Charles Edward Ives

Charles Edward Ives

Charles Ives


Charles Ives
Charles Ives en 1913
Charles Ives en 1913

Nom de naissance Charles Edward Ives
Naissance 20 octobre 1874
Danbury, États-Unis États-Unis
Décès 19 mai 1954
New York, États-Unis États-Unis
Activité principale Compositeur
Style Musique moderne
Activités annexes Assureur, entrepreneur
Années d'activité 1892 - 1926
Formation Université Yale
Maîtres Horatio Parker
Site internet www.charlesives.org
Œuvres principales

Charles Edward Ives est un compositeur américain né le 20 octobre 1874 et mort le 19 mai 1954. Sa musique fut largement ignorée durant toute sa vie, et beaucoup de ses œuvres restèrent injouées pendant plusieurs années. Ce n'est qu'après sa mort dans les années 1960 et 1970 que sa musique commence à être jouée et que le public et les musicologues s'intéressent à ses œuvres. La musique de Charles Ives est fortement originale, à la fois par l'utilisation en précurseur de techniques musicales avant-gardistes, ainsi que par les emprunts à la musique populaire.

Sommaire

Biographie

Charles Ives est né à Danbury, dans l'État du Connecticut. Son père, George Ives, était chef de la musique de l'artillerie de l'union dans l'armée des États-Unis durant la guerre de Sécession. L'une des choses ayant pu l'avoir influencé fut d'avoir écouté dans la place de Danbury la fanfare de son père simultanément avec d'autres fanfares venant des autres côtés de la place. Son père lui donna quelques cours de théorie musicale avec une grande ouverture d'esprit, encourageant son fils à expérimenter des harmonisations bitonales voire polytonales. Il s'entraîna ainsi à chanter des mélodies dans une tonalité tandis que son père l'accompagnait dans une autre tonalité. Il lui fit également découvrir la musique de Stephen Foster, à savoir des chansons populaires américaines. Ives devint organiste à l'âge de 14 ans, et écrivit différents hymnes religieux et chants pour sa paroisse, y compris ses Variations on "America".

Charles Ives en 1889

Ives partit pour New Haven en 1893, et fut diplômé à l'Hopkins School. Puis en septembre 1894, il étudia à l'Université Yale les cours d'Horatio Parker. Il y composa plusieurs pièces dans le style choral d'une manière similaire à son mentor, écrivant des musiques d'église et même une musique de campagne électorale pour William McKinley (qui deviendra président des États-Unis). Le père de Charles mourut le 4 novembre 1894, et ce fut un choc pour le jeune compositeur qui l'avait idéalisé. Il continua par conséquent à mener les expérimentations musicales débutées avec lui, qu'il poussa assez loin. Ives termina ses études à Yale dans des domaines très différents, comprenant le grec, le latin, les mathématiques et la littérature. Il fut membre des sociétés secrètes Delta Kappa Epsilon et Wolf's Head, ainsi que président de l'Ivy League. Ses œuvres Calcium Light Night et Yale-Princeton Football Game démontrent l'influence de l'université sur ses compositions. Il écrivit sa Symphonie n°1 en guise de thèse de fin d'études sous le tutorat de Parker.

Photographie de Charles Ives (à gauche) membre de l'équipe de baseball de la Hopkins School

En 1898, après l'obtention de son diplôme à Yale, il accepta un travail à 5 $ par semaine de préposé dans une compagnie d'assurance de New York (Mutual Life Insurance Company), et déménagea dans une chambre d'appartement à New York qu'il partagea avec d'autres jeunes hommes. Il continuera d'être organiste à l'église jusqu'en 1906. En 1899, il changea pour l'agence Charles H. Raymond & Co., où il resta jusqu'en 1906. En 1907, suite aux échecs de Raymond & Co., lui et son ami Julian W. Myrick créèrent leur propre compagnie d'assurance Ives & Co., qui devint plus tard Ives & Myrick, dans laquelle il demeura jusqu'à sa retraite. Il composait pendant ses temps libres, et travailla jusqu'à son mariage comme organiste à Danbury, New Haven, Bloomfield (New Jersey) et New-York. En 1907, Ives subit sa première attaque cardiaque qui fut suivie de plusieurs autres. Ces attaques ont probablement eu une origine plutôt psychologique que physique. Mais après sa guérison, Ives connut sa période la plus créative en tant que compositeur.

