Irène Ovtchinnikova

Irène Ovtchinnikova
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Irène Ovtchinnikova
Pays Russie, France, Royaume-Uni, Grèce, Danemark
Titre Princesse de Grèce
Autre titre Marquise de Monléon
Biographie
Naissance 4 octobre 1904
Saint-Pétersbourg
Flag of Russia.svg Empire russe
Décès 13 mars 1990 (à 85 ans)
Paris
Drapeau de France France
Père Alexandre Ovtchinnikov
Mère Lydia Jouriary
Conjoint Jehan de Monléon,
Lewis Sloden,
Pierre de Grèce

Irène (ou Irina) Aleksandrovna Ovtchinnikova[N 1] (en russe : Ирина Александровна Овчинникова), par ses mariages successifs marquise de Monléon, Mrs Sloden puis « princesse de Grèce », est née (officiellement) le 4 octobre 1904 à Saint-Pétersbourg, en Russie, et est décédée le 13 mars 1990 à Paris, en France. Épouse du prince Pierre, qu'elle a largement secondé dans ses recherches anthropologiques, c'est une Russe blanche devenue membre de la famille royale de Grèce.

Sommaire

Famille

Irène est la fille de l'orfèvre russe Alexandre Ovtchinnikov (????-????) et de son épouse, Lydia Jouriary[N 2] (????-????). Par son père, Irène est donc une descendante du fondateur de la maison Ovtchinnikoff, l'orfèvre Pavel Akimovitch Ovtchinnikov (1830-1888).

Le 26 novembre 1919, elle épouse, à Nice, le marquis français Jehan de Monléon (1885-1950), fils du marquis Paul de Monléon (????-????) et de son épouse Marie Anna Louise Carré-Kérisouët (????-????). Cependant, l'union d'Irène et de Jehan aboutit à un divorce le 17 juillet 1930. Le 9 novembre 1932, la jeune femme se remarie à Londres au roturier britannique Lewis (Louis) Sloden (1892-????). Ce second mariage se termine également par une séparation, en décembre 1936[1].

Le 9 septembre 1939, Irène s'unit civilement, à Madras, en Inde, au prince Pierre de Grèce (1908-1980), lui-même fils du prince Georges de Grèce (1869-1957), ancien Haut-commissaire de la Crète autonome, et de son épouse la princesse française Marie Bonaparte (1882-1962).

Conclu sans l'autorisation du roi Georges II de Grèce, le mariage d'Irène et de Pierre est une union inégale qui prive le prince de ses droits dynastiques grecs et danois. Malgré les protestations de sa famille, Pierre confirme sa décision d'épouser Irène en se mariant religieusement avec elle dans une église orthodoxe de Jérusalem, en Palestine mandataire, le 5 juin 1941.

Des trois mariages d'Irène ne naît aucun enfant.

Biographie

De la Russie à la France

Fille de l’orfèvre et argentier des Romanov Alexandre Ovtchinnikov, Irène grandit vraisemblablement à Saint-Pétersbourg, en Russie. Peu de choses nous sont parvenues sur son enfance et même sa date de naissance est incertaine[N 3], tant il est probable qu’elle s’est efforcée de la garder secrète. Cependant, elle a certainement connu l’aisance matérielle dans son enfance puisque la maison Ovtchinnikoff, fondée par son aïeul Pavel Ovtchinnikov, jouissait, au début du XXe siècle, d’une réputation similaire à celle de Fabergé[N 4].

La jeune fille quitte la capitale impériale lorsque éclate la Révolution russe, en 1917. Elle trouve alors refuge avec sa mère en Crimée, où elle noue une relation amoureuse avec le diplomate français Jehan de Monléon[N 5]. Protégée par son amant, elle gagne ensuite l’hexagone, où le couple se marie. Après quelques années, toutefois, leur relation se dégrade et ils finissent par se séparer en 1930. Quelque temps après, en 1932, Irène se remarie avec un ancien danseur britannique nommé Lewis Sloden, avant de s’éloigner également de lui[2],[3].

