- Templeuve (France)
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Templeuve (Nord)
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DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Lille Canton Cysoing Code Insee abr. 59586 Code postal 59242 Maire
Mandat en coursLuc Monnet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Pévèle Démographie Population 5 765 hab. (2006) Densité 364 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 26 m — maxi. 54 m Superficie 15,84 km² Templeuve est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.
Ses habitants sont les Templeuvois.
Le nom jeté des habitants est les sots.
Sommaire
Géographie
Situation
Histoire
Héraldique
Les armes de Templeuve se blasonnent ainsi : D'azur au nom de Templeuve d'argent mis en bande, entre deux doubles cotices d 'or.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 en cours Luc Monnet RPR puis UMP Conseiller général mars 2001 mars 2008 Luc Monnet RPR puis UMP Conseiller général juin 1995 2001 Jean-Pierre Félix RPR juin 1989 1995 Jean-Pierre Félix RPR 1977 1989 Robert Vandelanoitte Union des démocrates pour la République Député et conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Robert Vandelanoitte Né le 26.09.1920 à Roubaix (Nord) Profession : Médecin Groupe politique : Union des démocrates pour la République Députation Circonscription d'élection : Nord (6ème circonscription) Date de début de mandat : 30.06.1968 Date de fin de mandat : 01.04.1973 (fin de législature)
Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 3 885 4 123 5 085 5 289 5 371 5 778 5 765 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Activité économique
La ville est très commerçante. Elle compte notamment un hypermarché et une entreprise de filature. La ville trouve aussi son originalité par la présence de deux salles de cinéma, fait assez rare pour une ville de cette taille.
Personnalités liées à la commune
- Stéphane Dumont, joueur du LOSC
- Louis Bonnier (1856-1946), architecte de la ville de Paris, né à Templeuve et maître d'œuvre de la mairie de la commune.
Monuments
Le moulin de Vertain
moulin tour et pivot unique en France. Il est mentionné pour la première fois en 1328 dans des documents officiels. Incendié par fait de guerre en 1616, il est entièrement reconstruit. Il cesse son activité en 1908. Pendant la Première Guerre mondiale, il est endommagé par la population qui vient récupérer le bois. Sa restauration débute en 1980 et ses ailes lui sont rendues en 1985. Il est désormais ouvert aux visites.
Le Moulin de Vertain, à Templeuve (Nord de la France) L'origine du premier moulin de Templeuve remonte à une époque très ancienne puisqu'il est déjà mentionné en 1328 dans les rentes de l'Abbaye d'Anchin, sous le nom de "Moulin de Viertain".
Il passa successivement aux mains des familles De la Porte dit d'Espierres, Robert, Jacops d'Aigrement avant la Révolution. Il devint ensuite ensuite la propriété de la famille Havet et enfin celle de la famille Baratte. Le moulin, dont la tour fut érigée à la fin du XVIIème siècle, resta en activité jusqu'au décès du meunier Monsieur Jean-Baptiste HOUZE le 21 novembre 1907. Sa veuve acheva de moudre les derniers sacs de grains et le moulin fut abandonné.
Sous l'impulsion de Jean BRUGGEMAN, président de l'Association Régionale des Amis des Moulins, la municipalité de Templeuve décide d'acquérir le moulin, totalement délabré, en 1973. Les travaux de restauration entrepris à partir de 1975 s'achèvent le 15 juin 1985 par son inauguration en présence de Robert VANDELANOITTE, maire de Templeuve, et d'Alphonse DHELIN, adjoint aux affaires culturelles.
Site classé aux monuments historiques en 1978, le Moulin de Vertain tire son originalité de sa conception architecturale. Le mécanisme intérieur et sa toiture, reposant sur un pivot, sont simplement maintenus au second étage par un chemin de roulement. L’ensemble en bois (mécanisme, toiture, planchers, escaliers) pivote lorsque l’on oriente les ailes. Il n’existe aujourd'hui, plus de moulin identique à celui-ci.
