- Saint-Révérien
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Saint-Révérien
La mairie de Saint-RévérienAdministration Pays France Région Bourgogne Département Nièvre Arrondissement Clamecy Canton Brinon-sur-Beuvron Code commune 58266 Code postal 58420 Maire
Mandat en coursPaul Nandrot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val du Beuvron Démographie Population 239 hab. (2006) Densité 13 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 229 m — maxi. 382 m Superficie 18,48 km2 Saint-Révérien est une commune française, située dans l'arrondissemnt de Clamecy, le département de la Nièvre et la région Bourgogne. À 15 km du parc naturel régional du Morvan. Ses habitants sont appelés les Les Saint-Révérianais et Saint-Révérianaises.
Sommaire
Géographie
Le finage de Saint-Révérien, est situé au creux du Val du Beuvron, à une altitude moyenne de 310 mètres. Son territoire est recouvert de près d'un tiers par la forêt, composée de chênes, charmes, sapins de Douglas, dont 91 hectares de forêt communale, sous le contrôle de l'ONF depuis la fin du XXe siècle. L'élevage du Charolais y est prépondérant.
Elle est entourée par les finages de Champallement, d'Ouest au Nord, de Neuilly, au Nord-Est et Est, de Vitry-Laché au Sud-Est, de Moussy, au Sud et Sud-Ouest.
- Hydrographie
- Hameaux
- Les Angles - Brèches - Feuilles -
- La Maison Rouge, dont l'origine est certainement un relais de poste Gallo-romain, alors peint en rouge.
- Sancenay -
- Routes
- Ancien chemin des Éduens, voie gallo-romaine, portion entre St Révérien et Compierre, (site archéologique), et reliant Autun à Entrains.
Histoire
L'origine du nom de ce lieu provient de saint Révérien|, avec son ami Paul et dix autres de leurs compagnons. Il est connu aussi sous le nom de Reverianus, et il fut évêque d'Autun. Ces hommes avaient été envoyé par le pape Félix Ier, pour évangéliser la Gaule. Ils périrent décapités sur les ordres de l'empereur Aurélien et furent inhumés sur place. Des hommes pieux du voisinage y fondérent sur les lieux même un monastère qui devint un lieu de pélérinage.
Après avoir appartenu à l'abbaye de Saint-Martin de Nevers, il passe dans les possessions de l'abbaye de Cluny au XIe siècle, son importance est grande, et fait vivre les populations venues s'installer autour, depuis sa fondation.
Pendant la Révolution, la commune change de nom, elle devient Brutus-le-Bourg et l'église devient le Temple de la Raison, oèu des cérémonies organisées par la Municipalité singe le culte catholique. Jeanne Droit, une jeune fille de 14 printemps va présider celle de 1793, son charme fera succomber le maire qui l'épousera. La commune va prospérer après la Révolution, période ou elle prend le nom de Brutus-le-Bourg, grâce à l'élevage des bœufs Charolais, à l'artisanat, l'exploitation des carrières de grès et bien sûr au flottage du bois.
