- Football Club Sochaux-Montbéliard
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Infobox club sportif FC Sochaux-Montbéliard Généralités Nom complet Football Club Sochaux-Montbéliard Surnom(s) Les Lionceaux Autre(s) nom(s) Football Club Sochaux (1928-juin 1930) Fondation 1928 Statut professionnel depuis juillet 1932 Couleurs Jaune et bleu Stade(s) Stade Auguste-Bonal
(20 005 places)Siège Impasse Forge
25200 MontbéliardChampionnat actuel Ligue 1 Président Alexandre Lacombe Entraîneur Mehmed Baždarević Joueur le plus capé Albert Rust (454) Meilleur buteur Roger Courtois (237) Site web www.fcsochaux.fr Palmarès principal National[Note 1] Championnat de France (2)
Coupe de France (2)
Coupe de la Ligue (1)Maillots DomicileExtérieurActualités Pour la saison en cours, voir :
Saison 2011-2012 du FC Sochaux-MontbéliardDernière mise à jour : 7 juillet 2011. modifier Le Football Club Sochaux-Montbéliard, couramment abrégé en FC Sochaux ou FCSM, est un club de football français créé en 1928 évoluant en première division. Malgré un palmarès relativement réduit, le FC Sochaux-Montbéliard est un des clubs majeurs du football français puisqu'il est le club comptant le plus de saisons au sein de l'élite professionnelle française, et s'affiche comme le premier club de football professionnel créé en France[1]. Le club joue ses matchs à domicile au stade Auguste-Bonal (Montbéliard), d'une capacité de 20 005 places, et bénéficie également d'un centre de formation de qualité réputé dont de nombreux jeunes joueurs talentueux sortent chaque saison.
Le FC Sochaux-Montbéliard a remporté deux championnats nationaux, deux Coupe de France et une Coupe de la Ligue, son meilleur résultat en compétitions européennes étant une demi-finale de la Coupe UEFA lors de l'édition 1980-1981.
Blason
Le blason actuel du club reprend le lion symbole de la marque automobile "Peugeot" représentant également un lion. Les couleurs jaune et bleu sont elles aussi tirées des armoiries franc-comtoises. Le club a, à plusieurs reprises au cours de son histoire, changé de blason, mais le principe du lion sur fond jaune et bleu a toujours été présent et fait partie intégrante de l'identité du club. Ainsi, il est fréquent d'entendre l'appellation de Lionceau au sujet de l'équipe. Toutefois, ce surnom est à la base attribué aux équipes juniors du club mais désigne de plus en plus, par extension, l'équipe A professionnelle.
Repères historiques
Une équipe de football est créée à Sochaux dès 1921, en tant que section de l'AS Montbéliard qui devient alors AS Montbéliard-Sochaux. En 1927, cette section rejoint l'AS Valentigney, mais ce n'est qu'à l'été 1928 que le club sochalien se structure et devient une entité propre.
Le FC Sochaux voit ainsi le jour grâce à la volonté du directeur de la société des Automobiles Peugeot. Jean-Pierre Peugeot qui souhaite créer un club de haut niveau dans le cadre de sa politique de loisir à l'intention de ses ouvriers. En bon chef d'entreprise, il commence raisonnablement en s'appuyant sur la branche carrosserie des Automobiles Peugeot : Louis Maillard-Salin, le directeur de ce secteur est le président fondateur du club et Maurice Bailly le capitaine-entraineur-joueur est chef de service dans ce même secteur. Fervent défenseur de la professionnalisation du football français, il ne se cache pas de salarier ses joueurs dans les usines Peugeot.
Un démarrage en fanfare (1928-1939)
Le premier match du nouveau club est organisé le 2 septembre 1928 et est une victoire 3-0 face à la réserve de l'AS Montbéliard. Le premier match officiel en championnat à lieu trois semaines plus tard et est également une victoire (12-1). Le club fait néanmoins peu parler de lui car il évolue lors de sa première saison en 1928-1929 en division de district, le plus bas échelon du football en Franche-Comté. L'équipe est alors composée de bons joueurs régionaux et s'impose contre tous ses adversaires de championnat. Le point culminant de la saison arrive en mai 1929 lorsque, avec l'aide de trois nouvelles recrues arrivant du Club français, le FCS s'impose 3-2 au stade Buffalo face au Dunlop Sports, le double champion de France corporatiste.