Il épousa Harmony Twitchell en 1908, puis ils s'installèrent dans leur appartement à New-York. Il eut une remarquable carrière dans les assurances, tout en continuant à être un compositeur prolifique jusqu'à une rechute de ses attaques cardiaques en 1918. Après cela, il composa très peu : ce furent ses dernières œuvres. Parmi celles-ci, on trouve la chanson Sunrise en août 1926. En 1922, Ives publia ses 114 Songs qui représentent l'ampleur de son travail de compositeur. Celles-ci incluent des thèmes qu'il écrivit adolescent, et d'autres très dissonants comme The Masses (Majority).

Son épouse raconte qu'un matin en 1927, il arriva en larmes disant qu'il ne pouvait plus rien composer : « nothing sounds right » (rien ne sonne bien). De nombreuses thèses furent élaborées pour expliquer son silence durant ses dernières années, qui semblèrent aussi mystérieuses que celles de la vie de Jean Sibelius, lui-même ayant arrêté brutalement de composer à peu près à la même période. Ives ayant de plus en plus de problèmes de santé, il continua cependant à réviser et retravailler ses premières œuvres. En 1930, il prit sa retraite du milieu des assurances, ce qui lui donna plus de temps pour se consacrer à la musique, mais il resta incapable d'écrire de nouvelles compositions. Dans les années 1940, il révisa sa Concord Sonata, qu'il publia accompagnée des Essais avant une sonate parus à compte d'auteur en 1920.

Ives mourut en 1954 à New York.

Sa musique

Ives a étudié à Yale, et sa première symphonie montre une maîtrise de l'écriture en forme sonate dans le contexte de la fin du XIXe siècle, mais également une tendance iconoclaste, avec le second thème qui sous-entend plusieurs directions harmoniques différentes. Son père était chef de fanfare, et tout comme Hector Berlioz, Ives était fasciné pour les musiques d'extérieur et leur instrumentation. Ses tentatives de fusionner ces deux éléments, et son admiration pour Beethoven sont les lignes conductrices de sa vie musicale.

Ives publia une collection de ses nombreuses chansons, la plupart avec des parties pour piano qui faisant écho au mouvement moderne qui commençait en Europe, avec l'usage de bitonalité et pantonalité. Il fut un pianiste accompli, capable d'improviser dans différents styles, même ceux les plus récents et modernes. Il est aujourd'hui surtout connu pour sa musique orchestrale, mais il composa également deux quatuors à cordes et d'autres pièces de musique de chambre. Son travail d'organiste l'amena à écrire ses Variations on "America" en 1891, dont la première eu lieu un 4 juillet, lors d'un récital célébrant la déclaration d'indépendance des États-Unis. Cette pièce reprend le thème (celui de l'hymne national du Royaume-Uni) à travers une série de variations relativement normales et plaisantes. L'une de ces variations est dans le style d'une polonaise, une autre qui fut ajoutée quelques années après avoir été composée représente la première utilisation de bitonalité. William Schuman en fit un arrangement pour orchestre en 1964.

Ives composa quatre symphonies, mais c'est avec The Unanswered Question (1906 révisé en 1930-35), pièce écrite pour une formation très inhabituelle de trompette soliste, quatre flûtes, et quatuor à cordes, qu'il posa l'environnement musical et sonore qui restera comme son style. Les cordes, situées hors de la scène, jouent très lentement, tandis que la trompette, seule face au public, joue à différentes occasions des motifs très courts que Ives décrit comme « l'éternelle question de l'existence ». À chaque fois, les flûtes, sur scène, répondent à la trompette par une explosion stridente, excepté la toute dernière fois : c'est la question sans réponse (the unanswered question). La pièce est typique de Ives, car elle juxtapose des éléments variés et disparates, conduits par la trame d'une histoire dont nous n'avons jamais réellement conscience, ce qui rend la pièce formidablement mystérieuse.

