Louis Charles du Chaffault de Besné

Louis Charles du Chaffault de Besné
Louis-Charles de Besné Comte du Chaffault
Portrait de Louis Charles du Chaffault de BesnéHuile sur toile de Jean-Pierre Franque, 1839Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Naissance 29 février 1708
à Nantes
Décès 27 juin 1794 (à 86 ans)
à la prison de Lusançay
Origine Royaume de France Royaume de France
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Vice-amiral
Années de service 1725 - 1790
Conflits Guerre de succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Guerre d'indépendance des États-Unis
Faits d'armes Bataille du cap Finisterre (octobre 1747)
Bataille d'Ouessant (1778)
Distinctions Grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
Hommages Rue du Chaffault à Paris

Louis-Charles de Besné, comte du Chaffault, seigneur de Chambreton, Meslay, la Goyére, et autres terres, né le 29 février 1708 à Nantes[1], mort le 27 juin 1794 à la prison de Lusançay, est un lieutenant général des armées navales français. Originaire d'une famille noble nantaise, Louis Charles du Chaffault de Besné entre jeune dans la marine royale et se distingue une première fois au large du cap Finistère pendant la guerre de succession d'Autriche.

La paix revenue, il effectue plusieurs missions dans les Antilles et ravitaille les établissements de Nouvelle-France. Promu lieutenant général des armées navales, il commande, en cette qualité, à la bataille d'Ouessant en 1778, ce qui lui vaut son surnom de l'« homme d'Ouessant ». Retiré en Vendée à la Révolution, il est arrêté et meurt à la prison de Lusançay le 27 juin 1794.

Sommaire

Biographie

Origines

Louis-Charles de Besné est issu d'une ancienne famille noble originaire de Bretagne et du comté nantais[2], quoique depuis longtemps établie en Bas-Poitou, où elle possédait la terre de la Senardière, près de Montaigu ; celle de la Guignardière, près d'Avrillé, et d'autres domaines[3]. Il est le deuxième des trois fils d'Alexis-Augustin, seigneur de la Senardière et du Plessis-Besné, comte du Chaffault (1680-1740), plus tard conseiller au parlement de Bretagne, et de Marie Boux de Saint-Mars, descendante de François Boux (v. 1512-1573), un médecin célèbre à Nantes, au XVIe siècle[3].

Les Du Chaffault étaient alliés aux d'Escoubleau de Sourdis et aux La Roche-Saint-André, deux familles poitevines qui, depuis près d'un siècle, se distinguaient dans la marine[3].

Il épouse sa cousine Pélagie de la Roche-Saint-André, petite-fille du chef d'escadre Gilles de la Roche-Saint-André[4], le 7 janvier 1732[5] avec qui il a un fils et une fille :

D'après les témoignages de son biographe, Charles Dugast-Matifeux, il avait « la taille élevée et forte, un visage noble et martial ; sa parole rappelait l'habitude du commandement ».

Carrière militaire

Débuts et jeunesse

Le jeune Du Chaffault de Besné entre dans la « Royale » sous les ordres de son beau-père Gilles-Louis de la Roche-Saint-André[6]. Il intègre une compagnie de garde-marine le 15 novembre 1725, à l'âge de dix-sept ans. En 1728, il participe au bombardement de Tunis à bord L'Astrée, commandée par le chevalier de Gouyon. Il se distingue de bonne heure et gravit les échelons de la hiérarchie militaire, il est promu enseigne de vaisseau la 10 juin 1733[7]. En 1739, la France, souhaitant témoigner sa sympathie aux cours de Suède et de Danemark, envoie une escadre de quatre vaisseaux sous les ordres du marquis d'Antin, vice-amiral du Ponant. Du Chaffault sert dans cette escadre, à bord du Fleuron, commandé par Jean-André Barrailh. Dans son récit de la visite rendue au roi Frédéric Ier de Suède, le capitaine en second du Fleuron, le chevalier de Folligny écrit : « Il nous a dit qu'il était bien aise de voir à nos visages que l'air du pays nous était bon apparemment : l'embonpoint de Du Chaffault nous attirait ce compliment[8] ».

Guerre de succession d'Autriche

Article détaillé : Guerre de succession d'Autriche.
Combat de l'Intrépide s'élancant au secours du Tonnant, huile sur toile de Pierre-Julien Gilbert , 1836. Représentation de la bataille du cap Finisterre.

