- Économie de l'Ain
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Ain Données générales Pays France Subdivision Département français Organisations économiques Chambre de commerce et d'industrie de l'Ain
Mission économique de l'Ain lienStatistiques [1] Classement 50e département par PIB par habitant (2005) PIB (milliards) € 12 861 (2005) PIB par habitant € 22 850 (2005) Croissance % () Chômage 7,3[1] % (2010) PIB par secteur agriculture : %
industrie : %
services : % ()Population active (millions) 0,279[2] (2006) Population active par secteur agriculture : 2.7[3] %
industrie : 32.9[3] %
services : 64.4[3] % (2008)Pop. sous le seuil de pauvreté 10,3[4] % (2007) Industries principales plasturgie[5]
génie électrique
agro-alimentaire
construction mécaniquePartenaires commerciaux Exportations (milliards) € 6,930[6] (2008) Principaux partenaires Allemagne 17,9 %[6]
Italie 11,3 %
Singapour 10,1 %
Espagne 7,1 %
Royaume-Uni 3,9 %Importations (milliards) € 4,861[6] (2008) Principaux partenaires Italie 20,8 %[6]
Allemagne 16,5 %
Chine 8,8 %
Malaisie 5,9 %
Belgique 5,3 %n/d= non déterminé(e) L'économie de l'Ain traite de la situation économique conjoncturelle et structurelle du département de l'Ain de nos jours. En 2010, le département de l'Ain a le taux de chômage le plus bas[3] de la région Rhône-Alpes, région au taux de chômage d'ailleurs inférieur à la moyenne nationale.
Le département reste très industriel ; en effet en population par secteur, l'Ain est le département le moins tertiaire[3] de la région Rhône-Alpes, elle-même possédant une population active dans le secteur tertiaire supérieure au pourcentage nationale.
Sommaire
Secteur primaire
En Bresse, l'élevage, et en particulier celui des volailles, est très renommé. Sur les hauteurs du Revermont et du Bugey, l'Appellation d'origine contrôlée Comté a permis de redynamiser l'élevage de vaches laitières pour la production de fromages. En Dombes, la pisciculture bénéficie des nombreux étangs de la région. Le maraîchage s'est développé en bord de Saône, favorisé par les limons apportés par l'affluent du Rhône. La viticulture, implantée en Revermont et dans le sud du Bugey, a su diversifier ses produits, avec en particulier le vin de Cerdon.
Filière bois
L'exploitation forestière est, surtout concentrée sur le Haut-Bugey. Elle représentait en septembre 2007, 4 500 emplois[5] dans le département de l'Ain.
Secteur secondaire
Il est caractérisé par une bonne répartition des implantations industrielles sur l'ensemble du département, favorisée par un tissu de petites et moyennes entreprises dynamiques, des disponibilités foncières importantes, la proximité des bassins d'activité des départements proches et un maillage autoroutier développé.
Parmi les activités remarquables, la transformation des matières plastiques tient une place privilégiée. Caractéristique du bassin d'Oyonnax, berceau de l'activité, cette industrie se développe également dans la région de Bellegarde-sur-Valserine et en direction de Lyon. Cette filière, très vaste, intègre la production de matières premières (granulés, plaques, films, colorants...), de biens intermédiaires (emballages, composants pour l'automobile ou le bâtiment), ou de biens de consommations (articles de la maison, jouets, articles de sport, lunetterie). Par ailleurs, elle a entraîné la création d'activités connexes importantes (production de machines de transformation, d'outillages, de cartonnages, d'adhésifs, logistique).
Dans le département, la chimie est généralement d'implantation récente et se trouve surtout à proximité de la centrale nucléaire du Bugey.
Si la métallurgie a connu des heures difficiles, notamment à Bellegarde-sur-Valserine, la construction mécanique s'est développée, à la faveur de marchés en croissance durable. Citons, dans la région de Bourg-en-Bresse, l'industrie du poids lourd, et, dans le sud et l'est du département, la construction d'équipements thermiques (compresseurs, échangeurs, unités de ventilation, de chauffage et de climatisation).
La construction de matériel électrique (câblerie, modules, armoires équipées) s'est particulièrement développée dans la région de Belley.
L'industrie agro-alimentaire bénéficie de la renommée gastronomique du département de l'Ain et du développement des nouveaux modes de consommation.
Secteur tertiaire
L'activité logistique est favorisée par la situation géographique du département, situé à une localisation stratégique en Europe. Les restrictions à la circulation des poids lourds en Suisse et en Autriche, et l'ouverture des PECO, a entraîné un surcroît de flux de transport de marchandises sur les axes Benelux et Allemagne vers l'Italie d'une part, et de la Pologne et la Tchéquie vers l'Espagne d'autre part. Des services connexes au transport de marchandises se sont ainsi développés pour optimiser ces flux par la création de plates-formes de redistribution, notamment sur le Parc industriel de la Plaine de l’Ain. De plus, le projet d'implantation d'un pôle de ferroutage près d'Ambérieu-en-Bugey pour les liaisons avec l'Italie, met l'accent sur l'avenir logistique du département.
Secteur tertiaire touristique
Article détaillé : Tourisme dans l'Ain.Le tourisme dans le département représente 10 000[5] emplois directs auxquels s'ajoute 10 000[5] emplois indirects. En décembre 2006, l’emploi touristique représente 3 emplois sur 100[5] dans le département, pour un chiffre d'affaires départementale de 300 millions €[5].
Notes et références
- Tableau 17 : Évolution de la population active selon le sexe en Rhône-Alpes sur www.insee.fr.
- Taux de chômage sur www.insee.fr.
- 1.22 Rhône-Alpes sur www.insee.fr, p.176. [PDF]
- Pauvreté et précarité dans le département de l’Ain sur www.insee.fr, p.10. [PDF]
- Économie sur www.ain.pref.gouv.fr.
- lire en ligne]. les chiffres clés de l'Ain, édition 2009-2010 - p16 (Source : Direction générale des douanes et droits indirects - 2008). CCI de l'Ain. [PDF][
Voir aussi
Voir la catégorie : Économie de l'Ain.Articles connexes
Liens externes
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