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Yverdon-les-Bains
Yverdon-les-Bains Une vue d'ensemble de la commune serait la bienvenue Administration Pays Suisse Canton Vaud District Jura-Nord vaudois Langue Français Syndic Daniel Von Siebenthal (PSS) N° OFS 5938 Code postal 1400, 1401 Géographie Superficie 11,30 km² Altitude 433 Coordonnées Communes limitrophes
(voir carte)Montagny-près-Yverdon, Cheseaux-Noréaz, Cuarny, Pomy, Gressy, Belmont-sur-Yverdon, Épendes (VD), Treycovagnes Démographie Population 25 775 (1er décembre 2008[1]) Densité 2 280,97 hab./km² Gentilé Les Yverdonnois
Lè Tya-bailli (Les Tues-baillis)Localisation
Localisation de Yverdon-les-Bains en Suisse.modifier Yverdon-les-Bains est une commune suisse et la deuxième plus grande du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois, dont elle est le chef-lieu.
Sommaire
Géographie
Yverdon-les-Bains est située à 60 km au sud-ouest de Berne, à l'extrémité sud du Lac de Neuchâtel. Ville commerçante depuis l'époque romaine, son centre est connu pour sa grande place, bordée du temple, du château et de l'hôtel de ville. On peut voir, sur cette place, la statue de Pestalozzi.
Histoire
Du nom de Eburodunum au temps des romains (en latin, Cité des Ifs), puis rapidement Yverdon (en francoprovençal Invèrdon) , la commune a changé son nom en Yverdon-les-Bains depuis 1981, rappelant que la ville est depuis longtemps un centre thermal de réputation.
On a aussi trouvé dans cette ville quelques médailles d'empereurs et des barques gallo-romaines relativement bien conservées.
Politique
Municipalité (exécutif)
Le Conseil municipal, appelé plus communément la Municipalité, constitue l'exécutif des communes du canton de Vaud. La Municipalité d'Yverdon-les-Bains compte sept membres[2], élus par la population pour une durée de cinq ans au système majoritaire à deux tours. Les élections communales qui se sont déroulées en mars 2006 ont donné la composition suivante: deux radicaux, deux socialistes, deux libéraux et un vert. La Municipalité est présidée par le syndic, élu par le peuple parmi les sept conseillers municipaux. En 2006, Rémy Jaquier a été réélu tacitement pour un deuxième mandat, faute d'autres candidatures. Le 8 mars 2009, le siège de Rémy Jaquier a passé au socialiste Jean-Claude Ruchet élu avec 3335 voix contre 3099 à l'ancienne préféte radicale Pierrette Roulet-Grin. Le 17 mai 2009, Daniel Von Siebenthal (PS) a été élu syndic par 3137 voix contre 2796 à Marc-André Burkhard (libéral) en remplacement de Rémy Jaquier, démissionnaire.
- Sources: procès-verbaux établis par le Bureau électoral.
Conseil communal (législatif)
Le Conseil communal yverdonnois compte 100 membres élus pour cinq ans au système proportionnel. La répartition des sièges après les élections de mars 2006 est la suivante: 32 socialistes, 22 radicaux, 13 Verts, 12 libéraux, 9 UDC, 6 Solidarité & Écologie (formation locale regroupant des membres du POP et des indépendants de gauche) et 6 UDF.[3]
La gauche a été majoritaire entre 1973 et 1985, entre 1989 et 1993, entre 1997 et 2001 et depuis 2006. En 2006, l'UDC a fait son entrée dans l'organe délibérant. Les Verts, qui faisaient auparavant partie de la formation Solidarité & Écologie, ont cumulé leur arrivée au conseil communal sous leur propre bannière et l'obtention d'un siège à l'exécutif.