En 1929, des joueurs sont recrutés parmi les meilleurs Français et Internationaux de l'époque et, alors que le professionnalisme est interdit mais qu'il est pratiqué de manière dissimulée, Jean-Pierre Peugeot avoue officiellement qu'il paye ses joueurs à l'heure. Son objectif est d'une part de faire connaître son entreprise et la région Franche-Comté mais aussi d'offrir à ses ouvriers des distractions. Les Sochaliens font leurs débuts sur la pelouse du Stade du Champ de Foire (actuel Stade René-Blum) mais dès 1927, Jean-Pierre Peugeot met en chantier un stade jouxtant les usines de Sochaux, le futur Stade de la Forge.
Grâce à un recrutement de qualité comprenant notamment des vedettes telles que Antonio Lozes, un gardien de but venu d'Espagne, Étienne Mattler ou Paul Wartel, la formation sochalienne, entraînée par l'Anglais Victor Gibson arraché à l'Olympique de Marseille, prend rapidement l'ascendant sur les équipes de sa région. Le 25 août 1929, le FC Sochaux écrase ainsi l'AS Montbéliard par 6-0, à l'occasion de l'inauguration du Stade du Champ de Foire. Sochaux prend alors bien vite la place de l'AS Valentigney dans le cœur des habitants de l'agglomération de Montbéliard. En juin 1930, le FC Sochaux absorbe d'ailleurs l'AS Montbéliard (fondée en 1910), donnant naissance au Football Club Sochaux-Montbéliard (FCSM).
Le club propose alors aux meilleurs clubs nationaux une compétition appelée Coupe Peugeot, disputée en deux groupes de huit clubs. L'initiative est d'abord rejetée par la Fédération puis finalement acceptée. La finale, qui se joue au Parc des Princes devant environ 10 000 spectateurs, voit le FC Sochaux-Montbéliard étriller l'Olympique lillois sur le score de 6 à 1. Le 11 novembre 1931, le Stade de la Forge, qui deviendra plus tard le Stade Auguste Bonal, est inauguré. La durée de vie de la Coupe Peugeot aura été courte puisque constatant le succès rencontré par l'épreuve, la FFFA s'inspire de celle-ci pour lancer le premier championnat de France de football officiel qui débute en septembre 1932.
Malgré son effectif de rêve, dont un nombre impressionnant d'internationaux, Sochaux ne brille guère lors des deux premières saisons : Gibson en fait les frais, remplacé par l'Uruguayen Conrad Ross. Celui-ci offre au club ses premières lettres de noblesse : deux titres de champion de France en 1935 et 1938. En 1937, l'équipe qui compte dans ses rangs six internationaux français et trois étrangers décroche une place de vice-champion et remporte la Coupe de France.
La légende du FC Sochaux-Montbéliard est née mais l'arrivée imminente de la Seconde Guerre mondiale va marquer un coup d'arrêt brutal aux ambitions du club.
Les années de guerre (1939-1945)
Dès la saison 1938-1939 le club subit les effets de la crise internationale, lorsque la 4e journée de championnat est reporté, Maxime Lehmann déserte en Suisse et abandonne le club. L'international français d'origine suisse est radié à vie du Championnat de France.
La mobilisation générale est décrétée en septembre 1939, les footballeurs passent sous l'uniforme. Beaucoup de clubs stoppent leurs activités, mais la commission professionnelle de la FFF met en place un « championnat national » auquel ne participe pas Sochaux et qui est interrompu avant l'attribution d'un titre national sans grande valeur.
En juin 1940, la région se retrouve placée en zone interdite.
En 1940-1941, Sochaux termine premier du championnat Bourgogne – Franche Comté devant l'US Belfort.
Le FCSM tente de survivre et s'organise pour participer aux compétitions régionales. Il fusionne ainsi avec l'AS Valentigney en 1942 et devient pendant un temps le FC Sochaux-Valentigney.
Le FCSV participe à nouveau à un championnat national pendant la saison 1942-1943, terminant 8e sur 16 dans le groupe Nord.
Pour la saison 1943-1944, Sochaux comme tous les autres clubs possédant une section professionnelle, est dessaisi de son statut pro et poursuit son activité en championnat amateur. Les 7 sochaliens (Jacques, Pibarot, Magnin, Parmeggiani, Pessonneaux, Rué et Coulon) demeurant professionnels constituent la base de l'équipe fédérale Nancy-Lorraine, la sélection professionnelle habilitée fraichement créée la plus proche. Ils sont encadrés par les sochaliens Paul Wartel (entraineur) et Gaby Dormois (masseur) et remporteront avec cette sélection la coupe de France 1944.