Rencontre avec le prince Pierre

À l’été 1935, Irène est encore mariée à Lewis Sloden quand elle fait la connaissance du prince Pierre de Grèce. Âgé de vingt-sept ans, le jeune homme est le cousin de l'ancien roi des Hellènes Georges II[N 6] mais il a grandi en France, pays de sa famille maternelle. Rapidement, Irène et Pierre développent une relation amoureuse et le prince, toujours à la recherche de l'approbation de sa mère, ne tarde pas à lui présenter sa maîtresse. En dépit de ses idées avancées, Marie Bonaparte regarde d'un mauvais œil l'idylle de son fils : elle craint en effet l’influence que l'exilée russe semble exercer sur lui et la suspecte d’être plus vieille que les trente ans qu’elle affiche[4].

De fait, la relation de Pierre avec celle que sa famille surnomme bientôt dédaigneusement « la Russe » amène des changements importants dans la vie de celui-ci. Il rompt ainsi avec tout une partie de son passé et met fin à l'analyse qu'il avait entreprise, sans l'avoir terminée. Le jeune homme s'éloigne par ailleurs de sa famille : il se brouille temporairement avec sa mère et sa sœur Eugénie tandis qu'il se cache du prince Georges, qui désapprouverait immanquablement sa liaison avec une roturière, mariée qui plus est. Surtout, Pierre renonce aux opportunités qui s'ouvrent à lui en Grèce après la restauration de Georges II en novembre 1935. Lorsque elle apprend le possible départ de son amant pour Athènes, Irène menace en effet de se suicider, ce qui fait dire à Marie Bonaparte qu'elle est « une impulsive, une Anna Karénine »[5].

Une relation de plus en plus étroite

S'il est peut-être exagéré par ses ennemis, l'ascendant qu'exerce Irène sur le prince de Grèce est bien réel. Pierre lui dévoile ainsi tous les secrets de sa famille et il fait siennes toutes les critiques qu'Irène adresse aux Oldenbourgs. Malgré tout, la jeune femme sait aussi se montrer conciliante avec la famille de Pierre. Sur les conseils de Marie Bonaparte, elle accepte ainsi de se faire analyser par Barbara Lantos, mais à la condition express que la princesse s'acquitte du prix des séances[6].

En décembre 1936, Irène obtient enfin son divorce d’avec Lewis Sloden et son amant met immédiatement fin au séjour qu'il effectue alors en Grèce pour la rejoindre à Paris. Partagé entre ses devoirs princiers et son amour pour « la Russe », le jeune homme craint de faire aussi mauvaise figure que le roi Édouard VIII du Royaume-Uni, dont il désapprouve la conduite. Mais, au grand dam de sa famille, il choisit malgré tout de poursuivre sa liaison avec Irène[7].

Départ en Asie et troisième mariage

En septembre 1937, Irène accompagne Pierre pour un long voyage anthropologique qui les conduit en Syrie, en Iran puis aux Indes[8]. Arrivés par voie terrestre dans ce qui constitue aujourd’hui le Pakistan (début 1938), ils entreprennent successivement des recherches dans les régions de Lahore, de Kulu, de Leh et de Srinagar. L'hiver himalayen approchant, le couple gagne ensuite l'Inde du Sud, où il passe plusieurs semaines auprès du peuple toda, sur le plateau des Nilgiris, avant de séjourner à Madras, à Kalimpong, près de la frontière tibétaine, et dans l'île de Ceylan[9].

Pendant leur passage à Madras, en septembre 1939, Pierre prend la décision d’officialiser sa liaison avec Irène en l’épousant civilement au consulat du Danemark. Connaissant les sentiments de sa famille vis-à-vis de la jeune femme mais voulant peut-être profiter des bouleversements occasionnés par le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, il ne prend la peine d’avertir ni la cour grecque, ni ses parents de son mariage. C'est donc à travers la presse que les Oldenbourgs sont mis au courant de l'événement, quelques semaines plus tard. Scandalisé par l'attitude de son fils, qui a délibérément omis de lui demander son autorisation et celle du roi Georges II avant de se marier, le prince Georges renie Pierre et refuse désormais tout contact avec lui. Quant à la princesse Marie, elle se montre déçue par la lâcheté de son fils mais refuse de rompre avec lui et continue à lui verser régulièrement de l'argent[10],[11].

Le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale

La guerre faisant à nouveau rage en Europe, Irène et Pierre rentrent en France en novembre 1939[12]. L’invasion du pays par les troupes allemandes à l’été 1940 conduit toutefois le couple à quitter Paris pour s'installer à Assise, en Italie. La montée des tensions entre Rome et Athènes pousse finalement le prince à rentrer en Grèce afin de rejoindre l’armée de sa patrie. Les portes du royaume hellène restant par contre résolument fermées à Irène, la jeune femme doit trouver refuge à Istanbul, en Turquie[13],[14].

