Delta du Danube

Delta du Danube
Delta du Danube *
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Photo satellite du delta du Danube
Photo satellite du delta du Danube
Coordonnées 45° 04′ 59″ N 29° 30′ 00″ E / 45.083, 29.545° 04′ 59″ Nord
       29° 30′ 00″ Est
/ 45.083, 29.5
  
Pays Drapeau de Roumanie Roumanie
Type Naturel
Critères (vii) (x)
Numéro
d’identification
588
Zone géographique Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1991 (15e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification géographique UNESCO

Le delta du Danube (en roumain : Delta Dunării ; en ukrainien : Дельта Дунаю, Del'ta Dunaju), est situé pour les trois quarts dans le nord de la province roumaine de Dobrogée (Dobrogea en roumain, Dobroudja en bulgare), et pour un quart dans la province ukrainienne d'Odessa, dans la région du Boudjak en Bessarabie méridionale. C'est le deuxième plus grand des deltas européens après celui de la Volga, avec une superficie de 3 446 km².

Sommaire

Formation

La formation du delta du Danube et l'évolution du rivage

Le delta du Danube est la formation géologique la plus récente de Roumanie et d'Ukraine : sa formation commence par la mise en place d'un cordon littoral initial lorsque le niveau de la Mer Noire eut atteint son niveau actuel, 5 500 ans avant notre ère, à la fin de la transgression maritime néolithique. Ce cordon en fait un complexe lagunaire que les alluvions danubiennes vont progressivement combler jusqu'à nos jours. À l'époque d'Hérodote, le cap Pteros (au nord de l'actuelle lagune de Razelm) était encore une pointe en pleine mer, et les lagunes actuelles de Razelm, Zmeica, Golovița et Sinoe n'existaient pas ; le cité de Histria était un port maritime[1].

Il y a environ 2 500 ans, toujours selon Hérodote, le Danube était divisé en sept branches. En amont de Tulcea, le Danube est aujourd'hui divisé en trois bras qui vont se jeter dans la mer : au nord Chilia, qui fait office de frontière roumano-ukrainienne (sauf à son embouchure, intégralement ukrainienne), au centre Sulina et au sud Sfântu Gheorghe (Saint Georges), mais beaucoup d'autres canaux irriguent le Delta en nombreux secteurs avec des roseaux, des marais ou des forêts, qui sont parfois inondés au printemps et en automne.

Alors que l'érosion croît dans le bassin avec l'augmentation de l'activité humaine, les alluvions déposées par le Danube élargissent le delta d'environ 40 mètres par an, le rendant ainsi très dynamique, mais ces alluvions peuvent contenir de nombreux polluants. L'élargissement se produit surtout au niveau de delta secondaire du bras de Chilia, en Ukraine.

Population

Pêcheur lipovène de Chilia Veche

Environ 15 000 personnes vivent dans les villages du delta, la plupart d'entre elles de la pêche, et, de plus en plus, du tourisme. Les villes, elles, comptent ensemble environ 25 000 habitants. L'embarcation traditionnelle du delta, en bois, est la Lotca aux pointes relevées, une barque capable de fendre les roseaux et que l'on peut mâter et voiler à volonté. En mer on utilise des mahonnes, grosses baleinières capables de ramener d'énormes esturgeons dont certains atteignent la tonne. Les deux tiers des villageois sont des Lipovènes (voir Église orthodoxe vieille-ritualiste lipovène) descendant de Russes ayant fui les persécutions religieuses en 1772. Le centre principal de la communauté dans la partie ukrainienne du delta est Vylkove. Le centre religieux des Lipovènes roumains est la ville de Braila en Roumanie.

Historique

La présence humaine sur les rives nord et sud du Delta est attestée depuis le néolithique, alors que le delta lui-même était encore un golfe de la Mer Noire. L'apport d'alluvions par la mer a créé les grinds, langues et bancs de sable qui ont divisé le golfe en lagunes, peu à peu comblées par les alluvions terrigènes du Danube et par les accumulations de plaurs (végétaux morts et vivants flottants aux hautes eaux, posés sur le fond à l'étiage, et si solides qu'on pouvait construire des cabanes de roseaux dessus).

