- Abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune
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Abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune
Saint-Maurice, vue en direction de l'Abbaye.Présentation Géographie Pays Suisse Ville Saint-Maurice Coordonnées Géolocalisation sur la carte : Suisse
modifier L’abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune est une très ancienne abbaye située dans le canton du Valais en Suisse.
Elle a été fondée en 515 par le futur roi burgonde saint Sigismond à l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien abritant les restes de Maurice d'Agaune, martyr du IIIe siècle, érigé par Théodore, premier évêque connu du Valais.
La cité d'Agaune a d'ailleurs pris son nom et s'appelle aujourd'hui Saint-Maurice ; l'abbaye a joué un rôle majeur dans l'histoire régionale et est aujourd'hui la plus ancienne abbaye d'Europe occidentale en activité à avoir été occupée en permanence. Le premier roi de Bourgogne transjurane, Rodolphe, y fut couronné.
Originellement et jusqu'au IXe siècle, c'est la laus perennis qui s'appliquait. Les moines furent alors remplacés par des chanoines qui adoptèrent la règle de saint Augustin en 1128.
Sommaire
Histoire
La localité se nomme à l'origine "Tarnade", nom qu'elle prend d'un château proche désigné sous le nom de "Castrum Tauredunense" par Marius d'Avenches (qui vécu au VIe siècle), cet édifice semble avoir été enseveli par l'éboulement du Mont Taurus en 562 ou 563. En 385 elle prend le nom d'Agaune sur la décision de saint Ambroise lorsqu'il passe par cette localité située sur le trajet de son voyage à Trèves, "Agôn" désignant la victime que les empereurs immolaient avant d'entreprendre une expédition, à l'exemple de saint Jérome qui parle d'"agones martyrum" pour désigner les combats des martyres[1].
Le temple romain d'Hygie
L'emplacement de l'abbaye fut un lieu consacré dès au moins l'époque romaine. Un autel romain dédié aux nymphes y a été retrouvé à côté de la source elle aussi consacrée aux nymphes. La tradition locale raconte que l'ancienne chapelle de saint Jean l'Évangéliste, qui deviendra l'église de Maurice d'Agaune, était bâtie sur un ancien temple dédié à la déesse Hygie. Toujours est-il que ce lieu sacré restera interdit d'habitations civiles jusqu'au XIe siècle ("Ut de loco quem morte Theboei martyres et effusione sanguinis...ornaverant, promiscui vulgi habitatio commista tolleretur...Igitur visum est ut remotis familiis secularibus...") ; à cette époque le bourg de Saint-Maurice ("burgum sancti Mauritii") et l'hôpital saint-Jacques ("Dedit Sancto Mauritio ad hospital") se développèrent dans un enclos fermé de murailles séparé du monastère par des terrains cultivés comme il est décrit dans des chartes de 1003 et 1046 ("Casale unum in burgo Sancti Mauritii" pour l'un, "mansum unum in Agauno loco in plano" pour l'autre). La réunion du bourg et du monastère ne débute qu'à partir de 1018, avec les restitutions de Rodolphe III, pour être définitive en 1163 lors de l'acquisition par l'abbaye de tous les droits ecclésiastiques des évêques de Sion[2].
La légende du massacre de la légion thébaine
La légende situe entre 285 et 306 le massacre de la légion thébaine et de ses officiers, tous chrétiens, ordonné par Dioclétien, empereur romain, au motif qu'ils avaient refusé d'exterminer des chrétiens[3]. Cette légende est relatée en premier lieu dans l'histoire de Victor de Marseille écrite à la fin du IVe siècle, puis reprise par saint Eucher, évêque de Lyon vers 435, qui la raconte à l'évêque de Sion Salvius, elle est contée dans l'ouvrage relatant la vie de Romain de Condat et enfin elle est reprise dans l'homélie que saint Avit prononce en 515 à l'occasion de l'inauguration de l'abbaye[1]. Selon Amédée Thierry (Histoire de la Gaule sous la domination romaine page 7 et 8 Google livres) cette légion pourrait avoir été formé avec plusieurs corps des armées d'Orient sans emploi et entre autres la XXIIe légion, il signale que cette légion nommée "Heureuse" était cantonnée à Thèbes avant d'être transférée à Jérusalem, que trois de ses principaux officiers étaient Mauricius, Exupérius et Candidus, convertis par l'évêque Hyménée, et qu'arrivé à Rome ils s'engagèrent auprès du pape Caïus à ne pas persécuter les chrétiens ; pour Ch. Robert il s'agit de la "Iere Maximiana Thebaeorum" et de la "IIIeme Diocletiana Thebaeorum"[3]. Ces deux légions sont la création de Maximien et Dioclétien lors de leurs campagnes en Afrique du Nord, en effet après avoir soumis les villes de Coptos et de Bousiris, en Égypte ils incorporèrent leurs jeunes hommes dans trois légions : la "Iere Jovia Foelix Thebaeorum", la "Iere Maximiana Thebaeorum" et la "IIIeme Diocletiana Thebaeorum"[1]. C'est Théodore d'Octodure, (dit aussi Théodule), premier évêque du Valais suisse à la fin du IVe siècle siégeant à Martigny anciennement Octodurus, qui créa le premier sanctuaire chrétien en 381 en y transférant les restes des martyrs dans une chapelle attribuée à Maurice et ses compagnons massacrés. Ce sanctuaire a été agrandi au IVe siècle[3].
