Ressentiment anti-français aux États-Unis

Ressentiment anti-français aux États-Unis

Ressentiment antifrançais aux États-Unis d'Amérique

Le ressentiment antifrançais aux États-Unis d'Amérique ou francophobie américaine montre des mouvements dans l'opinion américaine à l'encontre de la France, et accompagne certaines périodes de tension dans l'histoire des relations franco-américaines.

Sommaire

Avant la Seconde Guerre mondiale

La francophobie aux États-Unis après 1945 inverse un précédent sentiment francophile. Du point de vue patriotique américain, la France fut le premier allié des révolutionnaires américains. Quand le Marquis de La Fayette parcourut les États-Unis en 1824-1825, il fut accueilli en héros en tant que première célébrité américaine, et de nombreuses nouvelles localités furent baptisées Lafayette, Fayette ou Fayetteville. Avec l'arrivée des émigrants irlandais dans les années 1840 et la montée d'une culture populaire antibritannique, la France est devenue un point de ralliement, quoique ambivalent, car son républicanisme était terni. Les classes américaines cultivées embrassèrent les styles et produits de luxe français après la guerre de Sécession : elles étudiaient les Beaux-Arts, la cuisine française régnait sur les grandes tables américaines, et les femmes de la classe supérieure suivaient la mode parisienne[réf. nécessaire]. Après la Première Guerre mondiale à laquelle participèrent des volontaires américains dès le début, et les troupes américaines à partir de 1917 (« Lafayette nous voilà ! » - Général Pershing), et qui fut pour la France l'occasion de découvrir le jazz noir américain (orchestres des régiments "colorés" - Jim Europe), une génération de riches Américains[Qui ?] s'expatrièrent pour mener une vie de bohême à Paris.

La crise de 1929 mit un frein au style de vie international et un changement du climat politique français durant les années 1930 causa le retour de beaucoup d'Américains politiquement sensibles[réf. nécessaire].

Après la Seconde Guerre mondiale

L'écroulement de la France en 1940 sous l'attaque allemande a profondément choqué les américains francophiles[réf. nécessaire], qui avaient à travers la culture populaire une image idyllique de Paris : The Last Time I Saw Paris (« La dernière fois que j'ai vu Paris »), succès de Tony Martin en 1941, et Un Américain à Paris (1951) ont nourri une imagerie sentimentale de Paris, qui reflétait cependant les années 1920 plutôt que les années 1930[réf. nécessaire].

Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les relations entre les États-Unis et la France devinrent amères, les États-Unis critiquèrent les activités coloniales françaises durant la guerre d'Algérie[réf. nécessaire] et s'opposèrent à la France (et au Royaume-Uni) lors de la crise de Suez (1956). Les États-Unis, par leur histoire, traditionnellement opposés au colonialisme, ont poussé la France à abandonner son empire colonial, notamment en Algérie[réf. nécessaire].

Les relations franco-américaines se dégradèrent fortement sous Charles de Gaulle (qui s'était déjà opposé à Franklin Roosevelt durant la guerre), qui refusa que la France soit traitée comme un partenaire plus faible que les États-Unis et tenta de faire contrepoids à l'influence américaine en Europe et dans certaines parties du tiers monde. Ceci comprit notamment la demande d'un statut égal dans l'OTAN, dont la France quitta le Commandement Intégré lorsque ce statut fut refusé. La France s'est aussi éloignée d'Israël, avec qui elle avait des liens étroits, et devint plus sensible à la cause palestinienne au Moyen-Orient. Israël s'est ensuite rapproché des États-Unis.

Le gouvernement De Gaulle a commencé à critiquer la guerre du Viêt Nam (américaine), qui était assez impopulaire en France. Les opinions sur la guerre du Viêt Nam restent cependant partagées même en France. En commentant l'épisode vietnamien, Jean-François Revel affirme qu'« en déployant cet antiaméricanisme, inspiré ou plutôt décuplé par la guerre du Viêt Nam, les Européens et surtout les Français, de façon plus remarquablement injustifiée, oubliaient ou feignaient d'oublier que la guerre américaine du Viêt Nam était le rejeton direct de l'expansion coloniale européenne en général et de la guerre française d'Indochine en particulier. C'est parce que la France aveugle avait refusé toute décolonisation après 1945 ; c'est parce qu'elle s'était fourvoyée dans une guerre lointaine et interminable durant laquelle elle avait d'ailleurs maintes fois imploré et parfois obtenu l'aide américaine; c'est parce que la France battue à Diên Biên Phu avait dû signer en 1954 les désastreux accords de Genève, livrant le nord du Viêt Nam à un régime communiste qui s'était aussitôt empressé de violer lesdits accords ; c'est donc indubitablement à la suite d'une longue suite d'erreurs politiques et d'échecs militaires de la France que les États-Unis furent amenés plus tard à intervenir. »

