White Album

White Album

The Beatles (album)

Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'album des Beatles. Pour le groupe, voir l'article The Beatles. Pour la série, voir The Beatles (série).
The Beatles
Album par The Beatles
The White Album.svg

Sortie 22 novembre 1968
Enregistrement 30 mai - 14 octobre 1968
Studios Abbey Road et studios Trident, Londres
Durée 93:45
Genre(s) rock
rock expérimental
Producteur(s) George Martin
Label Apple
Critique Allmusic[1] 5/5 étoiles
Albums de The Beatles
Magical Mystery Tour (1967)
Yellow Submarine (1969)

The Beatles, souvent surnommé « l'album blanc » ou « le double blanc » à cause de sa pochette extérieure entièrement blanche, est un double album des Beatles sorti le 22 novembre 1968 sous leur propre label, Apple Records, et contenant 30 chansons originales réparties sur quatre faces.

L'album est un nouveau tournant musical dans la carrière des Beatles. Exploré en long et en large depuis Revolver jusqu'à Magical Mystery Tour, le psychédélisme laisse place à un retour vers le rock 'n' roll, des arrangements plus simples et des textes moins philosophiques. Les guitares acoustiques sont ainsi souvent préférées aux sonorités complexes de Sgt. Pepper, puisque c'est sur cet instrument qu'ont été écrites la plupart des chansons, durant le séjour du groupe au nord de l'Inde, à Rishikesh dans l'ashram du Maharishi Mahesh Yogi.

Paul McCartney s'affiche en brillant touche à tout, abordant une large palette de genres musicaux, George Harrison affirme ses talents d'auteur-compositeur, Ringo Starr compose sa première chanson, tandis que John Lennon va de plus en plus loin dans l'introspection, fait parfois dans la dérision, se montre aussi iconoclaste ou mordant, et surtout, chante son amour pour sa nouvelle âme sœur, Yoko Ono. La présence de cette dernière dans les studios d'enregistrement est d'ailleurs un facteur de tensions.

Malgré de nombreuses difficultés, dues à une mésentente croissante au sein du groupe durant sa réalisation, la formule de cet album double fonctionne, puisque le succès du disque est colossal. C'est la 3e meilleure vente d'album du groupe, après Sgt. Pepper et Abbey Road, et le plus vendu sur le territoire américain, avec plus de 19 millions d'exemplaires écoulés. Il reste ainsi en tête des hit-parades 8 semaines au Royaume-Uni, et 9 aux USA.

Sommaire

Composition

Dans leur quasi totalité, les chansons qui figurent sur The Beatles sont conçues durant le séjour du groupe à Rishikesh, dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi, à la fin de l’hiver et au printemps 1968. Là, au nord de l'Inde, ils reçoivent quotidiennement son enseignement sur la méditation transcendantale, dans ce qui est censé être une véritable retraite, ponctuée de longues périodes de méditation, conçue par les membres du groupe comme un répit spirituel loin de la folie qui les entoure dans le monde entier. Une chance, dira John Lennon « de s’éloigner de tout »[2]. Mais rapidement, John et Paul reprennent leurs habitudes de compositeurs, se retrouvant « clandestinement, les après-midi, dans nos chambres »[2] pour travailler sur de nouvelles chansons. « Indépendamment de ce que j’étais censé faire ici » se rappellera John Lennon « j’y ai écrit quelques-unes de mes meilleures chansons »[2]. Pas loin de 40 nouvelles chansons sont ainsi créées à Rishikesh, dont plus de la moitié sont ensuite mises sur bande, sous forme « démo » à Kinfauns, la propriété de George Harrison à Esher dans le Surrey. Quelques-unes de ces démos se retrouvent sur le disque Anthology 3 publié en 1996