Extrait de la lettre d'Eucher au seigneur Salvius, évêque
Sous Maximien, qui gouverna la république romaine comme collègue de Dioclétien, une foule de martyrs furent tourmentés ou mis à mort dans presque toutes les provinces. Ce même Maximien, avait appliqué sa fureur impie à anéantir jusqu'au nom chrétien. Si quelques-uns osaient alors pratiquer le culte du vrai Dieu, des troupes de soldats répandues de tous côtés les entraînaient au supplice. Il y avait en ce temps à l'armée une légion de soldats qu'on nommait les Thébéens. La légion était alors un corps qui comptait six mille six cents hommes sous les armes, appelés des régions de l'Orient, ils étaient venus prêter appui à Maximien, ces hommes habiles dans l'art de la guerre, nobles par la valeur, plus nobles encore par la foi, qui rivalisaient de courage pour servir l'empereur, de dévotion pour servir le Christ. Se souvenant, sous les armes, des préceptes de l'Evangile, ils rendaient à Dieu ce qui appartient à Dieu, et restituaient à César ce qui appartient à César. C'est pourquoi, lorsqu'ils apprirent qu'ils devaient avec le reste de l'armée persécuter la multitude des chrétiens, seuls, ils osèrent décliner cette mission inhumaine, et refusèrent d'obtempérer à de pareils ordres. Maximien n'était pas loin : fatigué de la route, il s'était arrêté auprès d'Octodurum. Là, ayant appris que la légion rebelle aux ordres impériaux s'était arrêtée au défilé d'Agaune, l'indignation mit le comble à sa fureur... Dès que Maximien connut la réponse des Thébéens, brûlant d'une aveugle fureur, il ordonna que la légion fût décimée : il espérait que les survivants, épouvantés par la sentence impériale, céderaient à la crainte, et renouvelant ses injonctions, il prescrivit que le reste des Thébéens fût contraint à persécuter les chrétiens. Lorsque cet ordre réitéré parvint aux Thébéens, le camp se remplit de tumulte: les soldats protestaient à grands cris que jamais ils ne s'emploieraient à un ministère aussi sacrilège, qu'ils détesteraient tout jours les idoles profanes, qu'ils avaient embrassé le culte de la divine et sacrée religion, qu'ils adoraient le Dieu unique et éternel, qu'ils aimaient mieux souffrir les derniers supplices que de marcher contre la foi chrétienne. A cette nouvelle, Maximien, plus cruel qu'une bête féroce, cédant de nouveau à ses instincts sanguinaires, ordonna une nouvelle décimation et décréta que les survivants seraient contraints à exécuter ce qu'ils avaient déjà refusé. Ces ordres de nouveau portés au camp, chaque dixième soldat désigné par le sort fut aussitôt séparé de ses compagnons et massacré. Cependant la foule des Thébéens épargnés s'exhortait par de mutuels discours à persister dans une œuvre aussi méritoire. Le plus grand encouragement à la foi dans ces circonstances fut assurément l'exemple donné par saint Maurice : il était alors, dit-on, "primicerius legionis ejus" (commandant) et, conjointement avec Exupôre, "campi doctor" (instructeur militaire), ainsi qu'on l'appelait dans l'armée, et avec Candide, "senator mililum", il enflammait le zèle de chacun par ses exhortations et prêchait la foi. Maximien, ayant entendu ces paroles, voyant à quel point leuis a âmes étaient attachées à la foi du Christ, et désespérant de vaincre leur glorieuse constance, ordonne qu'ils soient tous massacrés, et que la sentence soit exécutée par des détachements de troupes envoyés pour les cerner. Lorsque ces impies, envoyés vers la bienheureuse légion, arrivèrent, ils frappèrent de l'épée ces saints soldats, qui ne refusèrent pas de mourir par amour de la vie. Maximien, ayant entendu ces paroles et désespérant de vaincre leur glorieuse constance, ordonne qu'ils soient tous massacrés, et que la sentence soit exécutée par des détachements de troupes envoyés pour les cerner. Lorsque ces impies, envoyés vers la bienheureuse légion, arrivèrent, ils frappèrent de l'épée ces saints soldats, qui ne refusèrent pas de mourir par amour de la vie. Ils tombaient ça et là sous le glaive, sans murmure, sans résistance; ils avaient déposé leurs armes, présentant aux persécuteurs leurs têtes, leurs gorges, leurs poitrines découvertes. Leur propre nombre, les armes dont ils étaient pourvus ne les entraînèrent pas à soutenir par le fer la justice de leur cause. La terre fut couverte des corps étendus de ces pieux soldats, des ruisseaux de leur sang précieux coulèrent sur le sol. Les corps des bienheureux martyrs d'Agaune furent révélés, comme on le rapporte, longtemps après le massacre, à saint Théodore, évêque de ce lieu; et il faisait construire en leur honneur une basilique qui, adossée à un immense rocher, n'était accessible que par un côté[3].Vers la fin du Ve siècle une église existe donc déjà sur le site et saint Severin (430-507), parle même d'un monastère dont il fut l'un des premiers abbé[4].
