- 1er régiment du génie
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1er Régiment du Génie
insignes régimentaires du 1er Régiment du GéniePériode 1814 – 23 juin 2010 Pays France Branche armée de terre Type régiment Génie Fait partie de Brigade du Génie Garnison Illkirch-Graffenstaden Devise Toujours Brave Inscriptions sur l’emblème Fleurus 1794
Anvers 1832
Constantine 1837
Sébastopol 1854-55
Extrême-Orient 1884-1885
La Marne 1914
Champagne 1915-1918
Verdun-Argonne 1915-1918
Italie 1943-1944
Le Rhin 1945Batailles Bataille de la Marne
Bataille de VerdunFourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 Décorations Croix de Guerre 1914-1918
50 citations ont été attribuées à ses compagnies
Croix de Guerre 1939-1945
une palmemodifier Le 1er Régiment du Génie, créé en 1814, est le plus ancien des régiments du génie militaire de l'armée française.
Régiment de tradition de la garnison de Strasbourg, il était dernièrement stationné au quartier Leclerc d'Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin).
Son drapeau n'a jamais été pris par l'ennemi. Il est héritier des traditions du 101e RG.
Création et différentes dénominations
- Créé en 1814 : le 1er régiment de génie il est l'héritié des compagnies franches de sapeurs et de mineurs créés par Louis XIX.
- Le Régiment du Génie de Metz (no 1) créé en 1816, le 1er octobre, à Metz, avec des éléments de l'ancien 2e Régiment de sapeurs-mineurs.
- Dénommé 1er Régiment du Génie en 1820.
- Dissolution 23 juin 2010
Chef de corps
1er Régiment de Sapeurs-Mineurs
1814-1815: Colonel Jean-Baptiste Lamare
Régiment de Metz du Corps Royal du Génie (qui prit l'appellation de 1er Régiment du Génie en 1820)
1816-1825: Colonel Ambroise Prost
1er Régiment du Génie
1825-1831: Colonel Jean-Gabriel Thiebault (*)
1831-1833: Colonel Repecaud
1833-1838: Colonel Audoy (*)
1838-1841: Colonel Guillemain (*)
1841-1844: Colonel Dupont de l'Estang
1844-1848: Colonel Charles Paulin
1848-1853: Colonel Boutault (*)
1853-1859: Colonel comte de Vauban Le Prestre (*)
1859: Colonel Jourjon, tué le 24 juin 1859 à la bataille de Solférino
1859-1864: Colonel Prudon (*)
1864-1868: Colonel Dubost (*)
1868-1874: Colonel François-Xavier Merlin
1874-1876: Colonel Salanson (*)
1876-1879: Colonel Pleuvier (*)
1879-1880: Colonel Histin (*)
1880-1882: Colonel de Bussy (*)
1882-1883: Colonel Richard (*)
1883-1884: Colonel Guichard (*)
1884-1885: Colonel Mensier (*)
1885-1887: Colonel Lallemant (*)
1887-1889: Colonel Quinivet (*)
1889-1891: Colonel Bouvier (*)
1891-1892: Colonel Tartrat
1892-1894: Colonel François Derendinger (**)
1894-1897: Colonel Perboyre
1897-1900: Colonel Bouic
1900-1902: Colonel Tetard
1902-1904: Colonel Lheritier
1904-1906: Colonel Thevenet
1906-1910: Colonel Fournier
1910-1912: Colonel Cauboue
1912-1913: Colonel Tatin
1913-1914: Colonel Dehoey
1920-1922: Colonel Labadie
1922-1924: Colonel Hure
1924-1926: Colonel Lagarde
1926-1927: Colonel Narcisse Chauvineau (**)
1927-1928: Colonel Ballis
1928-1929: Colonel Grenet
1929-1931: Colonel Lemoine
1931-1934: Colonel Paul Drome (*)
1934-1936: Colonel Lazard
1936-1937: Colonel Wernert
1937-1940: Colonel Reverdy
1er Bataillon du Génie
1940-1942: Lieutenant-Colonel Cueff (*)
101e Régiment du Génie
1942-1944: Colonel Adeline (*)
1944-1946: Colonel Jean-Gabriel Ythier (*)
1er Régiment du Génie
1946-1950: Colonel Jean Mandaroux (*)
1950-1952: Colonel Frédéric-Etienne Langlet (**)
1952-1954: Colonel Robert Prieur (***)
1954-1956: Colonel Robert
1956: Colonel François Guelfi (*)
1956-1957: Colonel Paul Cayatte
1957-1959: Colonel Jean Nouqueret
1959: Colonel Michel Lafferrerie (**)
1959-1960: Colonel René Antoine
1960-1961: Colonel Hym
1961-1964: Colonel Constantin Vidal
1964-1966: Colonel Robert Riche
1966-1969: Colonel Jean Chevalier
1969-1971: Colonel Jacques Delplancq (*)
1971-1973: Colonel Jean Arnoux
1973-1976: Colonel Jean Maison (**)
1976-1978: Colonel Bernard Rigal (*)
1978-1980: Colonel Bernard Putigny (*)
1980-1982: Colonel Pierre Stehlin (**)
1982-1984: Colonel Jean-Paul Roelly
1984-1986: Colonel Armand Mandra
1986-1988: Colonel Roland Sautel
1988-1991: Colonel Jacques Fabre
1991-1993: Colonel Luc Ozaneaux
1993-1995: Colonel George Kuttlein
1995-1999: Colonel Huget
1999-2001: Colonel Bruder
2001-2003:Colonel Albacete
2003-2005:Colonel Pascal Kerouault
2005-2007: Colonel Jean-Jacques Soucasse
2007-2009: Colonel Jean-Denis Berthon
2009 à 2010 et dernier chef de corps du 1er Régiment du Génie: Colonel François Eglemme
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division. (***) Officier qui devint par la suite général de corps d'arméeHistorique des garnisons, combats et batailles du 1er RG
Guerres de l'Empire
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période:
Officiers blessés ou tués en servant au 1er RG entre 1814 et 1815 :
- Officiers tués : XX
- Officiers morts de leurs blessures : XX
- officiers blessés : XX
De 1815 à 1848
Deuxième République
Il y a eu que quelque morts.
