Yverdun

Yverdun

Yverdon-les-Bains

Yverdon-les-Bains
Une vue d'ensemble de la commune serait la bienvenue
Administration
Pays Suisse Armoiries de la commune.
Canton Vaud
District Jura-Nord vaudois
Langue Français
Syndic Daniel Von Siebenthal (PSS)
N° OFS 5938
Code postal 1400, 1401
Géographie
Superficie 11,30 km²
Altitude 433
Coordonnées 46° 46′ 44″ N 6° 38′ 24″ E / 46.778899, 6.6446° 46′ 44″ N 6° 38′ 24″ E / 46.778899, 6.64 
Communes limitrophes
(voir carte)
Montagny-près-Yverdon, Cheseaux-Noréaz, Cuarny, Pomy, Gressy, Belmont-sur-Yverdon, Épendes (VD), Treycovagnes
Démographie
Population 25 775 (1er décembre 2008[1])
Densité 2 280,97 hab./km²
Gentilé Les Yverdonnois
Lè Tya-bailli (Les Tues-baillis)
Localisation
Switzerland location map.svg
City locator 4.svg
Yverdon-les-Bains
[zoom]

Localisation de Yverdon-les-Bains en Suisse.

Yverdon-les-Bains est une commune suisse et la deuxième plus grande du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois, dont elle est le chef-lieu.

Sommaire

Géographie

Yverdon-les-Bains est située à 60 km au sud-ouest de Berne, à l'extrémité sud du Lac de Neuchâtel. Ville commerçante depuis l'époque romaine, son centre est connu pour sa grande place, bordée du temple, du château et de l'hôtel de ville. On peut voir, sur cette place, la statue de Pestalozzi.

Histoire

Du nom de Eburodunum au temps des romains (en latin, Cité des Ifs), puis rapidement Yverdon (en francoprovençal Invèrdon) , la commune a changé son nom en Yverdon-les-Bains depuis 1981, rappelant que la ville est depuis longtemps un centre thermal de réputation.

On a aussi trouvé dans cette ville quelques médailles d'empereurs et des barques gallo-romaines relativement bien conservées.

Politique

Municipalité (exécutif)

Le Conseil municipal, appelé plus communément la Municipalité, constitue l'exécutif des communes du canton de Vaud. La Municipalité d'Yverdon-les-Bains compte sept membres[2], élus par la population pour une durée de cinq ans au système majoritaire à deux tours. Les élections communales qui se sont déroulées en mars 2006 ont donné la composition suivante: deux radicaux, deux socialistes, deux libéraux et un vert. La Municipalité est présidée par le syndic, élu par le peuple parmi les sept conseillers municipaux. En 2006, Rémy Jaquier a été réélu tacitement pour un deuxième mandat, faute d'autres candidatures. Le 8 mars 2009, le siège de Rémy Jaquier a passé au socialiste Jean-Claude Ruchet élu avec 3335 voix contre 3099 à l'ancienne préféte radicale Pierrette Roulet-Grin. Le 17 mai 2009, Daniel Von Siebenthal (PS) a été élu syndic par 3137 voix contre 2796 à Marc-André Burkhard (libéral) en remplacement de Rémy Jaquier, démissionnaire.

  • Sources: procès-verbaux établis par le Bureau électoral.

Conseil communal (législatif)

Le Conseil communal yverdonnois compte 100 membres élus pour cinq ans au système proportionnel. La répartition des sièges après les élections de mars 2006 est la suivante: 32 socialistes, 22 radicaux, 13 Verts, 12 libéraux, 9 UDC, 6 Solidarité & Écologie (formation locale regroupant des membres du POP et des indépendants de gauche) et 6 UDF.[3]

La gauche a été majoritaire entre 1973 et 1985, entre 1989 et 1993, entre 1997 et 2001 et depuis 2006. En 2006, l'UDC a fait son entrée dans l'organe délibérant. Les Verts, qui faisaient auparavant partie de la formation Solidarité & Écologie, ont cumulé leur arrivée au conseil communal sous leur propre bannière et l'obtention d'un siège à l'exécutif.

