Château des Avenières

Château des Avenières

Cruseilles

Cruseilles

La place de l'Eglise.jpg

Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois
Canton Canton de Cruseilles
Code Insee abr. 74096
Code postal 74350
Maire
Mandat en cours
Christian Bunz
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Cruseilles
Site internet Cruseilles.fr
Démographie
Population 3 829 hab. (2006)
Densité 151 hab./km²
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 06″ Nord
       6° 06′ 30″ Est
/ 46.035, 6.10833333333
Altitudes mini. 450 m — maxi. 1352 m
Superficie 25,41 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Cruseilles est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes.

Sommaire

Géographie

De par sa configuration géographique Cruseilles est à la fois village de montagne et bourg de vallée. Au point de jonction des Bornes, de Genève et d'Annecy, ses chemins sillonnent les vastes collines dont la base est baignée par les Usses (450 mètres) et le sommet couronné par le Mont Salève (1 352 mètres). Cruseilles est un bourg de 3 819 habitants perché à 783 mètres d'altitude. Il se situe au pied du Salève, à 18 kilomètres d'Annecy et 25 kilomètres de Genève.

Il possède un quartier ancien, « le Corbet », avec de vieilles maisons dont la plus typique, dite « De Fésigny », possède une très belle façade en vieilles pierres.Où se trouve l'Eglise.

Son blason:

Blason de Cruseilles

Il porte en exergue une devise "Semper Prospera" – toujours prospère.

Selon certaines sources, la Coquille Saint Jacques représente l’emblème des pèlerins de St Jacques de Compostelle, les cinq étoiles sont le symbole de la croisée des cinq routes qui relient : la Savoie via Annecy, la France via Frangy, la Suisse via Genève, le Chablais via Annemasse direction Vovray en Bornes, le Faucigny via la Roche sur Foron, carrefour de nombreuses routes permettant de rejoindre les routes principales du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Toponymie

Il existe deux versions expliquant l'origine du nom de la commune..

Première version : le nom viendrait de Cursillius, nom d’une famille noble du moyen âge qui aurait fait partie de la noblesse primitive savoyarde ou qui aurait acquis sa noblesse par acquisition de domaines réputés nobles. Dans les premiers temps du régime féodal, les seigneurs n’avaient, comme le commun du peuple, que des noms individuels auxquels ils ajoutaient le nom de leur résidence ou de leur fief. C’est ainsi que nous trouvons en 1113, Guillaume de Cruseilles.

Deuxième version: Cruseilles viendrait de Crusillia, c’est à dire croisille, croisée, croisette, et ce nom aurait été employé pour désigner la croisée des chemins qui se produisait dans ce pays. L’opinion de cette version semble confirmée par les armoiries de la ville.

Pendant longtemps, presque jusqu’à la Révolution Française, on écrivit Crusillie. Cette explication cependant ne semble pas répondre au patois. Il est vrai qu’à l’époque, des transpositions de consonnes étaient effectuées régulièrement. Notre population rurale a dû de bonne heure prononcer Courzelles au lieu de Crouzelles plus dur et moins élégant.

De nos jours, la population a le choix entre Cruseilles et Corzlie en patois.

Son nom apparait également sur des cartes du XVe siècle.

Histoire

L’histoire de la commune est très ancienne puisque que la présence de l’homme y est attestée dès la préhistoire depuis la découverte d'outils dans les grottes du Salève.

L’actuel territoire de Cruseilles connut par la suite les différentes invasions qui sévirent dans toutes les Alpes : les Allobroges vers le Ve siècle av. J.-C., les Romains au IIe siècle av. J.-C., les Burgondes en 443, les Goths en 534, les Francs en 536 et de nouveau les Burgondes en 888. Quelques traces de la présence successive de ces différents peuples ont été retrouvées dans la commune : des sites religieux élevés par les Allobroges, des pièces de monnaies romaines, des tombes burgondes recelant des ceinturons et des bijoux, ainsi que des noms de lieux, tels que « les Goths » qui rappelle la présence de ce peuple près de l’actuel pont de la Caille.