Matériaux utilisés Tour Hauteur : 10,20 mètres Diamètre intérieur : 5,10 mètres Epaisseur des murs : 1,25 mètre à la base - 1,12 mètre au sommet
Ailes 24 mètres d'envergure
Mécanisme Deux paires de meules Le grand rouet : 2,90 mètres de diamètre Le petit rouet : 2 mètres de diamètre
Bois utilisés Chêne, orme, iroko Pour le mécanisme : bardeaux de châtaignier
Le château Baratte
baptisé à l'origine château de Bellevue à sa construction en 1853, il prend ensuite le nom de son bâtisseur. Occupé par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale, il est récupéré par la famille Baratte à la fin de la guerre. Abandonné en 1938, il est récupéré par des Britanniques pendant la drôle de guerre. Suite à la débâcle de 1940, il est pillé et les archives sont brûlées. Utilisé pour loger des familles sans abri après la guerre et jusqu'en 1950, il est vendu en 1960 par la famille Baratte à la municipalité. Détérioré par les années sans habitant, il est restauré et abrite désormais les services administratifs de la mairie.
autres
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Article détaillé : Brasseries du Nord Pas-de-Calais.
Templeuve et la chasse aux sorcières
L'histoire de Templeuve est liée aux sorcières. En effet de nombreux procès en sorcellerie s'y sont déroulées. En 1656, notamment, de nombreux sorciers et sorcières furent condamnés et exécutés, dont Marie Navart, la plus célèbre.
Marie avait subi l'accusation de sorcellerie de la part du frère de son premier mari et de la femme de celui-ci. Cette dernière, notamment, l'accuse de la mort de son fils Charles. Marie, venue prêter son aide pour l'accouchement, aurait recouvert le visage de la mère de sa jupe et aurait ainsi jeté un sort à l'enfant à naître. D'autres accusations sont portées par le frère de son deuxième mari, qui estime avoir été ensorcelé par un craquelin (pain constellé de pépites de sucre, recette belge) qu'elle lui aurait donné. D'autres habitants se plaignent d'avoir subi un sort, qui par l'intermédiaire d'un fromage, qui par celle du pomme, qui par un coup porté par Marie.
Marie décide de s'enfuir pour échapper au procès. Elle veut gagner la Belgique. Elle est arrêtée le 10 Novembre 1656, et placé dans un panier bénit suspendu au-dessus du sol. On veut éviter qu'elle reçoive des pouvoirs magiques par son contact avec la terre ferme. L'inquisiteur demande qu'elle soit rasée et placée sous camisole. Pour la déclarer sorcière, il faut trouver le stigma diabolique. C'est un point insensible duquel le sang ne coule pas. Le barbier du village, qui fait ici office de « chirurgien », pique Marie entre les épaules. Seul un liquide jaune est retiré, pas de sang.
Le moment est venu pour Marie de se défendre. Elle ne peut que nier, car si elle présentait des témoins à décharge, ceux-ci seraient accusés de sorcellerie. Le 11 Décembre, elle est confronté aux témoins à charge. Le 16 Décembre, elle subit la question extraordinaire. Elle est condamnée et brûlée vive.
Les lieux « ensorcelés » de Templeuve
A l'époque où la place publique de Templeuve était encore un cimetière, entre la rue d'Orchies et le presbytère, se trouvait une pierre rectangulaire, marquée d'un tau. Elle était appelée pierre aux sorcières. On y exposait les sorciers avant de les mener à l'exécution. Ce serait une pierre de sacrifice, destinée à recueillir le sang des victimes. Elle se trouve aujourd'hui derrière le monument aux morts.
Le lieu d'exécution, appelé aussi lieu patibulaire, est situé au lieu-dit des Solières près de la rue de Lille. Une sorcière subsiste encore en ces lieux sous la forme d'une girouette placée sur le toit d'une des maisons de l'endroit.
Voir aussi
Liens externes
- site de la commune de Templeuve-en-Pévèle
- site de la Communauté de communes du Pays de Pévèle
- Templeuve sur le site de l'Institut géographique national
- Templeuve sur le site de l'Insee
- Templeuve sur le site du Quid
- Localisation de Templeuve sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Templeuve sur Mapquest
- Portail du Nord-Pas-de-Calais
Catégorie : Commune du Nord
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