Lors du soutien de De Gaulle à l'indépendance du Québec, certains[Qui ?] pensèrent que c'était plus destiné à provoquer les États-Unis qu'à réellement encourager l'indépendance québécoise. La France a aussi tenté de développer des relations plus amicales avec les pays communistes, dont l'URSS. La France a poursuivi un programme d'armement nucléaire national et développé ses capacités militaires pour rompre sa dépendance vis-à-vis des États-Unis. Durant cette période, les relations franco-américaines étaient au plus bas et des commentateurs américains[Qui ?] accusèrent la France de ne plus faire partie des « puissances occidentales ».

Les relations s'améliorèrent un peu sous Georges Pompidou, mais des tensions intermittentes subsistaient. La France, plus que toute autre nation[réf. nécessaire], voyait l'Union européenne comme un contrepoids à la puissance américaine, et travailla notamment au développement d'une monnaie pouvant contrebalancer le dollar dans le commerce mondial. La France a aussi consacré beaucoup d'efforts à la conservation de ses liens avec l'Afrique de l'Ouest. Le gouvernement américain est resté assez froid envers la France et a poursuivi des relations nettement plus proches avec des États comme le Royaume-Uni, avec qui il partage le réseau d'écoute « Echelon » qui espionne, entre autres, la France.

Certains Américains[Qui ?] voient la France d'un mauvais œil tandis que d'autres[Qui ?], francophiles, tiennent la culture et l'histoire française en haute estime.

Plus récemment, des tensions s'alimentèrent avec l'affaire des quotas sur les films américains en France (accord Blum-Byrnes), l'opposition aux essais nucléaires français dans le Pacifique, les visions divergentes sur la finalité de la construction européenne (l'Europe puissance perçue comme un contre-pouvoir) notamment concernant la défense européenne.

Guerre d'Irak

En 2003, la francophobie est revenue au premier plan aux États-Unis lorsque la France refusa d'approuver le plan d'invasion de l'Irak présenté par les États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors que d'autres nations étaient aussi ouvertement opposées au plan (notamment l'Allemagne, la Russie et la Chine), la France essuya des critiques particulièrement féroces[réf. nécessaire].

La France fut accusée d'antiaméricanisme primaire, de défendre avec hypocrisie ses intérêts pétroliers en Irak (les mêmes accusations furent portées contre la Russie et l'Allemagne, mais avec beaucoup moins de force), et d'hypocritement envoyer une force militaire en Côte d'Ivoire durant la crise irakienne.[réf. nécessaire] Arguments d’autant plus controversés que la France n’entretenait ces dix dernières années que des relations minimes avec l’Irak, elle n’en était que le 13e partenaire économique en 2002[réf. nécessaire], et dans le cadre du programme de l’ONU « pétrole contre nourriture », les États-Unis achetaient 50% du pétrole irakien alors que la France seulement 8 %[réf. nécessaire]. En ce qui concerne les forces militaires françaises présentes en Côte d’Ivoire, leur présence a été légalisée après coup. En effet, le Conseil de sécurité a mis en place la mission ONUCI (résolution 1528) le 27 février 2004 alors que l'Opération Licorne a été créée en septembre 2002.

