Fez (Maroc)

Fez (Maroc)

Fès

Fès
فـاس
Fès
Administration
Pays Maroc Maroc
Région Fès-Boulemane
Province Province de Fès-Dar-Dbibegh
Code postal 30 000
Maire Hamid Chabat (PI) (2009)
Gouverneur Mohamed Rerrhabi
Géographie
Latitude 34° 03′ 00″ Nord
       4° 58′ 59″ Ouest
/ 34.05, -4.983
Longitude
Altitude 217 m
Démographie
Population 1 024 587 hab. (2009)
Localisation
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Fès
Une vue panoramique de la Médina de Fès


Fès ou Fez ( فـاس en arabe) La Capital Idrissides est la troisième plus grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat avec une population de 1 024 587 [1]. C'est l'une des quatre « villes impériales » (avec Marrakech, Meknès et Rabat). La médina (vieille ville), un exemple modèle d'une ville orientale, est placée sous la protection de l'UNESCO[2]; elle est inchangée depuis le XIIe siècle. Le bleu profond de ses céramiques est un des symboles caractéristiques de Fès. Elle possède la plus grande médina du monde. Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Grenade...

Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte d'une pioche (arabe : فأس [fa's], pioche) à l'emplacement des premières fondations.

Fès ne se livre pas facilement. Pour y accéder, il faut rentrer par la grande porte, à la fois visible et voilée, du sacré. Car Fès est un sanctuaire. C'est ainsi d'ailleurs que les soufis, ces initiés de l'islam, l'ont toujours appelée: la Zaouïa. Le voyageur qui venait de loin savait qu'en arrivant aux portes de la ville, c'est à son fondateur et à son saint patron lui-même qu'il demandait l'hospitalité. Pour lui, Fès est la ville de Moulay Idriss.

Beaucoup de fassis connaissent encore par cœur ce que les chroniqueurs rapportent comme étant les paroles, lors de la prière inaugurale, du saint : « Ô Dieu, Tu sais que je n'ai pas construit cette ville par vanité, par désir de renommée ou par orgueil. Mais je voudrais que tu y sois adoré, que Ton Livre y soit Lu et Ta Loi appliquée tant que durera le monde. Ô Dieu, guide vers le bien ceux qui y habitent et aide les à l'accomplir, voile à leurs yeux l'épée de l'anarchie et de la dissidence… »

Fès, qui fut pendant plusieurs siècles une capitale politique et intellectuelle du Maroc, était devenue un centre de rencontres et d'échanges. On rapporte que Sylvestre II (Gerbert d'Aurillac), Pape de 999 à 1003, y séjourna dans sa jeunesse pour y faire des études à la suite desquelles il introduisit les chiffres arabe en Europe. Maïmonide, médecin et philosophe juif, y vécut également quelques années durant lesquelles il enseigna à la Quaraouiyine. L'œuvre de ce philosophe est une merveilleuse illustration de cette symbiose de la culture judéo-islamique qui avait prévalu en Andalousie, et trouvé un écho similaire à Fès.

Sommaire

Etymologie

Histoire

Fondation

Dans la medina de Fès

La ville « Médina Fès » a été fondée [3] par Idris 1er en 789 à la place de l'actuel quartier des Andalous. En 808, Idris II fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya (halle, marché).

Les sources d'eau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future métropole.

Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817 - 818 s'installent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue. Peu de temps après environ 2 000 familles bannies de Kairouan (fuyant les persécutions des Aghlabides) s'installent sur l'autre berge. La mosquée universitaire «Quaraouiyine» fondée au IXe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles de l'Espagne islamique et au-delà vers l'Europe et elle est connue pour être la plus ancienne université au monde.

Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire Quaraouiyine le cœur religieux du Maghreb.

Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l'Afrique noire en passant par la grande ville commerciale Sijilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalt.