Sa Sonate pour piano n°2 : Concord, Mass., 1840–60 (1909–15), est probablement sa pièce pour piano solo la plus célèbre (il existe des parties optionnelles pour alto et flûte). Rythmiquement et harmoniquement, c'est une pièce que l'on peut qualifier d'aventureuse, et qui démontre son attachement à la 5e symphonie de Beethoven dont il cite le thème à plusieurs reprises. Elle compose également l'un des exemples les plus frappants de son expérimentalisme : dans le second mouvement, il indique au pianiste d'utiliser une pièce en bois de 14¾ pouces (37.5 cm) pour créer un cluster chord, c’est-à-dire un accord de touches noires ou blanches consécutives sur la longueur de cette pièce. La sonate Concord marque la profonde influence qu'ont eus sur sa musique les écrivains transcendantalistes. Chaque mouvement porte le nom d'un des quatre plus importants membre de ce groupe: Ralph Waldo Emerson, Nathaniel Hawthorne, Bronson Alcott et Henry David Thoreau.

La pièce la plus remarquable dans son répertoire orchestral est certainement son imposante Symphonie n°4 (1910–16). Celle-ci nécessite une grosse section de percussions, deux pianos (les deux accordés avec un quart de ton d'écart), un orgue, un groupe supplémentaire de cordes éloignées, un grand chœur, trois saxophones optionnels, et pour finir un « ether organ » (l'instrument auquel pensait Ives n'est pas évident, mais habituellement on utilise un thérémine ou un synthétiseur). L'œuvre fait penser à The Unanswered Question, d'ailleurs Ives dit lui-même que la pièce était « une question ouverte du 'Quoi' et du 'Comment' que l'esprit de l'homme se pose à propos de la vie ». L'utilisation de citations musicales est là encore abondante, particulièrement dans le premier mouvement, et la musique ne manque pas de nouveautés en termes d'effets sonores. Par exemple, dans le second mouvement, un trémolo secoue l'orchestre entier. Dans le mouvement final, il y a une sorte de combat entre les sons discordants et une musique tonale plus traditionnelle. Finalement entre la partie de chœur sans paroles, l'ambiance s'apaise, et le morceau se termine avec juste les percussions qui jouent tranquillement.

Il faudra attendre 1965 pour que la symphonie ait droit à une représentation complète, c’est-à-dire environ 50 ans après les dernières retouches de la composition et 11 ans après la mort du compositeur.

Ives mourut avant de terminer sa Symphonie de l'Univers, qu'il ne parvint pas à assembler durant sa vie malgré deux décennies de travail. Ceci à cause de ses problèmes de santé, aussi bien que de sa conception fluctuante de la composition. Celle-ci consiste en un découpage en trois parties temporelles : passé (genèse des océans et des montagnes), présent (terre, évolution de la nature et de l'humanité), futur (ciel, la montée vers le spirituel), ainsi qu'une décomposition spatiale en deux orchestres ou plus. Il y a eu plusieurs tentatives pour compléter ou jouer l'actuelle version. Cependant, personne n'arrive à cerner l'idée de l'interprétation générale. La symphonie reprend des idées de la Symphonie n°4 qui sont développées jusqu'à un niveau très poussé, avec des rythmes complexes croisés et des dissonances difficiles en couches, le tout au travers de combinaisons instrumentales et d'orchestrations inusitées et inventives.

