- Ober-Altdorf
-
Alteckendorf
Alteckendorf Pays France Région Alsace Département Bas-Rhin Arrondissement Strasbourg-Campagne Canton Hochfelden Code Insee 67005 Code postal 67270 Maire
Mandat en coursGeorges Harter
2008-2014Intercommunalité C.C. du Pays de la Zorn Latitude
LongitudeAltitude 167 m (mini) – 265 m (maxi) Superficie 5,72 km² Population sans
doubles comptes746 hab.
(1999)Densité 130 hab./km² Alteckendorf est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace. Jusqu'au début du XXesiècle le nom de cette commune s'est orthographié Alt-Eckendorf
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
Alteckendorf est un village situé dans l'Arrière-Kochersberg et faisait jadis partie du baillage de Pfaffenhoffen du Comté de Hanau-Lichtenberg. L'actuel village est le résultat de la longue fusion des communautés villageoises d'Oberaltdorf et d'Eckendorf. Primitivement filiales de la paroisse de Minversheim[1], ces deux villages forment en 1474 une paroisse autonome, d'abord catholique puis luthérienne à partir de 1545. En 1577, les villages ont un sceau en commun et en 1662 est rédigé un terrier commun[2]. La fusion est définitivement entérinée en l'an 1777. Cependant le plan cadastral de 1828 montre encore deux villages bien distinct reliés entre eux par un chemin alors appelé le Laubweg. À partir de cette époque, des constructions voient le jour le long de ce chemin et, au début du XXe siècle, cette zone est entièrement urbanisée. Durant la période du Reichsland d'Alsace-Lorraine, le Laubweg est devenu la Dorfgasse et de nos jours, la Rue Principale.
Cette commune est située à 177 mètres au dessus du niveau de la mer. Le village est arrosé par le ruisseau Landgraben; un affluent de la Zorn et est entouré par les collines Koppenberg 256 mètres, Englischberg 288 mètres et Schyrberg 250 mètres.
La forêt d'Alteckendorf s'étend au Nord du village.
Voies de communications
La localité est traversée par la route départementale D69 qui relie Kirrwiller à Mommenheim et par la ligne de chemin de fer Sarreguemines- Strasbourg.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Alteckendorf Ringendorf Ettendorf Huttendorf, Lixhausen Minversheim, Bossendorf Hochfelden,
SchwindratzheimMommenheim
Ces localités voisines sont toutes situées à moins de 5 kilomètres à vol d'oiseauToponymie
Eckendorf, Echanhaime en 742, est formé de ECKE, signifiant en germanique "haie d'épineux" avec en suffixe DORF; le village.
Altdorf est le "vieux village".
Histoire
Moyen-Age et Renaissance
A l'origine, deux villages
Eckendorf apparaît dès l’an 744 mais porte d’autres noms, tels Ecchenheim en 744, Ecchenheimomarca en 764 et 792, Ecchenthorf, Ekkendorf, Ekindorf. L’Abbaye de Wissembourg y possède des biens les années 752, 774, 780 et 787. Plus tard, en 1120, le monastère de Mauermünster-Sindelsberg y possède des biens. En l’an 1146, nous apprenons que le chevalier Simon de Frundsberg cède sa possession à Ekindorf pour « 16 ½ lötig Silberstücke » à l’Abbaye de Stürzelbronn. En l’an 1194, le monastère de Neuburg est possessionné à Eckendorf.
Altdorf apparaît plus tard dans l’Histoire, mais a porté un tout autre nom; peut-être Mazonivilare, car dans un document de 752, il apparaît que Sigfrid, fils de Sigismund offre ses biens de «Villa Ecchenheimo et Mazonivilare. » Aucune mention du village n’apparaît plus tard; il fut sans doute dévasté au cours d’une guerre et quand des habitants revinrent y vivre ils le désignèrent sous le nom d’AltDorf; c’est-à-dire l’Ancien Village. Ce nom d’Altdorf n’apparaît qu’en 1331. L’appellation Oberaltdorf, est parfois aussi utilisée pour distinguer ce village du hameau voisin de Niederaltdorf.