Promu lieutenant de vaisseau le 1er janvier 1746, il reçoit à Brest en février|1747 l'ordre d'armer deux frégates de 36 canons, L'Atalante, dont le commandement lui est confié, et La Syrène, commandée par le comte de Guichen pour aller croiser dans les eaux de Saint-Domingue. Du Chaffault, de deux ans l'ainé de Guichen, lui aussi lieutenant de vaisseau, reçoit le commandement de la division navale. Cette dernière quitte la rade de Brest le 28 mars, mais doit faire face à une terrible tempête. Le 13 avril, à l'ouest du Cap Finisterre, L'Atalante capture le Roi des Indes, un trois-mâts britannique parti des établissements de Caroline aux États-Unis avec du riz, du cuir et du bois à destination de Lisbonne. Du Chaffault confie à un de ses officiers le soin de la ramener dans un port de France. Le 18 avril, la flotte arrive en vue de Porto Santo, près de Madère, et après une traversée de l'Atlantique au cours de laquelle elle passe à proximité d'un convoi anglais sans l'attaque, elle rallie les Antilles le 16 mai et le Porto Santo deux jours plus tard. Les deux frégates reprennent la mer dès le 22 mai et capturent un corsaire britannique, le Clinton.

La même année, le marquis de L'Estenduère affronte les quinze vaisseaux de l'amiral britannique Hawke à la bataille du cap Finisterre, le 25 octobre 1747. Du Chaffault de Besné est alors capitaine de pavillon du marquis de l'Estenduère, à bord du vaisseau amiral Le Tonnant. Il déploya, dans le courant de cette action, qui ne dura pas moins de huit heures, un courage remarquable[réf. nécessaire] et reçoit une blessure au visage. Il est fait capitaine de vaisseau le 13 mai 1754, à 48 ans, et commande toujours L'Atalante.

Guerre de Sept Ans

Article détaillé : Guerre de Sept Ans.

Deux ans plus tard, en 1756, la Guerre de Sept Ans éclate entre la France et l'Angleterre. Le 11 mars 1756 au matin, après quarante-trois jours de traversée, alors que Du CHaffault commande L'Atalante dans la division du comte d'Aubigny[9], la flotte française attaque sur les atterrages de la Martinique un vaisseau anglais de 60 canons, nommé le Warwick commandé par Molyneux Shuldham. Malgré l'énorme supériorité des forces françaises, le Warwick, après avoir essayé de soutenir le feu de l’Atalante, gagna au large avec de graves avaries ; puis, rejoint bientôt par la frégate, il amena son pavillon. L'Atalante remporte cette victoire sous les yeux de la division d'Aubigny, qui est demeurée spectatrice de la lutte sans y prendre part (11 mars 1756). Le lendemain, le Warwick est ramené à Fort-Royal. La division rentre en France.

Une vue de Louisbourg assiégée, en 1758.

L'historien du XIXe siècle, L. Lapeyrouse-Bonfils écrit :

« Louis XV écrivit de sa main une lettre des plus flatteuses au capitaine de L'Atalante, et les peintres du roi reçurent l'ordre de représenter ce fait d'arme dans un tableau destiné pour la galerie de Versailles[10]. »

Mais la guerre s'est déplacé vers l'Amérique du Nord et Du Chaffault est chargé de transporter des troupes au Canada. Il appareille de l'île d'Aix le 2 mai 1758, avec une division composée de cinq vaisseaux et trois frégates[11]. Le 29 mai, l'escadre mouille à Port-Dauphin sur l'île Royale, elle trouve le port de Louisbourg bloqué par dix vaisseaux britannique, et débarque les troupes dans la baie Sainte-Anne. Ce secours tardif n'ayant pu empêcher la colonie de tomber au pouvoir des Britannique, Du Chaffault revient en France. Il rencontre en chemin, à 66 milles environ Nord-Nord-Ouest d'Ouessant, une escadre anglaise composée de sept vaisseaux et d'une frégate qu'il réussit à éviter et arrive sans encombre à Rochefort, le 12 novembre 1758.

Expéditions en Méditerranée

En 1765, le Roi confie à du Chaffault une l'expédition les pirates salétiens. Le 31 mai, il mouille devant Salé à bord de L'Utile, accompagné de six frégates[12], deux bombardes et une barque, L'Hirondelle. Le 2 juin 1765, les bombardes s'approchent de terre et font tirer leurs mortiers, qui envoient leurs bombes sur la ville. Cependant, le lendemain, la mer est énorme ; l'escadre dérade en filant les câbles d'ancres, par le bout sur des bouées, et croise au large. Le 9 juin, les vigies annoncent l'arrivée d'un renfort, deux chebecs de Toulon : Le Caméléon et Le Singe, ce dernier commandé par une recrue, « gueulard, ventripotent, chercheur de plaies et bosses, tête chaude et fin manœuvrier[réf. nécessaire] » : le bailli Pierre-André de Suffren.