Second Empire
De 1871 à 1914
Il passe des périodes de trois ou quatre années, à tour de rôle dans les garnisons de Metz, Montpellier et Arras. Sa dernière garnison en 1870 est Metz. Après la guerre de 1870-1871, le 1er Régiment du génie est regroupé à Versailles et occupera la caserne des Petites Ecuries jusqu'à la guerre de 1914.
En 1876, les compagnies de chemin de fer rejoignent Versailles et forment deux bataillons spéciaux. Le 20e Bataillon du 1er Génie est en garnison à Toul à la caserne Perrin-Brichambault. Le 4 juillet 1889, le 20e bataillon, spécialisé chemin de fer et les deux bataillons spéciaux passent au 5e régiment du génie.
En 1900, la loi du 9 décembre regroupe les Cies d'aérostation en un bataillon attaché au 1er régiment du génie. En 1901, le Décret du 21 janvier attribue le numéro 25 aux aérostiers. Elles sont regroupées le 1e avril 1904 pour former, sous les ordres du chef de bataillon Hirschauer, le 25e Bataillon du Génie à Versailles. Au début de la Première Guerre mondiale, ils sont dans les bataillons de Places. Le 25e Bataillon, pour la place de Verdun, au 9e régiment du génie.
Première Guerre mondiale
Garnison à Versailles. A la déclaration de guerre, il est dissout, et forme un dépôt de guerre. Il est organisé en compagnies divisionnaires et de corps d'armée, formées depuis 1871, appartenant au 4e, 5e et 22e Bataillon du Génie[1]. De 1914 à 1919, le dépôt est à Montpellier
Compagnies du régiment durant la guerre
- 4/1 Cie Active – Cie Divisionnaire : 7e Division d'Infanterie
- 4/2 Cie Active – Cie Divisionnaire : 8e Division d'Infanterie
- 4/3 Cie Active – Cie Corps d'Armée : 4e corps d'armée
- 4/4 Cie Réserve – Cie Corps d'Armée : 4e corps d'armée
- 4/5 Cie Réserve – Cie Corps d'Armée :
- 4/16 Cie Réserve - Cie d'équipage de pont
- 4/21 Cie Réserve - Cie de Parc
Pour le 22e bataillon, ce dernier rattaché au Corps Colonial, les compagnies : 22/1, 22/51, 22/2, 22/3, 22/53, 22/4, 22/5, 22/6, 22/7, 22/8, 22/9, 22/10, 22/11, 22/13, 22/16, 22/63, 22/21, 22/71, 22/23.
- Pour la 2e DIC :
- Cies de Génie de D.I : 22/1, 22/3.
- Cies de Génie de C.A : 22/2, 22/4 (22/2 seulement à/c du 07/1915)
- Cies de Ponts : 22/16
- Cies de Parc : 22/21
- Sapeurs Cyclistes, affectées à la 1re Division de Cavalerie
- Compagnies Schilt ou lance-flammes (par extension, les Cies du Génie spécialement équipées de ce type de matériel seront ensuite dénommées "Cies Schilt") : 22/5 à 22/11.
- Compagnies Z (spéciales - code des gaz de combat) : 22/31 à 22/38,
- Compagnies 31/1 à 31/4, 32/1 à 32/3, 33/1 à 33/3, 34/1 et 34/2.
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- Les Cies lance-flamme sont regroupées au sein du 40e bataillon crée en 1917 : 40/1 à 40/7.