Les deux villages étaient des biens impériaux avant 744. Au XIIIesiècle, ils sont en la possession du Landgraf von Werd en tant que fief de l’Abbaye de Wissembourg. À la place des Comtes de Werd, on trouve aussi les Seigneurs d’Eberstein en tant que suzerain. La plus ancienne mention d’une église dans les deux villages remonte à 1313 quand Rudolf von Hüttendorf, fils de Burckhard chevalier de Hüttendorf, est installé en tant que recteur de l’église de d’Eckendorf.
Une possession des Seigneurs de Lichtenberg
En l’an 1331, les deux villages sont les fiefs d’Edelknecht Ludwig von Onovilsheim. L’année suivante, en 1332, ils reviennent en tant qu’héritage aux Seigneurs de Lichtenberg. Hanemann II et Ludemann III, reçoivent avec Brumath et le château du Grand-Arnsberg une série de villages, dont Altdorf et Eckendorf. Cette possession fut partagée entre les enfants de Ludemann III. Simon reçu entre autres Altdorf et Eckendorf. Après que les Seigneurs de Lichtenberg furent entrés en possession des deux villages, ils installèrent, dans le château déjà existant d’Eckendorf, des féodaux qui prirent le nom d’Eckendorf. À partir de 1334, nous trouvons les noms de Hans von Eckendorf, mais aussi Blass, Fritsch, Ludwig et Götze. Ce dernier était en 1365 prêtre et Stiftsherr à Saint Étienne de Strasbourg. En 1356, le chevalier Ludwig von Eckendorf prête serment de bourgeoisie à Strasbourg. En 1384, Ludwig reçoit du Seigneur Ottemann à Ochsenstein des fiefs à Furchhausen, à Wolschheim, à Dettwiller, à Hegeney, et à Hochfelden. Le 12 septembre 1390, Ludwig von Eckendorf participe à un tournois à Strasbourg. Au milieu de XIVe, les nobles d’Eckendorf vivent à Strasbourg.
Déjà en l’an 1365, le chevalier Hans Zückmantel l’ancien est confirmé dans son fief à Eckendorf. Il succède à Ludwig von Eckendorf et à Otto von Hochfelden, fils d’Ottemann. Ces derniers possédaient entre autres le château d’Eckendorf et les droits de la dîme d‘Eckendorf. Hans Zückmantel est originaire de Silésie. Il est chevalier au château de Brumath avec les nobles de Weitersheim dont il partage le blason. Hans Zückmantel, chevalier à Brumath, fils du chevalier Wilhelm a obtenu en se mariant avec la fille du chevalier Nicklaus von Grostein la suzeraineté sur le village de Winzenheim; un autre fief des Lichtenberg.
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes du Bas-Rhin.En 1577, les communautés villageoises d'Eckendorff et d'Aldorff se voient attribuer un sceau ainsi décrit: Sankt Martin zu fuss, seinen Mantel teilend, mit dem Armen nackt am Rande des Weges sitzend zur eine Seite, und Kirchlein mit Augen Gottes auf einem Hügel zur anderen Seite, das ganze in Gold auf blauem Grund. Ce sceau est actuellement conservé par le musée de Bouxwiller.
L'Armorial de Louis XIV[3], reprend ce sceau et indique, en langage héraldique, pour les communautés d'Oberaltorff et Exquendorff: D'azur, à un Saint Martin, coupant la moitié de son manteau pour le donner à un pauvre assis à sénestre, le saint adextré en pointe d'une église posée sur un monticule, le tout d'or.
Cependant, la commission héraldique crée par le préfet du Bas-Rhin en 1946 a modifié ce blason en le simplifiant : D'or à la chape de Saint Martin d'azur. Toutefois la municipalité, n'ayant pas connaissance de ces travaux, utilise jusqu'en 1990 un blason représentant une pomme à l'envers. Puis apprenant l'existence du sceau de 1577 décide d'adopter un blason inspiré par celui-ci. Le blason simplifié crée par la commission héraldique ne fut jamais utilisée par la municipalité.