L'édification par Saint Sigismond
Au début du VIe siècle Sigismond, fils de Gondebaud roi Burgonde qui l'initie au pouvoir et le fait reconnaître comme son successeur à une assemblée tenue près de Genève, abjure l'arianisme pour se convertir au catholicisme entre 502 et 506 sous l'influence d'Avit, évêque de Vienne, et entreprend de construire à Agaune, ou Saint-Maurice en Valais du diocèse de Sion, une église[5]. Alors que son père Gondebaud restait fidèle à l'arianisme, Sigismond avait embrassé l'orthodoxie catholique (pas de distinction à l'époque) et fit de l'abbaye, dès son accession au trône en 516, un lieu de pèlerinage pour son peuple qui avait dû le suivre dans sa foi. La première basilique, orientée est-ouest, au pied du rocher date de cette époque, ainsi que le baptistère, permettant de procéder selon le rite de l'immersion partielle, qui peut être encore visité. Avant de monter sur le trône Burgonde il consulte les évêques et les comtes de son royaume assemblés à Agaune, il y a là les évêques Viventiolus, Maximus, Victor et les comtes Videmarus, Fredebundus, Gondeulfus, Benedictus, Agano, Bonefacius, Teudemundus et Fredeboldus. Le roi ouvre la séance en demandant conseil pour le salut de son âme et pour l'exécution de ses projets. Les participants en viennent à proposer de construire une basilique où ensevelir les corps des martyrs connus qui sont Maurice, Exupère, Candide et Victor (bien qu'il semble avoir échappé au massacre) ainsi qu'une crypte pour les autres corps ; il propose également de constituer une garde, d'établir une psalmodie perpétuelle (des chœurs de moines s'y relayaient jour et nuit afin d'assurer une prière continue) et d'instituer pour abbé Hymnemond venu pour cela du monastère de Grigny[6]. Il réunit aux moines préexistant des religieux venant de "Granensis" (Grigny), d'"Insolana" (île Barbe) et de "Jurensis" (Condat)[7]. Le 22 septembre 515 elle sera inaugurée en présence d'un grand nombre d'évêques, de comtes et de grands seigneurs (parmi lesquels se trouve saint Viventiole de Lyon, Maxime de Genève, Théodore de Sion et Victor de Grenoble), l'assemblée devait durer seize jours afin de finaliser le règlement du monastère[5].
Sigismond, devenu veuf, se remarie à Constance (qui serait la servante de sa défunte épouse), celle-ci lui donne deux fils Gistald et Gondebald. Le premier fils de Sigismond, Ségéric, après une violente dispute avec sa belle-mère et celle-ci craignant pour l'avenir de ses propres enfants, trouvera la mort par la propre main de son père. Pris de remords le monarque part s'enfermer au monastère d'Agaune pour expier son meurtre. Plus tard, pris et livré avec son épouse et ses deux fils à Clodomir, roi des Francs, ils sont décapités est jeté dans un puits à Saint-Sigismond du Loiret[8].
Dès le VIe siècle, l'abbaye entretenait 500 religieux divisés en cinq "bandes" se succédant pour la psalmodie perpétuelle, ces "bandes" se nommaient "Lérins", "Grigny", "l'Isle-Barbe", "Jura" et "Domni Probi" (cette dernière était formée par les anciens moines d'Agaune[1]). Durant les trois siècles suivant, le monastère vit une période faste et 32 abbés se succédèrent à sa tête. Sigismond va la doter de biens considérables afin de permettre aux religieux de se consacrer à leur psalmodie, il lui donna des biens dans ses territoires de Lyon, de Vienne, de Grenoble, de Genève, de Vaud, de Besançon et d'Aoste ; dans le Valais, elle reçut Sierre, Loèche, Conthey, Bramois, Ollon, Vouvry, Autan, Salvan et Autanelle en plus des terres qui s'étendaient à partir du lac de Martigny avec tout ce qui en dépendait en terres, édifices, esclaves, affranchis, habitants, vignes, forêts, champs, prés, pâturages, droit de pêche[8]...
