd'hui en France le 12 août 2007, près des deux tiers des Français plébiscitent la qualité des programmes des chaînes publiques et une majorité se déclare opposée à une éventuelle privatisation de ces chaînes. Interrogés sur la qualité des programmes diffusés par les chaînes publiques de télévision (France 2, France 3, France 4, France 5, Arte), 73 % affirment la trouver "de bonne qualité", contre 23 % qui estiment ces programmes "de "mauvaise qualité" (4 % ne se prononçant pas). Pour donner à ces chaînes publiques les moyens de "mieux financer leurs programmes culturels et œuvres de création", une écrasante majorité (86 %) se déclare contre une augmentation de la redevance (11 % pour). L'autre option de financement consistant à autoriser un plus grand nombre de coupures publicitaires recueille 53 % d'avis opposés (45 % pour). 50 % des personnes interrogées se déclarent opposés à une "privatisation d'une ou plusieurs chaînes publique", alors que 36 % se déclarent favorables à une telle décision (14 % ne se prononçant pas). Parmi les 36 % favorables à la privatisation, 50 % choisissent France 2, 16 % Arte et 10 % France 3. Sondage réalisé par téléphone les 8 et 9 août 2007 au domicile des interviewés, auprès d'un échantillon national représentatif de 1 005 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef du ménage), après stratification par région et catégorie d'agglomération. Dans un communiqué publié le 23 août suivant, le syndicat SNJ-CGT a estimé que la lettre de mission de Nicolas Sarkozy à la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel représente "une menace pour l'information et le service public de l'audiovisuel" et qu’elle, "porte en elle de multiples dangers pour l'information, le service public de l'audiovisuel et les journalistes", écrit le syndicat. La lettre de mission contient de "lourdes menaces" sur l'audiovisuel public puisque, toujours selon le syndicat, "rien n'est prévu pour amener la redevance au niveau moyen européen". Alors que M. Sarkozy prévoit "un certain nombre de synergies importantes" au sein de France Télévisions, le SNJ-CGT affirme que "la rédaction nationale de France 3 pourrait être la première visée par des mesures permettant de dégager des crédits, en limitant par exemple les reportages à l'étranger que France 2 pourrait effectuer". "Il n'est pas interdit d'envisager un plan social à France Télévision, une restriction de son périmètre d'intervention, voire à terme la privatisation d'une chaîne", selon le syndicat. Déjà, en 1987, il avait été envisagé de privatiser France 2 (Antenne 2 à l'époque)... avant, finalement, de privatiser la plus ancienne des trois chaînes publiques d'alors : TF1.
  19. Le COM signé en décembre 2001 entre l'État et France Télévisions prévoyait de créer à l’occasion du lancement de la TNT : une chaîne d’information en continu (France 1?), des chaînes régionales (8 signaux numériques régionaux différents -France 4?-) et une chaîne de découverte culturelle destinée aux 25-40 ans (canal de création et de rediffusion des programmes de France Télévisions à horaires décalés -France 6?-). Dans un contexte de rigueur budgétaire, les propositions ont été reconsidérées dès 2002. Outre France 2 et France 3, la télévision de service public disposera en définitive de quatre canaux sur la TNT, trois d’entre eux occupés par des chaînes déjà existantes : France 5 en diffusion étendue 24h/24, ARTE en diffusion également étendue 24h/24 ainsi que La Chaîne parlementaire. Ne reste donc qu’un canal de diffusion supplémentaire pour lequel France Télévisions propose Festival parée d’une nouvelle grille. Fin 2003, Festival est retenue pour le multiplex public de la TNT. Après avoir songé à France 8 ou France Prime, la chaîne est finalement renommée France 4, se glissant à une place encore non occupée dans la série des déclinaisons de France Télévisions entre France 3 et France 5 (Le Décret n° 2005-614 du 27 mai 2005 a abrogé les décrets n° 2002-752 du 2 mai 2002 portant approbation du cahier des charges de la société provisoirement dénommée " La Chaîne d'information continue " et n° 2002-753 du 2 mai 2002 portant approbation du cahier des charges de la société provisoirement dénommée "La Chaîne de rediffusion").
  20. France Télémusique est détenue à 100 % par France Télévisions.
  21. Le Consortium de télévisions Québec-Canada est constitué de Radio Canada à 60 %
    Télé-Québec à 40 %
  22. ARTE France est détenue à hauteur de 45 % par France Télévisions, 25 % par l'État français, 15 % par Radio France et 15 % par l'INA.
  23. Les participations détenues antérieurement par France 2 et La Cinquième seront directement dévolues à France Télévisions S.A. lors du transfert d'actif à la holding en décembre 2000.
  24. RFO est devenue société nationale de programme par décret n° 1982-794 du 17 septembre 1982.
  25. L’Agence Internationale d’Image Télévisées (AITV) crée en 1986 constitue une rédaction de RFO exclusivement tournée vers l’étranger et financée par les ministères de la Coopération et des Affaires étrangères.

Sources

  • Documents France Télévisions (consultés sur le site internet du groupe) : Présentation des comptes 2000 (12 juin 2001) / Résultats 2001 (11 avril 2002) / Résultats 2002 (10 avril 2003) / Résultats 2003 (8 avril 2004) / Résultats 2004 (7 avril 2005) / Rapport financier 2004 / Rapport annuel 2004 / Rapport d'Exécution du COM Année 2004 / Rapport financier 2005 / Charte de l'antenne (version actualisée au 15 juin 2005) / Rapport financier 2006 .
  • Autres documents (également consultés sur internet) : Sénat - Rapport d'Information n°162 sur "Le financement de l'audiovisuel public" (18 janvier 2000) / Cour des Comptes - Rapport 2001 sur "L'action audiovisuelle extérieure depuis 1990" / Assemblée Nationale - Rapport d'information n° 1801 sur "Les conventions collectives des personnel de l'audiovisuel public" (22 septembre 2004) / Cours des Comptes - Rapport 2005 sur "L'évolution du groupe France Télévisions" / Assemblée Nationale - Mission d’information sur les missions du service public de l’audiovisuel et l’offre de programmes par Dominique Richard (février 2006) / Projets de Lois de Finances 2000, 2001, 2002 et 2003.

Articles connexes

Liens externes


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