Démocratie directe
Les citoyens yverdonnois disposent, comme les citoyens de la plupart des communes suisses, de deux instruments de démocratie directe : le droit de référendum, qui leur permet de contester une décision prise par le Conseil communal, et le droit d'initiative, qui leur permet de soumettre une proposition au vote. Le droit d'initiative au niveau communal n'a été introduit dans le canton qu'avec la nouvelle Constitution de 2003 seulement.
L'usage de ces instruments de démocratie direct est plutôt rare à Yverdon-les-Bains. Le 14 septembre 2003, un référendum a eu lieu à propos du maintien de la structure du nuage Blur, qui avait mise en place pour l'Exposition nationale de 2002 pour y installer la Maison d'Ailleurs avec le soutien de l'Agence Spatiale Européenne. Ce maintien a été refusé par la population.[4] Plus récemment, l'UDC locale a inauguré le droit d'initiative à Yverdon en soumettant un texte demandant l'installation de caméras de surveillance sur la place de la gare. La population se prononcera au début de l'année 2009.
Sports
Le plus important club de sport de la ville est sans aucun doute Yverdon-Sport FC, le club de foot de la ville qui évolue en Challenge League. Il existe également le CP Yverdon, le club de foot de la communauté portugaise d'Yverdon, les Azzuri Yverdon, celui de la communauté italienne et le Bosna Yverdon, celui de la communauté bosniaque, qui évoluent dans les ligues inférieures. Le FC Yverdon Féminin évolue en Ligue Nationale A féminine.
Parmi les autres clubs sportifs, citons le HC Yverdon-les-Bains, évolue en 1e ligue (3e division suisse) de hockey sur glace ainsi que le RC Yverdon, en Ligue Nationale A de rugby.
Le parapente se pratique dans la région d'Yverdon-les-Bains. Il est aussi possible de s'initier à l'art de l'escrime grâce au Cercle d'Escrime d'Yverdon (CEY). Le CEY pratique uniquement du sabre et a eu en son sein, plusieurs champions suisses dans différentes catégories. On peut aussi faire de l'équitation.
Culture
Monuments
Le Château d'Yverdon a été bâti de 1260 à 1270 par Jacques de Saint-Georges, sur ordre du duc Pierre de Savoie, pour protéger la ville. Le château a été habité d'abord par les seigneurs savoyards puis, à partir de la conquête bernoise en 1536, par les baillis mis en place par Berne. En 1805, alors que le pays de Vaud a obtenu un statut de canton à part entière, la ville d'Yverdon achète le château au canton pour que Johann Heinrich Pestalozzi, qui est déjà un pédagogue renommé, y installe son institut. Le château accueille ensuite des classes de 1838 à 1974. Le château abrite également dès 1830 le Musée d'Yverdon et Région.[5]
Le Temple a été bâti en 1757 par l'architecte Billon de Genève à la place de l'ancienne Chapelle Notre-Dame dont il a gardé le clocher, qui avait été reconstruit en 1608 d'après un original du XIVe siècle. Les quatorze stalles proviennent de l'ancienne chapelle, tandis que les orgues ont été construits en 1766.[6]
L'hôtel de ville a été construit entre 1768 et 1773 sur le modèle de l'Hôtel de musique de la ville de Berne.[7]
Ces trois bâtiments bordent la Place Pestalozzi qui constitue le centre de la ville d'Yverdon-les-Bains.
Sites
- Les Statues Menhirs de Clendy
- Le Castrum, ruines romaines construites vers 325 après J.-C.
Musées
- Musée d'Yverdon au Château, archéologie, histoire, sciences
- Musée Pestalozzi
- La Maison d'Ailleurs, musée de la science-fiction, de l'utopie et des voyages extraordinaires
- Musée suisse de la Mode, plusieurs milliers de vêtements et accessoires pour s'habiller (chaussures, chapeaux, porte-monnaies, sacs à main) datant de 1850 à nos jours.
- Centre-nature de Champ-Pittet. Expositions dans le château du XVIIIe siècle. Parcours ludiques et sentiers-nature. Visites guidées dans la Grande Caricaie.
