- Élections cantonales françaises de 1998
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Les élections cantonales de 1998 ont eu lieu les 15 et 22 mars 1998.
Ces élections ont habituellement lieu tous les trois ans pour renouveler la moitié des conseillers généraux qui siègent au sein d'un conseil général pour un mandat de 6 ans.
Sommaire
Résultats
Alors que souvent en France, les élections intermédiaires ne sont pas favorables au pouvoir en place, les élections cantonales de 1998 voient une poussée de la gauche.
Tendances Premier tour
(% sur exprimés)Second tour
(en sièges)Extrême-gauche - 8 Parti communiste français - 143 Parti socialiste - 663 Mouvement des radicaux de gauche - 36 Les Verts - 1 Divers gauche - 153 Union pour la démocratie française - 336 Rassemblement pour la République - 307 Divers droite - 360 Front national et extrême droite - 3 Source : Quid Au premier tour, les partis de la « gauche plurielle » obtiennent 44 % des voix, contre 40,1 % pour les partis de droite et 13,5 % pour le Front national[1]. Ils semblent en mesure de conserver les départements qu'ils détiennent et de progresser un peu. Le premier tour est concomitant des élections régionales, élections à la proportionnelle ne nécessitant qu'un tour. Or à l'issue des régionales, le FN se trouve en position d'arbitre en pouvant faire basculer douze régions à droite.
Entre les deux tours, le débat politique tourne autour d'éventuelles alliance entre le Front National et les partis de la majorité présidentielle de Jacques Chirac. Le vendredi 20 mars 1998 à deux jours du scrutin, a lieu l'élection des présidents de région au sein des conseils régionaux. Dans cinq régions, celui-ci est élu avec l'appoint des voix des conseillers FN créant un forte polémique, la presse et la gauche nommant ce jour le « vendredi noir »[2].
Au second tour, en réaction au « vendredi noir », les électeurs de gauche se mobilisent tandis que nombre d'électeurs de droite s'abstiennent. De plus la droite se trouve, comme lors des législatives de 1997, gênée par des triangulaires gauche/droite /FN là ou celui-ci a pu se maintenir en passant la barre de 10% des inscrits. Les partis de la « gauche plurielle » obtiennent 47 % des voix, contre 44,5 % pour les partis de droite et 8,5 % pour le Front National. Au final la gauche conquiert près de 400 nouveaux cantons[3], lui permettant de faire basculer 11 départements tandis qu'aucun ne passe à droite[1].
Départements ayant basculé à gauche
- Aisne
- Allier
- Alpes-de-Haute-Provence
- Ardèche
- Finistère
- Gers
- Meurthe-et-Moselle
- Nord
- Puy-de-Dôme
- Pyrénées-Orientales
- Essonne
- Haute-Saône
Les présidents de conseil général élus en 1998
- Les noms des présidents nouvellement élus en 1998 sont suivis d'une astérisque.
Source : Atlaspol pour les noms et étiquettes politiques au moment de l'élection, sauf indication contraire ou absence de données.
Notes et références
- Site france-politique
- Marianne du 23/03/1998
- Etude du CEVIPOF Sylvain Brouard
- Jean-Noël Guérini Remplacé en Août par
- succède à so père
- Au bénéfice de l'âge,gauche et droite étant à égalité
- exclu du RPR en 1998 pour ses accords de désistement avec le FN
- au bénéfice de l'âge
- @ntilles.com Source :
- Adege Source :
- RFO Source :
- Le petit futé, Mayotte - Comores, 2005 Source :
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