Moyen Âge

Au Xe et XIe siècle, la ville de Fès est prise par les Maghraoua. Fès sera le théâtre de Bataille entre les tribu Zénètes Maghraoua et Banou Ifren pour sa gouvernance.[4]

Les deux parties de la ville s'unissent au Moyen Âge en 1069, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation de Marrakech et Tlemcen par la dynastie almoravide au XIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous leur règne, la nouvelle ville El Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276 ; elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Djedid (la nouvelle Fès) en opposition à Fès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le Mellah (quartier juif) se forme dans l'ancien quartier de la garnison des archers syriens. Au début du XIVe siècle (apogée de l'art hispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. L'université Quaraouiyine est alors connue mondialement. Grâce aux caravanes allant jusqu'au port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée à l'Espagne islamique et à l'Europe. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Wattas qui fonde le royaume de Fès.

XVI - XVIIIe siècles

En 1522, Fès souffre d'un tremblement de terre qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés par des nouveaux. La dynastie des Saadiens prend la ville en 1554 mais choisit Marrakech comme capitale. À la fin du XVIIe siècle, avec les débuts de la dynastie alaouite, Moulay Ismail choisit Meknès comme nouvelle capitale. Il installe à Fès une partie du clan des Udaia qui l'avaient aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Udaia se révoltent, ils ne seront chassés de la ville qu'en 1833 par Abd al-Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence et fait rénover ou nouvellement construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, les rues de Fès Djedid sont pavées.

XIXe siècle

La porte de Bab Bou Jeloud à Fès

Au XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées à de nouvelles constructions comme le palais bouloudjoubou. Jusqu'au début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc.

Le protectorat français et l'indépendance

C'est à Fès que le traité de protectorat français et espagnol (pour le Nord du pays ainsi que le Sahara Occidental) est signé le 30 mai 1912. Moins de trois semaines après la signature, des émeutes éclatent dans la ville. Rabat est déclarée officiellement capitale du Maroc, Fès reste cependant un important lieu de résidence royale et un centre culturel, artisanal, commercial mais aussi politique. L'istiqlal (Parti de l'Indépendance) est établi à Fès par Allal El-Fassi. Beaucoup des initiatives pour chasser l'occupant français partent de Fès. En 1944, est rédigé le manifeste pour l'indépendance dans une maison de l'ancienne médina, aujourd'hui place de l'Istiqlal. La ville sera l'objet d'émeutes dans les années 1980 et début 90.

Sous la direction de Lyautey et d'après les plans de l'architecte Henri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Djedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services s'y sont installées.

Démographie

La ville de Fès compte actuellement environ 1 050 000 habitants et se divise en trois parties :

  • Fès el-Jedid : Edifiée au XIIIe siècle par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d'un évènement ou l'importance d'une décision.
  • Fès el-Bali : Le plus vieux quartier, édifié par les Idrissides.

Fès el-jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.

  • Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite par les français au temps du protectorat. C'est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité et tradition.

La Médina de Fès abrite actuellement une population de 156 000 habitants [5].

Organisation administrative

Géographie

Topographie

Climat

Fès est située près du Moyen Atlas, à l'intérieur des terres ; elle bénéficie d'un climat méditerranéen mais fortement mâtiné de continentalité et subissant l'effet de versant des montagnes (plus de précipitations, vents froids). Le froid hivernal rappelle très souvent la neige abondante du Moyen Atlas à 60 km au sud de la ville. Cela se traduit par une forte amplitude thermique. L’hiver peut, en fonction de l'altitude, s’avérer très rigoureux. On dit qu'il neige à Fès un an sur deux ou un an sur trois.

Le voyage y est possible toute l'année, mais le printemps (avril et mai) et l'automne (mi-septembre à fin octobre) sont les deux saisons les plus agréables, comme pour l'ensemble du pays d'ailleurs. En avril, les températures moyennes maximales sont de 18 °C et les minimales de 8 °C. En septembre, les minimales sont voisines de 15 °C, tandis que les maximales dépassent légèrement les 27 °C.

L'été, les températures moyennes maximales montent jusqu'à 35 °C. Mieux vaut sortir le matin et le soir pour profiter de la diversité des paysages de la région.

Enfin, l'hiver est, comparativement aux régions littorales ou méridionales, froid. Cependant, il paraît beaucoup plus doux que celui des régions de l'Oriental, du Rif ou de l'Atlas.