Ancien moulin en bois à Letea, dans le delta du Danube

Les navigateurs grecs découvrent le Delta vers la fin du VIIe siècle av. J.‑C. avant notre ère, et Hérodote le décrit avec force détails : à l'époque, il était moins étendu qu'aujourd'hui et les lagunes situées au sud (Iancina/Rasim ou Razelm, Galazu ou Golovița, Fidilimanu ou Zmeica, et la plus récente: Albastra ou Sinoe) n'étaient encore que des golfes (Argamos, Halmyris, Histrios) où les Ioniens ouvrent des comptoirs qui commercent avec les Gètes, les Thraces et les Scythes locaux. Ces comptoirs forment une confédération et recherchent des alliances pour échapper à la tutelle perse puis macédonienne. Ils s'allient ainsi avec le Royaume du Pont de Mithridate. À l'époque, le climat était plus méditerranéen qu'aujourd'hui, car les Histriotes possédaient des forêts de pins maritimes, qui ne poussent plus aujourd'hui. Pour une courte période, les bouches du Danube passent sous le contrôle du royaume des Daces (voir Dacie) au Ier siècle av. J.‑C. siècle de notre ère. Ensuite le delta constitue la limite nord de la province romaine de Mésie (puis de Scythie mineure) durant sept siècles.

Lors des invasions "barbares", la Dobrogée passe successivement sous le contrôle des Slavons et des Bulgares au VIIe siècle, puis des Russes et des Pétchénègues turcophones au IXe siècle, mais les cités grecques et les bouches du Danube, protégées par la flotte impériale, demeurent sous le contrôle de l'Empire byzantin. Le delta devient alors un refuge pour les populations hellénophones et latinophones des alentours, qui formeront le peuple dicien dont la capitale est Vicina[2]. Entre le XIIe siècle et le XIVe siècle, les commerçants italiens de Gênes établissent des comptoirs dans la région: Caladda (aujourd'hui Galati), Licostomo (aujourd'hui Periprava près de Chilia veche), Eraclea (aujourd'hui ruinée) et Constanza (aujourd'hui Constanța)[3]. Au XIVe siècle, les princes de Dobrogée, Dobrotici et Balco, puis ceux de Valachie (notamment Mircea l'Ancien) disputent aux Génois et aux Byzantins le contrôle des bouches du Danube.

Mais finalement tous seront évincés au XVe siècle, par l'Empire ottoman, qui reste maître du Delta jusqu'en 1829, lorsque l'Empire russe s'en empare.

Le traité de Paris de 1856, qui mit fin à la guerre de Crimée, reprend le delta aux Russes, et le partage entre la Moldavie (au nord, partie actuellement ukrainienne) et l'Empire ottoman (au sud, partie actuellement roumaine). Ce même traité établit une commission internationale qui fit une série de travaux pour faciliter la navigation. En 1859 la Moldavie et la Valachie s'unirent pour former la Roumanie. En 1878, lorsque l'indépendance de celle-ci fut reconnue, le nord du delta du Danube redevint russe, tandis que le sud devint définitivement roumain. En 1918, l'ensemble du delta fut roumain, mais en 1940 l'URSS retrouva le nord jadis russe (plus les îles Daller, Coasta-dracului, Limba et des Serpents, occupées en 1948), dont l'Ukraine hérita en 1991.

Mise en valeur

Le village lipovène en 1962 de Vylkove en Ukraine

Au début du XXe siècle siècle, le biologiste et écologue Grigore Antipa, élève d'Ernst Haeckel fondateur de l'écologie, fut chargé par les rois Carol Ier et Ferdinand de Roumanie de mettre en place un système d'exploitation rationnelle des ressources du delta, qui ne perturbe pas les équilibres hydrologiques et biologiques, tout en augmentant la productivité. S'inspirant des connaissances scientifiques récemment acquises et aussi des méthodes ancestrales des habitants, Antipa mit sur place un système de gestion des roselières, des étangs et des lagunes, maillé d'un réseau de pêcheries coopératives, qui assura la prospérité du delta et de ses habitants jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Il inaugura ainsi les premières applications pratiques de la Géonomie et fit de la Roumanie le premier producteur mondial de caviar dans les années 1930.

