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Yverdon-les-Bains
Vue de la place Pestalozzi à Yverdon-les-BainsAdministration Pays Suisse Canton Vaud District Jura-Nord vaudois Langue Français Syndic Daniel Von Siebenthal N° OFS 5938 Code postal 1400, 1401 Géographie Superficie 11,28 km²[1] Altitude 433 Coordonnées Communes limitrophes
(voir carte)Montagny-près-Yverdon, Cheseaux-Noréaz, Cuarny, Pomy, Belmont-sur-Yverdon, Épendes (VD), Treycovagnes, Essertines-sur-Yverdon Démographie Population 27 234 (31 décembre 2009)[2] Densité 2 414,4 hab./km² Gentilé Les Yverdonnois Localisation Localisation de Yverdon-les-Bains en Suisse.
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Yverdon-les-Bains est une ville et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois, dont elle est le chef-lieu.Sommaire
Géographie
Yverdon-les-Bains est située à 60 km au sud-ouest de Berne, à l'extrémité sud du Lac de Neuchâtel.
Histoire
Attesté sous la forme latinisée Eburodunum au temps des Romains (du celtique eburo, if ou sanglier, suivi de l'élément dūno-, fort, forteresse, oppidum[3]), puis rapidement Yverdon (en francoprovençal Invèrdon) , la commune a changé son nom en Yverdon-les-Bains depuis 1981, rappelant que la ville est depuis longtemps un centre thermal de réputation.
On a aussi trouvé dans cette ville quelques médailles d'Empereurs et des barques gallo-romaines relativement bien conservées.
Le ville d'Eburodunum a été détruite lors d'un raid alaman vers l'an 275, mais un nouveau camp fortifié - le Castrum romain - a été érigé au IVe siècle. Au siècle suivant, la ville a été occupée par des populations germaniques, comme en témoigne une collection de petits objets de facture typiquement burgonde conservée au Musée d'Histoire de la ville.
Le nom de la ville apparaît ensuite dans un document de l'an 971 sous la forme in pago everdunense (=au pays d'Everdun) et, en 998, le lac de Neuchâtel est mentionné sous le nom de lacus Everdunensis (=lac Everdunain). Plus tard, on rencontre les formes Everdun (1228) et Yverdunum (1340).
Le 1er juillet 2011, la commune de Gressy a fusionné avec la commune d'Yverdon-les-Bains.
Économie
Industries
La ville d'Yverdon-les-Bains est dotée d'un riche passé industriel qui a début après l'ouverture de la première ligne de chemin de fer entre Yverdon et Morges, en 1855[4]. Peu après la construction de la ligne ouvrent en effet les Ateliers de construction et de réparation de wagons, existants encore aujourd'hui sous le nom d'Ateliers CFF. Fondés à l'origine par Charles Bonzon, ils seront repris en 1858 par la Compagnie de chemin de fer de l'Ouest suisse et finiront par appartenir aux Chemins de fer fédéraux (CFF) en 1903. Au début du vingtième siècles, les Ateliers comptent déjà pas moins de 400 employés[5].
L'industrie du tabac arrive à Yverdon presque en même temps que les Ateliers, puisque la maison Vautier, de Grandson, ouvre une usine à Yverdon dès 1858[6]. Trente ans plus tard, environ 200 personnes travaillent déjà dans l'usine yverdonnoise de Vautier[7]. L'entreprise restera plus d'un siècle à Yverdon, malgré plusieurs périodes de turbulence. En 1958, un siècle après son arrivée, elle inaugure de nouvelles usines. Deux ans plus tard, l'entreprise est rachetée par British American Tobacco, après avoir été en possession de la même famille pendant plus d'un siècle. Les activités cessent progressivement au début des années 1970 et les derniers employés yverdonnois sont licenciés en 1975[8]. Deux autres manufactures de cigares ont existé à Yverdon à la fin du XIXème siècle et au début du XXème: Notter et Jung. Elles disparaîtront toutefois rapidement.
