- Régiment d'Eptingen
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100e régiment d'infanterie de ligne
Le 100e régiment d’infanterie de ligne est un régiment de l'armée de terre française créé à partir d'un régiment suisse au service de la France
100e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 100e régiment d'infanteriePériode 1758 – 1998 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment d'Infanterie Rôle Infanterie Garnison Tulle Devise N'a peur de rien et comme Cambronne il le dit bien Pro Rege et Patria! Nous sommes tous grenadiers!
Inscriptions sur l’emblème Iéna 1806
Friedland 1807
Sébastopol 1855
SOLFERINO 1859
Vitry 1914
Verdun 1916
Reims 1918
L’Aisne 1918Anniversaire Saint Maurice Guerres Première Guerre mondiale Batailles Bataille d'Ulm
Bataille d'Iéna
Bataille d'Essling
Bataille de Wagram
Bataille de Sébastopol
Bataille de Solférino
Bataille de Verdun
Bataille de l'AisneDécorations La Croix de Guerre 1914-1918
avec trois citations à l'ordre de l'armée
La Médaille d'or de la Ville de Milan.modifier Fichier:Insigne de béret d'infanterie.jpgSommaire
Création et différentes dénominations
- 1758 : régiment suisse "EPTINGEN"au service de la France
- 1791 : devient 100e régiment d’infanterie
- 1792 : licencié
- 1793 : recréé en tant que 100e demi-brigade de bataille, formée à partir des unités suivantes :
- 2e bataillon du 50e régiment d’infanterie
- 7e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône
- bataillon de volontaires de Tarascon
- 1796 : devient la 100e demi-brigade d’infanterie de ligne, formée à partir des unités suivantes :
- 6e demi-brigade de bataille (2e bataillon du 3e régiment d’infanterie de Ligne, 2e bataillon de volontaires de l'Aube et du 10e bataillon de volontaires des Vosges)
- 103e demi-brigade de bataille (1er bataillon du 52e régiment d’infanterie de Ligne, 1er bataillon de volontaires de Marseille et 2e bataillon de volontaires du Luberon)
- 1803 : devient le 100e régiment d’infanterie de ligne
- 1854 : prend l'appellation définitive de 100e régiment d’infanterie.
- 1855 : Suite à la supression des régiments légers, le 25e régiment d'infanterie légère intègre le 100e RI
- 1914 : à la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 300e régiment d’infanterie
Colonels/chefs de brigade
- 1793 : La Converserie (?) - chef de brigade
- 1794 : Simon (?) - chef de brigade
- 1796 : Anne-Gilbert La Val - chef de brigade (**)
- 1799 : Jean-Marie Ritay - chef de brigade (*)
- 1803 : Jean-Marie Ritay - Colonel
- 1805 : Joachim Jérôme Quiot du Passage - Colonel (*)
- 1811 : Dominique-Marie-Marcel Gaud - Colonel
- 1811 : Jean Joseph Marguet - Colonel (*)
- 1813 : Louis Alexandre Marie Valon du Boucheron - Colonel
- 1815 : Joseph Braun - Colonel
Colonels tués et blessés à la tête du 100e :
- Colonel Ritay : blessé le 11 novembre 1805
- Colonel Quiot : blessé le 14 octobre 1806, le 7 février 1811 et le 16 mai 1811
Officiers tués et blessés durant leur service au 100e Régiment d'Infanterie de Ligne entre 1804 et 1815 :
- Officiers tués : 24
- Officiers morts de leurs blessures : 10
- Officiers blessés : 142
Historique des garnisons, combats et batailles du 100e RI
Guerres de la Révolution et de l’Empire
- 1796 : Borghetto
- 1797 : Kehl
- 1799 : Zurich
- 1800 : Hohenlinden
- 1805 : Ulm, Diernstein, et Austerlitz
- 1806 : Iéna et Potolsk
- 1807 : Eylau et Friedland
- 1808 : Saragosse
- 1809 : Ebersberg, Essling, et Wagram
- 1810 : Berlauga
- 1811 : Badajoz, Campo-Mayor, et Albufera
- 1812 : Zan-Munoz
- 1813 : Dresde
- 1813 : Miranda de Ebro, Vitoria-Gasteiz, et Bayonne
- 1814 : Luxembourg et Toulouse
- 1815 : Ligny et Waterloo
Restauration
Monarchie de Juillet
Deuxième République et Second Empire
- 1864 : Un bataillon est en garnison à Reims
Troisième République
1907 : en garnison à Narbonne durant la révolte des vignerons du Languedoc en 1907, il est consigné cinq dimanches de suite. Cependant, des groupes d’appelés acclament les manifestants et entonnent l'Internationale. Le régiment est envoyé en manœuvres dans le Larzac, puis en garnison à Tulle[1].
Première Guerre mondiale
Affectation : casernement Tulle, 48e D.I., 24e D.I.,12e corps d'armée.
- 24e division d’infanterie d'août 1914 à juin 1915
- 128e division d’infanterie de juin 1915 à février 1917
- 134e division d’infanterie de février 1917 à novembre 1918
Entre les deux guerres
Seconde Guerre mondiale
1945 à nos jours
Régiment de réserve, dérivé du 126e Régiment d'Infanterie de Brive, dissous en 1998
Faits d’armes faisant particulièrement honneur au régiment
- 1805: Ulm
- 1809: Essling et Wagram
- 1806 : Iéna
- 1807 : Friedland
- 1855 : Sébastopol
- 1859 : Solférino
- 1914 : Vitry
- 1916 : Verdun
- 1918 : Reims
- 1918 : L'Aisne
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2]:
Décorations décernées au régiment: sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée.Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Notes et références
- ↑ G. Guiraudet, La Révolte des vignerons de 1907, bulletin n° 2 de la SSH, 1992, en ligne [1], consulté le 3 août 2008
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
liens
sources
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