Le 1er régiment, avait dû être dédoublé pour former, surtout du point de vue administratif, un 21e régiment du génie qui fut dissous à la fin de la Campagne. La création temporaire du 21e régiment du génie eut pour but de répartir les unités du 1er régiment du génie en deux groupes ; mais, par la suite, il y eut des modifications, certaines compagnies ont compté aux deux régiments : il en résulte qu'il est difficile de séparer les deux subdivisions du 1er et du 21e régiment du génie.1914
1915
Le Dépôt du 1er Génie est à Montpellier
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1915, à Vauquois, un accident implique une équipe de sapeurs pompiers de la Brigade de Paris, formant la compagnie « engins spéciaux » 22/6 du 1er régiment du génie[2] du camp de Satory, venus en renfort avec un matériel d'un usage nouveau, les appareils Schilt, mais d'une efficacité impressionnante. Elle projette au moyen, de lances sur les lignes allemandes environ 3000 l d'un mélange d'un liquide composé de 30% de pétrole et 70 % d'huile légère de houille contenu dans des récipients sous pression, mélange enflammé au moyen de grenades incendiaires. Cette émission de liquide enflammé avait pour but d'aider à prononcer une attaque à hauteur des vestiges de l'église du village. L'effet de souffle produit par l'explosion d'un dépôt de munitions allemand, touché par ce mélange, rabat le liquide enflammé sur les lignes françaises. les victimes se comptent parmi les sapeurs pompiers et les hommes du 3e bataillon du 31e RI, présents dans les tranchées[3].
la Cie 01 du 1er Génie embarque à Marseille pour Alexandrie le 18 mai 1915 dans le cadre de l'Armée d'Orient
Aux Dardanelles en aoùt 1915 installation d'une ligne téléphonique entre Mondros et Portheventos distant de 8Km pour relier le Parc d'Artillerie
Cartes postales envoyées par le Ss-Officier Paul Caron
1916
1917
En avril 1917, la création d'un régiment ayant pour seul but de soulager l'administration du 1er régiment du génie est arrêtée. La nouvelle Unité porte le no 21 du 1er juillet 1917 au 30 septembre 1919. Le 21e régiment du génie fut dissous à la fin de la Campagne.
1918
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
Dissolution
Suite à la réforme des armées lancée en 2008 après l'adoption du livre blanc sur la défense, le 24 juillet 2008, François Fillon (Premier ministre) et Hervé Morin (Ministre de la Défense) ont annoncé la dissolution du 1e RG[4]. Le 23 juin 2010, cérémonie de dissolution. Hindisheim a été choisi par le lieutenant colonel Eglemme, commandant du 1er Régiment du Génie pour être le cadre de la cérémonie de dissolution et de remise du fanion de commandement et de logistique au chef de corps. Ensuite, l’inauguration officielle d’une rue portant le nom de « Rue du 1er Régiment du Génie » a été effectuée dans la nouvelle zone artisanale, en souvenir de ce régiment qui intervint, notamment, après la destruction du pont sur l’Andlau, à l’entrée de Hindisheim, au moment de la Libération, en novembre 1944.
Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5]:
- Fleurus 1794 (héritage des compagnies d'aérostiers)
- Anvers 1832
- Constantine 1837
- Sébastopol 1854-55
- Extrême-Orient 1884-1885
- La Marne 1914
- Champagne 1915-1918
- Verdun-Argonne 1915-1918
- Italie 1943-1944
- Le Rhin 1945
Décorations
Cinquante citations à l'ordre de l'armée ont été attribuées à ses compagnies lors de la Première Guerre mondiale. Liste des compagnies ayant obtenu le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918:
NB : seule l'unité citée, en l'occurrence, la compagnie, a droit au port de ses décorations.
- 4/5, 4/8, 4/13, 4/63, 5/1, 5/4, 5/7, 5/52, 5/57, 22/1, 22/3, 22/13 et 22/63 dont 5/1, 5/7, 5/52 et 5/57 du 21e régiment du génie[6] .
Héritier des traditions du 101e RG, son drapeau est décoré de la Croix de guerre 1939-1945 pour le franchissement de vive force du Rhin à Germersheim (Allemagne) le 31 mars 1945, ainsi que les inscriptions "Italie 1943-1944 et "Le Rhin" qui appartiennent également au 101e RG.
Devise
"Toujours brave"
- insignes de la brigade du génie
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insigne de la brigade du génie.
Sources et bibliographie
- JUPAS ET MADARD, Campagne 1914-1918 1er et 21e Régiment du Génie
en première partie "Historique de la Compagnie 4/2". Consultable à la bibliothèque du Ministère de la défense du Fort de Vincennes.
- Précis des unités du Génie de 1793 à 1993 (ND) par le Cne(er) Giudicelli et le Maj(er) Dupire.
- "Manuel complet de fortification par H. Plessix et É. Legrand-Girarde. 3e édition 1909" la 4e partie, page 743 et suivante, trait de l'organisation du Génie, des missions et travaux du Génie.
Notes et références
- Journal Officiel du 4 novembre 1919 qui établit un tableau des unités combattantes au regard de la loi du 19 août 1917
- La Butte meurtrie, Vauquois, p 202-203
- JMO du Génie du 5e corps d'armée (France)
- Défense, la nouvelle carte militaire, Le Figaro
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- Historique du 1e RG et du 21e RG, 1914-1918, Versailles Judas et Machard, 200 pages.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Unité de l'armée française
- Unité du génie française
- Unité du génie française dissoute
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