- Fontenay-Trésigny
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Fontenay-Trésigny Administration Pays France Région Île-de-France Département Seine-et-Marne Arrondissement Provins Canton Rozay-en-Brie Code commune 77192 Code postal 77610 Maire
Mandat en coursJacques Profit
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val Bréon Démographie Population 5 063 hab. (2008) Densité 229 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 75 m — maxi. 123 m Superficie 22,12 km2 Fontenay-Trésigny est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Trésifontains.
Sommaire
Lieux-dits et écarts
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Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont : Chaumes-en-Brie, Bernay-Vilbert, Lumigny-Nesles-Ormeaux, Châtres et Marles-en-Brie.
Histoire
« Fontenetum im bria. - Fontenaio - villa fonteneio - Fontenay en brie & Fontenay-Trésigny »
Mentionné au XIIe, le château du Vivier, ancien rendez-vous de chasse des premiers Capétiens, fut reconstruit par Charles V. Il servit de résidence à Charles VI pendant ses crises de folie.
L'église est un ancien prieuré - cure de chanoines réguliers à la collation de l'abbé de Notre-Dame-du-Châge, à Meaux. Il ne reste de l'enceinte urbaine fortifiée que le porche de la rue Bertaux.
Le château du marquis de Trésigny date du XVIIe. Il fut modifié au XIXe. Nous y trouvons les deux tours anciennes, les communs du XVIIe, un escalier à rampe en fer forgé du XVIIe, la grille d'entrée du XVIIIe et le colombier.
Le château du Vivier date du XIVe : ruines magnifiques, il reste le donjon, la tourelle d'escalier, les trois tours circulaires et les murs de la chapelle; le domaine fut acquis au début du Second Empire par Elisa Napoléona Baciocchi, cousine germaine de Napoléon III.
Autres demeures, le château d'Ecoublay, le château de Bellefontaine et le manoir de Chaubuisson.
L'église Saint-Martin a été construite entre le XVe et le XVIe siècle.
Elle se distingue par une très belle tour en grès à lanternons, sa nef couverte en charpente de chêne, sa grille de chœur datant du XVIIIe siècle, sa chaire datée de 1621 et ses fonts baptismaux datés de 1521. On trouve aussi un Saint-Jérôme sur panneau de bois, peint au XVIe siècle quant à la cloche, elle a été fondue en 1723.
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
écartelé au 1) d’azur aux sept besants d’or ordonnés 3.3.1 au chef du même chargé d’un lion issant de gueules, au 2) d’argent au noyer de sinople, au chef de gueules chargé d’une croisette potencée d’argent, au 3) d’azur à l’épervier essorant d’or longé et grilleté du même au 4) de gueules à la bande d’or ; sur le tout de gueules à la porte d’argent.
Descriptif des armoiries de la ville
L’écu est formé entre le XVIIIe et le XIXe siècle. Il est timbré de la couronne murale à trois tours crénelées. Il est soutenu par deux branches de chêne en sautoir, feuillées de sinople aux glands d’or, et retenant en pointe un listel d’argent chargé de la devise en lettre de sable.
« FIDELIS HISTORIAE AC FUTURO FIDES » (fidèle à son histoire et confiant dans l’avenir)
Cette devise contient une allusion à une propriété des emblèmes représentés, formant une profession de foi et exprimant une philosophie de la vie.
Les quatre écartelés symbolisent l’histoire de Fontenay à travers les siècles (symbole en haut à droite):
- Maison de Melun de la Borde 1281- (XIIIe siècle) : : D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef d'or, ch. d'un lion issant de gueules.[1]
- Famille Nogaret de La Valette 1579-(XVIe siècle) futur duc d’Épernon.(symbole du noyer en haut à droite);
- Maison Le Tonnelier de Breteuil 1730-(XVIIIe siècle) marquis et seigneur de Fontenay-en-Brie (symbole de l’épervier en bas à gauche):
- Maison de Noailles 1789-(XVIIIe siècle) qui fut duc d'Ayen (symbole en bas à droite);
La couronne crénelée à trois tours (symbole en haut) rappelle que Fontenay fut une ville fortifiée.