Démocratie directe

Les citoyens yverdonnois disposent, comme les citoyens de la plupart des communes suisses, de deux instruments de démocratie directe : le droit de référendum, qui leur permet de contester une décision prise par le Conseil communal, et le droit d'initiative, qui leur permet de soumettre une proposition au vote. Le droit d'initiative au niveau communal n'a été introduit dans le canton qu'avec la nouvelle Constitution de 2003 seulement.

L'usage de ces instruments de démocratie direct est plutôt rare à Yverdon-les-Bains. Le 14 septembre 2003, un référendum a eu lieu à propos du maintien de la structure du nuage Blur, qui avait mise en place pour l'Exposition nationale de 2002 pour y installer la Maison d'Ailleurs avec le soutien de l'Agence Spatiale Européenne. Ce maintien a été refusé par la population.[4] Plus récemment, l'UDC locale a inauguré le droit d'initiative à Yverdon en soumettant un texte demandant l'installation de caméras de surveillance sur la place de la gare. La population se prononcera au début de l'année 2009.

Sports

Le plus important club de sport de la ville est sans aucun doute Yverdon-Sport FC, le club de foot de la ville qui évolue en Challenge League. Il existe également le CP Yverdon, le club de foot de la communauté portugaise d'Yverdon, les Azzuri Yverdon, celui de la communauté italienne et le Bosna Yverdon, celui de la communauté bosniaque, qui évoluent dans les ligues inférieures. Le FC Yverdon Féminin évolue en Ligue Nationale A féminine.

Parmi les autres clubs sportifs, citons le HC Yverdon-les-Bains, évolue en 1e ligue (3e division suisse) de hockey sur glace ainsi que le RC Yverdon, en Ligue Nationale A de rugby.

Le parapente se pratique dans la région d'Yverdon-les-Bains. Il est aussi possible de s'initier à l'art de l'escrime grâce au Cercle d'Escrime d'Yverdon (CEY). Le CEY pratique uniquement du sabre et a eu en son sein, plusieurs champions suisses dans différentes catégories. On peut aussi faire de l'équitation.

Culture

Monuments

Le Château d'Yverdon a été bâti de 1260 à 1270 par Jacques de Saint-Georges, sur ordre du duc Pierre de Savoie, pour protéger la ville. Le château a été habité d'abord par les seigneurs savoyards puis, à partir de la conquête bernoise en 1536, par les baillis mis en place par Berne. En 1805, alors que le pays de Vaud a obtenu un statut de canton à part entière, la ville d'Yverdon achète le château au canton pour que Johann Heinrich Pestalozzi, qui est déjà un pédagogue renommé, y installe son institut. Le château accueille ensuite des classes de 1838 à 1974. Le château abrite également dès 1830 le Musée d'Yverdon et Région.[5]

Le Temple a été bâti en 1757 par l'architecte Billon de Genève à la place de l'ancienne Chapelle Notre-Dame dont il a gardé le clocher, qui avait été reconstruit en 1608 d'après un original du XIVe siècle. Les quatorze stalles proviennent de l'ancienne chapelle, tandis que les orgues ont été construits en 1766.[6]

L'hôtel de ville a été construit entre 1768 et 1773 sur le modèle de l'Hôtel de musique de la ville de Berne.[7]

Ces trois bâtiments bordent la Place Pestalozzi qui constitue le centre de la ville d'Yverdon-les-Bains.

Sites

  • Les Statues Menhirs de Clendy
  • Le Castrum, ruines romaines construites vers 325 après J.-C.

Musées

Salles de spectacle

  • Théâtre Benno Besson
Théâtre Benno Besson


  • Théâtre de l'Échandole
  • Théâtre du Petit Globe
  • Salle de concert L'Amalgame
  • Salle polyvalente La Marive

Manifestations

  • Expo02, l'exposition nationale Suisse en 2002
  • Brandons (carnaval), chaque année en mars.
  • Abbaye (fête des tireurs)
  • Comptoir du Nord Vaudois
  • Baleinev
  • Festival Open Air

Personnalités

Enseignement supérieur et recherche

Économie

  • Arkina, marque d'eau minérale
  • Leclanché, fabrique de piles et de batteries
  • Schott Guinchard, une unité de Schott Suisse, usinage de verre optique industriel

Transport

Du 1er octobre 1953 au 1er novembre 1960, la ville d'Yverdon se dote de la technologie du « gyrobus » (première ville au monde à adopter cette technologie) pour la mise en place d'un réseau de transports en commun, avant d'opter pour un réseau de bus classiques.