L'année 1920 est marquée par l'arrivée à Yverdon de l'entreprise E. Paillard SA[9]. Ayant son siège à Sainte-Croix, dans le Jura vaudois, elle était jusque là spécialisée dans la fabrication de boîtes à musique, de phonographes et de gramophones[10]. L'usine ouverte à Yverdon, en Saint-Roch plus exactement, est destinée à la fabrication de machines à écrire. La première machine Hermès, co-produite entre Yverdon et Sainte-Croix, sera mise sur le marché en 1923. La production des machines à écrire est centralisée à Yverdon dès 1927. Deux ans plus tard, l'entreprise commence à produire les caméras Bolex après avoir racheté le brevet à un ingénieur français, Jacques Bolgopolsky[11]. L'entreprise grandit rapidement: en 1963, elle compte 5500 employés sur les trois sites d'Yverdon, Orbe et Sainte-Croix et est à ce moment la deuxième entreprise de Suisse romande. Elle comptera jusqu'à 2300 salariés à Yverdon à la fin des années 1960. L'entreprise connaît toutefois un déclin rapide depuis cette période et l'usine fermera définitivement ses portes en 1989, après avoir été rachetée par Olivetti en 1981[12].
Entreprises
- Leclanché, fabrique de piles et de batteries
- Schott Guinchard, usinage de verre optique industriel
- Microlec, mécanique de précision
Politique
Municipalité (exécutif)
Le Conseil municipal, appelé plus communément la Municipalité, constitue l'exécutif des communes du canton de Vaud. La Municipalité d'Yverdon-les-Bains compte sept membres[13], élus par la population pour une durée de cinq ans au système majoritaire à deux tours. Les élections communales qui se sont déroulées en mars 2011 ont donné la composition suivante: trois libéraux-radicaux, trois socialistes et une vert. La Municipalité est présidée par le syndic, élu par le peuple parmi les sept conseillers municipaux. En 2006, Rémy Jaquier a été réélu tacitement pour un deuxième mandat, faute d'autres candidatures. Le 8 mars 2009, le siège de Rémy Jaquier a passé au socialiste Jean-Claude Ruchet élu avec 3335 voix contre 3099 à l'ancienne préféte radicale Pierrette Roulet-Grin. Le 17 mai 2009, Daniel Von Siebenthal (PS) a été élu syndic par 3137 voix contre 2796 à Marc-André Burkhard (libéral) en remplacement de Rémy Jaquier, démissionnaire. Daniel von Siebenthal, seul candidat à la syndicature, a été réélu tacitement le 5 avril 2011.
- Sources: procès-verbaux établis par le Bureau électoral.
Conseil communal (législatif)
Le Conseil communal yverdonnois compte 100 membres élus pour cinq ans au système proportionnel. La répartition des sièges après les élections de mars 2011 est la suivante: 29 socialistes, 33 libéraux-radicaux radicaux, 15 Verts, 11 UDC, 6 Solidarité & Écologie-La Gauche (formation locale regroupant des membres du POP et des indépendants de gauche) et 6 [[Union démocratique fédérale|UDF], PDC et Verts libéraux][14].
La gauche a été majoritaire entre 1973 et 1985, entre 1989 et 1993, entre 1997 et 2001 et depuis 2006. En 2006, l'UDC a fait son entrée dans l'organe délibérant. Les Verts, qui faisaient auparavant partie de la formation Solidarité & Écologie, ont cumulé leur arrivée au conseil communal sous leur propre bannière et l'obtention d'un siège à l'exécutif.
Démocratie directe
Les citoyens yverdonnois disposent, comme les citoyens de la plupart des communes suisses, de deux instruments de démocratie directe : le droit de référendum, qui leur permet de contester une décision prise par le Conseil communal, et le droit d'initiative, qui leur permet de soumettre une proposition au vote. Le droit d'initiative au niveau communal n'a été introduit dans le canton qu'avec la nouvelle Constitution de 2003 seulement.
L'usage de ces instruments de démocratie directe est plutôt rare à Yverdon-les-Bains. Le 14 septembre 2003, un référendum a eu lieu à propos du maintien de la structure du nuage Blur, qui avait été mise en place pour l'Exposition nationale de 2002 pour y installer la Maison d'Ailleurs avec le soutien de l'Agence spatiale européenne. Ce maintien a été refusé par la population[15]. Plus récemment, l'UDC locale a inauguré le droit d'initiative à Yverdon en soumettant un texte demandant l'installation de caméras de surveillance sur la place de la gare. La population se prononcera au début de l'année 2009.