Les premiers siècles de vie de l'abbaye vont lui faire connaître plusieurs grandes catastrophes, en 569 ce sont les Lombards, peuple germanique venu de la mer Baltique, qui envahissent le Valais et incendient l'abbaye ; Gontran, roi de Burgondie, se chargera de la rebâtir. Sous l'empire carolingien ce sont les Sarrasins qui vont se répandre dans le royaume et se livrer, en autre, au pillage du monastère[8].
Le nombre de moines a peu à peu diminué aux VIIe et VIIIe siècle et ceux-ci deviennent des chanoines séculiers. Suite à des éboulements, la basilique est reconstruite aux VIIIe et XIe siècle, toujours dans le sens est-ouest.
Résidence royale
À partir de 825 Louis le Débonnaire, qui avait reçu l'abbaye des mains de son père, la donne à son fils Arnulf ce qui amorce son déclin[7]. Voyant les exactions commises Louis entreprend, sans résultats, d'y placer des chanoines séculiers, qui sont des clercs formant un chapitre de chanoines sous l'autorité d'un prévôt, mais restant propriétaires de leurs biens[3]. Au milieu du IXe siècle, Hucbert, beau-frère de l'empereur Lothaire II, s'empare de l'abbaye. Tué en 864 dans une bataille à Orbe, il est remplacé à la tête de l'abbaye par son vainqueur, Conrad, comte d'Auxerre. La descendance de ce dernier, soit les rois de Bourgogne, de Rodolphe Ier à Rodolphe III dirigent l'institution jusque vers l'an mille. Ils font de celle-ci une résidence royale et confondent ses biens avec ceux de la couronne[2]. Les conditions vont s'améliorer avec Rodolphe III, dernier roi de Bourgogne, qui décide une restitution complète des biens au monastère[3]. Le 15 février 1018, à la demande de ses familiers, Rodolphe III, donne ou plutôt rend à l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune les fiscs de Sciez, de Lully, de Commugny, la moitié de Pully, Oron-le-Châtel, la pauté de Vuadens, Bouloz, le plaid de Vevey, Lutry, Vouvry, Ollon, Villy, Naters, quelques droits à Saint-Maurice et l'ensemble des alpages du Chablais. Mais c'est surtout grâce au pape Léon IX qui en 1049 la soustrait à l'évêque de Sion et rend aux religieux l'usage de leurs biens et revenus en leur permettant d'élire entre eux un abbé qui jusqu'alors était choisi parmi les personnages en faveur à la cour qui en permet le renouveau, l'abbaye retourne ainsi entre des mains ecclésiastiques[7].
Longtemps entre les mains des monarques du royaume de Bourgogne elle échu à la maison de Savoie en 1033 après la victoire d'Humbert Ier de Savoie sur Eudes, neveu de Rodolphe III[8]. En 1128, Amédée III de Savoie qui en fut l'abbé laïc (1103-1147) aida à la renaissance de l'Abbaye de Saint-Maurice en y installant des chanoines réguliers suivant la règle de Saint Augustin[3]. Il est dit qu'il finança sa participation à la deuxième croisade en 1147 grâce à un prêt de l'abbaye pour lequel il mit en gage les vallées de Bagnes et de Vollèges (la légende dit qu'il s'agissait d'une table d'or qui avait été donnée par Charlemagne au monastère)[8].
Un important atelier d'orfèvrerie romane semble y avoir été tenu aux XIIe et XIIIe siècle.
La règle n'est plus suivie de manière stricte à Saint-Maurice dès le XIVe siècle. Elle est rétablie au XVIIe siècle et la vie commune reprend dès le 10 septembre 1642.
Suite à un nouvel éboulement, la basilique dut être reconstruite au XVIIe siècle, en suivant l'orientation nord-sud cette fois-ci. En 1693, un incendie détruit presque complètement les bâtiments abbatiaux qui seront reconstruit au début du XVIIIe siècle.
En 1942, un nouvel éboulement détruit à nouveau une partie de l'église et le clocher. Ces bâtiments furent restaurés après la guerre et l'église obtint le titre de basilique mineure en 1948.
Des fouilles archéologiques sont en cours à l'emplacement des sanctuaires primitifs. Le trésor de l'abbaye et les fouilles peuvent être visités.
Liste des abbés
D'après Lettres sur la vérité du martyre de Saint-Maurice et de sa légion[1].Évêques diocésains, abbés :
- Saint Théodore au IVe siècle.
- Saint Florentin, décédé en 408.
- Saint Maurice, vécut en 419.
- Salvius, vers 450.
- Protasius, en 475.
- Dominique.
- Léonce Ier.
- Saint Séverin, élu vers 478.
Abbés moines :
- Hymnemond, abbé de Grigny, établi à Agaune en 517.
- Saint Ambroise d'Agaune, vers 520.
- Saint Tranquillin, mort vers 525.
- Saint Achive, vers 526.
- Saint Vénérand, abbé de 527 à 530
- Saint Paul Ier.
- Saint Placide, mort en 548.