L'origine du nom
Fontenay : On le retrouve dans les titres anciens. FONTENETUM – IM.BRIA-FONTENAIO - VILLA FONTENEIO. Il provient des sources et fontaines nombreuses sur son territoire et qui alimentaient plusieurs étangs et viviers.
Trésigny : n’apparaît pas avant le XVIIIe siècle quand les Tonnelier de Breteuil devinrent marquis de Trésigny. Le nom de Fontenay-Trésigny ne fut adopté qu’après la Révolution. Avant, la ville s’appelait FONTENAY EN BRIE.
Administration
Article détaillé : Liste des maires de Fontenay-Trésigny.Début du mandat Fin du mandat Nom du maire Parti politique Qualité 1995 ? Jacques Profit divers gauche 1982 1995 Claude Arnaud 1971 1982 Pierre Cure 1955 1958 Jean-Pierre Canard Démographie
*Source 'LETTRE D’INFORMATION DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA VILLE DE FONTENAY-TRESIGNY' Personnages célèbres
- En 1108 Louis VI le Gros (1081-1137), roi de France
- En 1318, Philippe Le Long (1291-1322), roi de France et de Navarre.
- En 1343, Jean le Bon, (1319-1364).
- En 1367, le château fort est occupé par Philippe le Hardi, duc de Bourgogne
- En 1570, Jean Louis de Nogaret de La Valette, futur duc d’Épernon est le nouveau propriétaire du château. Il y reçoit Charles IX et Catherine de Médicis.
- En 1571, Charles IX invite les chefs protestants à Fontenay. Les historiens s’accordent à dire que le Massacre de la Saint-Barthélemy a été organisé au château de Fontenay.
- Jean Baseilhac dit frère Jean de Saint-Côme séjourna à Fontenay sous la protection du Maréchal de Noailles seigneur de Fontenay en Brie en 1770.
- En 1880, l’ex-reine d’Espagne, Isabelle réside au château.
- Fin du XXe siècle, Michel Polnareff, auteur-compositeur.
Monuments et lieux touristiques
Église Saint-Martin dédiée à Saint-Martin Evêque de Tours en 397. Patron des aubergistes, des cavaliers, des écuyers, de la France, des intendants, des mendiants, des oies, des soldats, des tailleurs et de vignerons. Il est invoqué pour lutter contre l'alcoolisme et contre la pauvreté.
Église Saint-Martin, XIVe et XVe siècle : Mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles.
Paroisse Saint-Martin de Fontenay-Trésigny.
L’église Saint-Martin date de la fin du XIVe siècle, début du XVe siècle. Elle a remplacé l’abbaye de Chaâge qui avait été construite quatre cent ans auparavant.
- Le clocher en grès à quatre pignons protège trois cloches.
- La lanterne :(dite lanterne des morts) À l’extérieur ; était allumée pour avertir les habitants qui rentraient du champ qu’un malade venait de mourir. Sur la façade sud et à l’angle de l’entrée de la chapelle Saint-Joseph, le châtelain était aussi averti puisqu’elle était face au château.
- À l’entrée à droite, les fonts baptismaux en pierre ont été dessinés par Primatice en 1521.
- La charité de Saint Martin, à gauche dans la Nef, gaufre en pierre du XVe siècle.
- Le Christ : Face à la chaire est en bronze. Il fut le don de l'ancien curé de la paroisse, l’abbé Donon.
- Statue de la vierge : est ancienne. Le corps date du XIIIe siècle ; la tête proviendrait d’une statue du château du vivier et serait du XVIe siècle. Cette statue fut retrouvée dans les jardins du presbytère après la Révolution de 1789.