Jumelage

Bibliographie

  • Edmond Aubert, Histoire d'Yverdon - Des temps préhistoriques à la conquête bernoise, tome I, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 1995
  • Daniel de Raemy & Carine Bruseau, Histoire d'Yverdon - De la conquête bernoise à la Révolution vaudoise, tome II, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001
  • Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001

Références

  1. [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
  2. Site officiel de la commune, consulté en septembre 2009.
  3. Résultats officiels sur le Site officiel du canton de Vaud, consulté en septembre 2008.
  4. Article du 14 septembre 2003 publié sur le site Swissart, consulté en septembre 2008.
  5. Informations sur le site de l'Office du tourisme, consulté en septembre 2008.
  6. Informations sur le site de l'Office du Tourisme, consulté en septembre 2008
  7. Informations sur le site de l'Office du Tourisme, consulté en septembre 2008

Liens externes

  • Portail de la Suisse Portail de la Suisse
Ce document provient de « Yverdon-les-Bains ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Yverdun de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Yverdun — (Iwerdöng), Ifferten, das helvet. röm. Ebrodunum, Stadt im schweiz. Kanton Waadt, mit 3600 E., Schloß, in welchem zuletzt Pestalozzis Institut untergebracht war …   Herders Conversations-Lexikon

  • Yverdun —    Hd Home of the Haldimand family, 2, 3; visited by Haldimand, 113, 116; his death there, June 5, 1791, 340; its institutions remembered in his will, 342 …   The makers of Canada

  • Encyclopédie d'Yverdun — Encyclopédie ou dictionnaire universel raisonné des connaissances humaines L Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connaissances humaines, dite Encyclopédie d Yverdon, fut une encyclopédie publiée entre 1770 et 1780 en 58 volumes in …   Wikipédia en Français

  • Schweiz [2] — Schweiz (Gesch.). Die ersten Bewohner der S. sollen celtischen Ursprungs gewesen u. von Nordost eingewandert sein. Sie waren in vier Stämme getheilt, wurden zusammen Helvetier genannt u. lebten in freier Verfassung. Nach ihnen hieß das Land… …   Pierer's Universal-Lexikon

  • Pestalozzi and Pestalozzianism — • One of the greatest pioneers of modern education (1746 1827) Catholic Encyclopedia. Kevin Knight. 2006. Pestalozzi and Pestalozzianism     Pestalozzi and Pestalozzianism …   Catholic encyclopedia

  • Marc Antoine Jullien (de Paris) — Marc Antoine Jullien, dit Jullien fils, né le 10 mars 1775 à Paris, mort le 4 avril 1848 à Paris, est un révolutionnaire et un homme de lettres français Sommaire 1 Biographie 2 Œuvres …   Wikipédia en Français

  • Marc Antoine Jullien (dit "Jullien fils") — Marc Antoine Jullien (de Paris) Marc Antoine Jullien, dit Jullien fils, né le 10 mars 1775 à Paris, mort le 4 avril 1848 à Paris, est un révolutionnaire et un homme de lettres français Sommaire 1 Biographie 2 Œuvres 3 Sour …   Wikipédia en Français

  • Marc Antoine Jullien (fils) — Marc Antoine Jullien (de Paris) Marc Antoine Jullien, dit Jullien fils, né le 10 mars 1775 à Paris, mort le 4 avril 1848 à Paris, est un révolutionnaire et un homme de lettres français Sommaire 1 Biographie 2 Œuvres 3 Sour …   Wikipédia en Français

  • Marc antoine jullien (de paris) — Marc Antoine Jullien, dit Jullien fils, né le 10 mars 1775 à Paris, mort le 4 avril 1848 à Paris, est un révolutionnaire et un homme de lettres français Sommaire 1 Biographie 2 Œuvres 3 Sour …   Wikipédia en Français

  • Pestalozzi — Pestalozzi, Johann Heinrich, geb. 12. Jan. 1746 in Zürich, wo sein Vater Arzt war, verließ das begonnene Studium der Wissenschaften u. wendete sich dem Landbau zu, namentlich begann er auf seinem 1767 bezogenen Landgute Neuhof beim Schloß… …   Pierer's Universal-Lexikon

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”