- Agboville
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Agboville / Agnéby manquante - Religion: à dominance christianisme
Côte d'Ivoire Gentilé Agbovillien(ne)ou agbovillois (oise) Région Région d'Agnéby Gouverneur préfet Langue Abé, français Superficie 12.000 km² Population estimée 300.000 Région Agnéby= 800.000 hab.
(estimation 2009)Densité 70 hab./km² Maire Tetchi Claude, pharmacien Administration préfecture Localisation Villes de Côte d'Ivoire • Régions de la Côte d'Ivoire Agboville est le chef-lieu du département homonyme en Côte d'Ivoire. Le département, d'une superficie de 3 850 km² comptait en 1998 244 865 habitants (densité, 63,6 hab/km²). La sous-préfecture d'Agboville comptait alors 124 856 habitants pour une superficie de 1 602,1 km² (densité, 77,9).
La cité historique et politique
Agboville est une ville du sud de la Côte d'Ivoire, en Afrique de l'ouest, chef-lieu du département d'Agboville et chef-lieu de la région d'Agnéby. Elle est située à 79-km de route bitumée de la capitale économique du pays, Abidjan.
C'est une ville historique et politique d'où a pris naissance le syndicat agricole africain de Houphouët-Boigny (SAA, ancêtre du RDA), est riche en ressources naturelles : bois, vivriers, cacao, café, or. Elle accueille des multinationales surtout grâce à la présence du chemin de fer Abidjan-Niger. Elle est composée en majorité par l'ethnie Abé et krobou qui font partie du grand groupe Akan d'origine ashanti (Ghana).
Histoire
Histoire de la migration
Les Abés, originaires du Ghana, sont les descendants des Agoua que les Agnis Brafe, N’Denié et Moronou auraient trouvés sur le chemin pendant leur exode Côte d’Ivoire entre le XVIIe et le XVIIIe siècle.
D'autres sources[Lesquelles ?] parlent d'un trajet du Bénin vers le Ghana puis la Côte-d'ivoire : « Le roi Behanzin envoya les Abès à la recherche de l'ivoire ; ceux-ci furent alors arrivés au Ghana pour la mission. Ils continuèrent enfin leur exode en Ivoire-de-Côte pour s'y installer définitivement. » L'onomastique des Abés, leur langue et leur culture sont proches de celles de leurs cousins Ashantis, Akans du Bénin et Togolais voisins.
Le premier ancêtre des Abés serait Kery-Kery. Après le règne Kery-Kery, son fils Attobra lui succéda. Celui-ci fut à son tour remplacé par son fils Kouassan dont les successeurs furent Kery-Kery Abobia et Akossou.[réf. souhaitée]
C’est pendant le règne d'Akossou que les Abés, menacés par leurs voisins, les Konogos et les Ashantis, décident de quitter le Ghana pour des terres paisibles. Leur exode fut conduit, probablement vers le XVIIIe siècle, par Patchibo, fils d’Akossou et de Nana Yah Abobia. Les Abés franchissent la Tanoé, puis le Comoé et s’arrêtèrent entre Adzopé et Agboville, où Patchibo créa le village Douda, appelé aujourd’hui Grand-Morié.
Poursuivant son chemin, Patchibo alla installer son peuple à une quinzaine de kilomètres de l’Agnéby, pour créer le village Ahahin connu aujourd’hui sous le nom de Loviguié.
À partir de Douda et Allahin, les Abbey repoussèrent les Attiés, leurs voisins de l’Est. C’est ce qui explique l’existence de villages Abés dans la Sous-Préfecture de Bingerville.
Ils évoluèrent également vers l’Ouest, du côté du fleuve Bandama. C’est ce qui justifie encore la présence de plus de huit villages Abés dans la Sous-Préfecture de Tiassalé.
L'histoire raconte également que d’autres Abés, partis du village de Douda, se seraient installés au-delà de Tiassalé pour former les Didas. Ce sous groupe Didas a passé une alliance indéniable, inamovible et immortelle dont la nature s'appelle toukpè qui veut dire alliance de paix. Ce qui expliquerait le souvenir de cette séparation ethnique.