À la Libération, le club redevient le FCSM et se sépare de l'AS Valentigney. Il rebaptise son stade du nom du martyr Auguste Bonal et se donne une saison avant de repartir en D1 à l'occasion de la saison 1945-1946.
La renaissance d'après-guerre (1945-1959)
Au sortir de la guerre, la stratégie consistant à s'attribuer les services des meilleurs joueurs à prix d'or est abandonnée d'une part parce qu'en période de restrictions, cela pourrait être mal vu et d'autre part parce que le club choisit volontairement de ne pas s'inscrire dans la surenchère qui va s'accélérer dans les années 1950, s'attribuant dès à présent un budget qui sera toujours inférieur à bon nombre de ses compétiteurs. À partir de cette date et jusqu'à aujourd'hui, la gestion du club se fait « en bon père de famille » : le but du club n'est pas de gagner de l'argent mais il ne doit pas en perdre non plus.
À la Libération, le Stade de la Forge est rebaptisé du nom d'Auguste Bonal, ancien dirigeant et directeur sportif du club, directeur à l'usine Peugeot déporté puis abattu par la Gestapo durant la guerre pour obstruction de collaboration. Le FC Sochaux-Montbéliard reprend du service en D1 lors de la saison 1945-1946, mais l'équipe entraînée par Étienne Mattler et composée d'anciennes stars tel Roger Courtois qui a alors 33 ans et de jeunes faisant leurs débuts dans le monde professionnel ne parvient pas à se maintenir et est relégué en deuxième division pour la première fois de son histoire. Un recrutement judicieux permet au club de survoler son championnat et de retrouver l'élite dès la saison suivante.
Pour éviter au club de connaître à nouveau les affres de la relégation, le président Fortuné Chabrier décide de créer en 1949 une structure pour former de jeunes joueurs destinés à alimenter l'équipe première. C'est « La phalange des Lionceaux » : les meilleurs jeunes du pays sont détectés et recrutés par les hommes du réseau Peugeot puis sont accueillis au Cercle Hôtel Peugeot. Ils travaillent à mi-temps dans l'usine automobile et sont formés au moule du club le reste du temps. Ainsi, après avoir « inventé » le professionnalisme en France, le FC Sochaux-Montbéliard s'illustre à nouveau en créant la première des « écoles de club », ces futurs centres de formation que tout club se doit d'avoir aujourd'hui dans l'hexagone.
Cette stratégie est payante puisque le club, entraîné par Gaby Dormois de 1952 à 1960, dispute 13 saisons consécutives dans l'élite, terminant second du championnat 1952-1953 et jouant la finale de la Coupe de France en 1959.
Une période de turbulences (1960-1966)
Au début des années 1960, le FC Sochaux-Monbéliard est en difficulté : il « fait l'ascenseur » comme on dit dans le jargon : terminant 17e du championnat 1959-1960, le club descend en D2 avant de remonter immédiatement à la fin de l'exercice suivant. Cependant, l'effectif n'est pas assez riche en joueurs d'expérience et termine avec la première place de relégable en 1962, ne s'imposant pas une seule fois à l'extérieur. Il lui faut cette fois-ci deux saisons pour regagner la première division mais le club en ressortira plus fort, débutant une longue période de stabilité et de prospérité.
Au cours de cette période, le parcours du FC Sochaux-Montbéliard en Coupe de France n'est guère plus brillant, l'équipe ne dépassant jamais le stade des huitièmes de finale.
L'âge d'or (1967-1990)
Durant cette période, le club devient l'un des acteurs majeurs du football français, figurant régulièrement dans le Top 5 de première division et disputant notamment une demi-finale de Coupe UEFA lors de la saison 1980-1981 après avoir décroché une deuxième place en championnat la saison précédente. Ceci est en partie dû à l'ouverture en 1974 d'un centre de formation qui porte ses fruits assez rapidement, révélant des joueurs tels que Philippe Anziani, Yannick Stopyra, Bernard Genghini, Joël Bats... qui feront les beaux jours du club et de l'équipe de France. Le 16 mai 1976, le club bat son record d'affluence avec 20 886 spectateurs pour la réception de l'AS Saint-Etienne.