La France et la Russie, toutes deux membres permanents de Conseil de sécurité des Nations unies, s'opposèrent le 11 mars 2003 à une nouvelle résolution autorisant l'invasion de l'Irak. Comme d'autres nations étaient aussi ouvertement opposées à une invasion, nombreux[Qui ?] sont ceux qui se demandèrent pourquoi la France était ainsi mise en avant. Beaucoup[Qui ?] pensent que cela vient du fait qu'elle est membre permanent du Conseil de sécurité et menaça de mettre son veto. D'autres[Qui ?] considèrent qu'il s'agit d'une manipulation médiatique rendue possible par la concentration des médias américains, certains[Lesquels ?] particulièrement liés à l’administration politique au pouvoir, et que la France fut utilisée comme bouc émissaire pour éviter de mentionner et discuter de tous les autres pays opposés. Il a aussi été avancé que l'accusation d'antiaméricanisme primaire a servi à éluder un débat sur les raisons invoquées par la France, à savoir le fait que la France considérait que les armes de destruction massive de l'Irak, alléguées par le gouvernement américain, ne présentaient pas un danger clair et immédiat et que la guerre ne pourrait que déstabiliser le Moyen-Orient sans apporter de solution à long terme, tout en y favorisant l’émergence d’un front d’opposition panarabe face à un tel interventionnisme dépourvu de toute légitimité légale[réf. nécessaire].

Tensions diplomatiques

La dernière en date sur le plan diplomatique se déroula à la veille de l'invasion de l'Irak en 2003, et fut amplifiée à compter de la fin de l'année 2002, ce qui traduit les propos de Condoleezza Rice: "nous allons punir la France, ignorer l'Allemagne, et pardonner à la Russie pour leurs postures rétives à celles des faucons qui prenaient leur envol à la Maison Blanche" ; elle n'était alors pas en charge comme secrétaire d'État.

Donald Rumsfeld a notoirement qualifié la France et l'Allemagne de « vieille Europe » tout en qualifiant de « nouvelle Europe » les nombreux pays de l'Est qui soutenaient la position américaine - afin d'obtenir un appui contre la puissance russe. Ceci a réveillé les craintes que l'élargissement de l'Union européenne soit utilisée par les États-Unis pour diviser les États européens.

Edward Koch a déclaré lors d'un show radio américain "Omni gaul delenda est", déclaration de guerre de Jules César, en latin, qui peut se traduire par "Que toute la Gaule soit détruite". Il a néanmoins ajouté qu'il ne fallait pas prendre sa déclaration au pied de la lettre.

John McCain, dans un article paru le 14/02/2003 dans The New York Times, a déclaré "La France est comme une vieille actrice des années 40 essayant toujours de se faire inviter à diner pour son look, mais qui n'a plus la tête pour ça".

Le ministre français des Affaires étrangères, à l'époque, Dominique de Villepin s'est distingué dans la critique (souvent qualifiée de flamboyante[réf. nécessaire]) de la position américaine sur l'Irak.

Tensions culturelles

Freedom Fries
Menu d'une des cafétérias de la chambre des représentants des États-Unis, Freedom Fries remplace French Fries

Pendant l'hiver 2002-2003, l'expression désobligeante « cheese eating surrender monkeys » (« singes capitulards bouffeurs de fromage »), venant d'un épisode télévisé des Simpson en 1995 pour nommer les Français, est devenue courante dans les cercles du pouvoir à Washington[réf. nécessaire]. Le contributeur Jonah Goldberg du magazine National Review (important magazine américain conservateur) prétend être à l'origine de cette mode[réf. nécessaire]. De nombreux commentateurs et politiciens américains, dont Andy Rooney sur le programme de télévision 60 Minutes (diffusé le dimanche à 19 heures, depuis 1968), ont traité la France d'ingrate[réf. nécessaire] à cause de son opposition à la politique étrangère américaine alors que des soldats américains s'étaient battus en France contre l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Des autocollants humoristiques pour automobiles ont été produits ; leur texte était : Iraq first, France next! (L'Irak d'abord, la France ensuite !) et First Iraq, then Chirac! (D'abord l'Irak, puis Chirac !). Des slogans américains plus traditionnels (insultants ou humoristiques selon les points de vue), ont été repris et dirigé contre la France, exemple ; "France kiss my american ass" (France, embrasse mon cul d'américain), ou encore "Texas is bigger than France" (Le Texas est plus grand que la France). Ce qui est géographiquement vrai pour le Texas, mais ce slogan a été repris pour tous les états américains (quand bien même la plupart sont plus petits), le plus souvent imprimés sur des T-shirt.