- Saint Eutrope.
- Saint Paul II.
- Saint Martin Ier.
- Saint Ambroise II, vécut en 574.
- Saint Jucundin, vers 602.
- Secondin.
- Florentin II, vers 627.
- Siagrius, vers 654.
- Ambroise III.
- Saint Récoleme.
- Rago ou Rugo.
- Aigulphe.
- Emembert.
- Agobert.
- Lugulphe.
- Airomde.
- Protasius II, vers 730.
- Norbert.
- Laifinius.
- Bertholaus.
- Ayrasthe, vers 753.
- Willicarius.
- Benoist.
- Saint Léonce, vers 780.
- Saint Altheus.
- Adalongus.
Abbés commendataires, laïcs :
- Arnulf, fils de Louis le Pieux, au IXe siècle.
- Heymenius, évêque de Sion.
- Aimon Ier, évêque de Sion.
- Hucbert, fils de Boson l'Ancien.
- Conrad II de Bourgogne, (né vers 835 - mort en 876).
- Rodolphe Ier, (né vers 859 - mort en 911).
- Rodolphe II, (né en 880 - mort en 937).
- Conrad III, (né vers 925 - mort en 993).
- Burchard, (né vers 923 - mort en 963).
- Buchard II, ( mort en 1031).
- Aymon II de Savoie, ( mort en 1053).
- Berthold ou Burchard III de Savoie, (né avant 1023 - mort en 1065 ou 1068).
- Aimon III de Briançon, archevêque-Comte de Moûtiers-Tarentaise.
- Guy.
- Rainauld
Abbés, chanoines réguliers :
- Hugues Ier, tout d'abord prieur puis prévôt et enfin abbé nommé par le pape Eugène III, décède en 1153.
- Rodolphe de Vauserier, chanoine, abbé d'Abondance, décède le 12 novembre 1167.
- Burchard IV, devenu aveugle il se retire en 1178.
- Willielme ou Guillaume Ier, il meurt le 9 juillet 1198.
- Gunthère, il meurt le 3 septembre 1203.
- Aimon III, il meurt le 23 août 1223.
- Nanthelme, il meurt en 1259.
- Girold, il meurt à Lyon en 1274.
- Pierre Ier, nommé par le pape Grégoire X, il meurt le 25 décembre 1286.
- Girard Ier, chanoine régulier de Troyes, il meurt le 6 juin 1292.
- Jacques d'Ayent, il meurt le 29 septembre 1313.
- Barthélemy Ier de Suze, il se retire en 1343.
- Barthélemy II, Justi de Suze, il meurt en 1356.
- Jean Ier, Bartholomaei de Suze, il meurt le 13 mars 1376.
- Girard II, Bernardi, il meurt le 13 juin 1378.
- Jean II, Garretti, il meurt le 29 novembre 1410.
- Jean III, Sostionis, il meurt le 4 octobre 1427.
- Guillaume II, de Billens, il meurt en 1434.
- Pierre II, Fornezi de Cluse, il se retire en 1438.
- Michel Bernardi d'Allinges, il meurt en 1458.
- Barthélemy III, Boveri de Villeneuve, il meurt le 10 juillet 1463.
- Guillaume III, Bernardi d'Allinges, il se retire en 1496.
- Jean IV, Bernardi d'Allinges, il meurt le 26 décembre 1521.
- Barthélemy IV, Sostionis de Saint-Maurice, il meurt en 1550.
- Jean V, Mites de Loëche, il meurt le 9 février 1572.
- Martin II, de Plastro, il meurt de la peste le 9 mars 1587.
- Adrien de Riedmatten, grand doyen et vicaire général de l'évêché de Sion.
- Pierre III, de Grilly, chanoine de Sion, il meurt le 13 mars 1618.
- Georges Ier, Quarterry de Saint-Maurice, chanoine de Sion, il meurt le 6 février 1640.
- Pierre VI, Maurice Odet de Saint-Maurice, il meurt le 9 août 1657.
- Jean VI, Jodoc Quarterry de Saint-Maurice, chanoine et prieur de Sion, il meurt le 4 août 1669.
- Joseph Ier, Tobie Franc de Saint-Maurice, il meurt le 11 février 1686.
- Pierre V, François Odet de Saint-Maurice, il meurt le 1er mai 1698.
- Nicolas Ier, Zurthaunen de Fribourg, il meurt à Fribourg le 13 mars 1704.
- Nicolas II, Camonis de Saint-Maurice, il meurt le 13 février 1715.
- François Ier, de Fago de Saint-Maurice, il meurt le 20 septembre 1719.
- Louis-Nicolas Charlety de Saint-Maurice, chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare il meurt le 9 décembre 1736.
- Jean VII, Joseph Claret des Trois-Torrents, il meurt le 16 mai 1764.
- Georges II, Schiner de Couches, comte et grande croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, il meurt le 13 octobre 1794.