Les Beatles quittent Rishikesh avant la fin du programme d’enseignement qu’ils devaient suivre, Ringo Starr et Paul McCartney étant les premiers à s’en aller, John Lennon et George Harrison désertant les lieux ensemble, un peu plus tard. John Lennon a raconté les circonstances de son départ : c’est en apprenant que le Maharishi aurait fait des avances sexuelles à l’actrice américaine Mia Farrow (présente avec sa sœur Prudence lors de ce séjour) qu’il se met en colère, considère dès lors que le « maître » est un imposteur et compose la chanson accusatrice Sexy Sadie. Prudence Farrow a aussi droit à sa chanson lennonienne, Dear Prudence. Il joue d'ailleurs ce titre en picking, selon une technique que lui a enseignée Donovan, une des autres personnalités présentes lors de ce séjour en Inde. De retour en Angleterre, début mai 1968, les Beatles se retrouvent chez George Harrison et enregistrent donc 23 démos. C’est le départ de la réalisation de l’album blanc. Cependant, ces chansons ne seront pas toutes utilisées sur ce disque. Certaines se retrouveront sur Abbey Road, voire même sur les disques solos que chaque membre publiera dans la foulée de la séparation officielle du groupe, en 1970.

John Lennon donne ce qui, pour lui constituera la tonalité générale des sessions de l'album blanc : « Cela ne m'intéressait pas de faire une suite de Sgt Pepper's. Je ne sais pas si c'était aussi le cas des autres, mais je savais où je voulais aller. Oublier Pepper, très bon disque, OK, mais terminé! Et revenir à de la musique basique  »[3]

Enregistrement

Le disque est enregistré entre le 30 mai et le 14 octobre 1968, majoritairement aux studios EMI d’Abbey Road, avec quelques passages aux studios Trident de Londres. Bien que très productives, compte tenu du grand nombre de compositions ramenées du séjour en Inde, les sessions d’enregistrement de ce disque sont aussi connues pour avoir été tendues, indisciplinées, fastidieuses, et même amères. La mésentente au sein du groupe, orphelin depuis un an de son mentor, guide et manager Brian Epstein, et perturbé par la présence constante de Yoko Ono dans le studio aux côtés de John Lennon, nait véritablement durant ces quatre mois de l’année 1968 et ne disparaitra plus. C’est aussi dans le même temps que les Beatles lancent leur compagnie « multimédia », Apple, qui sera elle aussi, une source de stress pour le groupe.

Habitués à enregistrer seuls en compagnie de l’équipe technique de George Martin et seulement entourés de leurs assistants Neil Aspinall et Mal Evans, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr doivent désormais s’accommoder de la présence de Yoko Ono et ils le vivent mal. Compte tenu aussi du départ temporaire de Ringo Starr, le groupe ne retrouve sa cohésion qu’épisodiquement au milieu d’une période de réalisation décousue qui se déroule dans une ambiance véritablement détestable. Dès le début des sessions, quand John Lennon demande de refaire Revolution des dizaines de fois, Paul McCartney en fait de même avec Ob-La-Di, Ob-La-Da, jusqu'à l'écoeurement[4]. L'ingénieur du son habituel depuis Revolver, Geoff Emerick, claque la porte en plein milieu des sessions. Il faudra continuer sans lui[4]. Même George Martin profite opportunément d'un mois de vacances planifié de longue date, laissant temporairement son rôle à son jeune assistant, Chris Thomas, à moins que ce ne soit aux Beatles eux-mêmes[5].

L’album sera double, et chacun de ses membres compositeurs y place et y chante donc tout ce qu’il veut. Mais souvent sans plus guère s’occuper des autres. Ainsi, il n'est pas rare que chacun occupe simultanément un des trois studios du complexe EMI[4] et n'utilise ensuite les autres que comme simples sidemen (accompagnateurs). Il y a cependant quelques exceptions notables, comme lors des enregistrements des titres While My Guitar Gently Weeps, Birthday, Yer Blues, Helter Skelter, où le groupe retrouve toute sa cohésion et se déchaîne... À l’écart de toutes ces tensions, Ringo Starr joue de son mieux, lui qui seul de tous ne semble guère désireux de tirer la couverture à lui. Lassé par ces tensions, il déserte Abbey Road à son tour et part en vacances en Sardaigne en plein cœur des sessions. Les Beatles continuent à enregistrer et Paul McCartney tient la batterie sur les titres Back in the U.S.S.R. et Dear Prudence.