Les travaux de musique de chambre comptent le Quatuor à cordes n°2, dans lequel les voix atteignent des sommets en matière d'écriture contrapuntique, s'échelonnant depuis des pointes dissonantes aiguës dans le mouvement nommé Arguments jusqu'à une lenteur transcendantale. Cette étendue sur des extrêmes est fréquente dans la musique de Ives, qui impose par ses résonances dissonantes contrastée avec des calmes lyriques. Le langage de Ives, tout comme celui de Mahler, utilise beaucoup de lignes mélodiques indépendantes. On le considère difficile à jouer car beaucoup d'indications d'interprétation sont absentes. Ce travail a eu une influence notable sur, entre autres, le premier quatuor d'Elliott Carter.

Accueil de sa musique

La musique de Ives fut ignorée pendant toute sa vie, et beaucoup de ses travaux durent attendre plusieurs années avant d'être représentés. Ses tendances à l'expérimentation et son utilisation toujours croissante des dissonances sont à la cause de ce rejet à l'époque. Les difficultés d'interprétation dues à la complexité rythmique de ses pièces pour orchestre en firent des véritables challenges effrayants à relever.

Henry Cowell et Elliott Carter furent parmi les premiers défenseurs de sa musique. Invité par Cowell à participer dans son magazine périodique consacré aux musiques modernes New Music, un bon nombre de ses partitions y furent publiées, qui restèrent injouées pendant environ 40 ans, sauf quelques unes ayant généralement Nicolas Slonimsky comme chef d'orchestre.

Ce néant musical commença à s'atténuer dans les années 1940, lorsqu'il rencontra Lou Harrison, un véritable fan de sa musique qui commença à l'éditer et à en faire la promotion. Ainsi, Harrison dirigea la première de la Symphonie n°3 (1904) en 1946. L'année suivante, cette pièce remporta le Prix Pulitzer de la musique. Cependant, Ives donna l'argent de ce prix (la moitié allant à Harrison), disant « les prix sont pour pour les jeunes garçons, et j'ai eu le temps de grandir ». Leopold Stokowski dirigea la Symphonie n°4 peu de temps après, regardant l'œuvre comme « le cœur du problème de Ives ».

À la même époque, Ives fut aussi honoré par Bernard Herrmann qui travailla comme chef d'orchestre à la CBS, et en 1940 devint même le directeur de l'orchestre symphonique CBS. A ce moment il fut un champion de la musique de Charles Ives.

Hors de son temps, Ives fut considéré comme l'un des « American Originals » : un compositeur qui travaille dans un style unique et américain, avec des mélodies populaires américaines utilisées dans sa musique, et un sens étendu des possibilités de la musique. Il aurait reçu des louages d'Arnold Schoenberg, qui considérait Ives comme un monument de l'intégrité artistique, mais également de la New York School de William Schuman. Actuellement, Michael Tilson Thomas est un exposant enthousiaste des symphonies de Ives, tout comme le musicologue Jan Swafpourd. Des œuvres de Ives sont régulièrement programmées en Europe. Cependant, Ives n'est pas sans être critiqué : beaucoup trouvent sa musique grandiloquente, pompeuse, tandis que d'autres la trouvent bizarrement timide du fait que l'on rencontre souvent des aspects de la musique traditionnelle européenne dans ses compositions. Elliott Carter, qui fut son partisan, déclara que son œuvre était incomplète : ceci peut être considéré comme un cas de « parricide » artistique. Charles Ives influença des compositeurs aussi variés que John Cage, Frank Zappa ou John Zorn.

Liste de ses œuvres

Ives ayant souvent fait plusieurs versions d'une même pièce, et du fait que ses travaux furent ignorés pendant sa vie, il est souvent difficile de dater avec exactitude ses compositions. Les dates données ici sont quelquefois supposées.