Epoque Moderne
Alteckendorf au XVIIe siècle
- Les affres de la guerre
De 1618 à 1648 la Guerre de Trente Ans fit rage en Europe. Concernant cette période, il nous manque des descriptions ou des statistiques fiables concernant Alteckendorf et plus largement pour le comté de Hanau-Lichtenberg auquel le village appartenait. Il est donc difficile de se faire une idée précise du sort de la localité au sortir de ce conflit qui n'épargna pas l'Alsace. Walter Bodmer dans son opuscule consacré à l'immigration suisse en Alsace[4] montre un comté dans un bien triste état. À partir d'indications trouvées dans les archives paroissiales des villages environnants, il nous indique que Bouxwiller la capitale du comté n'est plus habité en 1634 que par huit personnes et qu'en 1639, Printzheim ne compte plus que trois habitants. Ernolsheim-lès-Saverne ne recense plus que cinq hommes, deux veuves et un enfant. Imbsheim et Kirrwiller n'ont plus qu'un habitant chacun. Toujours en 1639, à Hattmatt, il n'y a plus qu'un bourgeois et seulement trois champs cultivés. Concernant ces derniers villages, plutôt que de conclure à un massacre général, il faudrait plus raisonnablement penser à une fuite devant les troupes ennemies. L'historien Jean-Pierre Kientz nous montre dans son article "Strasbourg, cité refuge" que la peur fait fuir les villageois sans défense vers les villes mieux défendue militairement. Strasbourg, ville fortifiée de 20.000 habitants recense ainsi en janvier 1622, 9812 réfugiés accourus des villages environnants avec leurs cheptels et réserves de vin, farine et céréales[5].
- Un long retour à la normalité
Ce conflit a sans nul doute aussi touché Alteckendorf. Le minimum que l'on puisse dire est que l'autorité seigneuriale du comté qui organisait la vie religieuse depuis l'introduction de la Réforme protestante en 1545 n'a plus été en mesure de pourvoir, de 1622 à 1654, la chaire pastorale par un pasteur attitré. Au plus fort des troubles et des épidémies, la paroisse est desservie par des diacres venant de Bouxwiller. Georg Burkhard Knoderer est mentionné en 1622 en tant que pasteur pour Alteckendorf mais cette année-ci un de ses enfant est enterré à Bouxwiller, victime de la peste. Après la fin du conflit, de 1650 à 1654 Alteckendorf est desservi par le pasteur Zinck du village voisin de Schwindratzheim. Puis, l'administration comtale se réorganise et le village se voit nommer de 1654 à 1658 le pasteur Johann Georg Ledermann. Son successeur de 1658 à 1680 est Johann Schmeder. D'après l'historien Rodolphe Reuss[6], en 1660, il touchait 35 Gulden (florins), 20 quartauts de seigle, 5 quartauts de froments, deux quartauts de d'avoine et un demi-foudre (environ 465,5 litres) de vin. Pour ses fonctions de maître d'école, il recevait 50 bottes de paille, 50 fagots et de chaque enfant un écolage trimestriel de 2 schillings et 6 pfennigs. Les registres paroissiaux locaux enregistrant les baptèmes, mariages et décès débutent en 1658 avec ce pasteur.
Au sortir de la guerre, à Alteckendorf, un déficit de population semble toutefois avéré. En étudiant le registre des mariages de la paroisse luthérienne, il ressort que les deux communautés d'Eckendorf et d'Oberaltdorf accueillent de 1659 à 1725, majoritairement, une trentaine d'immigrants suisses, des protestants originaires pour la plupart du Canton de Berne et plus minoritairement quatre allemands du Wurtemberg.[7] Cependant, ces migrants on trouvé sur place des conjoints originaires du village. La communauté villageoise n'a donc pas été entièrement décimée par le conflit. Mais la lecture du Oberalt und Eckendorffer General Bann Erneuerungs Protocoll[8] (ou en français le Livre du renouvellement général du finage d'Oberaltdorf et d'Eckendorf), nous informe que de nombreux champs ne sont plus cultivés faute de propriétaires. Ces biens dits caducs sont attribués à ces immigrants tels les suisses Adam Gebweiler, Heinrich Fechter ou Peter Wolling.
- Remarque:
Sortant du cadre strict de cet article, on pourra trouver la liste des mariages de ces immigrants suisses en cliquant sur le lien suivant qui renvoi à la notice concernant Alteckendorf sur la Généawiki
Alteckendorf au XVIIIe siècle
- DESCRIPTION DU SITE PAR L'INGENIEUR MILITAIRE GUILLIN EN 1702.