Néanmoins, le club voit partir très vite ses meilleurs éléments et les résultats commencent à s'en faire ressentir au milieu des années 1980. Au terme de la saison 1986-1987, Sochaux se voit même relégué en deuxième division après 24 années de présence continue parmi l'élite. Cela aura l'effet d'un électrochoc : l'année suivante, sous les ordres du nouvel entraîneur Silvester Takač, le club survole son groupe de deuxième division, ne s'inclinant qu'à deux reprises et donnant la leçon au favori lyonnais dans son antre de Gerland par un score final de 7 à 1. Parallèlement, il atteint la finale de Coupe de France, ne s'y inclinant qu'aux tirs aux buts face au FC Metz. C'est au cours de cette saison que va se révéler une nouvelle génération de joueurs formés au club dont plusieurs deviendront internationaux (Franck Sauzée, Stéphane Paille, Gilles Rousset, Franck Silvestre) ou effectueront une carrière brillante comme Jean-Christophe Thomas, qui gagnera la Champions League avec l'Olympique de Marseille. À noter aussi la présence dans cette équipe de deux joueurs bosniaques de grand talent qui s'illustreront au club pendant plusieurs saisons, Faruk Hadzibegic et Mécha Bazdarevic. Les deux saisons suivantes, le club terminera quatrième du championnat de D1.
La décennie du doute (1991-2000)
La décennie 1990-2000 est sans doute la période la moins faste pour le club. Les résultats sont décevants en première division : 18e en 90/91, 17e en 91/92, 16e en 92/93, 14e en 93/94. Le club finit par descendre au terme de la saison 1994-1995 pour rester trois saisons consécutives en deuxième division, période la plus longue en dehors de l'élite qu'ait connue le club. Il y enregistrera même les plus mauvais classements de son histoire (10e en 1995-1996 puis 11e en 1996-1997), alors que les cinq saisons que Sochaux avait disputées jusque là en deuxième division s'étaient toujours soldées par un podium. Une embellie se produit pendant la saison 1998-1999 durant laquelle le club est à nouveau en première division, mais il redescend aussitôt dans l'antichambre de l'élite où il restera deux saisons supplémentaires. Le club ne brille guère plus en coupe, ne disputant au mieux qu'un quart de finale de la Coupe de France et une demi-finale et un quart de finale en Coupe de la Ligue. Mais c'est pendant cette période très délicate de la vie du club que, sous l'impulsion du Président Gilles Daget, le vieux stade Bonal est totalement transformé (travaux du printemps 1997 à début 2000) ; un nouveau Centre de formation est réalisé dans une ancienne propriété de la famille Peugeot. La formation est réorganisée et relancée avec l'arrivée de F.Blaquart en 1996 Cette décennie est donc celle de la remise en question, et avant de quitter la Présidence du club en décembre 1999, Gilles Daget malgré des résultats sportifs décevants, laissera à son successeur des infrastructures neuves dignes de la Ligue 1 et de nombreux jeunes en post formation : Ljuboja, Meriem, Pedretti, Frau, Diouf, Daf, Mathieu, Monsoreau....
On dépoussière le palmarès, les années Plessis (2001-2007)
Jean-Claude Plessis remplace Gilles Daget le 8 décembre 1999 et poursuit les efforts entrepris ; ceux-ci finissent par payer. L'entrée dans le nouveau millénaire est réussie : le nouveau Stade Auguste Bonal, enceinte moderne de 20 005 places, est inauguré en fanfare pour le Trophée des Champions 2000, marquant le début d'une saison qui verra le FC Sochaux-Montbéliard triompher en Ligue 2, remportant au passage son premier titre depuis 1947 et mettant en lumière la nouvelle génération dorée de joueurs, purs produits de la formation maison, parmi lesquels Benoît Pedretti et Pierre-Alain Frau.
