- Gerpinnes
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Gerpinnes Géographie Pays Belgique Région Région wallonne Communauté Communauté française Province Province de Hainaut Arrondissement Charleroi Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers47,10 km² (2005)
56,97 %
25,34 %
15,15 %
2,53 %Données sociologiques Population
– Hommes
– Femmes
Densité12 033 (1er janvier 2008)
48,16 %
51,84 %
255 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
19,36 %
63,29 %
17,34 %Étrangers 5,41 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 11,08 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 15 389 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Philippe Busine (cdH) Majorité cdH - Plus Sièges
cdH
Plus
MR
AC23
10
8
4
1Sections de commune Section Code postal Gerpinnes
Acoz
Gougnies
Joncret
Loverval
Villers-Poterie6280
6280
6280
6280
6280
6280Autres informations Gentilé Gerpinnois(e) Zone téléphonique 071 Code INS 52025 Site officiel www.gerpinnes.be modifier Gerpinnes (en wallon Djerpene) est une commune de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Elle est connue notamment pour sa marche folklorique de Sainte-Rolende.
Sommaire
Situation
Située en province de Hainaut, à 12 km au sud de Charleroi, la commune de Gerpinnes dont l'altitude moyenne est de 190 m, présente une superficie totale de 47,88 km². L'entité de Gerpinnes est composée de plusieurs villages.
Sections de commune
Acoz, Gerpinnes, Gougnies, Joncret, Loverval et Villers-Poterie.
L'ancienne commune de Gerpinnes elle-même compte différents hameaux :
- Fromiée
- Hymiée
- Les Flaches
Population
Au 1er juillet 2004, la population - appelés Gerpinnois - totale de cette commune était de 12.044 habitants[réf. nécessaire] (5.810 hommes et 6.234 femmes).
Histoire
Étymologie
On trouve la première trace du nom de Gerpinnes en l'an 1000[réf. nécessaire] : Gerpinia. Son orthographe a changé de nombreuses fois au cours des ans, notamment :
[réf. nécessaire]
On pense généralement que Gerpinnes tire son nom d'Agrippina, ce qui serait phonétiquement improbable. On peut y voir également un collectif germanique garbamnio (la gerbière, la culture). Certains auteurs en ont fait gerb-innes : pays des gerbes de blé[réf. nécessaire].
[réf. nécessaire].
Histoire de Gerpinnes
Gerpinnes était habitée au paléolithique, mais ce n'était évidemment qu'une solitude de bois et de marais à l'exception de quelques îlots formés de masures connues sous l'appellation patronymique qui, finalement, prendra corps.
À l'époque romaine, un riche propriétaire romain possédait un domaine s'étendant sur plus de 5 000 hectares. Les bâtiments de la villa et de la ferme occupaient une superficie d'au moins un hectare au pied d'une colline et au confluent des ruisseaux d'Aujette et de Saint-Pierre. Outre d'incessantes incursions des pillards lors des grandes invasions, cette villa fut incendiée une première fois au début du Ve siècle. Ses substructures sont toujours existantes. Finalement, cette villa fut abandonnée et une autre fut construite sur la hauteur où se trouve l'église paroissiale actuelle, plus propice à la défense.
Au début du VIIIe siècle, quelques missionnaires vinrent construire un oratoire en bois à l'abri de la villa de Gerpinnes (endroit de l'église actuelle) et s'installèrent à proximité.
Ils y fondèrent le Moustiers. La chapelle fut dédiée à saint Michel, archange, et servit d'église paroissiale pour les habitants de tout le domaine.
À la fin du IXe siècle, le régime domanial évoluait et les conditions sociales se modifièrent profondément pour aboutir au régime féodal. Les fermes secondaires finirent par se détacher de la tutelle du domaine principal et devinrent les noyaux de plusieurs seigneuries dont les maîtres exercèrent souvent sur leurs sujets des droits arbitraires. La seigneurie hautaine de Gerpinnes resta la plus importante et ce sont ses limites qui forment la commune actuelle.