Sports
Le plus important club de sport de la ville est sans aucun doute Yverdon-Sport FC, le club de foot de la ville qui évolue en 1ère ligue. Il existe également le CP Yverdon, le club de foot de la communauté portugaise d'Yverdon, les Azzuri Yverdon, celui de la communauté italienne et le Bosna Yverdon, celui de la communauté bosniaque, qui évoluent dans les ligues inférieures. Le FC Yverdon Féminin évolue en Ligue Nationale A féminine.
L'USY (Union Sportive Yverdonnoise) qui regroupe l'athlétisme, le basketball et le handball reste une association de poids dans le monde sportif yverdonnois. Le handball, l'une des ailes les plus performante de l'USY, voit sa première équipe masculine accéder en 1e ligue en 2011.
Parmi les autres clubs sportifs, citons le HC Yverdon-les-Bains, évolue en 1e ligue (3e division suisse) de hockey sur glace, le RC Yverdon, en Ligue Nationale A de rugby ainsi que l'équipe des Ducs d'Yverdon, évoluant en NSFL, le championnat suisse-romand de football américain.
Le parapente se pratique dans la région d'Yverdon-les-Bains. Il est aussi possible de s'initier à l'art de l'escrime grâce au Cercle d'Escrime d'Yverdon (CEY). Le CEY pratique uniquement du sabre et a eu en son sein, plusieurs champions suisses dans différentes catégories. On peut aussi faire de l'équitation.
Il existe plus de 25 clubs d'arts martiaux à Yverdon-les-Bains, pour un total d'environ 1500 pratiquants dont plusieurs champions du monde et vices champions du monde.
Culture
Monuments
Le Château d'Yverdon a été bâti de 1260 à 1270 par Jacques de Saint-Georges, sur ordre du duc Pierre II de Savoie, pour protéger la ville. Le château a été habité d'abord par les seigneurs savoyards puis, à partir de la conquête bernoise en 1536, par les baillis mis en place par Berne. En 1805, alors que le pays de Vaud a obtenu un statut de canton à part entière, la ville d'Yverdon achète le château au canton pour que Johann Heinrich Pestalozzi, qui est déjà un pédagogue renommé, y installe son institut. Le château accueille ensuite des classes de 1838 à 1974. Le château abrite également dès 1830 le Musée d'Yverdon et Région[16].
Le Temple a été bâti en 1757 par l'architecte Billon de Genève à la place de l'ancienne Chapelle Notre-Dame dont il a gardé le clocher, qui avait été reconstruit en 1608 d'après un original du XIVe siècle. Les quatorze stalles proviennent de l'ancienne chapelle, tandis que les orgues ont été construits en 1766[17].
L'hôtel de ville a été construit entre 1768 et 1773 sur le modèle de l'Hôtel de musique de la ville de Berne[18].
Ces trois bâtiments bordent la Place Pestalozzi qui constitue le centre de la ville d'Yverdon-les-Bains.
Sites
- Les Statues Menhirs de Clendy
- Le Castrum, ruines romaines construites vers 325 après J.-C.
Musées
- Musée d'Yverdon au Château, archéologie, histoire, sciences
- Centre de recherche et de documentation Pestalozzi Johann Heinrich Pestalozzi
- Fondation Vaudoise du Patrimoine Scolaire
- La Maison d'Ailleurs, musée de la science-fiction, de l'utopie et des voyages extraordinaires
- Musée suisse de la Mode, plusieurs milliers de vêtements et accessoires pour s'habiller (chaussures, chapeaux, porte-monnaies, sacs à main) datant de 1850 à nos jours.
- Centre-nature de Champ-Pittet. Expositions dans le château du XVIIIe siècle. Parcours ludiques et sentiers-nature. Visites guidées dans la Grande Caricaie.
Salles de spectacle
- Théâtre Benno Besson
- Théâtre de l'Échandole
- Théâtre du Petit Globe
- Salle de concert L'Amalgame
- Salle polyvalente La Marive
Manifestations
- Expo02, l'exposition nationale Suisse en 2002
- Brandons (carnaval), chaque année en mars.