Le Département d’Agboville est peuplé de deux ethnies, les Abés et les Abé-Krobous. Cette population autochtone cohabite pacifiquement avec une population d’allogènes et d’étrangers de toutes nationalités.
Le Département d’Agboville compte 71 villages avec une trentaine(30) de campements répartis entre 5 cantons, dont quatre (4) : Morié, Abé-évé, Tchoffo, Khos, du groupe ethnique Abbey et un (1) canton Krobou, du groupe ethnique Krobou plus anciennement installé (12000 ans avant J.C.), et un 6e groupe ethniquement séparé au milieu du XVIIIe siècle qui sont les Didas.
Époque coloniale, brutalité, révolte et déportation des abés
La révolte des abès de 1910: est une contribution historique à l'émancipation imminente du peuple de Côte d'Ivoire. En effet, lors de la colonisation de la Côte d'Ivoire, la résistance des Abés aux colons français vers 1905-1910 a été la plus farouche et la plus éprouvante pour les colons, en particulier à cause du tracé du chemin de fer Abidjan-Niger.
- Berceau de la révolte de 1910: La ville de Rubino qui porte le nom de l'un des officiers français en est le parfait témoignage. Peuple farouche, sauvage, dernier échelon de l'umanité ....tel écrivaient ces colons officiers contre les Abés.
- La déportation, une doctrine coloniale: L'administration coloniale appliquait la doctrine de Gabriel Angoulvant, gouverneur du territoire jusqu'en 1915 : à la période de « pénétration pacifique » (1893-1908) succèdent le douloureux laminage des Abés, leur déportation au Congo-Brazzaville, en Centrafrique et dans d'autres pays d'Afrique centrale, puis « la pacification par la manière forte » (1908, 1910, 1915).
- Ville coloniale: Agboville est l'une des rares villes créées par les colons après leur évacuation du village d‘Erymakouguié à cause l'épidémie de malaria. Rapidement cette petite cité devient le principal poste militaire du canton Abé.
La cité devient en 1916, le chef lieu du cercle Agnéby et d'Adzopé.
Premiers mouvements de lutte panafricains
Le Syndicat Agricole Africain (SAA) est créé à Agboville en 1944, précisément dans les campements agricoles d'Anoma sur la voie d'Agboville-Tiassalé. Félix Houphouët-Boigny en est le dirigeant inspirateur. Le SAA fut l'ancêtre du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, fondé en 1946) et du premier mouvement politique panafricain, le Rassemblement démocratique africain. Le docteur Ernest Boka († 1964), originaire d'Agboville, au retour de sa mission aux États-Unis, aura beaucoup inspiré Houphouët quant à la création et aux principes démocratiques d'un tel parti politique.
Organisation administrative
La population Abbey est alors organisée en cantons. Ainsi nous distinguons selon l'aire ethnoculturelle 5 cantons : Morié, Tchoffo, Koss, Abè-Vé (ou Abè-éwè) et Krobou. Une sixième subdivision historiquement admise, inamovible et indéniable, est le sous-groupe ethniquement détaché au milieu de XVIIIe siècle appelé les Toupkès ou Didas.
Bénéficiant de la présence de la voie ferrée, Agboville devient très vite une importante place économique car toutes les charges coloniales y étaient regroupées. En 1953, Agboville devient commune de moyen exercice.
Histoire récente
- 1964 : Docteur Ernest Boka, homme politique et ami de lutte avec Félix Houphouët Boigny, disparaissait tragiquement. Conséquence géopolitique: la région bascule immédiatement à gauche jusqu'à ce jour.
- 1971, disparition du dernier roi M'bassidjé François et la royauté est suspendue jusqu'à ce jour.
- 1972 : Organisation de la première et dernière foire de l'Agneby, une foire qui a été marquée par une foudre mystérieuse qui foudroya le président de l'assemblée nationale de l'époque Philippe Yacé parrain spécial de l'événement.
- 24 juillet 2005 : tentative d'occupation d'Agboville par la rébellion. Celle-ci a été contenue et écrasée sans pitié par les autochtones avec de nombreuses pertes humumaines. Conséquences: un centre ville très détruit. Sa reconstruction estimée à des milliards de FCFA.