À la fin du IXe siècle, les pillards normands ravagèrent à nouveau le pays et incendièrent la villa de Gerpinnes, l'église ainsi que le Moustiers et décimèrent la population.
Vers 920, le domaine qui se trouvait dans le pagus de Lomme (Namur) devint propriétaire comtal ; le comte en disposa bien vite en faveur du chapitre noble de Moustier-sur-Sambre (1020). Après que le monastère ait été restauré, les dames de Moustiers en conservèrent la juridiction et l'administration jusqu'en 1796, année de leur dispersion.
En 1015, se déroulait la bataille de Florennes ; ce bourg, qui avait un château-fort assez important, fut saccagé et brûlé par Eebald, avoué de Florennes en l'an 1143.
En 1188, le même château essuya un semblable désastre de la part des troupes du comte de Hainaut, Baudouin V, pendant la guerre que ce dernier fit à son oncle Henri l'Aveugle, comte de Namur. Cette place fut depuis restaurée ; elle était flanquée d'un certain nombre de tours. Ayant de l'importance, on la conserva longtemps.
Vers 1196, le comte de Namur, Philippe le Noble, accorda ses privilèges aux habitants de Gerpinnes, qui bénéficièrent des mêmes droits que les bourgeois de Namur, à partir de 1206.
Par charte du 5 mai 1201, Baudouin, comte de Flandres et du Hainaut, garantit la liberté que son frère, Philippe, comte de Namur, avait accordée aux habitants de Gerpinnes.
Ce village de l'Entre-Sambre-et-Meuse se trouve parmi les endroits que les chartes indiquent comme appartenant au comté de Lomme.
La terre de Gerpinnes ressortait du bailliage de Bouvignes.
Longtemps la localité fut l'objet de rivalités entre la principauté de Liège et le comté de Namur.
Outre la juridiction qu'exerçait à Gerpinnes l'abbesse de Moustier-sur-Sambre et son avoué, il y avait, en cette localité, les seigneuries ci-après : Saint-Feuillien, Saint-Jean de Florennes, Saint-Pierre de Brogne, Lantignies et Rabuzée.
En 1327, l'on citait déjà le château La Tour, actuellement propriété de la famille Evrard.
En 1375, le pape Grégoire XI attribua Gerpinnes aux comtes de Namur. Ceux-ci y entretiendront une garnison dans le château-fort afin de protéger leur frontière du côté de Florennes.
H. de Radiguès écrit: « Le vicomté de Gerpinnes était un fief consistant en rentes en avoine, levées à Gerpinnes, Rabuzée, Gougnies, Fra-Wegnées, Hubertmont. »
Collart de Rolous en était possesseur à la fin du XIVe siècle ; elle passa à son fils Jean de Rolous. Le neveu de ce dernier, Jean de Graux, fils de Wautier, en fit relief le 19 mars 1426.
Au XIVe siècle, les liégeois et les namurois se disputaient la possession de cette localité et de seize autres localités-frontières.
En 1360, un accord intervint entre le prince-évêque, Englebert de la Marck, et le comte de Namur, Guillaume Ier. Puis, en 1375, l'intervention du pape Grégoire XI ayant été sollicitée, il trancha le litige en faveur du comté de Namur.
À Gerpinnes siégeaient la cour foncière de Saint-Jean de Florennes et la haute cour de Rabuzée. Une halle aux grains abritait les marchés publics (à l'emplacement de l'actuelle place de la Halle). Elle avait un grand renom à cette époque à cause des franchises dont y jouissaient les marchands. Elle fut à l'origine d'une locution destinée à exprimer le contentement « il allé à la Halle de Gerpinnes ».
L'église Saint-Michel fut incendiée en 1545 et fut reconstruite en gothique flamboyant.
C'est au XVIe siècle que fut construit le château d'En Haut, l'actuel hôtel de ville (depuis 1972). Il fut édifié par la famille de Bruges. La "maison Bouillon" porte les armoiries de cette famille de seigneurs du lieu. Ces armoiries figurent sur la porte d'entrée avec comme date 1617. À l'intérieur, se trouve une cheminée avec une plaque de foyer aux armes de Croy (1612) et la devise : "J'aime qui m'aime".