Pour son retour parmi l'élite, le club décroche une très honorable huitième place, lui permettant de retrouver les joutes européennes après 13 ans d'absence sur la scène continentale. L'arrivée de Guy Lacombe au poste d'entraîneur à l'aube de la saison 2002-2003 et la fidélité des joueurs-clés du club va permettre à Sochaux de s'affirmer à nouveau comme un des acteurs majeurs du football hexagonal : deux cinquièmes places consécutives remportées en 2002-2003 et 2003-2004, des matches mémorables en Coupe UEFA face aux plus grands d'Europe (4-0 face au Borussia Dortmund, deux matchs nuls face à l'Inter Milan, 1-0 sur le terrain du Sporting Lisbonne...) et deux finales de Coupe de la Ligue, la première en 2003 perdue 4-1 face à Monaco, et la seconde en 2004 remportée face à Nantes suite à une séance de tirs aux buts interminable, au cours de laquelle le gardien Teddy Richert se sublime en arrêtant notamment la Panenka du gardien adverse Mickaël Landreau, marquant ainsi à jamais de sa patte l'histoire du club. L'équipe est alors composée d'un savant dosage de purs produits du centre de formation (Benoit Pedretti, Pierre-Alain Frau, Jérémy Mathieu, Sylvain Monsoreau) et de joueurs plus expérimentés révélés parfois tardivement (Mickael Pagis, Mickael Isabey ou le brésilien naturalisé tunisien Francileudo Santos).
La saison 2005-2006 est une saison de transition, les départs quasi simultanés de l'entraîneur Guy Lacombe et des meilleurs joueurs souhaitant légitimement faire évoluer leurs carrières dans des clubs plus prestigieux sonnant la fin d'un des plus beaux épisodes de l'histoire du club. Le FC Sochaux termine 15e du championnat derrière Nantes et devant Toulouse.
La saison 2006-2007 fut un exercice réussi, grâce à l'embauche d'Alain Perrin comme nouvel entraîneur et à un recrutement intelligemment mené associant joueurs d'expérience tels Jérémie Bréchet, Jérôme Leroy ou encore Stéphane Pichot et jeunes stars montantes comme le Brésilien Álvaro Santos remarqué dans le championnat du Danemark, le Slovène Valter Birsa, l'espoir français Anthony Le Tallec et le meilleur joueur de Ligue 2 Karim Ziani, le club s'est classé septième en championnat de Ligue 1, a atteint les quarts de la Coupe de la Ligue et a remporté deux nouveau titres : le 12 mai 2007, le FC Sochaux-Montbéliard s'est emparé de la Coupe de France pour la deuxième fois de son histoire en s'imposant face à l'Olympique de Marseille, réalisant un doublé fabuleux puisque quelques heures auparavant, ce sont les jeunes du centre de formation qui ont remporté la Coupe Gambardella.
Une nouvelle période de doute (2008-2010)
Alain Perrin ne fait pas de vieux os à Sochaux et quitte le club après une seule saison, quelques jours après la fin du championnat pour réjoindre l'écurie lyonnaise et le devant de la scène. Frédéric Hantz arrive du Mans pour le remplacer. Après un mauvais début de championnat, une 19e place au classement et une élimination dès le 1er tour de la coupe UEFA contre le modeste Panionios Athènes, Frédéric Hantz est démis de ses fonctions le 12 décembre 2007, moins de 6 mois après son arrivée. C'est Francis Gillot, ancien entraîneur du RC Lens qui lui succède après un intérim de 2 matchs de Jean-Luc Ruty, le directeur du centre de formation. Francis Gillot, le sixième entraîneur de Sochaux depuis 1999 réussit l'exploit de sauver le club de la relégation grâce à une très bonne seconde moitié de saison et les performances du jeune franco-turc Mevlüt Erding.
Le 30 juin 2008, le président du club Jean-Claude Plessis en poste depuis 1999 part en retraite et laisse sa place à Alexandre Lacombe, directeur des ventes des Automobiles Peugeot en France. Le binôme Gillot/Lacombe enchaîne deux saisons difficiles où le club flirte avec la relégation.
Le renouveau par le jeu (2011-)
Alors que beaucoup de pronostiqueurs annonçait la descente en Ligue 2 du FCSM à l'issue de la saison 2010-2011, le club réalise une très belle saison et termine à la cinquième place du championnat. Les matchs de préparation sont médiocres. Pourtant une fois la saison débutée, l'équipe composée d'une ossature de joueurs formés au club de la génération Gambardella 2007 complétée de recrues prometteuses de ligue 2 propose un jeu très offensifs reposant sur la technique et le collectif. La seconde partie de saison est tonitruante et le club se qualifie pour la ligue Europa grâce a une génération dorée représentée par l'international algérien Ryad Boudebouz et par Marvin Martin, les révélations de cette saison sochalienne. Ce-dernier finit meilleur passeur de Ligue 1 avec 17 passes décisives, il intègre l'équipe de France en juin et inscrit un doublé pour son premier match en bleu face à l'Ukraine.