A propos de cet épisode, le témoignage de Ringo caractérise bien l'ambiance qui règne lors de ces sessions :

« Je suis parti parce que j'éprouvais deux sentiments. Celui de ne pas très bien jouer, celui que les trois autres étaient vraiment heureux et que j'étais un étranger. Je suis allé voir John. […] Je lui ai dit : « Je quitte le groupe parce que je ne joue pas bien. Parce que j'ai l'impression de ne pas être aimé, d'être exclu. Alors que vous êtes tellement proches tous les trois ». John m'a répondu : « Je croyais que c'était vous trois qui étiez très liés ! » Je suis ensuite allé voir Paul et je lui ai dit la même chose. Paul m'a répondu « Je croyais que c'était vous trois ! » Je n'ai pas pris la peine d'aller voir George, j'ai dit : « Je pars en vacances ». J'ai pris les gosses et je suis parti pour la Sardaigne[2]. »

Ringo finit par revenir pour découvrir sa batterie couverte de fleurs dans le studio 2 d'Abbey Road. Ce sera d'ailleurs le seul qui restera en bons termes avec tous les autres lors de la séparation, et les réunira d’ailleurs tous aussi — mais séparément — dans un de ses futurs albums, Ringo. Malgré cette accumulation de problèmes, cette mésentente croissante, ces quatre mois si pénibles pour tous à Abbey Road, la qualité des compositions de John Lennon, Paul McCartney et George Harrison (Ringo Starr y va aussi de son tout premier titre), l’extraordinaire période créative qu’ils ont vécu entre février et avril 1968 à Rishikesh, permet aux Beatles de se maintenir à un niveau de qualité particulièrement élevé, pour publier un disque qui aura toute sa place dans leur légende... et dans l'histoire du Rock.

C'est d'ailleurs pendant ces sessions compliquées que les Beatles enregistrent — entre le 29 et le 31 juillet dans les studios Trident, qui disposent d'un 8-pistes — un de leurs plus gros tubes, N°1 des deux côtés de l'Atlantique et un peu partout dans le monde malgré une longueur exceptionnelle : 7 minutes. Il s'agit bien sûr de Hey Jude que Paul McCartney écrit pour réconforter Julian Lennon, 5 ans, au moment où son père et sa mère Cynthia se séparent... Hey Jude est publié en single le 30 août avec en face B une version du Revolution de John Lennon différente de celle qui figurera sur l'Album Blanc.

Analyse musicale

Cet album regroupe trente titres dont quatre compositions de George Harrison, parmi lesquelles le célèbre While My Guitar Gently Weeps avec un solo d'Eric Clapton. L'album se compose de recherches éparses, un mélange de titres que chacun arrange dans son coin aux studios d'Abbey Road.

Une production avec des orchestres, des guitares acoustiques pour la moitié des morceaux et des mixages élaborés, mais plus guère d’unité hormis quelques brèves références mutuelles des chansons entre elles. Même l’humour (Back in the U.S.S.R. en référence au Back in the USA de Chuck Berry, et plaçant l’expression « Georgia... is on my mind ») ne semble plus percuter. Cet album est presque aux antipodes du précédent. Le travail expérimental Revolution 9 de John et Yoko, inspiré des travaux d’Edgar Varèse, que George Martin supplie John de retirer de l’album (sans aucune chance, puisque c’est un double) déconcerte le public.