À la fin du XVIe siècle, le tour Sainte-Rolende était conduit par joueurs de violons et des tambourins. La châsse était protégée par une garde d'honneur de dix hommes. C'est au travers de ce groupe qu'il faut envisager l'origine des actuelles compagnies de marcheurs.
En 1562 : détachement de Sart-Eustache de Gerpinnes.
En 1602 : ce sera Tarcienne qui se détachera.
C'est au XVIIe siècle que fut édifié, par des maîtres de forges, le château d'En Bas, actuellement collège Saint-Augustin, établissement scolaire.
En 1689, le 6 septembre, les troupes françaises du maréchal de Humière, commandant de l'armée de Flandre de Louis XIV, vinrent camper à Gerpinnes après la défaite de Walcourt le 25 août 1689. Il faisait front contre les troupes espagnoles du prince Waldeck qui, elles, s'étaient retranchées sous les canons de Charleroi. Le maréchal de Humière voulait recommencer la lutte ; sur ordre du Roi, il marcha sur Tournai et Lille, pour faire rentrer dans leur garnison les troupes espagnoles qui ravageaient le territoire français en l'absence de l'armée de Flandre.
Gerpinnes avait déjà son école communale en 1740 ainsi qu'en témoigne une pierre encastrée dans la façade d'une maison de la rue F. Bernard : "1740 - Escol de Gerpinnes".
En 1753, Gougnies se détacha de la paroisse.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un important centre de liaison de l'armée secrète fonctionnera à Gerpinnes ; au centre se situait le maillon 10, le noyau central de la chaîne se situant à Tarcienne, à la ferme Lambot.
Pendant les décennies qui suivirent la fin de la guerre, Gerpinnes continua sa vie de commune rurale, passant progressivement au stade de commune mi-rurale, mi-résidentielle. Les sursauts politiques de cette période ne l'atteignirent guère (affaire royale, grèves de 60... ), alors que ce qui était encore appelé le "Pays Noir" vivait ces événements d'une façon plus intensive.
Texte provenant du livre Gerpinnes Vade-Mecum[réf. insuffisante]
Patrimoine
Gerpinnes-Centre
L'Église
Gerpinnes fut le centre d'une paroisse primitive, fondée probablement à la fin du VIIe ou au début du VIIIe siècle. Elle s'étendait au domaine tout entier et comprenait les villages actuels de Joncret, Acoz, Villers-Poterie, Gougnies, Tarcienne et une partie de Sart-Eustache. L'église a subi de multiples transformations au cours des âges. Les résultats des fouilles, entreprises en 1951, permettent de dire que les premiers agrandissements ont été imposés par l'importance du pèlerinage en l'honneur de sainte Rolende[réf. nécessaire]. De toutes ces transformations, on peut distinguer aujourd'hui
- Le tombeau de sainte Rolende : sarcophage en pierre de la Haute Meuse, de forme trapézoïdale; il date probablement de la fin du VIIIe siècle[réf. nécessaire].
- La crypte : encastrée dans des constructions anciennes, daterait du début du Xe siècle[réf. nécessaire]. Son aspect des plus archaïques a fait croire au début à un oratoire préroman. Son plan est carré avec au centre un énorme pilier quadrangulaire sur lequel retombent de larges arcs soutenant quatre voûtes d'arêtes; un chœur étroit, voûté en berceau, et dont l'autel était dédié à Notre-Dame, est situé à l'Est.
- La tour : puissante, véritable donjon, flanquée vers le Sud d'une tourelle d'escalier, est romane. Elle daterait de la seconde moitié du XIIe siècle[réf. nécessaire].
- La nef : est séparée des collatéraux par des colonnes à base de chapiteaux moulurés, typiques dans l'architecture du Hainaut et de l'Entre-Sambre-et-Meuse au XVIe siècle. La structure est couverte de voûtes d'ogives. Ces parties gothiques datent du milieu ou de la seconde moitié du XVIe siècle (1538-1561)[réf. nécessaire].