Alors que la Grèce sombre dans la guerre avec l'Italie, Pierre ne cesse de se préoccuper pour Irène, qui voyage avec un passeport français. Ayant obtenu une permission d’un mois pour se rendre auprès d’elle, en Turquie, il entre en contact avec les autorités consulaires britanniques dans le but de lui faire obtenir un visa pour l’Inde. Mais, mis au courant par les Anglais, le gouvernement grec fait échouer le projet et Irène reste bloquée à Istanbul pendant plusieurs mois[15]. De fait, le roi Georges II n’a aucune confiance en la jeune femme, qu’il considère comme une dangereuse intrigante[16].

Le 6 avril 1941, le Troisième Reich entre en guerre contre la Grèce pour secourir son allié italien, durement éprouvé en Épire. Rapidement, l’armée hellène est débordée et le pays tout entier est occupé par les forces de l’Axe dès la fin mai. Pierre trouve alors refuge au Caire, en Égypte, où il est nommé par son cousin « représentant du roi des Hellènes au Moyen-Orient » et « officier de liaison en chef » auprès des forces du Commonwealth[16].

Une reconnaissance sociale limitée

Profitant de ses nouvelles fonctions, le prince Pierre retrouve Irène en Palestine et l'épouse religieusement lors d'une cérémonie orthodoxe, à Jérusalem, le 5 juin 1941. Le couple s'installe ensuite au Caire, où Pierre présente désormais sa femme comme la princesse Irène de Grèce. Cette initiative choque Georges II, qui informe le corps diplomatique qu'il ne reconnaît pas l'union de son cousin et qu'Irène n'est nullement habilitée à porter le titre de princesse. Surtout, le souverain fait placer le couple sous surveillance et met en garde Américains et Britanniques contre « la Russe », dont la rumeur veut qu'elle rêve d'une Grèce orthodoxe mais communiste et placée sous le sceptre bienveillant de Pierre[17].

Tout cela n'empêche cependant pas Irène et Pierre d'être bien accueillis par la Cour du roi Farouk Ier et la bonne société égyptienne. Profitant de ce semblant d'acceptation sociale, Irène s'investit dans les œuvres de bienfaisance destinées à la population grecque, et travaille notamment pour la Croix-Rouge tandis que son époux accomplit différentes missions en faveur des Alliés[17],[18].

La Libération est une période de profonde incertitude pour Irène et Pierre. En Grèce, la guerre civile menace et le roi Georges II doit accepter de mettre en place une régence, en attendant qu'un hypothétique référendum confirme l'existence du régime monarchique. Dans ces conditions, les membres de la famille royale restent interdits de séjour dans leur patrie[19]. En outre, le refus de Georges II de reconnaître l'union d'Irène et de Pierre rend très improbable leur installation à Athènes et le couple cherche donc un autre pays où se retirer[20].

À la découverte du Tibet

Après un bref séjour au Danemark, où ils rencontrent l’explorateur Henning Haslund-Christensen, qui leur propose de se joindre à l'expédition scientifique qu'il organise en Asie centrale, Pierre et Irène partent pour un nouveau voyage anthropologique en direction de l'Himalaya[21]. Arrivé à Kalimpong, près de la frontiète tibétaine, début 1950, le couple princier se retrouve rapidement confronté aux bouleversements politiques qui secouent la région depuis l’intervention militaire chinoise au Tibet. L'entrée au Népal et au Tibet leur est interdite mais ils profitent de l'arrivée de nombreux réfugiés tibétains à Kalimpong pour les étudier dans leur nouvel environnement[22].

Durant ce séjour, qui s'étend de façon discontinue de 1950 à 1957, Irène seconde activement son époux dans ses recherches. Elle se lance dans l'apprentissage de la langue tibétaine et noue rapidement des liens très forts avec des réfugiées, dont le mode de vie intéresse tout particulièrement le prince. Elle parvient, de cette manière, à dresser les notices biographiques de nombreuses femmes et sert d'intermédiaire entre son époux et celles qu'il désire étudier[réf. nécessaire]. Irène s'investit en outre dans l'aide aux enfants indiens et tibétains en fondant plusieurs orphelinats dans la région du Bengale[23],[24].