Ballades acoustiques (Blackbird, Mother Nature's Son, I Will), pur rock'n'roll (Back in the U.S.S.R., Birthday), hard rock avant l'heure (Helter Skelter), ragtime (Martha My Dear), ska (Ob-La-Di, Ob-La-Da), country (Rocky Raccoon), jazz façon music-hall (Honey Pie), etc. : Paul McCartney se comporte en formidable touche à tout musical. John Lennon, pour sa part, profite de l’inspiration qui l’a saisi à Rishikesh et de sa nouvelle muse, Yoko Ono, pour se montrer tout aussi brillant que son partenaire, mais d’une autre façon. En se mettant à nu (I'm So Tired, Julia, Happiness Is a Warm Gun, Yer Blues) en s'affichant mordant (Sexy Sadie), observateur (Dear Prudence), iconoclaste (Glass Onion), engagé (Revolution), expérimental (Revolution 9), en faisant dans la dérision, comme dans The Continuing Story of Bungalow Bill ou Everybody's Got Something to Hide Except Me and My Monkey. Il compose même la berceuse qui clôture le disque, Good Night, qu’il offre à Ringo Starr. George Harrison signe une de ses plus belles chansons avec les Beatles, While My Guitar Gently Weeps, et invite son copain Eric Clapton au bon moment pour jouer le solo de guitare sur ce titre. Sa présence oblige en effet le groupe à montrer toute sa cohésion et à mettre temporairement de côté l'ensemble des problèmes relationnels qui l’affectent. Aussi inspiré que ses partenaires, George signe l’excellent Savoy Truffle, un titre entièrement dédié au chocolat, le contestataire Piggies, ou le poignant Long, Long, Long. C'est aussi durant ces sessions de l'été-automne 1968 qu'il compose son plus fameux hit, Something, que l'on retrouvera un an plus tard sur l'album Abbey Road. Ringo Starr y va lui aussi de sa création, la toute première avec les Beatles : Don't Pass Me By. Toute la richesse de l’album blanc est là, non pas dans la qualité d’une écriture commune, mais dans celle de quatre auteurs au sommet de leur art.

La série Anthology qui sortira longtemps après montrera que la chanson Not Guilty, de George Harrison, et qui fut plus tard un de ses succès, avait été enregistrée lors de cette session, mais n'avait pas été en fin de compte placée sur le disque.

« Est-ce la fin des Beatles ? » s’interroge en France le magazine Rock & Folk au moment de la sortie du disque qui connait bien sûr, comme tous les albums des Beatles, un retentissant succès commercial à travers le monde.

Pochette

La pochette ouvrante est entièrement blanche, sobriété marquant un contraste frappant avec leur album précédent. Tout aussi spartiate est le titre, simplement The Beatles, embouti en relief sur la pochette. Celle-ci contient un poster, les textes et les portraits des quatre artistes. Une légende affirme que la couverture de cet album est blanche car John Lennon voulait qu’il y soit placé une photo assez osée de lui et sa femme Yoko Ono ; pour lui c’était « soit cette photo, soit rien » et ce fut « rien ». D'autres légendes coururent, comme souvent autour de ce qui concerne les Beatles, dont une variante de la précédente où c'est après une censure des autorités britanniques que l'idée d'une pochette blanche naquit.

La réalité est que Paul McCartney et Richard Hamilton ont imaginé la pochette de l'album. Ils pensaient au départ faire un collage avec des photos des Beatles, d'enfance et d'autres ayant plus ou moins rapport entre elles sur un fond blanc. Ce premier projet fut finalement inclus dans la pochette intérieure sous forme de poster. Y furent aussi incluses des photos des quatre membres du groupe.

Chaque pochette de la série initiale se verra tamponnée d'un numéro différent, prouesse technique de production qui ne sera pas renouvelée pour les sorties ultérieures de l'album en version CD, sauf pour la versions remixée du trentième anniversaire de sa sortie. Les pochettes des vinyles furent numérotées. Les numéros 001, 002, 003 et 004 sont les numéros des vinyles des Beatles (un exemplaire chacun).

Réception

A sa sortie, l'album connait un énorme succès commercial, passant un total de huit semaines à la première place des charts britanniques (à compter du 7 décembre 1968) et neuf aux États-Unis, à partir du 28 décembre 1968. Le nombre total des ventes aux USA est estimé à plus de 19 millions d'exemplaire, ce qui le consacre 19 fois disque de platine. Sans compter les compilations, le double album The Beatles est la 3e meilleure vente du groupe, après Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band et Abbey Road, et le plus vendu sur le territoire américain, selon la Recording Industry Association of America.