- Les agrandissements du XVIIIe siècle : en 1761, l'église, devenue trop petite pour la population, devait être agrandie. Au chevet du chœur, une pierre porte cette simple inscription : " Adjoute faite en 1770 ". C'est alors que la crypte fut comblée.
- Les aménagements du XXe siècle : pour rendre à la crypte son aspect du Xe siècle, il a été nécessaire de surélever de quatre marches la seconde partie de l'église. Les fonts baptismaux datant du XIIe siècle[réf. nécessaire] ont été replacés au centre de la première partie.
- Le mausolée de sainte Rolende qui servait de table d'autel en marbre noir, date de la seconde moitié du XVIe siècle[réf. nécessaire].
- La châsse de sainte Rolende est une pièce d'orfèvrerie sortie des ateliers du namurois Henri Libert, auteur de nombreuses châsses, notamment celle de Saint Berthuin de Malonne. Elle date de 1599, elle a coûté 661 florins[réf. nécessaire]. Elle est en cuivre doré avec applique d'argent. Chaque panneau représente un des épisodes de la vie de Sainte Rolende. Elle est exposée de façon permanente dans l'église.
Le trésor de Sainte Rolende contient notamment quelques belles pièces d'orfèvrerie. On y voit aussi des chasubles fort anciennes d'un prix inestimable[réf. nécessaire], ainsi que la canne à pommeau d'argent du tambour-major de la Compagnie de Gerpinnes.
La Villa romaine d'Augette
En 1872, fut découverte, au lieu dit "Augette", sur la colline orientée vers le midi, située non loin des confluents des ruisseaux d'Augette et de Saint-Pierre, une importante villa romaine datant du IIIe siècle. Cette villa avait une façade de plus de 90 mètres et était composée de trois corps de bâtiments; celui du personnel subalterne, celui des maîtres et enfin celui des hypocaustes, salles de bain et de jeux. Il y avait aussi une pièce située en sous-sol (que l'on peut encore visiter) et qui devait jouer le rôle de cave. La qualité des objets découverts permet de déduire qu'il s'agissait d'un riche propriétaire qui est à l'origine du nom du village. On trouvera aussi dans plusieurs endroits du village des tombeaux de l'époque franque.
Le musée des Marches folkloriques
Depuis 1986, l'Association des Marches Folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse (A.M.F.E.S.M.), regroupant plus de 70 Compagnies et plus de 7.000 Marcheurs, en collaboration avec l'Administration Communale de Gerpinnes, a créé son Musée des Marches.
Le monument aux Marcheurs
À proximité du musée, dans le mur d'enceinte de la maison communale, un monument aux Marcheurs a été érigé en 1981 par l'Association des Marches Folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse pour son 25e anniversaire. Cette œuvre d'art, réalisée par le sculpteur Félix Roulin, est constituée de plusieurs logettes en bronze, encastrées dans le moellon et représente les éléments essentiels du Marcheur.
Architecture
Trois châteaux, à l'architecture intéressante[non neutre], sont les témoins du passé prospère de l'ancien centre de commerce qu'était Gerpinnes.
- Le château " La Tour " déjà cité au XIVe siècle et qui se situe à la rue Albert 1er
- Le château d'En Haut, construit par la famille de Bruges, devenu maintenant " maison communale ". Il abrite une pièce rehaussée de peintures et boiseries finement sculptées.
- Le château d'En Bas, ou château du Fourneau, construit par les Desmanet, maîtres de forge, et aménagé en école par les Chanoines de Latran (Collège Saint-Augustin).
Plusieurs fermes imposantes à plan carré se trouvent sur son territoire.
Fromiée
Il est le plus petit village de l'entité. C'est un hameau de 70 maisons, retiré des grands axes de circulation et entouré de bois. La Cantinière de bronze, œuvre du sculpteur Voltaire Ceragioli, a été récemment installée au carrefour principal. Celle-ci témoigne de l'importance culturelle des marches folkloriques dans cette localité.