Appréciés de la population tibétaine, Pierre et Irène ne le sont pas forcément des autorités indiennes, qui les perçoivent comme des espions à la solde de l'occident. À partir de 1955, le couple subit donc le harcèlement continuel de l'administration du Bengale-Occidental, qui cherche à les pousser au départ. Finalement, en mai 1956, Pierre et Irène reçoivent des mains d’un policier un avis d’expulsion. Or Irène est, à cette époque, gravement atteinte par la tuberculose et ses médecins lui ont prescrit de rester alitée durant six mois. Pierre parvient donc à obtenir un sursis de la part des autorités et le départ du couple est repoussé à février 1957[25].

Retour en Europe

De retour en Europe, Irène et Pierre s’installent au Royaume-Uni, où le prince reprend ses études. Déclaré docteur en anthropologie en 1959, il voit sa thèse publiée quatre ans plus tard[26]. Dans ce contexte, le nom du prince est avancé, en 1961, pour prendre la tête de la chaire d’anthropologie de l’Université d'Athènes. Cependant, une intervention du palais royal fait avorter le projet[27] : malgré la solidité de son mariage et le décès du prince Georges (1957), farouche ennemi d'Irène, le roi des Hellènes refuse toujours de reconnaître la légitimité de l'union de son cousin et Irène comme un membre à part entière de la famille royale[28]. Les années 1960 aboutissent donc à une rupture définitive entre le couple et la couronne[27]. La mise en place de la Dictature des Colonels en 1967 et la proclamation de la Troisième République hellénique en 1974 obligent par ailleurs Irène et Pierre à quitter définitivement la Grèce[29].

L’éloignement du prince Pierre

Les portes de la Grèce leur étant à nouveau fermées, la vie de Pierre et d'Irène se partage entre Copenhague, Paris et Londres[30]. Cependant, les années passant, la relation du couple se dégrade tandis qu'Irène se montre de plus en plus excentrique. Pierre et Irène prennent donc bientôt la décision de s'éloigner, sans qu’aucun document vienne officialiser leur séparation. Irène déménage alors à Hong Kong, où elle s’installe dans un immense appartement rempli de chiens, de chats et même de singes, alors que son époux noue une liaison avec une jeune Anglaise, qui ne tarde pas à s’établir à ses côtés, dans la capitale danoise[30].

Veuvage et décès

Le prince Pierre meurt dans la capitale anglaise, le 15 octobre 1980, à la suite d’une hémorragie cérébrale[30]. Quelques jours plus tard, le 22 octobre, une messe en sa mémoire est célébrée à la cathédrale orthodoxe Sainte-Sophie de Londres[29]. Pendant la cérémonie, qui réunit l'ensemble des membres de la famille royale de Grèce et à laquelle Irène assiste dans un fauteuil roulant, la vieille femme subit une nouvelle fois l’ostracisme de sa belle-famille, dont pratiquement aucun membre ne prend la peine de venir lui présenter ses condoléances[30].

Devenue veuve, Irène reçoit l'immense héritage de son époux, qui s'élève, rien qu'au Royaume-Uni, à 3 434 livres sterling de l'époque. Elle devient par ailleurs la propriétaire des bijoux de Marie Bonaparte, qu'elle met en vente chez Christie's, à Saint-Moritz, peu avant sa mort, en février 1990[31].

Oubliée de sa belle-famille, Irène passe ses dernières années à Paris, où elle connaît une existence assez retirée[31]. Décédée le 12 mars 1990, elle est enterrée aux côtés du prince Pierre, dans le domaine de Lille Bernstorff, au Danemark. Petite victoire posthume pour « la Russe », l'inscription présente sur sa tombe sa tombe la qualifie pour l'éternité de « Princesse Pierre de Grèce »[32].

Dans la culture populaire

Le personnage d'Irène (« la Russe ») est évoqué brièvement dans le téléfilm français en deux parties Princesse Marie de Benoît Jacquot (2004)[33].