Orgue

  • Variations sur America (1891)
  • Canzonetta en Fa (1894)
  • Fugue en Do mineur (1898)
  • Fugue en Mi bémol (1898)
  • "Adeste Fideles" in an Organ Prelude (1898)

Œuvres chorales

  • Psaume 54 pour chœur (1894)
  • Psaume 67 pour chœur (1894 rev. 1898-1899)
  • Psaume 24 pour chœur (1894 rev. 1901-1913)
  • Psaume 90 pour chœur, orgue et cloches (1897-1921)
  • The Celestial Country pour chœur, orgue et ensemble de chambre (1898-1902)
  • Three Harvest Home Chorales pour chœur (1902-1915)
  • Psaume 14 pour chœur (1902-1912)
  • The Masses (Majority) pour chœur et orchestre (1916-1921)

Orchestre

  • Symphonie n°1 en ré mineur (1896–98)
  • Symphonie n°2 (1897–1901)
  • Symphonie n°3, The Camp Meeting (1901–04)
  • Central Park in the Dark pour orchestre de chambre (1898–1907)
  • The Unanswered Question pour groupe de chambre (1908)
  • Robert Browning Overture (1911)
  • A Symphony: New England Holidays ("Holidays Symphony") (1904–13)
  • Three Places in New England (Orchestral Set n°1) (1903–35)
  • Orchestral Set n°2 (1912–15)
  • Symphonie n°4 (1910–16)
  • Universe Symphony (incomplète, 1911–16, retravaillée jusqu'à sa mort en 1954)
  • 10 Sets pour orchestre de chambres (1907-1934)
  • Set for theater (1915)

Musiques de chambre

Piano

  • Sonate pour piano n°1 (1902–09)
  • Sonate pour piano n°2, Concord, Mass., 1840–60 (1909–15) (révisée plusieurs fois par Ives)
  • Three Quarter Tone Piano Pieces (1923–24) pour deux pianos .

Mélodies

  • 114 Songs (composées sur plusieurs années 1887–1921, publiées en 1922)

Transcriptions d'après Ives

  • Old Home Days (pour ensemble à vent, arrangé par Jonathan Elkus)
  • Variations sur America (pour orchestre) arrangé par William Shuman

Discographie

Orgue

  • 1960: The Organ in America Edward George Power Biggs, Columbia ML-5496
  • 1968: Yankee Organ Music Richard Ellsasser, Nonesuch H-71200
  • 1969: E Power Biggs’Greatest Hits Edward George Power Biggs, Columbia MS 7269
  • 1971: Zwischen Orgel und Leier -Kasten Gerd Zacher, WERGO WER 60 058
  • 1974: The Entertainer Virgil Fox Virgil Fox, RCA Red Seal ARL1-0666
  • 1991: Americanische Orgelmusik Gunther Kaunzinger, Christophorus SCGLX 73940
  • 2005: Organa Americana Tom Trenney, Pro Organo CD-7196

Piano

  • 1933-1943: Ives plays Ives Charles Ives (piano), CRI 810
  • 1976: Piano Sonata No. 2 Gilbert Kalish, Elektra/Nonesuch 9 71337-2
  • 2004: The Unknown Ives, Donald Berman, New World Recordings 80618-2

Chœur

  • 1963: On Tour Robert Shaw ( direction), The Robert Shaw Chorale, RCA Red Seal LSC-2676
  • 1966: Charles Ives: Music for Chorus Gregg Smith ( direction ), Gregg Smith singers, the Texas Boys Choir, Ithaca College Concert Choir, the Columbia chamber ensemble, Columbia ML 6321
  • 1969: New Music of Charles Ives Gregg Smith ( direction ), Gregg Smith singers, the Columbia chamber ensemble, Columbia MS 7321
  • 1971: Charles Ives: Vocal Music Alden Gilchrist ( direction ), Berkeley Chamber Singers, Musical Heritage Society MHS 1240
  • 1978: American Music for Chorus John Oliver ( direction ) Tanglewood Festival Chorus, Deutsche Grammophon 2530 912
  • 1996: The Celestial Country - Psalm Settings - Easter Carol - Crossing The Bar Stephen Cleobury (direction), BBC Singers, The Duke Quartet, Members of The New London Orchestra, Collins 14792