- 2 octobre 2005 : célébration nationale du front patriotique en présence du président de la république Laurent Koudou Gbagbo accompagné de Charles Blé Goudé (président du COJEP).
- 2005 COTIVO, usine de transformation du coton en divers vêtements GYN, WAX , etc., avec ses plus 2000 employés, cesse son activité, pourtant une des plus grandes multinationales du monde.
- décembre 2006 à Paris, disparaissait, Léonard Offoumou Yapo premier député-maire élu démocratiquement de la cité.
- 2009 Docteur Boka Méné Gaston, dernier doyen en âge, disparaissait.
- Août 2010 : célébration du centenaire (100e année) de la révolte des Abbey de 1910 et diverses colloques sur sa contribution à la libération des peuples noirs d'Afrique du colonialisme.
- 2010 : deuxième visite d'état du président GBAGBO à Agboville.
- 11 avril 2011 : chute du président Gbagbo et Agboville est désillusionnée.
Politique et administration
À l'indépendance en 1961, elle devient sous-préfecture puis préfecture en 1968. En 1975 puis 1980 deux nouvelles sous-préfectures sont créées : Rubino et celle d' Azaguié, ville d'où est issu Mamadou Coulibaly président de l'assemblée nationale de Côte d'Ivoire.
En 1980, la ville est érigée en commune de plein exercice avec pour premier maire élu Léonard Offoumou Yapo. En 1985, les villes de Rubino et d'Azaguié sont également érigées en commune. En 1997, lors de la tournée présidentielle effectuée par le président d'alors Henri Konan Bédié, d'autres localités furent érigées en sous-préfecture : Grand-Morié, Céchi et Oress-Krobou.
Une loi de 1978[1] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.
Liste des maires successifs Date d'élection Identité Parti Qualité Statut 1975 Léonard Offoumou Yapo PDCI-RDA Homme politique élu 1980-1985 puis 1990-1995 Léonard Offoumou Yapo PDCI-RDA enseignant élu 1985-1990 Denis Ossey Gnassou Homme politique élu. mandat inachevé 1995 Aké Mbo Frédéric enseignant élu 2001 Dr Assamoi Tetchi Claude, pharmacien Pharmacien, propriétaire de la « Pharmacie de la cité » à Cocody (Abidjan) élu Politique
Députés de Agboville Date d'élection Identité Parti Qualité Statut 2001 Abo Akpindé Daniel FPI enseignant de cafop élu Démographie
Sa population est d'environ 80 000 habitants pour une densité estimée à 70 hab./km² . Il s'agit de la plus grande ville proche d'Abidjan. Les populations autochtones sont les Abés quasi majoritaires et les Krobous, tous du groupe Akan, des lagunaires de tradition patrilinéaire. Outre ces populations, Agboville compte de nombreux allogènes qui font de la ville une cité cosmopolite.
Évolution démographique 1920 1946 1975 1988 1998 Estimation 2010 26 914[2] 46359 78 100 Nombre retenu à partir de 1920 : Population sans doubles comptes Il est prévu d'organiser un nouveau recensement de la population du pays en 2008[3].
Éducation
Enseignement primaire
Public- E.P.P.
EPP Obodjikro 1 à 4
EPP Cotivo
EPP Artisanal 1 et 2
EPP Plateau
Enseignement secondaire
Lycée Public- Lycée moderne
Collège public
- Collège moderne
- CFA: Centre de formation et d'apprentissage des métiers féminin
- Privé:
Lycée moderne Eyemon du nom du premier inspecteur académique Abbey.
Lycée Jacques AKA
Institut Nakoi le collège des professeurs
Collège moderne EDEN
Collège Daouda Coulibaly
Religion
Article détaillé : Liste des évêques d'Agboville.Agboville est le siège d'un évêché catholique créé le 14 octobre 2006.
Économie, commerce et tourisme
- Hôtellerie: secteur dynamique et de nombreux hôtels modernes enrichissent l'économie touristique de la cité: LAKAVI, BALLET, MONT BLANC, CATALAN , etc.
- Industrie: COTIVO une multinationale de plus 2000 salariés est en chute libre voire quasi inactive depuis 2005;l'approvisionnement en coton venant du nord, cesse.