Oberaldorff est un lieu situé dans un fond dans lequel il n'y a qu'une petite chapelle.
Eckendorff est situé dans un fond proche d'un petit ruisseau avec une église qui a un clocher non vouté. Le cimetière est renfermé de broussailles. Il y a dans ce dit lieu un bon château situé sur le bord du ruisseau qui forme une figure carrée dont les côtés ont de largeur 20 toises flanqué par trois tours garnies de créneaux. Les murs sont élevés du rez-de-chaussée de 15 pieds, épais de 2 et 3 pieds en bon état entouré d'un bon fossé plein d'eau large de 30 à 40 pieds, profond de 6; tout le dedans dudit château est brûlé[9].
- UNION DES DEUX VILLAGES
Les villages d'Altdorf et d'Eckendorf, dès 1474 ne forment qu'une seule et même paroisse. Mais ils ne fusionnèrent réellement qu'en 1777. À cette occasion une fête fut célébrée à mi-chemin des deux localités, près d'un bosquet appelé "die Laube".
- RECENSEMENTS ET STATISTIQUES
En 1720, 55 foyers sont recensés mais en 1750, on ne compte plus que 51 foyers[10]. Les historiens appliquent généralement un coefficient de 5 soit 500 personnes pour 100 foyers, la population villageoise peut alors être estimée approximativement à 275 personnes pour 1720 et 255 pour 1755. Ce chiffre est sans doute une sous-estimation, puisque lors du recensement de 1793, 531 habitants ont été comptés.
En 1782, 45% des terres agricoles du finage sont la propriété des villageois. Ce qui représente 930 Acker sur une superficie de 2072 Acker[11]. Pour la perception de l'impôt du vingtième, 5 cultivateurs sont imposés pour une exploitation de 30 à 35 hectares, 2 pour 20 à 30 hectares, 5 pour 10 à 20 hectares et 11 pour 2 à 5 hectares[12]. Pour 1789, on dispose d'un registre de la corvée. Ce document distigue trois catégories de cultivateurs; ceux qui peuvent mettre à la disposition des autorités des attelages tractés par des chevaux, ceux qui peuvent disposer d'une charette tirée par des bœufs et les personnes qui n'ont que leurs bras. Pour Alteckendorf, on apprend que 7 cultivateurs possèdent 6 chevaux ou plus, 2 en possèdent 5, 4 en possèdent 4, et 1 en possède 3. 18 cultivateurs possèdent 2 bœufs. En outre, sont disponibles pour la corvée 73 manouvriers[13]. Ainsi quatorze cultivateurs disposent de 3 à 10 chevaux. On peut en déduire que le cultivateur qui possède trois chevaux exploite au moins 10 hectares.
Alteckendorf au XIXe siècle
La description qui suit est extraite de l'ouvrage "L'Alsace ancienne et moderne" dans son édition de 1864, les chiffres de la population sont repris de ceux du recensement de 1861: (photographie de la page du livre d'où est tiré cette description)
Alteckendorf (Ekkendorf 1120) sur le Landgraben et le chemin de Wasselonne à Pfaffenhoffen, il se compose de deux petits villages Eckendorf et Oberaltdorf qui ont ensemble une population de 734 habitants (725 luthériens, 3 catholiques, et 6 dissidents). Patrie de Timothée Guillaume Röhrich (1802- 1860), pasteur de l'église Saint Guillaume de Strasbourg.Les six personnes comptées comme dissidents sont probablement des membres du mouvement religieux des Fröhlichianer. En 1866, sur 760 habitants recensés, 748 sont protestants et les 12 restants sont qualifiés de sectaires. Philippe Auguste Kroh, pasteur luthérien en poste de 1855 à 1886, dans un de ses rapports, indique qu'Alteckendorf est une commune essentiellement agricole. Point d'indigents propement dits; quelques secours provenant de fondations sont distribués à des personnes peu aiséees; le bureau de bienfaisance cumule une parties de ses recettes. Quatre cabarets dans une commune de 760 âmes ne favorisent pas les moeurs et l'économie parmi la jeunesse.