Après avoir pris le contrôle des pêcheries, le régime communiste (qui véhiculait l'idéologie de la lutte de l'Homme contre la nature[4]) mit en place un programme de polderisation de près de 34 000 hectares de marais (alors que la Roumanie et l'Ukraine n'ont jamais manqué de terres arables), d'endiguement des canaux et de fermeture des lagunes. Les scientifiques ou ingénieurs qui osèrent protester étaient sévèrement sanctionnés. Ce programme provoqua une chute spectaculaire de la production biologique et la disparition de nombreuses frayères.

Les deux réserves naturelles du delta du Danube (ukrainienne et roumaine)

Depuis 1994, un vaste programme de reconstruction écologique a commencé côté roumain, pour tenter de retrouver la biodiversité passée. C'est le plus grand projet de ce genre réalisé au monde. La plupart des projets ne dépassent pas les 50 hectares alors que dans le delta du Danube, le travail est réalisé sur plus de 15 000 hectares. Les premières zones soumises à la reconstruction ont été Babina (2 100 hectares) et Cernofca (1 580 hectares) au nord-est du delta, et deux ans plus tard les résultats étaient visibles. Le projet a reçu le prix Eurosite de la part de la Commission européenne et le prix Conservation Merit Award de la part du Fonds Mondial pour la Nature (WWF).

Le réaménagement d'une autre zone, Popina, de 3 600 hectares, a commencé en 2000. En 2004 la reconstruction écologique d'une autre zone de plusieurs milliers d'hectares a été achevée. À présent est reconstruite la zone Holbina–Dunavăț (5 630 hectares). Les résultats dépassent les espérances en termes de reconstitution de la biodiversité. Ainsi, l'ONG Wetlands International a effectué une étude mondiale sur 2000–2004, vérifiant 798 des sites naturels de 44 pays. 62 % des sites évalués ont eu une évolution négative et seulement 4 une évolution positive, les meilleurs résultats ayant été obtenus dans le delta du Danube.

La prochaine phase du projet s'étend sur 10 ans, d'un coût de 31 millions d'euros et comprend deux composantes majeures. La première est la reconstruction écologique pure (des zones agricoles seront reconnectées aux circuits naturels du delta, pour favoriser les zones de reproduction des poissons et celles pour les oiseaux migrateurs). La plus grande partie est le paléodelta de Pardina–Tatanir (Tatomirești–Chilia Veche), qui compte à lui seul plus de 10 000 hectares.

Les habitants du delta du Danube regrettent cependant que ce programme, qui a fait remonter la production biologique, n'ait pas été accompagné par une restauration du système coopératif des pêcheries : tout a été privatisé, remis à des investisseurs privés souvent étrangers au delta, et de nombreux étangs sont désormais inaccessibles aux pêcheurs locaux[5].

Nature

Paysage du delta

Le delta du Danube abrite plus de 1 200 variétés de plantes, 300 espèces d'oiseaux et 45 espèces de poissons d'eau douce dans ses nombreux lacs et marais. En 1992, suite aux efforts des biologistes roumains et ukrainiens et aux encouragements médiatiques de l'explorateur français Jacques-Yves Cousteau, les petites réserves locales roumaines et ukrainienne ont été érigées en réserve de biosphère inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. 2 733 km² du delta sont ainsi classés espaces protégés, mais les scientifiques roumains et ukrainiens ont des difficultés à collaborer comme ils le souhaitent, à cause des enjeux géopolitiques, surtout depuis que la frontière roumano-ukrainienne est devenue, en 2007, frontière orientale de l'Union européenne.

Les bouches du Danube accueillent lors des migrations, des millions d'oiseaux de différents endroits de la Terre (Europe, Asie, Afrique, Méditerranée) dont certains viennent y nicher, et sont une zone extrêmement poissonneuse.

les principales espèces observées en 1993 sont les suivantes :