Le 11 mars 2003, les menus des cafétérias des trois bâtiments de bureau de la chambre des représentants des États-Unis ont changé le nom des french fries (frites françaises, soit les frites) en freedom fries (frites de la liberté) dans un reproche culinaire adressé à la France, appuyant l'opinion populaire américaine sur l'opposition française à la position diplomatique des États-Unis. Les french toast (toast français, soit le pain perdu) ont aussi été rebaptisés freedom toast (toasts de la liberté)[réf. nécessaire]. Les Européens ont réagi en traitant ce comportement de « gamineries »[réf. nécessaire].

Dans un esprit similaire, durant la Première Guerre mondiale, le terme sauerkraut (terme d'origine allemande pour la choucroute) a été rebaptisé liberty cabbage (chou de la liberté), les French toast (toasts français) ont remplacé les German toast (toasts allemands), et les frankfurter (de Francfort) sont devenus les hot dog, dans les menus puis le langage commun[réf. nécessaire]. Seule cette dernière transformation a perduré.

Le député Billy Tauzin de Louisiane, le seul Cadien de la chambre des représentants, a retiré les pages francophones de la section officielle de son site web à cause du sentiment antifrançais.

Il a également été rapporté que de nombreux Américains ont acheté une grande quantité de vin français pour le verser dans le caniveau au lieu de le boire. Beaucoup, même parmi les protestataires, ont noté que quoi qu'on fasse du vin, l'acheter rapportait toujours de l'argent à ceux qui l'avaient produit. De ce point de vue, cela constitue une antiprotestation, bien que non intentionnelle.

Au cours de l'année 2003, le bombardement Google a été utilisé afin que la recherche "French military victories" (victoires militaires Françaises), aboutisse au résultat "Did you mean : French military defeats" (Vous avez voulu dire : défaites militaires Françaises), en renvoyant l'utilisateur vers une fausse page d'erreur[réf. nécessaire]. La recherche "French military defeats" renvoie vers une liste de défaites françaises. Cette manipulation a été orchestrée par les partisans du gouvernement de George Bush[réf. nécessaire].

La chaîne de restauration rapide Subway aux États-Unis, a affiché une publicité jouant sur les mots, désignant la France comme une poule mouillée[réf. nécessaire]. Il y est écrit "France and chicken, somehow, it just goes together". Qui pourrait se traduire par "La France et le poulet, de toute façon, ils vont juste ensemble". "Chicken" en anglais veut dire "poulet" mais également "poule mouillée".

En 2003, un groupe de lycéens français a dû annuler un voyage à Philadelphie en Pennsylvanie, dans le cadre d'un échange scolaire et culturel avec un autre lycée américain, la Springside School. Un professeur de ce lycée a annoncé que son école avait décidé de suspendre l'échange pour les années 2003 et 2004, la raison invoquée étant la francophobie de certaines familles d'accueil américaines en raison de la position de la France au sujet de la guerre d'Irak[réf. nécessaire].

Boycott

Selon le président de IC&A Inc, une entreprise qui n'importe que des produits français, la demande pour ses produits est tombée de 50 à 40 % par rapport à son niveau de février 2003[réf. nécessaire]. Le MEDEF a rapporté que « les entreprises souffrent aujourd'hui des différends qui sont survenus entre les États sur la question irakienne.»[réf. nécessaire]

Les frites, appelées aux États-Unis French fries, furent renommées dans certaines cantines Freedom fries.

Le Point, Le Monde, constatant que les abonnés de Wanadoo ne pouvait accéder aux sites internet de l'armée américaine, soupçonnèrent une mesure de rétorsion[réf. nécessaire]. Pirates Mag' souligna que vu que les sites restaient accessibles à condition d'entrer directement leur adresse IP, il s'agissait plus probablement d'une erreur de Wanadoo[1].

Plusieurs personnalités américaines ont lancé des appels au boycott des produits français et de la France. Le plus connu dans ce domaine et sans doute le plus virulent est Bill O'Reilly. Un site internet a été créé uniquement dans ce but. O'Reilly a également menacé de lancer un appel au boycott contre le Canada car celui-ci accueil des déserteurs de l'US army, il a ajouté, "Comme la France, vous allez perdre des millions de dollars", en référence au précédent boycott qu'il avait lancé.