L’histoire de la Seigneurie de Cruseilles est intiment liée à l’histoire du comté de Genève. Les premières franchises de Cruseilles sont signées le 7 mai 1282 par Gui, évêque de Langres, Seigneur de Cruseilles, par Robert, évêque de Genève, et par Amédée, Comte de Savoie. Elles ont pour principe « tout homme qui vient, qui est ou qui demeure dans la ville de Cruseilles et qui y a fait une libre résidence, est franc. En conséquence, il peut donner et vendre à qui bon lui semble tout ce qu’il a acquis et pourra acquérir ».

En 1801, Cruseilles est attaché au canton de Saint Julien. Par le traité de Turin signé le 24 mars 1860, la Savoie est cédée à la France. La population est appelée aux urnes, les Cruseilliens plébiscitent leur « rattachement » à la France (465 inscrits, votants 455, 1 bulletin non et 454 bulletins oui). Le 20 décembre 1860 le canton de Cruseilles est formé.


Lieux et monuments

Vue d'ensemble de Cruseilles

Le pont de la Caille

Article détaillé : Pont de la Caille.

Depuis l’antiquité, plusieurs ponts de pierres furent construits. Ils assuraient le passage de la voie romaine reliant Genève et l’Italie par le Col du Petit Saint Bernard. La route traversait Allonzier, obliquait au hameau « chez Poraz », descendait vers les Usses et remontait au hameau du Noiret.

Le premier pont daterait de –25 avant Jésus Christ et aurait été situé au confluent du Nant de Bougy. Sur la rive droite, avait été installée une léproserie avec une chapelle dédiée à Sainte Marguerite, léproserie qui fut détruite en 1665.

Le deuxième pont, situé à 130 mètres du pont romain fut construit en 1780 par ordre du Roi de Sardaigne, Victor Amédée III. C’était un bel édifice constitué de deux murs parallèles remplis de cailloux, très élevés pour diminuer la pente en direction de Cruseilles. Mais, peu solide, il s’écroula en 1818.

Le troisième pont remplaça le précédent. C’était un simple pont de bois construit provisoirement à 100 mètres en amont.Le pont Charles Albert fut édifié avec une rapidité étonnante : les travaux commencés le 10 mars 1838 par les entreprises Blanc d’Annecy, Bonnardet de Lyon et Bertin de Paris furent terminés en 1839 (soit en 1 an et 4 mois). Selon la coutume, diverses pièces d’or et d’argent furent noyées dans la maçonnerie lors de la pose de la première pierre. Avant l’arrivée de l’hiver, les quatre tours étaient terminées et les câbles porteurs mis en place. Au total, 24 câbles, réunis en 3 groupes de 4 sur chaque côté du pont. Chacun de ces câbles était constitué de 154 fils de fer parallèles, ligaturés ensemble tous les 20 cm.

Au sommet des tours, ils reposaient sur des rouleaux. Sur les deux rives, ils s’accrochaient à d’autres câbles qui descendaient s’amarrer sous terre dans des chambres d’ancrage. Puis on fixa aux câbles porteurs 266 câbles de suspente, 133 de chaque côté, pour supporter des poutrelles en bois de mélèze, sur lesquelles reposait la chaussée, faite d’un platelage en bois de peuplier.

L’inauguration officielle eut lieu le 11 juillet 1839 devant 10 000 personnes. Le 7 octobre, le roi Charles Albert venait en personne inaugurer l’ouvrage qui devait pérenniser son nom.

La seule note discordante fut le péage, qui était perçu dans deux petits pavillons d’architecture néo-classique, bâtis sur les ancrages des câbles côté Cruseilles, et dans une maisonnette perpendiculaire au pont côté Allonzier. Très vite la société concessionnaire se plaignit au gouvernement que la population locale déployait toutes sortes de ruses pour échapper au péage. Le manque à gagner était d’autant plus sensible pour la société du Pont de la Caille que tous les services de l’Etat étaient exemptés de péage…

En 1861, des réparations sont nécessaires à la suite d’un violent orage et 8 ans plus tard, on cesse de percevoir un péage pour l’utilisation du pont. Après le rattachement de la Savoie à la France, l’État racheta ce péage qui fut supprimé en 1869. Ce même rattachement fit des Usses la frontière de la grande zone franche avec Genève. Le Pont de la Caille devint alors un poste de douane et les habitants de Cruseilles et d’Allonzier s’adonnèrent à une active contrebande. La douane resta au pont jusqu’en 1923 quand l’étendue de la zone fut réduite à ses dimensions actuelles.