Pélican et Grand Cormoran dans le Delta du Danube.
  • À peu près 3 000 pélicans blancs sont les oiseaux-rois du delta. Ils représentent la plus grande population nicheuse d'Europe. En septembre, on peut admirer de grands rassemblements avant le départ pour l'Afrique.
  • Un millier de couples de pélicans frisés ont été recensés.
  • Plus de 75 couples de spatules blanches nettoient avec leur bec les fonds vaseux du sud du delta.
  • Reconnaissables à leur plumage foncé et iridescent, 1 500 couples d'ibis falcinelles peuplent la contrée, essentiellement près du lac Sinoe, en Roumanie.
  • Le delta offre au cormoran pygmée un des sites de nidification les plus importants du monde. 2 500 couples s'y rassemblent.
  • On compte 5 couples de pygargues à queue blanche dans le delta. L'envergure de ce rapace peut atteindre plus de deux mètres.
  • Le balbuzard pêcheur est un rapace en voie de disparition dans la région. Officiellement, 3 couples seulement ont été répertoriés. Sous les serres, des excroissances charnues lui permettent de mieux retenir les proies glissantes.
  • Le tadorne casarca, cette espèce de canard peu répandue, serait représenté du côté de l'île Popina, sur le lac Razelm, en Roumanie, par une dizaine de couples, un chiffre non confirmé officiellement.
  • Les amis de la nature espèrent, sans en être sûrs, que l'érismature à tête blanche, oiseau très rare repéré aussi dans le sud de l'Espagne, niche encore dans le delta.
  • L'esturgeon, venu de la mer Noire, remonte le fleuve et ses affluents. Il peut mesurer jusqu'à quatre mètres de long.
  • On trouve le silure, parfois nommé à tort poisson-chat, sur l'ensemble du Danube mais plus encore à l'embouchure. Très vivace, le silure peut capturer les petits oiseaux et mammifères. Sa chair est excellente.
  • La loutre commune, carnivore au poil épais et soyeux, a beaucoup souffert de la pollution le long du fleuve mais reste abondante dans le delta.
  • Le chien viverrin est un canidé nocturne qui se regroupe en famille de 5 ou 6 individus. Il se nourrit de petits rongeurs, de poissons, de glands, de baies et de fruits.

Différends territoriaux

Article détaillé : Litiges territoriaux roumano-ukraianiens.
Les pertes territoriales de la Roumanie dans le delta du Danube depuis 1948

À 44 kilomètres au large du delta en Mer Noire se trouve l'île des Serpents, un territoire de 0,17 km2 cédé de force par la Roumanie à l'URSS en 1948, aujourd'hui ukrainien. C'est aussi le cas de cinq îles du bras de Chilia : Dalerul mare, Dalerul mic, Coasta Dracului (dite aussi Tătaru Mic, en aval de Pardina), Maican (près de Chilia) et Limba (au sud du delta de Chilia). Ce litige a concerné aussi le statut du port de Sulina (qui deviendra frontalier de l'Ukraine si celle-ci parvient à faire valoir ses points de vue) et 12 200 km2 d'eaux territoriales riches en gaz et pétrole.

En 1997, l'OTAN a fortement incité la Roumanie, si elle désirait rejoindre l'organisation, de régler son différend frontalier avec l'Ukraine, héritière de l'URSS dans la région. Compte tenu de la disproportion des forces, le traité frontalier roumano-ukrainien de Constanza, signé le 2 juin 1997, n'a fait qu'entériner de jure la situation de facto, à l'exception toutefois des eaux territoriales de l'Île des Serpents, de l'embouchure du bras de Sulina et de l'îlot Maican près de Chilia.

Les embouchures des bras de Chilia (au nord) et de Sulina (au sud) en 2010, avec le litige frontalier.

En 2004, l'Ukraine a inauguré des travaux sur le canal de Bystroe dans sa partie du Delta, pour créer une voie navigable entre la mer Noire et la lagune de Conduc (Sasyskyi lyman). Ce projet a été vivement critiqué par des nombreuses organisations écologistes internationales en raison de ses impacts environnementaux. L'Union européenne a encouragé l'Ukraine à abandonner ce projet, car dommageable pour les écosystèmes locaux et environnant le delta. Mais ce canal a été achevé le 14 mai 2007[6], alourdissant le contentieux roumano-ukrainien devant la Cour internationale de justice.

Le 3 février 2009, celle-ci a rendu un arrêt concernant les 12 200 km2 d'eaux territoriales en litige, attribuant 9 700 km2 à la Roumanie (avec une profondeur moyenne de 80 m) et 2 500 à l'Ukraine (avec une profondeur moyenne de 35 m) : au large, la frontière maritime est donc désormais délimitée[7].