Climat de Fès
mois : J F M A M J Jt A S O N D
Températures (en °C) -3 4,8 8,7 13 17,4 35 47 44,3 30,95 14,9 8,9 5,9
Précipitations (en mm) 69 73 79 54 32 10 4 6 19 43 101 87

Économie

Tannage du cuir à Fès

Fès a eu beaucoup de mal à s'adapter au basculement économique du pays vers la côte atlantique et en particulier vers le rectangle Rabat-Casablanca. Si de nombreuses familles de ahl fes ayant bénéficié d'une éducation ont acquis d'éminents postes dans les entreprises (Casablanca surtout) et surtout dans l'administration (Rabat), le retour vers Fès a peu été envisagé.

La ville est connue pour avoir été quelque peu négligée pendant un moment, entre autres par souci d'équilibre avec les autres centres du pays en plein boum mais aussi pour son côté frondeur : les infrastructures manquent (routes et système d'adduction d'eau en particulier), les commerçants vont ailleurs : Casablanca-Rabat mais aussi la côte nord (de Tanger à Oujda), grâce certes au fameux trafic de hachich mais aussi par l'effet "détaxe" des enclaves espagnoles et du marché longtemps avide de biens de consommation qu'était l'Algérie socialiste. L'exode rural des campagnes alentour est immense : la ville a doublé ou triplé de population, principalement par l'arrivée de paysans.

Fès se réoriente progressivement vers deux secteurs:

  • l'agricole : Fès joue ainsi le rôle de centre de collecte: la plaine du Saïs, ancien lac asséché, est très fertile et la montagne constitue un environnement favorable à certaines productions maraîchères et fruitières absentes dans le reste du pays (fruits rouges...).
  • le tourisme (voir plus bas). en plein boum. le choix des autorités est de se lancer sur un secteur plus "culturel" que la grande rivale Marrakech, et donc sur une clientèle plus aisée. Elle est ici concurrencée sur ce secteur par Essaouira.

Ce qui manque à Fès:

  • le fait d'être maintenant à l'écart des véritables centres et axes économiques du pays (la côte de Tanger à Marrakech).
  • peu de centres de formation valables: si la quaraouiyine est un bel emblème, elle ne forme pas de cadres et encore moins de techniciens valables.
  • le passé prestigieux et lettré est en soi un handicap, car il déforme la hiérarchie des valeurs: à Fès, mieux vaut être un fonctionnaire au "ministère" qu'un commerçant ou un industriel.

Enseignement

Culture

La maison de la culture Agdal en centre ville comporte une salle de théâtre de de concerts, des salles d'exposition et une bibliothèque. La Galerie Mohamed Kacimi, construite par l'État et gérée par la ville propose des expositions d'art contemporain. C'est aussi à Fès que l'atelier de production et de formation de L'appartement 22 est développé par Abdellah Karroum. Ces sessions ont donné lieu à des productions pour la radio culturelle R22.

Universités

L'université AL Quaraouiyine à Fès est certainement la plus importante dans l'histoire de la ville. Elle est l'emblème de la ville et son architecture est un des meilleurs représentant du style arabo-andalou (9). Son nom est issu de la communauté des 2000 familles urbaines kairouanaises (de kairouan) qui s'était installée et avait fondé le nouveau quartier dans la ville (voir plus haut).

Fondé au IXe siècle, elle a eu dès le départ bénéficié d’une Mosquée et d’une université. À ce titre, elle peut postuler au titre de la plus ancienne université du monde, ou en tout cas le plus vieil établissement d'enseignement.

Comme toutes les université de Moyen Âge (Europe chrétienne ou occident et orient musulmans), elle a d'abord été théologique puis, comme la théologie définit le droit, juridique. Elle a également joué un rôle de préservation et de diffusion de la langue arabe (linguistique, grammaire, rhétorique) et de traduction de textes (hébreu, grec, latin vers l'arabe). Elle est aussi une bibliothèque de manuscrits.

Ce rôle juridique a aussi une fonction essentielle: par son rôle d'archives (héritage en particulier) elle a aussi eu une fonction de compilation et de point de référence des lignages familiaux. Or, ces derniers ont un rôle essentiel dans l'affirmation des grandes familles de la ville (voir la bataille éditoriale sur ce même site à propos de cet article). Elle a donc permis d'établir certains droits et titres.