- Les grilles : D’origine du Prieuré des abbés de l’époque (ordre des chanoines réguliers) dit « de la fabrique ». dates du XVIIIe siècle.
- Boiseries : L’ensemble des boiseries datent du XVIIe siècle et XVIIIe siècle.
- Boiseries du chœur : et de la chapelle de Saint-Joseph datent de 1689, réalisées par Pierre Menessier. Une partie fut restaurée en 1989.
- Chapelle Saint-Joseph : Cette chapelle était la chapelle seigneuriale. Elle avait une entrée donnant directement sur la place, face au château. Cette porte qui représentait le pouvoir royaliste fut bouchée après la Révolution. Son emplacement est toujours visible à l’extérieur. Restauration et Réouverture en 2006.
Les motifs côté extérieur ont été mutilés à la révolution en 1789.
- La chaire : En bois de 1621 est une œuvre de Jean Philiper.
- Les vitraux : Au chœur représente l’Ascension du Christ et l’Assomption de la Vierge et la charité Saint-Martin.
Les vitraux en partie haute sont des fragments de dons faits par Catherine de Médicis qui vécut un temps au château face à l’église.
La porte basse XVIe siècle en 1544
Emblème de la ville, est le reste des remparts de la cité. Elle fut édifiée en 1544 aux frais des habitants. Elle fut appelée aussi la porte de Rozay. Sous prétexte de gêne à la circulation, on voulut la détruire, mais elle fut sauvée à plusieurs reprises (1854 & 1870) par l’administration préfectorale et par le comité des monuments historiques qui s’étaient opposés à sa destruction.
Il y avait deux portes à Fontenay-Trésigny. La porte du haut, construite en 1661 et abattue en 1820, se trouvait à l’angle du boulevard Étienne-Hardy et de la rue Bertaux. Elle fut appelée aussi la porte de Tournan. Il reste une partie des remparts sur le boulevard Étienne-Hardy, mais les fossés ont disparu depuis très longtemps.
Château du duc d’Epernon de la 1er moitié du XVIIe siècle[2]
Château royal du Vivier du 4e quart du XIIIe siècle (1290) et XIVe siècle Notice no PA00087348, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. C'est dans ses murs que pour occuper le roi Charles VI dont la raison avait été ébranlée, le médecin de la Cour mit à la mode en France le jeu de cartes.
Article détaillé : Château royal du Vivier.Le 19 mars 1673 Marie, fille de Jacques Picot, seigneur du Vivier et de la Motte de Coutevroult, maître d'hôtel ordinaire du roi par son mariage, apporte la seigneurie de Vivier et de Coutrevoult à François de Bourlamaque. Ils furent les grands parents de François Charles de Bourlamaque.
La fontaine Morin Fontaine du XVIe siècle[3] (Place de l’église, côté sud)
Les Bains-Douches Angle rue Pillot et boulevard Étienne-Hardy. Construit vers 1900, cet établissement contenait deux cabines hommes et deux cabines femmes. Alimenté en eau par une source provenant de Marles-en-Brie, il dut fermer vers 1970. A ce jour, le bâtiment des bains douches est transformé en une agréable bibliothèque municipale.
Jumelages
Transports
- Darche-Gros 28 39
- Sol'R 10 2110 21
- Seine et Marne express 1
La ville est desservie par la ligne 01 du réseau de bus Seine et Marne express à l'arrêt Coubertin et se trouve à proximité des gares de Marles-en-Brie – réseau Transilien Paris-Est (ligne P) – et de Tournan (RER E).
Films tournés dans la commune
La commune a servi de tournage à une publicité du PMU sous le nom fallacieux de Monanville et pour le film Darling[réf. souhaitée].
Liens externes
Notes
- (en) Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 2 : (tome 1 et 2), Gouda, 1884-1887
- Notice no PA00087006, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00087350, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Catégorie :- Commune de Seine-et-Marne
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