Les médias américains ont largement contribué à faire passer l'idée que les touristes américains couraient un risque pour leur sécurité à aller en France, en raison de l'antiaméricanisme supposé des français, et des possibles représailles contre les touristes. A ce jour, aucune agression n'a été rapportée sur un touriste américain en France, en raison des positions de son gouvernement concernant la guerre d'Irak. Malgré tout, de nombreux américains ont décidé d'annuler ou de reporter leur voyage en France, principalement par crainte d'un mauvais accueil, plus que par réaction francophobe. La population visitant la France, et plus généralement l'Europe, étant culturellement plus ouverte, est moins sensible aux campagnes xénophobes.

Données sociologiques

Cette francophobie s'explique aussi par une raison sociologique ; l'absence aux États-Unis d'une diaspora française puissante capable de défendre l'image de la France, contrairement aux Allemands ou aux Italiens qui ont émigré en grand nombre en Amérique[réf. nécessaire].

Cependant, la francophobie aux États-Unis semble diminuer : en effet, dans un sondage effectué en mai 2007 pour le CSA et la French-American Foundation France, 48 % des Américains reconnaissent la France comme un partenaire et 41 % ont de la sympathie envers la France[2]. Selon le même sondage, 9 % des Américains éprouvent de l'antipathie envers la France (alors que 15 % des Français n'aiment pas les États-Unis[3]).

Clichés et préjugés sur les Français

Lors des relations parfois tendues entre la France et les États-Unis, certains Américains, dont des éditorialistes et des politiciens, utilisent des blagues antifrançaises, souvent très féroces[réf. nécessaire].

Préjugés sur les faiblesses françaises

De nombreuses blagues suggèrent que les Français sont incapables de réussite militaire et prompts à collaborer avec l'envahisseur et les terroristes. Les préjugés exploités sont notamment[réf. nécessaire] :

  • La France est incapable de gagner une guerre seule. (Ndt : référence aux Guerres mondiales notamment)
  • La France est un pays préférant se rendre plutôt que combattre. (Ndt : référence à la défaite de 1940)
  • Les Français sont ingrats envers les Américains. (Ndt : référence à la Libération voire à la Première Guerre mondiale)
  • La seule guerre que les Français ont gagné, c'est contre eux mêmes. (Ndt : référence à la révolution française)
  • La France a rejeté l'OTAN pour se rapprocher du pacte de Varsovie.
  • Le président Chirac a eu des relations très cordiales avec Saddam Hussein.

Sur la France

Le sentiment antifrançais des Américains revient souvent à considérer le mode de vie, le gouvernement, ou la culture française comme étant significativement inférieurs à ceux des États-Unis. Les préjugés fréquents sont notamment[réf. nécessaire] :

  • La France est un pays socialiste et n'est pas capable de gérer son économie. (Ndt : Aux États-Unis, socialiste évoque la guerre froide et a une connotation extrémiste ; la "gauche" américaine porte une acception différente : liberal pour les affiliés au parti démocrate ).
  • La France est raciste et antisémite. (Ndt : références au Front national et faits divers antisémites)
  • La France ne reconnaît pas les droits civiques. (Ndt : références à l'exception culturelle, la censure de Yahoo!, la liste des sectes, Loi sur la laïcité (dans la mesure où elle concerne les signes religieux à l'école)).
  • La France est un pays d'intellectuels arrogants et de fonctionnaires puissants. (référence aux grèves)
  • La France est un pays, colonialiste, impérialiste, arrogant, raciste, qui rêve sans cesse de son passé et se permet de dire que les autres pays sont inférieurs intellectuellement et culturellement." (référence à plusieurs points de son passé[Lesquels ?] et au discours de Dakar de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique)

Sur les Français

Les préjugés portent également sur les Français eux-mêmes et sont souvent inspirés de critiques datant de l'immédiat après-guerre et du mode de vie de l'élite artistique et philosophique[réf. nécessaire]. Cependant, comme dans les blagues belges ou suisses, le seul rôle de certains clichés est de servir de support aux blagues, sans qu'un quelconque rapport avec la réalité soit revendiqué. Les clichés exploités sont notamment[réf. nécessaire] :

Voir aussi

Références

  1. Pirates Mag' n°15, juillet 2003
  2. Pierre Beylau, « Sondage France-États-Unis », dans Le Point du 31/05/2007, [lire en ligne] ; sondage en entier [pdf]
  3. « France - États-Unis : regards croisés », sondage de l'institut CSA pour la French-American Foundation France et le Sénat, mais 2007, [lire en ligne]

Liens externes

en français

en anglais

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