Malgré la qualification en ligue Europa, l'intersaison est marquée par les velleités de départ des principaux joueurs de l'équipe ainsi que de l'entraineur Francis Gillot. Mécha Bazdarevic, joueur emblématique du club pendant les années 1980 prend sa succession et doit composer avec un groupe qui à la tête ailleurs. Modibo Maïga et Kévin Anin vont jusqu'à refuser de jouer pour être transféré et l'équipe sombre en ligue Europa face au FC Metalist Kharkiv (0-0 à l'extérieur puis défaite 0-4 à domicile). Les Sochaliens montrent pourtant un visage séduisant en Championnat avec une 6e place au bout de la 4e journée (2 victoires, 1 nul, 1 défaite).
Palmarès
- Trophée des champions
- Finaliste en 2007
- Coupe Peugeot
- Vainqueur : 1931
- Coupe Mohamed V
- Vainqueur : 1989
- Trophée Joan Gamper
- Finaliste : 1989
- Saisons en L1/L2 :
- 64 saisons en L1 (saison 2011/2012 incluse)
- 10 saisons en L2
Joueurs et personnalités historiques du club
Effectif actuel
Encadrement technique
Direction Président Alain Cordier Vice-Président Christian Peugeot Président délégué Alexandre Lacombe Présidents d'honneur Éric Peugeot & Jacques Thouzery Directrice financière Danièle Fontorbes Directeur administratif Emmanuel Desplats Directeur commercial Laurent Delias Directeur centre de formation Jean-Luc Ruty Responsable du recrutement Bernard Genghini Coordinateur du recrutement des jeunes Bernard Maraval Recruteurs Abdel Djaadaoui & Richard Battles Sportif Entraîneur Mehmed Bazdarevic Entraîneur adjoint Stéphane Gili Entraîneur des gardiens Jean-Claude Hagenbach Préparateur Physique Cédric Blomme Médecins Michel Marey & Philippe Pasquier Intendant Freddy Vandekerkhove Entraîneur CFA Éric Hély Préparateur physique CFA Jean-Philippe Blanc Entraîneur des gardiens CFA Éric Pégorer Joueurs emblématiques
Nom Buts en L1 au FCSM Buts en matchs officiels au FCSM Roger Courtois 191 237 René Gardien 115* 139* Stéphane Paille 50 80 Pierre-Alain Frau 41 75 Robert Pintenat 62 73 Gérard Soler 67 73 Bernard Genghini 60 71 Adolphe Schmit 25 70 Francileudo Santos 34 67 Alberto Muro 57 65 Jean-Louis Reignier 47 64 Guy Lassalette 52 64 Yannick Stopyra 57 61 Article détaillé : Liste des joueurs du FC Sochaux-Montbéliard.Nom Matchs en L1 au FCSM Matchs officiels au FCSM Albert Rust 390 454 Joseph Tellechéa 376 412 Jean-Pierre Posca 358 420 René Gardien 358 372 Abdel Djaadaoui 307 362 Teddy Richert (e.c.) 302 354 Laszlo Seleš 296 347 Roger Courtois 286 ? Laurent Croci 278 319 Michaël Isabey 265 366 Philippe Lucas 262 328 Mehmed Baždarević 244 339 Entraîneurs
Depuis sa création en 1928, le club de Sochaux a été dirigé par 28 entraîneurs, soit une moyenne de 3 ans par entraîneur. Quatre d'entre eux ont été entraîneurs à deux reprises (Conrad Ross, Paul Wartel, Jean Fauvergue et Silvester Takač) et sur les six intérims qu'a connu le club, trois ont été assurés par d'anciens entraîneurs du club (Maurice Bailly, Paul Wartel et Paul Barret).
Les entraîneurs qui sont restés le plus longtemps en poste de manière continue sont Gaby Dormois (8 ans : 1952-1960), Paul Barret (8 ans : 1969-1977) et Silvester Takač (7 ans : 1987-1994) mais c'est Paul Wartel qui détient la palme du nombre de saisons aux commandes de l'équipe première avec un total de 11 réparties en deux périodes (1939-1944 et 1946-1952). Depuis 1994, aucun entraîneur n'a enchaîné plus de trois saisons. Six de ces entraîneurs étaient étrangers : l'Anglais Victor Gibson, l'Uruguayen Conrad Ross, le Tchèque Ludwick Dupal, le Yougoslave Dobroslav Krstic, les Bosniaques Silvester Takač et Faruk Hadzibegic.