Il dirige sa flotte contre Larache, qu'il atteint le 23 juin, bombarde le port, en détruisit les batteries et brûla quelques navires marocains, du 25 au 27 juin. Il appareille pour Cadix le 29 juin, après avoir perdu 300 hommes dont 30 ou 40 officiers et gardes de la marine. Il est promu au grade de chef d'escadre le 1er octobre 1764.

Guerre d'indépendance des États-Unis

Combat d'Ouessant, juillet 1778, huile sur toile, par Théodore Gudin.

Le 6 février 1777, il est nommé lieutenant général des armées navales et commande, en cette qualité, à la bataille d'Ouessant, l'arrière-garde de l'armée française, à qui le hasard du combat fit jouer le rôle et tenir la place de l'avant-garde. Commandant à bord de La Couronne, 80 canons, il est grièvement blessé à l'épaule dans cette affaire et eut en outre la douleur de voir son fils tué à ses côtés[13]. Il est remplacé jusqu'à la fin du combat par le chevalier de Borda. La nouvelle de sa blessure parvient jusqu'à la famille royale qui s'en émeut et le roi lui octroie une pension de 3 000 livres « en considération de ses services, et de la blessure qu'il a reçue au combat d'Ouessant[14] ». Feuillet de Conches écrit :

« Madame Élisabeth parle de la blessure du lieutenant général comte Du Chaffault. En effet, notre avant-garde avait longtemps soutenu seule le feu de l'ennemi, et c'est en cherchant à dégager un de ses bâtiments que Du Chaffault reçut un éclat de mitraille si terrible, qu'on trembla longtemps pour ses jours. On parvint enfin à lui extraire de l'épaule un morceau de fer pesant environ cinq onces; et depuis cette opération sa blessure prit un caractère plus consolant[15]. »

« Ce pauvre M. Du Chaffault, que je le plains ! » disait Marie-Antoinette, alarmée de la situation inquiétante de cet officier. « Je voudrais être oiseau pour aller lui servir de garde[16]. »

Rétabli de ses blessures, il refuse formellement, en août 1780, de servir à Cadix sous les ordres du comte Charles-Hector d'Estaing qui, pendant toute sa jeunesse, avait servi dans l'armée de terre en qualité de colonel d'infanterie, puis de brigadier des armées du Roi ; qui, prisonnier des Anglais dans l'Inde, et libre sur parole, avait, au mépris de son engagement, repris sur-le-champ les armes ; et qui enfin était devenu vice-amiral sans jamais s'être acquis la confiance et l'estime de la marine.

Du Chaffault est alors le second officier général à opposer un pareil refus. En 1779, le chevalier de Ternay, qui était prêt à partir pour l'Inde, préfère perdre le commandement de la flotte que de servir sous un tel chef. Inflexible, le 18 août 1780, Du Chaffault écrit une lettre pour motiver son refus : « Mon honneur est le seul bien qui me soit cher[17]. »

À la suite du combat d'Ouessant, le comte du Chaffault reçoit le commandement des flottes combinées de France et d'Espagne, en remplacement du comte d'Orvilliers, démissionnaire (octobre|1779).

Retraite et emprisonnement

Il se retire en Vendée, dans le château de Malay (ou Melay), qu'il possédait près de Montaigu, et consacre ses loisirs à l'agriculture et à la bienfaisance[5].

Malgré son âge avancé, le Comité révolutionnaire[précision nécessaire] lui confère le titre de vice-amiral le 15 mai 1791, sans parvenir à obtenir ses sympathies. Il encourage l'insurrection vendéenne. Pendant le combat de Montaigu, en septembre 1793, on vit le vieil amiral, tout invalide qu'il était, donner des ordres par sa fenêtre, et diriger la partie du combat qui avait lieu devant lui[5]. Il se retire à Melay, où l'officier républicain Chavagnes le fit arrêter et l'envoya à Nantes. Sur ordre du comité révolutionnaire de Nantes, il est conduit au château de Luzançay, et bientôt après transféré dans les prisons de Nantes[5].

Malade, il fait parvenir des lettres au représentant du peuple, afin de réclamer sa libération.