En 1997, The Beatles a été classé au 10e rang des plus grands albums de tous les temps par un sondage mené en Grande-Bretagne par HMV, Channel 4, The Guardian et Classic FM. Les lecteurs de Q magazine l’ont placé au 7e rang de la liste des 100 meilleurs albums britanniques. En 2001, le réseau télévisé VH1 l’a classé à la 11e place. En 2006, l’Album Blanc figurait dans la liste dans 100 meilleurs disques de tous les temps du Time Magazine, et dans sa fameuse édition de 2003 consacrée aux 500 plus grands albums, le magazine Rolling Stone l’a installé en 10e place.

Charles Manson

Le gourou Charles Manson a entendu dans l'album blanc, en particulier sur Helter Skelter et sur Piggies, un appel au meurtre. Ses fidèles et lui ont ainsi assassiné la femme de Roman Polanski, Sharon Tate (ainsi que l'enfant qu'elle portait), et auraient chanté en chœur le Piggies de George Harrison, dans la voiture après avoir commis leur crime. Au procès de Charles Manson, John Lennon en personne a témoigné en disant de Helter Skelter qu'il sagissait tout simplement de rock'n'roll, rien de plus[réf. nécessaire].

Numérotation

Numéro de série sur la pochette.

Le 24 novembre 2008, un collectionneur de vinyles autrichien a acheté l'album blanc sur eBay à 24 550 euros. Le vinyle était numéroté 005, les numéros 001 à 004 furent les numéros des vinyle de chacun des Beatles.

Liste des chansons

Disque 1

Toutes les chansons sont écrites et composées par John Lennon et Paul McCartney, sauf mention contraire. 

Face A
No Titre Durée
1. Back in the U.S.S.R.   2:43
2. Dear Prudence   3:54
3. Glass Onion   2:18
4. Ob-La-Di, Ob-La-Da   3:09
5. Wild Honey Pie   0:53
6. The Continuing Story of Bungalow Bill   3:14
7. While My Guitar Gently Weeps (George Harrison) 4:45
8. Happiness Is a Warm Gun   2:43
Face B
No Titre Durée
9. Martha My Dear   2:28
10. I'm So Tired   2:03
11. Blackbird   2:18
12. Piggies (George Harrison) 2:40
13. Rocky Raccoon   3:41
14. Don't Pass Me By (Ringo Starr) 3:50
15. Why Don't We Do It in the Road?   1:42
16. I Will   1:46
17. Julia   2:54

Disque 2

Face C
No Titre Durée
1. Birthday   2:43
2. Yer Blues   4:01
3. Mother Nature's Son   2:48
4. Everybody's Got Something to Hide Except Me and My Monkey   2:25
5. Sexy Sadie   3:15
6. Helter Skelter   4:30
7. Long, Long, Long (George Harrison) 3:04
Face D
No Titre Durée
8. Revolution 1   4:16
9. Honey Pie   2:41
10. Savoy Truffle (George Harrison) 2:55
11. Cry Baby Cry   3:02
12. Revolution 9   8:21
13. Good Night   3:11

Reprises et adaptations

En 2004, le DJ/producteur Danger Mouse reprend des morceaux de l'album blanc dans The Grey Album, un album de remixes "mashup" mêlant des samples des Beatles avec des versions acapella du Black Album du rappeur Jay-Z.

Notes et références

  1. Stephen Thomas Erlewine, « The Beatles (White Album): Overview », Allmusic. Consulté le 16 mars 2008
  2. a , b , c  et d The Beatles Anthology, 2000, Seuil
  3. The Beatles remasters, mini film documentaire, Apple 2009
  4. a , b  et c Geoff Emerick, Here, There and Everywhere, My Life Recording The Music of The Beatles, Gotham Books, 2006
  5. Mark Lewisohn, The Complete Beatles Recording Sessions, Hamlyn books, 1988
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