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Mogadiscio
Mogadiscio Administration Pays Somalie Région ... Démographie Population 1 700 000 hab. (2006) Densité 2 669 hab./km² Gentilé ... Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. 0 m — maxi. 9 m Superficie 637 km²
Localisation de MogadiscioMogadiscio (Muqdisho en somali, مقديشو (Maqadīshū) en arabe) est la plus grande ville et la capitale de la Somalie, sur l'océan Indien, sa population est de 1 219 000 habitants (cependant, à cause de la situation instable de la ville, les estimations de sa population varient de 1,5 à 3 millions d'habitants).
Depuis 1991 et la guerre civile en Somalie, Mogadiscio a connu 15 ans de combats entre milices rivales.
L'Union des tribunaux islamiques en a pris le contrôle en juin 2006, avant d'être chassée du pouvoir par l'armée éthiopienne quelques mois plus tard. À ce jour, la ville demeure la scène de combats violents entre milices, tandis que les forces de maintien de la paix de l'Union africaine tentent d'assurer l'ordre et la sécurité des habitants.
Sommaire
Histoire
L'existence de Mogadiscio est attestée dès le VIIIe siècle. Elle est considérée comme la ville la plus septentrionale de l'aire culturelle swahilie. Cette ville est l'une des rares villes de la côte de l'Afrique de l'Est à ne pas avoir été soumise[1] par les Portugais au XVIe siècle. À partir de 1871, elle est soumise au sultan de Zanzibar et d'Oman. À partir de 1892 et jusqu'en 1936, la ville est la capitale de la Somalie italienne. Suite à la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques occupent la ville jusqu'en 1952, date à laquelle le protectorat italien reprend. La Somalie devient indépendante en 1960 et Mogadiscio y est consacrée capitale.
En 1990, Mogadiscio fut prise par des rebelles qui contraignirent le président Siad Barre à l'exil. Les rebelles se scindèrent alors en factions rivales, reconnaissant des dirigeants différents. En décembre 1992, les Nations unies expédièrent une force armée, sous commandement étasunien, pour assurer la sécurité des opérations humanitaires. Suite à des combats meurtriers, ces forces « se replièrent dans le désordre ».[2]
Mogadiscio demeura alors sous le contrôle de seigneurs de la guerre rivaux jusqu'en 2006, date à laquelle des islamistes formèrent une coalition avec des hommes d'affaire et prirent le contrôle de la capitale ; ils la dirigèrent sous le nom d'Union des tribunaux islamiques. Fin 2006, ils furent renversés par une intervention militaire éthiopienne, qui restaura le gouvernement somalien reconnu sur le plan international, longtemps demeuré en exil au Kenya. Les combats firent alors des centaines de victimes civiles, et se poursuivent à ce jour. Un reporter de la BBC en octobre 2008 décrivit une ville « abandonnée par la moitié au moins de ses habitants », une « ville fantôme » où l’on constate, « rue après rue en ruines, des bâtiments évidés par des bombes dans le centre de Mogadiscio »[2].
À présent, une opération de maintien de la paix de l'Union africaine, forte de 2700 hommes sous le commandement du major général ougandais Francis Okello, tente d'apporter la stabilité et la sécurité à la ville, et fournit des soins médicaux à la population.[2][3]
Notes et références
- ↑ Le Livre de Duarte Babosa de Duarte Barbosa compilé vers 1518 éditeur vedamsbooks
- ↑ a , b et c (en) "Somalian 'ghost city' wracked by war", BBC, 6 octobre 2008
- ↑ (en) "Inside Somalia's danger zone", BBC, 5 octobre 2008
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Images de Mogadiscio prises entre 1993 et 1995
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