- PME PMI TPE: très peu représentées
- Agriculture : secteur dynamique et prospère grâce à la force des coopératives agricoleset des bras des paysans;
- Bois: zone riche en bois dur, exploitation internationale.
- Mine : l'économie de l'or est bien représentée.
- Transports, infrastructures routières, ferroviaire et fluviale sont sous exploités et peu développés.
- Services et commerces : peu développés mais ce secteur est dominé par les apports des pays amis de la cedeao, les libanais, Syriens , etc.
- Tourisme: peu de zones touristiques valorisées, secteur d'activité peu exploité le mystérieux Biéchi fumant encore inconnu du grand public, sauf le site historique de Rubino du nom du colonel colon Français de 1910,.
- Sport, musique et art: secteurs économiques peu développés;
- économie intellectuelle: des écoles privées de l'enseignement secondaires ne tarissent pas mais les centres professionnels et des métiers sont très peu représentés ou voire inexistants.
- Pouvoir d'achat: au-dessus de 1620 la moyenne nationale et dû à l'économie agricole
Personnalités politiques liées à la ville
- Obodjé Sèboi, roi des Abés jusqu'en 1944.
- M'bassidjé François, dernier roi, régna de 1944 jusqu'à l'indépendance de la Côte d'Ivoire et jusqu'en 1971 date de son décès.
- Docteur Gaston Boka Mené, ancien élève de Gorée au Sénégal, médecin de profession, membre fondateur du PDCI-RDA et député élu de 1960 à 1980. Il est l'un des membres fondateurs du Parti démocratique de Côte d'Ivoire. Ce doyen témoin de l'histoire la cité s'éteint à plus 100 ans en 2009.
- Docteur Ernest Boka, membre du cabinet du gouverneur colonial, fut nommé Ministre en 1957. En 1960, il est nommé président de la cour suprême de le république de Côte d'Ivoire. Il a disparu en 1964 dans des conditions tragiques.
- Offoumou Yapo Léonard, né dans le village d'Attobrou en 1923, est un homme politique ivoirien. Il est le 2e enfant d'Offoumou Tangary, après le richissime agriculteur chef Offoumou Baka Fékix (1921-1991). Instituteur, professeur, premier député-maire élu démocratiquement à Agboville, il est membre du comité politique du PDCI-RDA. Fondateur de plusieurs instituts, lycées et écoles, il fut le président des Scouts d'Afrique jusqu'en 2003 et vice-président mondial du scoutisme.
- Raymond Abouo N'Dori, Président du Conseil Général élu, professeur en cardiologie, ancien ministre de la santé (2000-2003) dans le gouvernement du Premier ministre Pascal Affi N'Guessan
- Laurent Gbagbo, y a fait son enfance, y a été éduqué et fait ses études primaires. Le petit Gbagbo à peine 7 ans, débuta ses études à l'école primaire publique Plateau à Agboville où son père exerça sa profession. Il fut Président de la république de Côte d'Ivoire de 2000 à 4 décembre 2010.
- Pépito Elhorga, joueur de rugby à XV en France, est né à Agboville.
- Denis Ossey Gnassou, homme politique centrafricain d'origine Ivoirienne plus précisement d'ethnie abé, fut ministre d'État et conseillé spécial du Président François Bozizé au pays de l'empereur Bokassa Ier. Il fut ancien député-maire élu dans la cité en 1985 mais aussi conseillé préféré de l'ère Félix Houphouët-Boigny.
- Mamadou Coulibaly, président de l'Assemblée nationale du régime de Gbagbo puis sous le le régime Ouattara, est né et originaire du village d'Azaguié une commune de la région d'Agnéby. Président par intérim de FPI depuis 11 avril 2011, principal parti d'opposition. Il démissionne de ce parti et crée en juillet 2011 un autre parti politique LIDER "" pour redorer le blason d'une gauche frontale ternie, à des fins plus démocratique, modérée et ouverte à tous.
- Professeur Michel Atté Offoumou, homme politique, docteur ès-science hors classe, doyen de faculté, scientifique de renom sur les médicaments anti-poison, université de Côte d'Ivoire.