Administration
- Curés
(liste non exhaustive)
- Maires élus
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1801 1815 Jean Cornu 1815 1816 Jean Fleury 1817 1826 Claude Mansoy 1826 1834 Michel Desfossé 1835 1846 Claude Masoy 1846 1873 Antoine Michel Buissière 1873 1878 Charles Gabriel Jouanin 1878 1879 Charles Goguelat 1879 1884 Jean Baptiste Trameçon 1884 1900 Jean Adolphe Renault 1900 1912 Laurent Bernard 1912 1915 Jean Baptiste Tribalat 1915 1917 Antoine Gagonneau[1] 1919 1925 Georges Alexandre Laurent 1925 1935 Georges Morlé 1935 1937 Pierre Montaron 1937 1947 Rémy Michel 1947 1959 Raoul Dagonneau 1959 1965 Louis Bussière 1965 1976 Paul Thionnet 1976 1977 Georges Dagonneau 1977 1989 Odette Vincent 1989 1999 Rémy Dufour 1999 en cours Paul Nandrot Agriculteur retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 333 346 321 315 251 230 239 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Prieuré Saint-Révérien : l'église prieurale Classé MH (1887), reconstruite, date du XIIe siècle. Consacrée à saint Révérien (décapité en 274), elle recèle de remarquables chapiteaux et dalles funéraires, ainsi que des fresques du XVe siècle dont l'auteur et le mécène restent inconnus. Elle fut détruite par un incendie en 1723, et les parties endommagées reconstruites en 1726. La nef fut reconstruite et la tour-clocher remplacée par un clocher-porche, une des cloches provient de l'église d'Assart où elle fut dérobée. Le chœur est composé de trois travées, voûtées en berceau, sans doubleaux, l'abside se termine en cul-de-four. Les chapiteaux sont de style romans. Elle devient paroissiale au XVIIIe siècle. Il n'est pas impossible que certaines colonnes monolithes du chœur proviennent de la récupération du Temple du site archéologique de Compierre à Champallement. Après la guerre de Cent Ans, le prieuré fut fortifié. C'était un lieu de pélérinage, et une étape sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle
- La voussure supportant un bas-relief du XIIe siècle, en pierre sculpté, représentant deux anges , située à la partie supérieure du portail. Classé MH (1958)
- Ancien logis du prieur, des XVe siècle et XVIe siècle, vendu comme bien national à la Révolution, devient le logement du maire. Aujourd'hui propriété privée.
- La Fontaine sacrée : refaite au XXe siècle. C'est saint Révérien qui l'a fait jaillir lorsqu'il arrive dans ces lieux. A fait l'objet d'un pélérinage qui perdura jusqu'au XIXe siècle. Il paraît qu'elle posséde des vertus curatives dans la guérison des maladies du foie et de la rate qui ne furent jamais exploitées. Elle ne tarit pas. Restaurée en 2003-2004 par l'Association Présence et inaugurée le 26 mai 2005.
- La ferme du Prieuré et son colombier: Bâtiments des XVe siècle, XVIe siècle et XIXe siècle, granges, écuries, pressoir, boulangerie, vignes et étang. Le colombier fut vendu par un prieur commendataire au XVIIe siècle. Propriété privée.
- Sarcophage gallo-romain, en pierre.
- La Mairie, et les écoles, construites en pierre du pays, sur les caves d'un ancien bâtiment conventuel du prieuré.
- Carrières de grès
Situées sur la route de Champallement, elles eurent leur heure de gloire, en servant à paver certaines rues de Paris. La pierre extraite sert localement à la réalisation de pavage et à la construction. Ces carrières font l'objet d'une réquisition pendant la première guerre mondiale et l'armée y fait travailler des prisonniers. L'activité cessera en 1925 et il ne reste aujourd'hui que le quai d'embarquement du chemin de fer.
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Le chœur et ses chapiteaux du XIIe siècle
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Statue céphalophore de Saint Révérien
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L'église : Fresques du XVe siècle
Personnalités liées à la commune
(liste alphabétique)
- François Adolphe Chauve - abbé. Né à Chevannes, il exerce son ministère de curé à Saint-Révérien de 1929 à 1951, historien local, écrivain et philosophe.
- Xavier Jaillard - né à Saint-Révérien, le 5 juin 1944, il est écrivain, metteur en scène et comédien français.
- Émile Paley - (1843 - 1919), né à Donzy, artiste peintre venu s'installer à Saint-Révérien en 1870. Il a décoré l'église de la paroisse.
Notes et références
- Après le décès de Jean Baptiste Tribalat
- Saint-Révérien sur le site de l'Insee, consulté le 22 septembre 2009
Voir aussi
Lien externe
Catégorie :- Commune de la Nièvre
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