Mais cette lettre reste sans effet. Dans sa Biographie universelle, Michaud décrit sa captivité :

« Vieillard plus qu'octogénaire mais fort et robuste, il avait une figure vénérable et de très beaux cheveux blancs. Ses compagnons d'infortune eurent bientôt des droits à ses soins, à ses veilles, aux débris de sa fortune. Des Américains, des Irlandais, des Suédois, des Allemands, détenus avec lui, respectaient dans sa personne le caractère et l'honneur français, que les révolutionnaires français cherchaient à leur rendre odieux. Un savetier, un soldat de la compagnie Marat, eut un jour l'insolence d'aller s’asseoir dans la chambre du comte Du Chaffault et lui dit, en fumant sa pipe, et le tutoyant avec l'arrogance de ces temps déployables : ton château vient d'être brulé. Les trésors que tu avais enfouis ont été découverts et confisqués. Le vieillard parut recevoir cette nouvelle avec assez d'indifférence ; mais il ne pouvait s'accoutumer aux cris épouvantables des malheureux qu'on engloutissait dans la Loire. C'est sous les fenêtres de sa prison que se faisaient les « noyades ». Le comité ne répondit à aucune de ses pétitions : son nom, ses services, ses vertus étaient de trop grands crimes. Il tomba malade dans le dixième mois de sa captivité et mourut quelques jours avant le 9 thermidor, à quatre-vingt sept ans, plus encore de chagrin et d'ennui que de son grand âge et des suites de son ancienne blessure, qu'on pansait tous les jours[19].  »

Il meurt, le 24 juin 1794, après deux mois de captivité, à l'âge de quatre-vingt-six ans. Sa tombe se trouve au cimetière de Miséricorde. Son portrait figure dans les galeries historiques du château de Versailles.

Honneurs et postérité

Plusieurs voies ont été nommées en son honneur :

Ascendance

Armoiries

Les armes de la Famille du Chaffault) Famille du Chaffault
  • de sinople au lion d’or armé, lampassé et couronné de gueules.

Notes et références

  1. Il est baptisé en l'église Saint-Vincent de Nantes, le 1er mars 1708.
  2. Son aïeul, Pierre Ier du Chaffault est évêque de Nantes, à la fin du XVe siècle.
  3. a, b et c Revue des provinces de l'Ouest (Bretagne, Poitou, et Anjou), Volume 6, p. 674
  4. Ce dernier étant aussi l'arrière-grand-père de Louis-Charles du Chaffault
  5. a, b, c et d Revue des provinces de l'Ouest (Bretagne, Poitou, et Anjou), Volume 6, p. 675
  6. Fils de Gilles de la Roche-Saint-André
  7. Mercure de France, 1733, p. 10
  8. Chevalier de Folligny, Journal de la campagne de Suède et de Danemark, 18 mai-24 septembre 1739, De Blangy, Caen, 1904
  9. Cette division est alors composée de trois bâtiments : Le Prudent 74, commandé par le comte d'Aubigny, L'Atalante, 36 canons, commandée par Du Chaffault, et Le Zéphyre commandé par Latouche-Tréville.
  10. L. Lapeyrouse-Bonfils, tome 2, p. 414
  11. Les vaisseaux Le Dragon, 64, qu'il commande, Le Belliqueux, 64 canons, commandé par le marquis de Martel, Le Sphinx, 64, commandé par Veuve-Turgot, Le Hardi, 64, commandé par Latouche-Tréville, et Le Brillant, 56, capitaine de Saint-Médart. Les frégates Le Zéphyre, La Valeur et La Mignonne et une flûte, Le Rhinocéros.
  12. Il s'agite de trois frégates de Brest : La Terpsichore, La Licorne et L'Héroïne, que commande l'comte de Grasse, et de trois frégates de Toulon : La Chimère, La Gracieuse et La Pléïade.
  13. Marie-Auguste du Chaffault, son fils était au moment de sa mort capitaine de vaisseau et chevalier de Saint-Louis, il avait épousé Marie-Aimée Jousseaume de la Retesche.
  14. État Nominatif Des Pensions Sur Le Trésor Royal, Volume 1, p. 288
  15. Feuillet de Conches, p. 28
  16. Histoire impartiale des événements militaires et politiques de la dernière guerre dans les quatre parties du monde [par l'abbé Pierre de Longchamps, mort le 22 avril 1812]; tome Ier, p. 380.
  17. Feuillet de Conches, p. 29
  18. Revue des provinces de l'Ouest (Bertagne, Poitou, et Anjou), Volume 6, p. 676
  19. Louis-Gabriel Michaud, p. 616

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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