- Edmond Edouard N'Gouan, homme politique, président du parti écologique ivoirien.
- Docteur TCHIMOU Koutoua Jacob, pharmacien, homme politique, premier député du parti FPI d'Agboville. L'un des pionniers des boutiques de pharmacie à Abidjan "PHARMACIE ARRAS".
- Assamoi Bernard claude une personnalité de force, est ingénieur financier de formation et prépare pour la première fois de l'histoire des Abbey, un livre documenté sur leur origine et leur révolte imminente de 1910. Homme politique, il est membre fondateur de la jeunesse du Front Populaire Ivoirien, et membre du congrès constitutif du mouvement de gauche des étudiants la FESCI, il milite pour une jeunesse plus responsable et non mendiante, il est l'organisateur principal de la résistance des Abbey, lors de la prise d'AGBOVILLE par les rebelles d'alors du 24 juillet 2005.Il est le 1er vice-président chargé de la strategie du Front Patriotique Révolutionnaire (FPR), il fut un farouche opposant au ministre N'DORI Raymond dans sa gestion et son implication dans la féderation FPI d'AGBOVILLE,il est tres écouté par la jeunesse rurale .
- Le Professeur Barthelemy KOTCHY , l'actuel président de l'ASCAD, y est orignaire, il fut un opposant charismatique qui a sécoué le régime de l'ère HOUPHOUET.
- Docteur Kouamelan Yao (feu), fut l'un des premiers Abés pharmaciens sortis de l'école coloniale pour la République de Côte d'Ivoire. Le premier à établir une pharmacie utra moderne à Agboville.
- Docteur Léonard Motto, fait partie des médecins de l'école coloniale de Gorée comme Houphouët.
- Michel Eyemon Niangoran (feu), premier Inspecteur de l'AOF de l'enseignement primaire
- Adama Dahico Citoyen d’honneur de la commune d’Agboville en septembre 2005
- Adama BICTOGO, né et originaire d'Agboville, est un homme politique et actuel ministre de l'intégration africaine du régime du président Alassane Ouattara.
- Raymond TCHIMOU, ancien procureur de la république proche du président Gbagbo.
- Nicolas Kouandi Angba ,feu 1994, ancien pca d'usine, fut homme politique et ministre houphouétiste, 1990-1994
- Apata (Apété) Kouassi, ingénieur, ministre houphouétiste, 1980-1983
- Réné Edi, expert compable international ouest africain hors pair
- Charles Aké Atchiman, originaire de l'Agnéby, ancien ambassadeur, ministre du tourisme du régime du président Alassane Ouattara
- Professeur Thérèse Aya N'dri Yoman, d'origine Akan, elle est la première femme ouest-africaine à occuper une chair de médécine. Elle est la présidente d'une ONG sanitaire, et ministre de la santé depuis l'an 2011.
- S.E.M. Patrick Achi ressortissant de la région d'Agnéby, est un homme politique charismatique et Bédiéiste, ministre hors pair. Il révolutionne les infrastructures économiques.
Les grandes organisations coopératives
- COOPARA et bien d'autres centaines : sont des principales coopératives qui modernisent et dynamisent l'économie agricole d'Agboville
Sports
Les compétitions sportives se déroulent exclusivement au chef-lieu du département, les autres localités ne disposant d'aucune infrastructure dédiée : la ville dispose de 2 clubs de football, l'Agnéby sports d'Agboville, qui évolue en MTN Ligue 2 et le Asafa d’Agboville, qui évolue en Championnat de Division Régionale, équivalent d'une « 4e division » [4]. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas.
Démocratie locale et associations
- A.R.A.F : Association des Ressortissants d'Agboville en France, est l'un des principaux mouvements valorisant la culture Akan à Paris et en Europe.