Dates Nom Nationalité Titres 1928-1929 Maurice Bailly France 1929-1934 Victor Gibson Angleterre 1934, intérim Maurice Bailly France 1934-1935 Conrad Ross Uruguay Championnat de France 1935 1935-1936 André Abegglen France 1936-1939 Conrad Ross Uruguay Coupe de France 1937, Championnat de France 1938 1939-1944 Paul Wartel France 1944-1946 Étienne Mattler France 1946, intérim Maurice Bailly France 1946-1952 Paul Wartel France Championnat de D2 1947 1952-1960 Gaby Dormois France 1960, intérim Paul Wartel France 1960-1962 Louis Dupal Tchécoslovaquie 1962-1967 Roger Hug France 1967, intérim Georges Vuillaume France 1967-1969 Dobroslav Krstic RFS de Yougoslavie 1969-1977 Paul Barret France 1977-1981 Jean Fauvergue France 1981-1984 Pierre Mosca France 1984-1985 Silvester Takač RFS de Yougoslavie 1985-1987 Jean Fauvergue France 1987, intérim Paul Barret France 1987-1994 Silvester Takač RFS de Yougoslavie 1994-1995 Jacques Santini France 1995-1996 Didier Notheaux France 1996-1998 Faruk Hadzibegic Bosnie-Herzégovine 1998-1999 Philippe Anziani France 1999-2002 Jean Fernandez France Championnat de D2 2001 2002-2005 Guy Lacombe France Coupe de la ligue 2004 2005-2006 Dominique Bijotat France 2006-2007 Alain Perrin France Coupe de France 2007 2007 - décembre 2007 Frédéric Hantz France Décembre 2007, intérim Jean-Luc Ruty France janvier 2008 - 2011 Francis Gillot France depuis 2011 Mehmed Bazdarevic Bosnie-Herzégovine Dirigeants
Le Football Club Sochaux-Montbéliard tire sa force dans la stabilité de ses structures et de ses dirigeants. Alexandre Lacombe n'est ainsi que le huitième président sochalien en plus de soixante-quinze ans d'existence.
Présidents
Dates Nom 1928 à 1939 Louis Maillard-Salin 1939 à 1945 Antoine Peugeot 1945 à 1960 Gaston Turin 1960 à 1974 René Bouquet 1974 à 1994 Jacques Thouzery 1994 à 1999 Gilles Daget 1999 à 2008 Jean-Claude Plessis Depuis le 1er juillet 2008 Alexandre Lacombe[4] Directeurs sportifs
Dates Nom 1929 à 1934 Roger Dargein 1934 à 1942 Étienne Gredy 1942 à 1960 Fortuné Chabrier 1960 à 1973 Louis Deur 1973 à 1985 René Hauss 1998 à 1999 Léonard Specht 1999 à 2006 Bernard Genghini Statistiques
Article détaillé : Bilan saison par saison du FC Sochaux-Montbéliard.Article détaillé : Historique du parcours européen du FC Sochaux-Montbéliard.Tableau récapitulatif
Ce tableau récapitule les statistiques du club depuis sa création en 1928 jusqu'à la saison 2009-2010 incluse. Les matches de la saison en cours ne sont donc pas pris en compte.