Orchestre

  • 1953: Three places in New-England - Walter Hendl (direction), American Recording Society Orchestra, American Recording Society ARS-27
  • 1958: Second Symphony - Leonard Bernstein (direction), New York Philharmonic, Columbia Masterwork, KL 5489
  • 1965: Ives/Symphony No 4 - Leopold Stokowski (direction), American Symphony Orchestra, Columbia MS 6775
  • 1988: Holidays Symphony; The Unanswered Question; Central Park In The Dark - Michael Tilson Thomas (direction), Chicago Symphony Orchestra & Chorus, CBS MK 42381
  • 1989: Symphony Nos. 1&4 - Michael Tilson Thomas (direction), Chicago Symphony Orchestra & Chorus, Sony SK44939
  • 1990: The Orchestral Music of Charles Ives - James Sinclair (direction), Orchestra New England, Koch 3-7025-2 H1
  • 1992: Remembrance - H. Robert Reynolds (direction), Detroit Chamber Winds and Friends, Koch 3-7182-2 H1
  • 1992: A Portrait of Charles Ives - Ingo Metzmacher (direction), Ensemble Modern, EMI Classics 0777 7545522 9
  • 1994: Universe Symphony; Orchestral Set No. 2 - Gerhard Samuel (direction), Cincinnati Philharmonia Orchestra, Percussion Ensemble & Chamber Choir, Centaur CRC 2205
  • 1995: When The Moon, songs & sets orchestra - Richard Bernas (direction), Music Projects, Susan Narucki (soprano), Sanford Sylvan (baryton), Alan Feinberg (piano), Decca 466 841-2

Chambre

  • 1967: The String Quartets - Juilliard String Quartet, CBS (1985 réédition "Masterworks Portrait", MP 39752)
  • 1993: Music For String Quartet - Mondriaan String Quartet, Etcetera KTC1169

Mélodie

  • 1954: Songs of Charles Ives - Helen Boatwright, soprano et John Kirkpatrick piano, Overtone Records réédition CRI CD 675
  • 1976: Charles Ives, Songs - Jan DeGaetani, mezzo-soprano, et Gilbert Kalish piano, Elektra/Nonesuch 9 71325-2.
  • 1992: The Complete songs of Charles Ives en quatre disques - Divers artistes , Albany TROY 077 à TROY 080
  • 2008: Songs (intégrale des mélodies de Charles Ives en six disques) - Divers artistes , NAXOS 8.559269 à 8.559274

Bibliographie

Références

  • Vivian Perlis, Charles Ives Remembered: an oral history Yale University, Da Capo Press, 1974
  • Geoffrey Block, Charles Ives: a bio-bibliography New York, Greenwood Press, 1988
  • James B. Sinclair, A Descriptive Catalogue of the Music of Charles Ives Yale University Press, 1999

Écrits

  • Charles Ives, Essays Before A Sonata New York, The Knickerbocker Press, 1920
  • Charles Ives, Essais avant une sonate Ed. L'âge d'homme, coll. Contrechamps, 1986
  • John Kirkpatrick (editor), Charles E. Ives: Memos Calder & Boyars, 1973

Monographie

  • Henry Cowell & Sydney Cowell, Charles Ives and His Music Oxford University Press, 1969
  • David Wooldridge, From the steeples and mountains New York Alfred A. Knopf, 1974
  • Frank R. Rossiter, Charles Ives & His America London, Victor Gollancz, 1976
  • J. Peter Burkholder Charles Ives, the ideas behind the music New Haven, Yale University Press, 1985
  • Jan Swafford, Charles Ives: A Life with Music New York, W. W. Norton, 1996
  • J. Peter Burkholder (editor), Charles Ives and His World Princeton University Press, 1996
  • Gianfranco Vinay, Charles Ives et l'utopie sonore américaine Paris édition Michel de Maule 2001

Études

  • J. Peter Burkholder, All Made of Tunes: Charles Ives and the Uses of Musical Borrowing New Haven, Yale University Press, 1995

Liens externes

Écouter

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