- Joseph II, Antoine Cocatrix de Saint-Maurice, il meurt noyé dans la Dranse le 13 juillet 1795.
- Joseph III, Gaspard Esquix de Liddes, il meurt le 9 janvier 1808.
- Etienne-Germain Pierras de Liddes, il meurt le 4 septembre 1822.
- François II, de Rivaz de Saint-Gingolph.
- Etienne Bagnand
Organisation
L'Abbaye ne fut jamais dépendante d'un diocèse et d'un évêque, car elle bénéficia dès sa fondation de l'immédiateté pontificale, c'est-à-dire qu'elle dépend directement du Pape et de lui seul. Après avoir été un nullius diocesis, elle devient 'abbaye territoriale'. Ce qui veut dire que l'Abbé de Saint-Maurice exerce sa propre juridiction spirituelle sur sa communauté abbatiale ainsi que sur les paroisses de son territoire.
Congrégation canoniale autonome donc, l'abbaye compte actuellement 45 religieux, dont un prélat, 2 frères et 42 chanoines prêtres. Tous ne résident pas à l'abbaye ; certains habitent à l'extérieur, dans une paroisse du territoire, dans une paroisse du diocèse de Sion ou alors à l'extérieur pour assumer d'autres charges pastorales. Les chanoines desservent en effet 14 paroisses du diocèse de Sion, prêtant main forte à ce dernier.
Les paroisses du territoire abbatial sont au nombre de cinq :
- la basilique abbatiale, érigée en paroisse, comprenant l'abbaye, la basilique, le collège, la chapelle de Vérolliez et le home St-Jacques (résidence pour personnes âgées) ;
- la paroisse de Saint-Maurice et Mex, comprenant la chapelle de Notre-Dame-du-Scex ;
- la paroisse de Vernayaz ;
- la paroisse de Salvan ;
- la paroisse de Finhaut.
Ces paroisses regroupent environ 6000 catholiques.
L'Abbaye de St-Maurice possède un collège ayant un statut d'établissement semi privé car il est propriété des chanoines mais est régi par un concordat de 1806 entre l'abbaye et l'État du Valais. En 1806 en effet, le Valais reconnaît le collège en tant qu'établissement d'utilité publique et participe à son financement. Aujourd'hui encore, les chanoines dirigent l'établissement et deux d'entre eux y enseignent, à savoir le chanoine Ineichen (également recteur) ainsi que le chanoine Salina (également préfet de l'internat).
Le trésor
Parmi les nombreuses pièces exposées, il convient de noter quelques éléments exceptionnels :
- la châsse de l'abbé Nantelme, datant de 1225 ;
- la châsse des enfants de saint Sigismond, datant du XIIIe siècle ;
- la grande châsse de saint Maurice, datant du XIIIe siècle ;
- le reliquaire de la Sainte Épine, offert par Louis IX de France ;
- le coffret de Teudéric, mérovingien, datant du VIIe siècle ;
- le vase de sardonyx, datant d'avant l'ère chrétienne et rehaussé d'orfèvrerie carolingienne ;
- l'aiguière de Charlemagne, d'époque carolingienne, aux émaux byzantins ;
- le chef-reliquaire de saint Candide, datant des environs de 1165.
Descriptif du Trésor de l'abbaye- La grande châsse de saint Maurice du XIIIe siècle : En argent naturel ou doré, orné de pierres fines (onyx, malachites, grenats, améthystes, cornalines, cristaux de roches...) montées sur des plaques d'argent ou de cuivre doré. Un côté représente quatre des apôtres et l'autre quatre saints dont Pierre et Paul, le couvercle contient des médaillons où figure Adam, Eve et Abel. Les petits côtés sont ornés de la Vierge et de Jésus-Christ[6].
- La châsse des enfants de saint Sigismond du XIIIe siècle : Elle contient les reliques de Gistald et Gondebald. Exécutée en argent naturel et doré, elle présente surtout des figures des saints, des apôtres et du Christ. Sur un des petits côté est représenté saint Sigismond assis sur un trône recevant un groupe de quatre personnages armés. L'autre petit côté est occupé par saint Maurice à cheval[6].
- La châsse de l'abbé Nantelme, dite ancienne châsse de saint Maurice, datant de 1225 : En cuivre argenté et doré. Le couvercle est orné de saint Sigismond, saint Maurice, Gistald et Gondebald. La façade est orné d'un premier médaillon représentant Maximianus qui sur ordre de Dioclétien massacra la légion thébaine, un autre où figure saint Maurice subissant le martyr et un troisième contenant quatre personnages en cotte de mailles semblant attendre leur supplice. Les autre faces représentent l'église, Jésus-Christ en croix et la loi sur un côté, la Vierge, la nativité et les rois mages sur l'autre[6].