Salève

  • Parc à biches ;
  • Château de Beccon.

Château des Avenières

Château des Avenières

C'est à une américaine, Mary Wallace Schillito que l'on doit le château des Avenières[1]. Alors qu'elle se trouve en vacances à Genève, en 1904, elle part en excursion avec une amie, Marcelle Sénard, sur le Salève. Elle découvre l'actuel emplacement du château, où s'offre à son regard le panorama des Alpes, du Mont Blanc et du lac d'Annecy. Elle projette dès lors d'y faire construire une demeure[1]. En 1905, la mort de son père, magnat des chemins de fer américains[2], la laisse unique héritière d'une grande fortune. Les travaux du château débutent alors pour s'achever en 1907. Les trente-cinq pièces du château accueillent de grandes réceptions où Mary va d'ailleurs rencontrer un ingénieur indien Assan Farid Dina, un qui devient son mari en 1914[1]. Il est né en 1871 à l'île Maurice, d'un père pakistanais et d'une mère française, morte prématurément à Ceylan[2].

Mosaïque de la chapelle du château, représentant la carte du « Chariot » des Tarots divinatoires.

Dina, en 1917, complète la construction du château par la réalisation d'une centrale électrique et la captation d'une source dont les châtelains font également profiter les habitants des environs. Passionné d'ésotérisme et d'astronomie[1], il envisage la construction d'un observatoire sur le Salève et fait construire une route menant au sommet. Il adjoint une chapelle au château, dont les murs portent l'inscription « L'Univers est un œuf, l'œuf est un Univers » et sont couverts de mosaïques représentant les cartes du Tarot. Le château devient le lieu de rencontre de la bonne société parisienne, qui vient y débattre de philosophie, égyptologie et ésotérisme[1]. En 1928, Assan Farid Dina fait un malaise et meurt en traversant le canal de Suez sur une goélette anglaise qui l'emmenait à Ceylan, où il avait le projet de se recueillir sur la tombe de sa mère[2]. Mary Dina devenue veuve, épouse en 1930 un pianiste suisse Ernest Britt. Le couple mène grand train et dilapide la presque totalité de la fortune de Mary qui divorce en 1936 et vend le château avant de s'installer en Suisse[3].

Une société devient alors propriétaire du château qui abrite tour à tour plusieurs locataires, une congrégation religieuse polonaise de 1938 à 1939[4], puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1942, le Secours Suisse aux Enfants de la Guerre y accueille de jeunes malades[5]. C'est ensuite le fameux collège de Juilly qui l'achète et s'y installe de 1948 à 1970[4]. Parmi les élèves du collège, alors, on peut citer Claude Brasseur, Jean-Jacques Debout ou encore Philippe Noiret.

En 1970, c'est un négociant en vins d'Annemasse qui devient propriétaire du château, qui à sa mort, en 1978, est acheté par un architecte suisse Pascal Häusermann. Depuis 1994, c'est une société qui est propriétaire du château et l'exploite sous forme d'un hôtel-restaurant renommé[3]. En 1996, Phil Collins s'y installe pendant quelques mois pour enregistrer Dance into the Light. La même année, José Giovanni y tourne Crime à l'altimètre. Puis en 2004, c'est Pascal Thomas qui y réalise les premières images de Mon petit doigt m'a dit...[6].

Panorama sur les Alpes, le lac d'Annecy et Cruseilles depuis le château des Avenières.

Bains de la Caille

Exsurgence de l'une des sources sulfureuses.