- L'A.D.L.D: l'Agnéby pour la Démocratie, la Liberté et le Développement est une association de brassage multiethnique et émergente pour la promotion démocratique et la relance économique de la région.
l' AGEEA Amicale Générale des Elèves et Etudiants d'Agboville est une fédération des associations estudiantines du département oeuvrant à l'union et à la cohésion des fils d'agboville en vue du dévéloppement
Culture et musique
Les pionniers de la chanson abès :
- Bernard Assovie allias Aspro Bernard, du nom commercial d'un médicament américain associé au chanteur pour publicité de masse pendant des dizaines d'année. Aspro Bernard est un artiste, compositeur, chanteur, guitariste de renom de la promotion des artistes comme Amédé Pierre, Mamadou Doubiya, Okon Séka Athanase qui ont marqué la chanson ivoirienne et africaine. L'artiste s'est éteint à 78 ans.
- 'Seigneur Pierre Ekissi', artiste, compositeur, chanteur avec sa fameuse chanson de 900 kg d'amour et sa voix d'or mythique, devint le deuxième pionnier artiste abbey après Aspro Bernard. Natif d'Agboville (précisément de Loviguié), le mythe seigneur Pierre Ekissi s’est forgé dès l’âge de 15 ans une personnalité d’artiste musicien et lead vocal « hors pair » au sein de l’orchestre Agnéby Jazz de Aspro Bernard dans lequel il excella jusqu'à 1960. Invitations, voyages et autres tournées en Afrique et à travers le monde ont permis à l’artiste de se frotter à des sommités musicales tels James Brown, les Jackson Five, Johnny Hallyday, Elvis Presley, Les Beattles, Manu Dibango, Le Seigneur Rochereau, Myriam Makéba, G. G. Vickey, Mamadou Doumbia et Amédée Pierre. Lors d’une de ses prestations sur les Champs Elysées, l’épouse du Président français Georges Pompidou a dû esquisser des pas de danse. Avec l’orchestre « rythmes d’Agboville » il glana des lauriers, avec un cadeau sac du feu le Président Amani Diori du Niger. C'est avec une pluie d'hommages que ce dernier dinosaure de la musique moderne afroivoirienne, « Seigneur » Ekissi Pierre tira brutalement sa révérence le 5 juin 2011.
- Léonard Assa, enfant génie de la chanson traditionnelle ivoirienne, il est atteint d'une cécité infantile qu'il a surmontée pour se hisser au rang des meilleurs chanteurs, compositeurs, guitaristes et mélomanes ivoiriens des années 198o. Il a remporté plusieurs prix sous le mandat de l'ex-député-maire Léonard Offoumou Yapo entre 1975 et 1985 à Agboville.
- Nayanka Bell, artiste compositrice de renom, est ivoirienne d'ethnie Abbey et née à Danané. Mérite et dévouement : AKA-N'CHO Louise allias Nayanka Bell fait partie des rares artistes ivoiriens (nes), qui, malgré l’instabilité de la Côte d’Ivoire, a cette rage de s’y installer et contribuer à son développement. L'artiste remporte à son actif plusieurs prix internationaux qui élèvent la Côte d'Ivoire au plus haut rang mondial de la culture musicale. Wôssô son petit nom au village d'Offa, a un amour intarrissable pour la campagne et la tradition Abbey comme son père AKA-N'CHO.
Article détaillé : Nayanka Bell.- Des jeunes artistes modernes telles Bernadette Yiwoyè, Betty et Béhi' etc. sont actuellement en vogue et ont féminisé la musique abès avec une qualité de mélodie reposante.
- Alice Dekessa : née à Agboville en Côte d’Ivoire, Alice Dekessa est d'ethnie wobé. Elle cultive et chante le Mapouka contrôlé. Vivant en France depuis l’âge de 17 ans, elle a fait de la musique un jardin secret...
Villes voisines
Notes et références
- Loi n° 78-07 du 9 janvier 1978
- Fiche de la ville sur le site du world gazetteer
- Recensement de la population ivoirienne
- Championnat de Football de Cote d'Ivoire
Bibliographie
- L'artisanat et le petit commerce dans l'économie ivoirienne - Éléments pour une analyse à partir de l'étude de quatre villes de l'intérieur : Agboville, Bouaké, Dimbokro, Katiola de Benoit Lootvoet, paru aux éditions de l'ORSTOM.
Liens externes
- Site de la préfecture d'Agboville
- (fr) Histoire d'Agboville); Mémoire des Hommes et témoignages
Catégorie :- Ville de Côte d'Ivoire
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