Hymiée
Le village, constitué en majorité de maisons en pierre calcaire, se regroupe autour d'une grande place verdoyante, fait rarissime dans la région. Village de coutumes, les écoliers y fêtent encore la saint-Grégoire en parcourant les rues et les maisons tout en chantant leur souhait de se voir offrir des œufs.
Les Flaches
Le hameau des Flaches, situé à proximité de la route nationale 5, a acquis, depuis la dernière guerre, un caractère de plus en plus résidentiel. La vieille ferme de Bertransart a toutefois vraisemblablement été bâtie vers 1200[réf. nécessaire]. Elle fut la première commanderie de la région, établie par l'Ordre des Templiers[réf. nécessaire]. Le tour Sainte Rolende passe sur ses terres et y fait une courte halte à sa chapelle.
Folklore
Le Folklore à Gerpinnes est un élément extrêmement important. Étant situé dans ce que l'on appelle l'Entre-Sambre-et-Meuse, Gerpinnes fait partie des communes qui ont pour folklore principal, les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse. À côté de cela, les différents villages de l'entité vivent également au rythme des traditionnels Grands Feux.
Les marches
Si la marche Sainte-Rolende est la plus connue et l'une des plus grandes marches folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse, d'autres marches, plus modestes, occupent également le calendrier des festivités des différents villages de Gerpinnes.
La marche Sainte-Rolende
Voyez, à cet égard, l'article concernant Sainte Rolende.
La marche Saint-Pierre
À Gerpinnes-Centre, ont lieu, le deuxième week-end du mois de septembre, les festivités de la Marche Saint-Pierre. Cette Marche, similaire aux Marches Sainte Rolende quant à ses coutumes, était traditionnellement réservée aux garçons et aux adolescents du village. Elle trouve son origine dans un fait de guerre : la Marche Sainte-Rolende ayant été interdite sous l'occupation allemande, les élèves de l'école communale et leur instituteur, M. Léon Gonthier, ont bravé cet interdit.
Les grands feux
Chaque année, pour fêter la fin de l'hiver et l'arrivée du printemps, chaque village de l'entité organise un « grand feu ». Au sommet d'un bûcher, on brûle symboliquement le "Bonhomme Hiver". Par cette tradition, on entend saluer le retour des beaux jours.
Harmonie Royale Saint-Michel
1869 : c’est en effet l’année indiquée sur le premier drapeau de cette harmonie, qui se trouve actuellement au Musée des Marches folkloriques de l’Entre-Sambre-et-Meuse, bien que le quotidien « L’Union de Charleroi » relate déjà l’existence d’une Société d’Harmonie de Gerpinnes dans son édition du 11 juin 1862.
Vers 1890, on retrouve trace d’une Société d’Harmonie « L'Aurore », notamment sur un ancien règlement de la société exposé dans le local de répétition de notre musique situé à la Rue Schmidt. Elle prendra le nom définitif d’ « Harmonie Royale Saint-Michel » le 17 mai 1929 suite à l’octroi du titre de « société royale » par Sa Majesté le Roi Albert 1er. Elle participe à de nombreux évènements culturels, plus particulièrement à la célébration de la Pentecôte, aux festivités liées à la Châsse Sainte Rolende ainsi qu’à plusieurs marches et concerts dans l’entité de Gerpinnes et à l’extérieur.
Outre ses répétitions hebdomadaires, l’harmonie assure également l’apprentissage musical de jeunes et moins jeunes élèves grâce à son école de musique. Les cours de solfège et d’instruments y sont dispensés et permettent aux musiciens de se perfectionner et/ou (re)découvrir cet art particulier qu’est la musique.
Directeur Musical de l’HRSM : Benoît Delbart
Personnalités
- Gabriel Belgeonne, graveur, peintre, auteur de cartons de tapisseries et de vitraux
- Henri Deglume, Maître impressionniste 1865-1940
- Albert Frère, homme d'affaires
- Octave Pirmez, écrivain, philosophe, poète et essayiste wallon
- Alain Simons, présentateur de RTL-TVi
- Michel Robert, écrivain et auteur dramatique dialectal
Liens externes
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