Epoque Contemporaine
Alteckendorf au XXe siècle
- En 1907, on compte 156 exploitations agricoles dont 10 ont une superficie de moins de 50 ares. 48 exploitations ont des surfaces allant de 50 ares à 2 hectares, 60 de 2 à 5 hectares et 38 de 5 à 20 hectares.
- En 1989, il ne reste plus que 26 exploitations, dont 3 ont une superficie de moins de 5 hectares. 7 exploitations ont des sufaces allant de 4 à 10 hectares, 7 de 10 à 20 hectares, 6 de 20 à 40 hectares et 3 de plus de 40 hectares.
- En 1999, on compte 265 logements mais 10 sont vacants et 3 sont des résidences secondaires. 80% sont des maisons et 14 % des appartements. 88.1% sont des 4 pièces ou plus. 77% des habitants sont propriétaires de leur logement.
Politique
Les maires de la commune
Mandat en cours Période Identité Parti Qualité 2001 2014 Georges Harter Maire, cadre supérieur SNCF liste des responsables locaux de 1662 à 2009.' Période Identité Parti Qualité 1662 - Dieboltshansen Diebolt - Schultheisen (ou écoutète) 1727 - Nicolaus Schmidt - Stabhalter 1735 - Anton Kieffer - Schultheisen 1769 1790 Johann Richert - Stabhalter,cultivateur 1775 1775 Nicolaus Scholler - Schultheisen, cultivateur 1776 1776 Georg Ruch - Schultheisen, cultivateur 1777 1777 Johann Ruch - Schultheisen, cultivateur 1778 1778 Georg Wein - Schultheisen, maréchal ferrant 1779 1779 Jacob Schleiffer - Schultheisen, cultivateur 1780 1780 Georg Rohr - Schultheisen, tricoteur de bas 1790 1792 Jacques Matter - Agent Municipal, cultivateur 1796 1796 Jacob Mattern - Agent Municipal, cultivateur 1796 1797 Johann Matter - Agent Municipal, cultivateur 1797 1797 Michel Mattern - Agent Municipal, cultivateur 1797 1797 Johann Fuchs - Agent Municipal, cultivateur 1798 1798 Michel Mattern - Agent Municipal, cultivateur 1800 1813 Johann Richert - Maire, ancien Stabhalter 1813 1821 Michel Richert - Maire, cultivateur 1821 1826 Matter - Maire, cultivateur 1826 1837 Jacques Mattern - Maire, cultivateur 1837 1871 Michel Richert - Maire, cultivateur 1871 1882 Georges Mattern - Bürgermeister, cultivateur 1882 1887 Lucas Richert - Bürgermeister, cultivateur 1887 1889 Georges Bronner - Bürgermeister, cultivateur 1889 1919 Jean Richert - Bürgermeister, cultivateur 1919 1940 Georges Luc Richert - Maire, cultivateur 1940 1945 Michel Fuchs - Bürgermeister, cultivateur 1945 1949 Georges Luc Richert - Maire, cultivateur 1949 1953 Michel Mahler - Maire, cultivateur 1953 1971 Michel Trog - Maire, cultivateur 1971 1983 Jean-Paul Richert - Maire 1983 2001 Georges Schultz - Maire, instituteur 2001 2014 Georges Harter - mandat en cours, cadre supérieur SNCF Population et société
Démographie
Évolution démographique
1735 1750 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 275* 255* 531 588 624 701 732 777 770 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 757 758 712 734 760 747 730 745 739 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 735 757 786 776 767 675 646 670 653 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 637 603 619 618 648 661 705 746 739 Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - *: estimation de la population d'après le nombre de feux en 1735 et en 1750 - Sources:Cassini[14] et Insee[15] Histogramme (élaboration graphique par Wikipédia) L'Enseignement Primaire
- 1775-1779 : Johann Georg Clauss est instituteur à Altdorf; et Diebold Lapp l'est à Eckendorf.
- 1794-7 décembre 1815 : Lapp Philippe, fils de Lapp Diebold, est instituteur à Eckendorf et à Minversheim. Il exercera aussi la fonction de secrétaire de Mairie de 1801 à son décès en décembre 1815.
- 1780-1801 : Philippe Kick, père, est instituteur à Altdorf.