Salles de spectacle
- Théâtre Benno Besson
- Théâtre de l'Échandole
- Théâtre du Petit Globe
- Salle de concert L'Amalgame
- Salle polyvalente La Marive
Manifestations
- Expo02, l'exposition nationale Suisse en 2002
- Brandons (carnaval), chaque année en mars.
- Abbaye (fête des tireurs)
- Comptoir du Nord Vaudois
- Baleinev
- Festival Open Air
Personnalités
- Élie Bertrand, pasteur, géologue, naturaliste (1713-1797), il fonde la bibliothèque (1761) ainsi que la société économique de la ville.
- Frederick Haldimand (1718-1791), gouverneur britannique au Canada, né et mort à Yverdon.
- Fortunato Bartolomeo De Felice (1723-1789), il dirigea à Yverdon la rédaction de l'Encyclopédie d'Yverdon, publiée entre 1770 et 1780.
- Johann Heinrich Pestalozzi, établit son école à Yverdon de 1805 à 1825. La place principale de la ville porte désormais son nom.
- Benno Besson, acteur, metteur en scène et directeur de théâtre. Né à Yverdon en 1922.
- Rodolphe Kasser, philologue et archéologue né à Yverdon en 1927.
Enseignement supérieur et recherche
- Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)
- Centre professionnel du nord vaudois (CPNV, aussi à Sainte-Croix et Payerne)
- Gymnase d'Yverdon
- Haute école d'ingénierie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD)
- Y-Parc (parc scientifique et technologique)
Économie
- Arkina, marque d'eau minérale
- Leclanché, fabrique de piles et de batteries
- Schott Guinchard, une unité de Schott Suisse, usinage de verre optique industriel
Transport
Du 1er octobre 1953 au 1er novembre 1960, la ville d'Yverdon se dote de la technologie du « gyrobus » (première ville au monde à adopter cette technologie) pour la mise en place d'un réseau de transports en commun, avant d'opter pour un réseau de bus classiques.
- Réseau de bus urbain, TRAVYS
- Sur la ligne ferroviaire Lausanne-Yverdon-Neuchâtel-Bienne
- Sur la ligne ferroviaire Yverdon-Payerne
- Le Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix
- Autoroute A1, Sortie 25 (Yverdon-Sud)
- Autoroute A5, Sortie 2 (Yverdon-Ouest)
- Aérodrome d'Yverdon-les-Bains
Jumelage
- Nogent-sur-Marne (France) depuis 1964
- Winterthour (Suisse) depuis 1969
- Prokuplje (Serbie) depuis 1987
- Kagamino (Japon) depuis 1996
- Pontarlier (France) depuis 2003
- Collesano (Italie) depuis 2004
Bibliographie
- Edmond Aubert, Histoire d'Yverdon - Des temps préhistoriques à la conquête bernoise, tome I, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 1995
- Daniel de Raemy & Carine Bruseau, Histoire d'Yverdon - De la conquête bernoise à la Révolution vaudoise, tome II, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001
Références
- ↑ [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
- ↑ Site officiel de la commune, consulté en septembre 2009.
- ↑ Résultats officiels sur le Site officiel du canton de Vaud, consulté en septembre 2008.
- ↑ Article du 14 septembre 2003 publié sur le site Swissart, consulté en septembre 2008.
- ↑ Informations sur le site de l'Office du tourisme, consulté en septembre 2008.
- ↑ Informations sur le site de l'Office du Tourisme, consulté en septembre 2008
- ↑ Informations sur le site de l'Office du Tourisme, consulté en septembre 2008
Liens externes
- Site officiel
- Office du Tourisme et du Thermalisme
- Histoire des Bains sur Swissinfo
- Le site Haldimand Collection contient de nombreuses références à la présence du Général Frederick Haldimand à Yverdon
- Portail de la Suisse
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