- Le châsse-coffret de Teudéric, mérovingien, datant du VIIe siècle : En verroteries et pâtes de verre cloisonnées comprenant des pierres précieuses et des perles. Les petits côtés sont munis de poignées en or et verroteries qui autrefois maintenaient une courroie que le prêtre passait à son cou pendant les processions. Une inscription sur sa face postérieure indique que ce reliquaire a été fait en l'honneur de saint Maurice sur la demande d'un prêtre nommé Teuderigus, le travail a été pris en charge par un Nordoalaus et sa femme Rihlindis et confié à deux orfèvres, Undiho et Ello[6].
- Le Châsse-coffret du XIIe siècle : en argent doré, orné de pierreries et de perles. La face antérieure comprenait 23 pierres fines, il n'en reste que 16, montées sur chatons (saphirs, émeraudes, améthystes et critaux de roche). Les autres côtés ont aussi perdu leurs pierres[6].
- Le châsse-coffret du XVe siècle : en cuivre doré avec pierres fines (crital de roche, aigue-marine et agate sur la face antérieure) et inscriptions du XVe siècle sur papier dans un médaillon sous verre[6].
- Le châsse-coffret du XVIIe siècle : En argent. La façade porte deux médaillons, l'un avec une tête d'ange ailé et nimbé, l'autre avec la Vierge. Ce coffret a été exécuté sur la demande de l'abbé Pierre-Maurice Odet (abbé de l'abbaye de 1640 à 1657)[6].
- Cinq petits reliquaires en forme de coffret : Deux en argent et trois en cuivre. Quatre sont le fait de l'abbé Jodoc Quartery qui siéga de 1657 à 1669[6].
- Le vase de sardonyx gravé, dit vase de saint Martin : Datant d'avant l'ère chrétienne et rehaussé d'orfèvrerie carolingienne. Il est creusé dans une sardonyx de 16 centimètres de hauteur sur 34 centimètres de circonférences, l'anse est brisée, de couleur brun foncée, veiné de rouge-brun, de jaune avec des couches de blanc laiteux et de gris. Couvert de figures sculptées à la manière des camées (les figures représenteraient le retour d'Ulysse à Ithaque, ou Achille à Scyros, ou encore un épisode de la guerre de troie) et verroteries cloisonnées d'or enrichies de pierreries. La monture et un pied conique en or de 5,5 cm de hauteur couvert de verroteries rouge-grenat et incrusté de pierres précieuses (14 perles fines pour la première rangée, 14 émeraudes et saphirs pour les deuxième et troisième rangées et 14 petites perles fines pour la quatrième). La monture du col est une garniture en or à pierreries incrustées et verroteries cloisonnées du même style que le pied[6].
- L'aiguière de Charlemagne : Époque carolingienne, en or et émaux byzantins cloisonnés elle mesure 30 centimètres de hauteur. Pied cylindrique, panse circulaire et aplatie, col à huit pans, bec trilobé et une anse. Les plaques d'émail qui ornent la panse représentent pour l'une deux griffons et pour une autre deux lions debout. Elle serait le fait d'un présent d'un calife arabe (Hâroun ar-Rachîd qui aurait entretenu une correspondance avec le souverain[9])[6].
- Le chef-reliquaire de saint Candide : Datant des environs de 1165, il représente la tête du saint (officier de la légion thébaine) jusqu'aux épaules. En argent travaillé et repoussé, en partie doré avec incrustation de pierreries (critaux de roche, topazes, cornalines, malachites, turquoises, opales, saphirs). La tête est couverte d'un casque cannelé pouvant s'ouvrir pour voir la relique. La face antérieure du reliquaire s'orne d'un bas-relief représentant le saint au moment de son martyr, entouré de ses deux bourreaux et accompagné d'un personnage en cotte de maille qui joint les mains, tête nue et désarmé attendant comme lui à mourir, au-dessus est un ange sortant d'un nuage venu recueillir l'âme de Candide[6].
- Le buste de saint-Victor du XVe siècle : Reliquaire représentant sa tête et son buste jusqu'au coude; en argent naturel ou doré repoussé. Au milieu de la poitrine se trouve une vitre permettant de voir le crâne du saint. Il serait un don de la maison de Savoie[6].
- Le bras reliquaire de saint Bernard de Menthon du XIIe siècle : Mesurant 46 centimètre, il représente une main bénissante sortant d'une manche étroite reposant sur un piédestal. En argent repoussé couvert d'ornements en filigranes incrustés de pierreries et d'émaux[6].
- Le bras reliquaire de saint Maurice du XVe siècle : D'une longueur de 50 centimètre il est en argent repoussé et gravé, doré en partie, orné de pierreries (rubis, cornalines) et de médaillons (portant la croix blanche de saint Maurice), posé sur un socle en fer blanc vernissé orné de roses à cinq feuilles. Il présente une main bénissante émergeant d'une manche[6].