- 1801 : Philippe Kick, fils, né le 11 septembre 1776 à Schillersdorf, est instituteur à Altdorf. Il dispose d'une maison à Altdorf avec un jardin, verger, écurie, cour et dépendances, 20 ares de prés et 40 ares de champs. La commune lui verse annuellement 25 francs. 1.20 francs par habitation et par an; 1 boisseau de grains par habitant, moitié blé et moitié seigle. La salle de classe a une longueur de 4,90 mètres et une largeur de 4,85 mètres, pour une hauteur de 2,84 mètres.
- 24 mars 1816 : Charles Wannbach, né le 29 août 1789 à Pfaffenhoffen, instituteur à titre intérimaire à Eckendorf. Son salaire est fixé à 49 francs versé par la commune, plus 1.20 francs par an et par habitant, 1 boisseau de froment par habitant ainsi que du bois de chauffage livré par les habitants.Il dispose d'une maison à Eckendorf avec grange, écurie, cour, puit, jardin, verger et dépendances, 20 ares de prés et 2 ares de champs. La salle de classe est longue de 9 mètres et large de 6,4 mètres pour une hauteur de 2,74 mètres.
- 6 juin 1816 : le conseil municipal confirme Pilippe Kick à son poste, ainsi que Charles Wannbach.
- mars et juillet 1830 et mars 1832 ; le conseil municipal constate que des réparations chiffrées à 2500 francs sont à prévoir sur les deux écoles. Le conseil décide finalement la construction d'un nouvel et unique édifice à mi-chemin des deux villages.
- 1835 : le chantier de l'école unique est terminé. Le devis établi par l'architecte Voyer se monte à 10000 francs, mais le coût total s'élèvera à 10949.38 francs. Une partie du chantier a été financé par la vente des deux anciennes écoles; 1620 francs pour celle d'Altdorf, 1800 francs pour celle d'Eckendorf. La nouvelle salle de classe a une longueur de 8,63 mètres et une largeur de 7,58 mètres pour une hauteur de 3,70 mètres.
- 29 février 1836 : Jean Geoffroy Zwilling, est désigné sur proposition du conseil municipal instituteur unique pour les 140 élèves d'Alteckendorf. Il est né le 28 janvier 1817 à Waltenheim sur Zorn. Alteckendorf sera son premier et unique poste d'enseignant. Son salaire annuel a été fixé à 1062 francs. Il exercera aussi les fonctions de sacristain, chantre, sonneur de cloches, organiste et secrétaire de mairie. Le 17 avril 1838, il prend Wilhelmine Schneider pour épouse. Il s'agit de la cinquième fille du pasteur d'Alteckendorf, Frédéric Schneider. Il prendra sa retraite après 46 années de service et décèdera à Brumath dans sa 94e année, le 13 février 1911.
- 8 octobre 1865: Le conseil municipal approuve les plans d'un second immeuble; devant servir d'école pour les filles.
- 1882 à 1900 : Valentin Huss
- 1900 à 1930 : Gustave Shuh
- 1930 à 1953 : Michel Goertz
- 1953 à 1970 : Walter Starck
- 1970 : Georges Schultz
Personnalités liées à la commune
- Jacques Matter né le 31 mai 1791 à Alteckendorf, fils d'un des premiers maires de cette commune. Décédé en 1864. Pédagogue, philosophe et historien. Ses dons pour les études furent remarquées par le pasteur local de l'époque, Jean Frédéric Schneider. Une notice biographique rédigée en 1833 où sont recensés ses travaux.
- Thimothée Guillaume Roehrich né en 1802 à Alteckendorf, décédé à Strasbourg en 1860. Pasteur au temple Saint-Guillaume à Strasbourg, il publia en quatre volumes une Histoire de la Réforme en Alsace. Fils du pasteur d'Alteckendorf, Jacques Christian Roehrich. Sa biographie écrite deux années après son décès.
Culture et Patrimoine
Lieux et monuments
- Église luthérienne d'Eckendorf dédiée à Saint Arbogast avec des fresques de la Passion du Christ.