Sur les plans théologique et juridique, elle a été le point nodal de la doctrine malékite. Cette doctrine ou rite a aujourd'hui une extension importante: en gros toute l'Afrique de l'ouest musulmane jusqu'aux pays haoussa au Niger et Nigeria (certains inclus, d'autres non).

Plusieurs figures de proue de cet enseignement sont à citer:

  • Abou Amrane El Fassi (430 H: 1009 C) jurisprudence malékite au sein de l’université de Kairouan (actuelle Tunisie) et Al-Azhar (Le Caire, Egypte).
  • Abu Ali Al Kali : littérature, de Cordoue
  • Sabek Al Matmati : poésie, venu de Damas
  • le Cadi Abu Bakr Al Arabi enterré à Fès fut le disciple de Abi Hamed Al Ghazali en orient avant de publier ses ouvrages au Maroc et en Andalousie.
  • Ibn Ajroum Annahoui (723 H: 1302 C) grammaire, à Fès, lequel a été commenté au Caire et Bagdad, traduit et publié en Europe (8).

Un apport important de l’université Al Quaraouiyine à la société marocaine et aux sociétés arabo-islamiques est l’édification de la personnalité islamique, de l’identité religieuse et de la mémoire sociale.

L'université Sidi Mohammed Ben Abdellah est une université moderne fondée en 1975. On y compte 9 établissements en pleine relance dotés d'installations de qualité : bibliothèques, amphithéâtres, laboratoires, salles de conférences, équipement multimédia :

  • Faculté de Médecine et de Pharmacie
  • Faculté des Sciences
  • Faculté des Sciences Juridiques, économiques et Sociales
  • Facultés des Lettres et des Sciences Humaines
  • Faculté des Sciences et Techniques
  • École Supérieure de Technologie
  • École Nationale des Sciences Appliquées
  • École Nationale de Commerce et de Gestion

Tourisme

Ces dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (1 million de visiteurs par an) et est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au courant de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont ouvert des maisons d'hôtes.

Monuments

Place Nejarine

Fès, capitale spirituelle

Capitale culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la parcourant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire, grâce à ses nombreuses mosquées, médersas, fondouks, fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts, portes fortifiées, mellah et synagogues, manufactures, mausolées, palais et riads, places et souks. Des Idrissides aux Alaouites, des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été restaurés, comme la médersa El-Attarîn, la médersa Bou-Inania (XIVe siècle), la Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la mosquée Quaraouiyine. Cette dernière possède de très rares manuscrits écrits par de célèbres savants comme Ibn Rochd (Averroès) ou Ibn Khaldoun. Appelés "monuments verts" les jardins du palais Batha, construit au XIXe siècle par le sultan alaouite Moulay Hassan Ier et celui du Riad Moqri datant du début XXe siècle ont retrouvé leur végétation. Aujourd'hui la médina est le principal pôle d'attraction. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence) compte une salle de spectacles et une galerie d'expositions.

Musiques

Article détaillé : Musique Marocaine.

Musique arabo-andalouse

Article détaillé : Musique arabo-andalouse.

Films à voir sur la ville de Fès

  • "Bleu de Fès" écrit et réalisé par Françoise Gallo, FRANCE 3, 1993

Transports

  • La ville possède deux gares ferroviaires ONCF : la gare de Fès-Ville est en cours de construction en lieu et place de l'ancienne gare, devenue trop petite ; elle est reliée à toutes les gares principales du Maroc. La gare de Fès-Médina est sur la ligne reliant Fès à Oujda.
  • Le parc de la régie autonome de transport urbain de fès (RATF) possède un parc assez jeune, et dessert toute la ville et sa périphérie.

Sport

Clubs de football

La ville possède deux principaux clubs ;

Autres clubs

Il existe de nombreux autres clubs sportifs appartenant à des disciplines variées telles le basket-ball, tennis, handball.

Infrastructures sportives

Stades

Salles couvertes

Jumelages et partenariats

Films

Bleu de Fès, un documentaire 52' écrit et réalisé par Françoise Gallo, France 3, 1993

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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