- Abbaye (fête des tireurs)
- Comptoir du Nord vaudois
- Baleinev, bal d'étudiants
- Festival Open Air
- SwissEurobot, la Coupe suisse de robotique, les années impaires en alternance avec Rapperswil-Jona. En 2005 a eu lieu la finale européenne Eurobot.
Médias
YTV, la chaîne régionale, est née en hiver 2011.
La série documentaire Romans d'Ados y a été tournée de 2002 à 2008.
Jumelages
La ville d'Yverdon-les-Bains est jumelée avec[19] :
- Nogent-sur-Marne (France) depuis le 20 juin 1964
- Winterthour (Suisse) depuis le 15 juin 1969
Yverdon-les-Bains a également signé des Chartes d'amitié avec :
- Prokuplje (Serbie) depuis le 6 septembre 1987
- Kagamino (en) (Japon) depuis le 7 octobre 1996
- Pontarlier (France) depuis le 20 mai 2003
- Collesano (Italie) depuis le 22 octobre 2004
Personnalités
Yverdon-les-Bains est le lieu de naissance ou a vu passer des personnalités telles que :
- Élie Bertrand, pasteur, géologue, naturaliste (1713-1797), il fonde la bibliothèque (1761) ainsi que la société économique de la ville.
- Frederick Haldimand (1718-1791), gouverneur britannique au Canada, né et mort à Yverdon.
- Fortunato Bartolomeo De Felice (1723-1789), il dirigea à Yverdon la rédaction de l'Encyclopédie d'Yverdon, publiée entre 1770 et 1780.
- Johann Heinrich Pestalozzi, établit son école à Yverdon de 1805 à 1825. La place principale de la ville porte désormais son nom.
- Benno Besson, acteur, metteur en scène et directeur de théâtre. Né à Yverdon en 1922.
- Rodolphe Kasser, philologue et archéologue né à Yverdon en 1927.
- Whitney Toyloy, miss suisse 2009, née en 1990 et résidant à Yverdon-les-Bains.
Yverdon-les-Bains est le lieu de décès de :
- Jacques Chessex, écrivain (1934-2009)
Enseignement supérieur et recherche
- Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)
- Centre professionnel du nord vaudois (CPNV, aussi à Sainte-Croix et Payerne)
- Gymnase d'Yverdon
- Haute école d'ingénierie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD)
- Y-Parc (parc scientifique et technologique)
Santé
Transport
Du 1er octobre 1953 au 1er novembre 1960, la ville d'Yverdon se dote de la technologie du « gyrobus » (première ville au monde à adopter cette technologie) pour la mise en place d'un réseau de transports en commun, avant d'opter pour un réseau de bus classiques.
- Réseau de bus urbain, TRAVYS
- Sur la ligne ferroviaire Lausanne-Yverdon-Neuchâtel-Bienne
- Sur la ligne ferroviaire Yverdon-Payerne
- Le Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix
- Autoroute A1, Sortie 25 (Yverdon-Sud)
- Autoroute A5, Sortie 2 (Yverdon-Ouest)
- Aérodrome d'Yverdon-les-Bains
Liens externes
Bibliographie
- Edmond Aubert, Histoire d'Yverdon - Des temps préhistoriques à la conquête bernoise, tome I, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 1995
- Daniel de Raemy & Carine Bruseau, Histoire d'Yverdon - De la conquête bernoise à la Révolution vaudoise, tome II, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001
Références
- Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
- Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes, en 2009 sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 1er septembre 2010
- Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions errance 1994.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 175.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 179.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 181.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 183.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 302.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 296.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 297.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, p. 298.
- Daniel de Raemy & Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon - De la Révolution vaudoise à nos jours, tome III, Schaer librairie & éditeur, Yverdon, 2001, pp. 298-300.
- Site officiel de la commune, consulté en septembre 2009.
- Site officiel du Conseil communal de la ville, consulté en septembre 2008. Résultats officiels sur le
- Swissart, consulté en septembre 2008. Article du 14 septembre 2003 publié sur le site
- Office du tourisme, consulté en septembre 2008. Informations sur le site de l'
- Office du Tourisme, consulté en septembre 2008 Informations sur le site de l'
- Office du Tourisme, consulté en septembre 2008 Informations sur le site de l'
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