La partie la plus ancienne est la tour-chœur de style roman qui pourrait remonter au XIVe siècle pour ses deux niveaux inférieurs. Les deux derniers niveaux ont été ajoutés au XVIIIe siècle après la reconstruction de la nef en 1765. La clef de voute du chœur porte la date de 1667 indiquant peut-être la date de travaux de restauration. Orgue de 1898 des frères Linck (Wurtemberg) avec une façade restaurée en 1928 par Roetinger, transformé en 1954 par Muhleisen et réparé en 1991.
Ci-dessous, on peut voir l'église d'Eckendorf après la reconstruction de la nef en 1765; le clocher n'a pas encore été surélevé. Et la même église au XXe siècle.
- Église luthérienne d'Altdorf dédiée à Saint Martin.
Entièrement reconstruite en 1775 sur des plans de l'inspecteur des ponts et chaussée de Basse Alsace Charles Christiani pour un montant de 5885 livres; payé pour un tiers par le Conte de Hessen-Hanau-Lichtenberg. Les décors polychromes d'origine de la balustrade dans le style art populaire alsacien avec ses tons gris, jaune et bleu en harmonie avec les marbrures jaunes des colonnes ont pu être remis en valeur en 1976. L'autel, daté de 1776, présente une image naïve d'une brebis, au corps trop allongé par rapport à ses membres, tenant un étendard. Le vitrail de la tour-chœur représente le Christ debout, drapé de rouge, sortant de son tombeau dans une nuée; bénissant de la main droite, tenant une bannière de la main gauche. Orgue de 1907 des frères Linck.
- Fresque de 1776 sur un mur de la propriété 146, Rue Principale (ancienne numérotation) représentant un Pandour du baron Franz de Trenck. Pendant la Guerre de succession d'Autriche, ces Pandours prennent en 1744 leur cantonnement dans la région de Hochfelden et y font régner la terreur.
Sobriquets et coutumes d'autrefois
- Sürmelichblotzer : baratteurs de lait caillé
- d'Briechler : ceux du marécage
- Söïkewwel : auge à cochons
- Jusqu'en 1930 se déroulait chaque Lundi de Pentecôte la coutume du défilé des Pfingstknechte.
Pour en savoir plus...
Voir aussi
Sources
- ↑ Villages disparus d'Alsace, page 32, cahier 37-39 année 1962 SHASE 1962
- ↑ Il s'agit du Oberalt. und Eckendorffer General Bann Erneuerungs Protocoll" conservé aux Archives Départementales de Strasbourg sous la cote E2314.
- ↑ L'Armorial des communes de Bas-Rhin page 53
- ↑ L'immigration suisse dans le comté de Hanau-Lichtenberg au 17ème siècle. Walter Bodemer. Editions Heintz, Strasbourg. 1930
- ↑ Jean pierre Kintz, Regards sur l'histoire de l'Alsace XVIe -XXe siècle, Hommage de la FSHAA, juin 2008
- ↑ Histoire de l'Alsace au 17e siècle, Rodolphe Reuss
- ↑ registre paroissial des mariages d'Alteckendorf de 1658 à 1792.
- ↑ Ce document a été déposé aux Archives Départementale du Bas-Rhin à Strasbourg sous la cote E2314.
- ↑ Ingénieur militaire Guillin; Extrait de son rapport conservé aux Archives du Ministère des Affaires Étrangères, section Mémoires et documents, fonds Alsace, tome 13, folios 159 à 168
- ↑ Alteckendorf, deux clochers un village, page 64, Editions Coprur 1991, ainsi que l'article feu fiscal
- ↑ La vie rurale en Basse Alsace, Etienne Juillard, 1953, réédition de 1992, Presse Universitaires de Strasbourg, Appendice page 510
- ↑ idem, page 518
- ↑ idem, page 517 source : document E3224 des A.D. du Bas-Rhin
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ [1]
Liens internes
Liens externes
On trouvera sur ce site différentes listes nominatives de personnes ayant vécues par le passé dans cette localité; immigrants suisses, incorporés de l'Empire Napoléonien, pasteurs de la paroisse luthérienne.
- Le site internet de la généalogie de la famille Finitzer à Dossenheim-sur-Zinsel, Issenhausen et Alteckendorf
- Portail des communes de France
- Portail de l’Alsace
Catégorie : Commune du Bas-Rhin
Wikimedia Foundation. 2010.