Restent en litige en 2011 l'îlot Maican sur le bras de Chilia, et surtout le golfe de Musura à l'embouchure du bras de Sulina, où la sédimentation fait progresser le delta secondaire du bras de Chilia en direction de Sulina, ce qui a amené l'Ukraine à poser, en 2006, des balises-frontière le long de la digue nord du chenal de Sulina, juridiquement territoire roumain, alors que la Roumanie se réfère au Traité de paix de Paris de 1947 et au traité frontalier bilatéral de Constanza de 1997 pour que la frontière soit à équidistance des débouchés actuels des bras de Chilia et de Sulina.

Delta et grippe aviaire

En 2007, bien qu'aucun cas, ni aviaire, ni humain, ne se soit déclaré, la FAO classa le Delta du Danube zone à risque de zoonose de grippe aviaire, en raison de la présence chez des oiseaux domestiques en bonne santé (dans un élevage de canards) d'anticorps au virus H5N1. Selon l'institut allemand Friedrich Loeffler de Riems, on était en présence endémique possible du H5N1 hautement pathogène, le virus étant asymptomatiquement présent chez les canards de cet élevage, qui auraient pu le transmettre aux poulets chez lesquels le virus est mortel. Joseph Domenech (Vétérinaire en chef à la FAO) déclara alors :

  • la surveillance du H5N1 ne doit pas être limitée aux seuls animaux domestiques;
  • il faut revoir les stratégies d'évaluation et de gestion du risque, de surveillance et de recherche du virus;
  • le risque est plus grand d'une persistance du virus et de foyer de H51N aviaires dans les zones de l’UE où des populations importantes de canards et d'oies domestiques vivent, comme le delta du Danube où quatre millions de canards et quatre millions d'oies domestiques sont élevées (densités comparables à celles de zones asiatiques où le H5N1 est devenu endémique et circule régulièrement chez les poulets);
  • l'Union européenne doit se préparer à affronter de nouvelles vagues de foyers de grippe aviaire, très probablement de l'est vers l'ouest, si le virus réussit à se maintenir tout au long de l'année chez les oiseaux aquatiques en élevages.

Trois ans plus tard (2010), en l'absence de tout signe clinique ou viral du H5N1, la crainte a diminué et les touristes reviennent dans le delta.

Notes et références

  1. C. M. Ștefănescu, La formation et l'évolution du delta du Danube, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Paris, Imprimerie Nationale, 1981, 197 pp.
  2. George Vâlsan: Oeuvres choisies (dir.: Tiberiu Morariu), Ed. științifică, Bucarest 1971 - 693 pages, p. 123, et Thede Kahl, Rumänien: Raum und Bevölkerung, Geschichte und Gesichtsbilder, Kultur, Gesellschaft und Politik heute, Wirtschaft, Recht und Verfassung, Historische Regionen, 976 pp.
  3. G.I. Brătianu, Recherches sur Vicina et Cetatea-Albă, Univ. de Iași, 1935, 39 p., et le Codex Parisinus latinus in Ph. Lauer, Catalogue des manuscrits latins, pp.95-6, d'après la Bibliothèque Nationale Lat. 1623, IX-X, Paris, 1940
  4. François Terrasson: La Civilisation anti-nature, Éditions du Rocher, Paris 1994, 297 p.
  5. Reportage de France 3 - Thalassa du ven. 9 janv. 2004 et Planète-Thalassa du mer. 20 avril 2011
  6. L'inauguration du canal sur le Courrier des Balkans. Consulté le 14 juin 2008.
  7. Dépêche sur le site du Tageblatt

Voir aussi

Bibliographie

  • (fr) Grigore Antipa, Le delta du Danube et la Mer Noire, éd. de l'Académie roumaine, 1939
  • (fr) Claudio Magris, Danube, Gallimard : 1988, (ISBN 2-07078-002-3)
  • (fr) Constantin-Mircea Ștefănescu, Nouvelles contributions à l’étude de la formation et de l’évolution du delta du Danube : essai d’interprétation de la morphogenèse du delta à l’époque historique à partir de la toponymie, de l’histoire et des cartes anciennes, Paris, Bibliothèque nationale, 1981.
  • (fr) Dominique Robert, Danube, éd. Lechevalier ISBN 2-7205-0524-2 et R. Chabaud, Danube, (ISBN 2-87749-004-1)

Articles connexes

Liens externes

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