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

Ouvrages généalogiques

  • (fr) G. Caule, « Princesse Marie Bonaparte », dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, no 552, janvier 1998 , colonnes 108-112 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (fr) Michel Huberty et alii, L'Allemagne dynastique : Oldenbourg, vol. VII, Le Perreux-sur-Marne, Giraud, 1994  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (fr) Jean-Fred Tourtchine, Le Royaume des Deux-Siciles : Le Royaume de Grèce (Les manuscrits du C.E.D.R.E.), vol. II, Paris, Cercle d'études des dynasties royales européennes, 1998  (ISSN 0993-3964) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Biographies de la famille royale de Grèce

  • (fr) Celia Bertin, Marie Bonaparte, Paris, Perrin, 1982 (ISBN 226201602X)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (es) Ricardo Mateos Sainz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía, La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, 2004 (ISBN 84-9734-195-3)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Poul Pedersen, « Out of India: Prince Peter of Greece and Denmark and the Greek royal family », dans Dansk etnografisk forening, vol. 46-47, 2004-2005, p. 181-200 (ISSN 0085-0756)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens internes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. On trouve plusieurs variantes pour l'orthographe du nom d'Irène : Ovtchinnikova, Outchinnikova, Ovtchinnikowa, Ovtchinnikov ou Ovtchinnikoff.
  2. D'après Michel Huberty, « Jouriary » est le nom de jeune fille qui apparaît sur l'acte de mariage d'Irène et de Monléon. Cependant, l'acte précise également que Lydia est, à cette époque, remariée à un certain « Basile Yacovlev ». Pour d'autres auteurs, la mère d'Irène porte le nom de « Zourlo » ou de « Zomilo ». Huberty et alii 1994, p. 327 et 343 (note 19).
  3. Officiellement, Irène est née le 4 octobre 1904 et c’est cette date qui est aujourd’hui inscrite sur sa tombe, à Lille Bernstorff. Cependant, d’autres dates de naissances lui sont données par différents auteurs : Ricardo Mateos Sainz de Medrano la fait naître le 11 octobre 1904 (Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 235) ; Daryl Lundy donne le 2 juin 1904 ou le 11 octobre 1900 (The Peerage). Quant à Celia Bertin, elle évoque les doutes de Marie Bonaparte concernant l’âge de sa bru.
  4. Selon le site de l’Hôtel Drouot : « la maison Ovtchinnikov, fondée en 1853, est devenue, avec Fabergé, l'une des plus importantes de Russie. Elle a reçu le brevet de fournisseur de la cour en 1865, et son fondateur, Pavel Ovtchinnikov, a été nommé chevalier de la Légion d'Honneur à Paris en 1867 ». Voir cette page de l'Hôtel Drouot.
  5. Certains auteurs comme Ricardo Mateos Sainz de Medrano appellent le premier époux d’Irène « Jean de Mauléon ».
  6. Déposé en 1923, Georges II est rappelé sur le trône peu après la rencontre d'Irène et de Pierre.

Références

  1. Huberty et alii 1994, p. 327
  2. Pedersen 2004-2005, p. 183
  3. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 235
  4. Bertin 1982, p. 310
  5. Bertin 1982, p. 310-311
  6. Bertin 1982, p. 311
  7. Bertin 1982, p. 314
  8. Bertin 1982, p. 318 et 334
  9. Pedersen 2004-2005, p. 183, 186 et 192
  10. Pedersen 2004-2005, p. 186
  11. Bertin 1982, p. 330 et 332
  12. Bertin 1982, p. 331
  13. Bertin 1982, p. 334
  14. Pedersen 2004-2005, p. 186-187.
  15. Pedersen 2004-2005, p. 187-188.
  16. a et b Pedersen 2004-2005, p. 188.
  17. a et b Pedersen 2004-2005, p. 189
  18. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 236-237
  19. Van der Kiste 1994, p. 169-171
  20. Pedersen 2004-2005, p. 189-190.
  21. Pedersen 2004-2005, p. 190-191.
  22. Pedersen 2004-2005, p. 192
  23. Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 238
  24. Tourtchine 1998, p. 145
  25. Pedersen 2004-2005, p. 192-194
  26. Pedersen 2004-2005, p. 184 et 194
  27. a et b Pedersen 2004-2005, p. 194
  28. Bertin 1982, p. 394-396
  29. a et b Pedersen 2004-2005, p. 195
  30. a, b, c et d Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 239
  31. a et b Sainz de Medrano 2004, p. 240
  32. Pedersen 2004-2005, p. 196-197
  33. Princesse Marie sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Irène Ovtchinnikova de Wikipédia en français (auteurs)

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