- le reliquaire de la Sainte Épine, offert par Louis IX de France : Formé de deux verres enchâssés dans une monture elliptique, en argent doré au milieu desquels est suspendu un tube de verre contenant une épine de la couronne du Christ. Orné de rubis, émeraudes et perles[6]. En 1261 Louis IX demanda une relique de saint Maurice et c'est Giroldus, alors abbé, qui lui porta. A cette occasion le roi fondait le prieuré de Saint Maurice à Senlis afin d'y déposer ces précieuses reliques et remettait à l'abbaye une épine de la couronne du Christ conservée dans le reliquaire de la Sainte Épine[3].
- Le reliquaire de sainte Apollinie du XVe siècle : En argent doré avec des parties émaillées, hauteur 32 centimètre. Il porte des médaillons de la maison de Savoie, du Christ, de la Vierge et de saint Paul[6].
- Le ciboire dit de Charlemagne du XIIe siècle: Transformé en reliquaire, ce ciboire de 21 centimètre de hauteur est couvert de médaillons. À l'intérieur est fixée une figurine ciselée et dorée d'un centaure. La tradition veut que cet objet servit à Charlemagne, l'utilisant pour faire prêter serment de fidélité à ses officiers et à ceux de ses ennemis qui imploraient sa clémence[6].
- Le ciboire de saint Sigismond du XIIe siècle : D'une hauteur de 30 centimètre, en argent uni travaillé et repoussé, en partie doré[6].
- La croix reliquaire de saint Louis du XIIIe siècle : De 29 centimètre de hauteur, en forme de croix en argent repoussé et doré en partie. Orné de médaillons (l'agneau pascal, l'aigle de saint Jean, le lion de saint Marc, le bœuf de saint Luc et l'ange de saint Matthieu). Les extrémités se terminent en fleur de lys. Il contiendrait une parcelle de la croix du Christ donnée par saint Louis. Elle est enfermée est scellée dans une autre croix, du XVIIe siècle, ornée d'émaux et des armes de la famille des Quatery qui a donné deux abbés au monastère[6].
- La croix reliquaire de saint André du XIIIe siècle : En argent repoussé et doré, d'une hauteur de 47 centimètre, elle contiendrait un morceau de la croix sur laquelle fut crucifié le saint[6].
- La statue équestre de saint Maurice datée de la renaissance : haut de 58 centimètres en argent travaillé et repoussé. Elle représente saint Maurice armé et monté sur son cheval de bataille couvert d'un caparaçon. Cet objet fut offert par Emmanuel Philibert de Savoie accompagné d'une lettre datée de 1577[6].
- La crosse en émail : Ornée de figures d'anges et d'émaux. Fabriquée pour l'abbé Nantelme (1223 - 1258)[6].
- Les autres objets du trésor sont ceux de Félix V : La crosse en argent naturel et doré, d'une hauteur de 84 centimètre, ornée de figures d'apôtres et de chevaliers armés, elle fut donnée à l'abbaye par Amédée VIII de Savoie, la mitre en soie blanche ornée de fausses pierres, les chandeliers en argent fondu et ciselé, L'encensoir et le calice en argent doré du cardinal Schiner[6].
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- Dictionnaire de la Bible, tome XIII, Augustin Calmet, 1847, p. 27. Google livres
- Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires, et des congrégations séculières, Pierre Hélyot, Maximilien Bullot, édition N.Gosselin, 1714 p. 78. Google livres
- Histoire du Vallais avant et sous l'ère chrétienne jusqu' à nos jours, J. Boccard, édition Berthier-Guers, 1844, p. 21 à 68. Google livres
- La Suisse historique, Eusèbe-Henri-Alban Gaullieur, édition C. Gruaz, 1855, p. 78. Google livres
- Lettres sur la vérité du martyre de Saint-Maurice et de sa légion, Mossion, édition Launay-Gagnot, 1839. Google livres
- Mémoires de l'institut national Genevois, 1856, p. 28 à 32. Google livres
- Revue archéologique de documents et de mémoires relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique et à la philologie de l'antiquité et du moyen-âge, Bureaux de la revue archéologique, 1868, p. 106 à 122. Google livres
- Saint-Maurice d'Agaune (collectif), dans Les chanoines réguliers de Saint-Augustin en Valais, Bâle 1997 (Helvetia sacra, IV/1)
- Trésor de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, Edouard Aubert, 1870. Google livres
- Vevey et ses environs dans le Moyen-Age, David Martignier, édition Martignier et Chavannes, 1862, p. 2 à 4. Google livres
Notes et références
- Lettres sur la vérité du martyre de Saint-Maurice et de sa légion
- Mémoires de l'institut national Genevois
- Revue archéologique de documents et de mémoires relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique et à la philologie de l'antiquité et du moyen-âge
- Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires
- Dictionnaire de la Bible
- Trésor de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune
- Vevey et ses environs dans le Moyen-Age
- Histoire du Valais avant et sous l'ère chrétienne jusqu'à nos jours
- La suisse historique
Liens externes
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