- Saint-Hilaire-de-Chaléons
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Saint-Hilaire-de-Chaléons
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire Canton Canton de Bourgneuf-en-Retz Code commune 44164 Code postal 44680 Maire
Mandat en coursFrançoise Relandeau
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Cœur Pays de Retz Site web http://www.saint-hilaire-de-chaleons.fr/ Démographie Population 1 891 hab. (2008) Densité 54 hab./km² Gentilé Chaléonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 32 m Superficie 34,98 km2 Saint-Hilaire-de-Chaléons est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Ses habitants s'appellent les Chaléonnais et les Chaléonnaises. La population de Saint-Hilaire-de-Chaléons s'élève à 1 891 habitants pour l'année 2008.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais. La commune a aussi fait partie des Marches Communes de Bretagne-Poitou, entre pays de Retz et Vendée historique.
Saint-Hilaire-de-Chaléons est située entre le lac de Grand-Lieu et la baie de Bourgneuf, à 25 km au sud-ouest de Nantes et 3 km à l'ouest de Sainte-Pazanne.
Les communes limitrophes sont (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) Bourgneuf-en-Retz au sud-ouest, Sainte-Pazanne, Port-Saint-Père, Rouans, Chéméré, Arthon-en-Retz et Pornic (quartier du Clion-sur-Mer).
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Saint-Hilaire-de-Chaléons est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
La commune se trouve dans le canton de Bourgneuf-en-Retz et est membre de la Communauté de communes Cœur Pays de Retz avec celles de Sainte-Pazanne, Chéméré, Rouans, Cheix-en-Retz, Vue et Port-Saint-Père.
Toponymie
Le nom de Saint-Hilaire-de-Chaléons vient de Saint Hilaire, évêque de Poitiers au IVe siècle ; Chaléons viendrait de calma : “plateau”. Pendant la période révolutionnaire, la commune prit le nom de La Fraternité.
Histoire
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement Écartelé : au premier, d'or aux trois tours de gueules, ouvertes et ajourées du champ, maçonnées de sable ; au deuxième, d'argent aux six mouchetures d'hermine de sable ordonnées 3, 2 et 1 ; au troisième, d'azur aux trois fleurs de lys d'or ; au quatrième, de gueules à la mitre épiscopale d'or posée en bande, soutenue d'une crosse du même posée en barre ; à la croix de sable brochant sur l'écartelé, chargée en cœur d'un écusson d'argent au trois croix du Calvaire de sable.Commentaires : La croix de sable est celle du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Hilaire-de-Chaléons au pays de Retz. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M.-R. Prat en 1946.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1798 1799 Honoré Loquai 1799 1801 Jean Laizin 1801 1838 Honoré Loquai 1838 1846 Jean Boutin 1846 1853 Jean Guitteny 1853 1865 Pierre Sorin 1865 1870 Gustave de Juigné 1871 1871 Jean Coignaud 1871 1876 Jean-Pierre Guitteny 1876 1886 Léon Guitteny 1886 1892 Julien Bossy 1892 1893 Michel Loquai 1893 1900 Julien Coignaud 1900 1903 Louis Dupont 1903 1908 Pierre Bâtard 1908 1912 Michel Loquai 1912 1919 Jean-Marie Guitteny 1919 1923 Jean Bâtard 1923 1935 Julien Chauvet 1935 1945 Armand de Durfort 1945 1947 Jean-Marie Loquai 1947 1953 Pierre Chauvet 1953 1971 Pierre Leduc 1971 1974 Joseph Sorin 1974 1978 Ange Rialland 1978 1982 Pierre Leduc 1982 1983 Camille Recoquillé 1983 1989 Jean Dupont 1989 2008 François Loquais UDF 2008 2014 Françoise Relandeau Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Hilaire-de-Chaléons comptait 1 891 habitants (soit une augmentation de 22 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 288e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 801e en 1999, et le 145e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Hilaire-de-Chaléons depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Hilaire-de-Chaléons, cela correspond à 2004, 2009, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[1],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 25,9 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 14,9 %) ;
- 49,9 % de femmes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 16,6 %, plus de 60 ans = 22,8 %).
Économie
Un parc éolien devrait être créé entre les communes de Bourgneuf-en-Retz (au nord) et Saint-Hilaire-de-Chaléons (au sud) d'ici 2010.
Lieux et monuments
- St-Hilaire-de-Chaléons se caractérise par son église, dont le carillon sonne "La Paimpolaise", une chanson de Théodore Botrel au fil des heures.
- Le cimetière, également, se distingue de par sa forme circulaire.
- Au centre de celui-ci, se trouve un calvaire. On y trouve des plaques portant les noms d’habitants massacrés pendant la guerre de Vendée.
Personnalités liées à la commune
Associations liées à la commune
L'association « Eoliennes en Retz » milite pour la valorisation des énergies renouvelables et sensibilisation aux économies d'énergie. Son fondateur, Serge Pintout, est un fervent défenseur des projets éoliens sur le pays de Retz[8]. Un association « PEPR » (Protection de l'environnement du pays de Retz), a été créée pour remettre en cause ces projets d'implantations éoliens[9].
Voir aussi
- Communauté de communes Cœur Pays de Retz
- Pays de Retz Atlantique
- Liste des communes de la Loire-Atlantique
Liens externes
- Site Officiel de la Mairie de Saint-Hilaire-de-Chaléons
- Documentaire de 2001 sur l'histoire du village
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 30 avril 2011
- Saint-Hilaire-de-Chaléons 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 30 avril 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 26 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 30 avril 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 26 juillet 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 26 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 30 avril 2011
- www.eoliennes-en-retz.com, consulté le 5 mars 2010.
- Association Protection de l'Environnement du Pays de Retz, consulté le 5 mars 2010.
Wikimedia Foundation. 2010.