Ces bains, déjà connus des romains[7], sont issus de deux sources sulfureuses qui jaillissent au fond de la vallée des Usses, en aval du pont Charles-Albert. Exploités à plusieurs reprises depuis le Moyen Âge, parfois détruits par des éboulements ou des crues, reconstruits puis à nouveau abandonnés, les bains avaient bien failli disparaître à tout jamais dans l’oubli. Il est vrai que leur situation dans la profonde gorge des Usses était un désavantage certain à leur développement.

D’accès difficile, reliés seulement à la route d’Annecy par un mauvais et étroit chemin (dont le départ se situait à proximité de l’hôtel Charles Albert), la descente à leur emplacement rebutait nombre de curistes en puissance qui ne désiraient pas ajouter les joies relatives d’un vertige passager à leurs maux bien réels et persistants !

Les eaux, comparées aux nombreuses sources connues dans le monde, se rangent parmi les plus efficaces. Elles dépassent, même en valeur, des eaux à la renommée mondiale.

Ancienne route des bains de la Caille.

Les eaux sont sulfureuses, alcalines, gazeuses, chaudes à 24 °Ré soit 30 °C[7]. On les utilise en boisson, bains, douches et bains de vapeur. Elles se troublent dès qu’elles sont exposées au contact de l’air et dégagent alors une odeur très caractéristique.

Elles s’échappent en deux sources des bases calcaires de la montagne dite « du Châtelard » ; ces eaux sortent en assez grande abondance pour fournir plus d’un bain par minute (plus de cent litres d'eau par minute)[7]. Elles se digèrent facilement ; aussi, les malades peuvent en boire 8 à 12 verres par jour.

On les emploie plus particulièrement contre les maladies de la peau, des articulations, gouttes, rhumatismes, le scrofules, engorgement interne et externe, vapeurs, migraines, etc… En 1447, un nommé Jean Tournier, de Genève, obtint du Duc Louis de Savoie l’autorisation de remettre les sources en exploitation. Il semble avoir bientôt cédé son brevet à son compatriote Jean Burquelin. Les bains étaient encore exploités en 1475. Ils tombèrent ensuite en désuétude.

Au XVIIIe siècle, une enquête de l’intendant du Genevois signale : « on dit qu’il y a dans l’étendue de cette communauté (Allonzier) au lieu appelé « vers les bains » une source d’eau soufrée. ». En 1784, le sieur Bonvoisin, dont les travaux sur le thermalisme faisaient autorité, vint voir ce qu’il en était. Après lui, vinrent les docteurs Despine, autres thermalistes distingués, suivis en 1791 enfin par Albanis Beaumont qui, en 1801 attira l’attention de la Société des Arts et des Sciences de Genève. Le préfet d’Eymar ordonna de nouvelles analyses et les eaux de Cherpier, rebaptisées la Caille, virent affluer un nombre croissant de visiteurs.

Entrée du bâtiment des bains.

En 1825, Michel Baussand de Copponex, fit élever une baraque pour les baigneurs. Le Conseil Municipal de Cruseilles intéressé lui octroya une subvention de 400 francs pour améliorer les accès[8].

Des travaux exécutés en 1847 ont fait apparaître des traces de constructions en briques que l’on a aussitôt attribuées aux Romains. Cette même année, un chanoine d’Annecy-le-Vieux, Bernard Croset-Mouchet, estimant que perdre un tel don du ciel était une faute, bat le rappel et sollicite la générosité financière de ses fidèles. La somme obtenue lui permet de se rendre acquéreur des terrains et des sources[7]. Il prend en main la rénovation des bains.

Les travaux débutent en 1848 et se terminent en 1852. Des bâtiments appropriés sont construits (réservoirs, cabines, douches, un hôtel restaurant modeste mais confortable pour l’époque, un bâtiment administratif qui deviendra plus tard le casino, une chapelle, des dépendances et des écuries). Les sources dégagées sont domestiquées. Pour la première fois, et c’est un important gage sur l’avenir, un chemin carrossable est ouvert à proximité du pont suspendu sur la rive gauche des Usses.