Nbr de saisons /
participationsTitres 2e /
f.3e /
1/2 f.4e /
1/4 f.J V N D BP BC DB D1 / L1 63 2 3 5 3 2.254 828 602 824 3.268 3.119 +149 D2 / L2 10 2 2 3 1 384 195 108 81 705 378 +327 Coupe de France 78 ? 2 3 10 ? 13 ? Coupe de la Ligue 16 1 1 1 2 35 20 - 15 53 43 +10 C1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 C2 8 0 0 1 0 36 16 9 11 57 34 +23 C3 1 0 0 1 0 6 3 1 2 7 4 +3 Records nationaux
- Plus grand nombre de saisons en D1/L1 : 64 saisons (en comptant la saison 2011-12)
- Victoire la plus large : 12-1, le 25 août 1935 contre Valenciennes
- Plus grand nombre de buts inscrits en un seul match par un joueur : 7 buts par Trello Abegglen le 25 août 1935 contre Valenciennes
- Plus jeune joueur à réaliser un Coup du Chapeau : Jérémy Menez, le 22 janvier 2005 contre Bordeaux à 17 ans 8 mois et 15 jours
Records du club
- Plus grand nombre de saisons consécutives en D1/L1 : 23 (1964-1987)
- Plus grand nombre de saisons consécutives en D2/L2 : 3 (1995-1998)
- Plus large victoire à domicile: 12-1, Sochaux - Valenciennes, 1935/1936
- Plus large victoire à l'extérieur: 1-7, Lyon - Sochaux, 1987/1988
- Plus large défaite à domicile: 0-5, Sochaux - Monaco, 1994/1995
- Plus large défaite à l'extérieur: 8-0, RC Paris - Sochaux, 1959/1960
- Matchs disputés (toutes compétitions confondues) : Albert Rust (389 matches)
- Buts marqués (toutes compétitions confondues) : Roger Courtois (191 buts)
Infrastructures
Stade
Le club du FC Sochaux-Montbéliard évolue dans une enceinte moderne de 20 000 places inaugurée en 2000 (à l'occasion du Trophée des champions) après rénovation : le Stade Auguste Bonal.
Article détaillé : Stade Auguste Bonal.Centre de formation
Le centre de formation a vu le jour en 1974. Il a été remplacé en 2000 par le Centre de formation aux métiers du football Roland Peugeot situé dans le château de Bonnot sur la commune de Seloncourt.
Article détaillé : Centre de formation aux métiers du football Roland Peugeot.Groupes de supporters
- Joyriders Sochaux 1996 : principal groupe ultra du stade Bonal, fort de 150 membres et d'autant de suiveurs à chaque match. Ils sont situés en seconde nord.
- Supporter club du FCSM : née en 1933, cette association loi 1901 compte à l'heure actuelle près de 1 500 membres. Affiliée à la Fédération des Associations de Supporters du Football Français, elle-même agrée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, reconnue par la LFP et la FFF. Les deux chartes (Supporter et adhésion d'un club de supporters) figurent dans le guide officiel de la LFP. Elle organise aussi les déplacements à l'extérieur. Le groupe prend place en seconde sud
- Banda Ultra Sochaux 2003 : elle fut créée en 2003 prenant la suite des 100% Sochaux 1998. Elle regroupe à l'origine la plupart des ultras historiques supportant le club. À l'intersaison 2005-2006, la quasi totalité des fondateurs quittent le groupe, il ne compte aujourd'hui qu'une quinzaine de personnes qui ne sont quasiment plus actives.
- Les IDS68 Lions d'Alsace 2003 : les indépendantistes du secteur 68 à Bonal rassemblent les supporters franc-comtois en Alsace du club. Les Lions d'Alsace se sont séparés du Supporter club le 8 juin 2007 suite à la demande des membres et de son bureau. Cette ancienne section du Supporter Club est devenue indépendante . Leur banderole et renommés « les indépendantistes du secteur 68 » sont visibles dans le Kop Sud Popluaire Secteur LL où ils sont dorénavant présents.le site officiel[5].
- VAL 70 : groupe ultra regroupant les Haut-saônnois. Leur but est de suivre Sochaux partout en France et en Europe. Après avoir été affiliés au Supporter Club, ils sont désormais situés en seconde sud depuis ce début de saison. Ce groupe est maintenant un groupe ultra.
- Bonal Boys : cette Section n'est plus affiliée au Supporter Club et rejoint les IDS68 lions d'Alsace et le Val70 dans le nouveau secteur L du populaire Sud .
- Section jeunes & bleus : section crée début de saison 2010 / 2011 qui est affiliée au supporter club est une section qui regroupe des jeunes supporters du FCSM.
Annexes
Notes
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
Références
- http://www.lfp.fr/ligue1/bilanClubs Historique sur le site de la LFP
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
- Sochaux : Alexandre Lacombe succède à Jean-Claude Plessis sur fr.fifa.com, 14 mai 2008. Consulté le 21 juillet 2008
- http://sochaux-lions-alsace-asso.fr/
Liens externes
- (fr) (en) Site officiel du club
- (fr) (en) Catégorie FC Sochaux-Montbéliard de l’annuaire dmoz
Catégories :- Football Club Sochaux-Montbéliard
- Club champion de France de football
- Club vainqueur de la Coupe de France de football
- Club de football fondé en 1928
- Trophée des champions
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