Certes, il n’y a aucune comparaison avec les stations célèbres (Aix-les-Bains par exemple), mais les bains de la Caille ont leur style propre, familial et bucolique qui plaît à une large clientèle, laquelle apprécie aussi les prix relativement modérés.

L'un des bassins.

Vers le milieu du XIXe siècle, quelques années avant la réunion de la Savoie à la France, les bains de la Caille avaient repris leur bienfaisante activité.

Une importante clientèle genevoise appréciait ces bains et avait repris l’habitude de les fréquenter régulièrement. Celle qui faisait partie de la classe aisée, s’y rendait en calèche, en fiacre, voire même à cheval.

Pour les personnes qui ne pouvaient jouir de ces avantages privés ou qui préféraient les transports en commun, un service spécial pour les bains avait été créé en combinant les messageries pour Annecy avec un arrêt sur la rive gauche des Usses, près du grand pont suspendu.

Malgré la création de la voie carrossable qui descendait aux bains, il n’était pas question pour la diligence d’y amener les passagers et leurs bagages. C’est donc un char attelé d’un cheval qui venait chercher les impotents, les valises et les malles. La plupart des voyageurs commençaient ainsi leur cure par une bonne marche qui dégourdissait les jambes amollies par des heures d’immobilité.

Inscription à l'entrée des bains.

A la veille du centenaire du 8 août 1948, les principales cabines pour bains et douches sont terminées, une salle confortable permet d’attendre patiemment son tour. Des chambres de repos y seront adjointes dans un court délai.

La chapelle, entièrement restaurée, attire le pieux visiteur et l’invite à la prière, tout comme l’autel en galets des Usses. Une grotte de Lourdes, à quelques pas du Casino, dans un site solitaire est de toute beauté grâce à son arceau formé d’un roc en tuf d’un aspect très original. Une belle Madone, sculptée par un artiste de valeur, Constant Demaison, invite à la prière.

L’exploitation des bains connut des hauts et des bas pour s’arrêter définitivement vers les années 1960. De nos jours, ne subsistent que quelques ruines dont l’ancienne piscine où l’on peut encore lire l’inscription « BENI SOIT DIEU QUI FIT JAILLIR LES SOURCES. A CÔTE DES MAUX, IL MIT LE REMEDE ».

L'Abergement

L'Abergement

L'Abergement est un hameau de Cruseilles, situé sur le versant du Salève.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[9] et INSEE[10])
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 119 1 326 1 355 1 409 1 792 1 881 1 777 1 961 1 953
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 819 1 912 1 944 1 948 1 889 1 812 1 707 1 679 1 721
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 520 1 572 1 553 1 556 1 571 1 517 1 539 1 610 1 837
1982 1990 1999 2006 - - - - -
2 300 2 716 3 186 3 572 - - - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes


Administration

La commune est membre de la Communauté de communes du Pays de Cruseilles.

Économie

Cruseilles possède un parc de loisir, « les Dronières » avec parc à biches, divers parcours sportifs, un lac artificiel et un superbe centre nautique avec plusieurs bassins.

Personnalités liées à la commune

  • Louis Armand, ingénieur français né à Cruseilles le 17 janvier 1905.
  • André Dussollier, acteur français, né à Annecy, il passe son enfance à Cruseilles.
  • Bernard Pellarin, maire de Cruseilles et président du Conseil Général de la Haute Savoie.

Notes et références

  1. a , b , c , d  et e Buord, p. 158
  2. a , b  et c Dufour-Kowalski, p. 52
  3. a  et b Buord, p. 159
  4. a  et b Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie: Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabedita, 1999 (ISBN 9782882951175), p. 65
  5. Limor Yagil, Chrétiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944: sauvetage et désobéissance civile, éditions du CERF, 2005 (ISBN 9782204075855), p. 175
  6. Mon petit doigt m'a dit …, Cinéma en Rhône-Alpes
  7. a , b , c  et d Journal de pharmacie et de chimie, Imprimeurs de l'Université royale de France, 1853, v. 23, p. 455-457.
  8. Revue savoisienne, Académie florimontane, Annecy, 1897, p. 281.
  9. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  10. INSEE : Population depuis le recensement de 1962

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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