- Naufrage du Droits de l'Homme
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Le Naufrage du Droits de l'Homme, en anglais : Action of 13 January 1797, est une petite bataille navale opposant un vaisseau de ligne français à deux frégates britanniques au large des côtes de Bretagne pendant les guerres de la Révolution française. Pendant le combat, les deux frégates britanniques parviennent à manœuvrer de sorte à contraindre le vaisseau français à aller s'abimer sur des haut-fonds par gros temps, conduisant à la mort de 900 marins parmi les 1 300 embarqués. Une des frégates anglais est également perdue au cours du combat, s'échouant sur un banc de sable.
Le vaisseau de 74 canons avait pris part à l'Expédition d'Irlande, une tentative avortée d'envoyer un corps expéditionnaire français envahir l'Irlande. Pendant cette expédition, la flotte française doit faire face à un manque de coordination de ses chefs et à des conditions météorologiques défavorables, elle est finalement contrainte de rentrer en France sans avoir pu débarquer un seul soldat. Deux frégates britannique, le Manche au large d'Ouessant avec pour mission d'intercepter la flotte française rentrant d'Irlande. Elles apperçoivent le Droits de l'Homme dans l'après-midi du 13 janvier.
Le combat dure plus de quinze heures, malgré les violents coups de vents et la proximité de la côte rocailleuse bretonne. La mer est si forte que le vaisseau français ne peut ouvrir ses batteries sur le pont inférieur et ne pouvait donc tirer qu'avec les canons situés sur les ponts supérieurs, réduisant significativement l'avantage qu'un vaisseau de ligne avait sur des frégates de plus petite taille. Les dégâts infligés par les bâtiments anglais, plus manœuvrables, étaient tels que, la force du vent augmentant, l'équipage français perd le contrôle du Droits de l'Homme qui est poussé en direction d'un banc de sable sur lequel il se désagrège.
Sommaire
Contexte
Article détaillé : Expédition d'Irlande (1796).En décembre 1796, pendant les guerres de la Révolution française, une force expéditionnaire française est envoyée depuis Brest afin d'envahir l'Irlande. Cette armée, forte de 18 000 hommes et elle devait être renforcée par les membres d'une organisation secrète de nationalistes irlandais connus sous le nom d'United Irishmen et provoquer un soulèvement généralisé dans l'île[1]. On espérait alors en France que la guerre qui en résulterait obligerait la Grande-Bretagne à faire la paix avec la République française[1]. Conduite par la vice-amiral Morard de Galles, le général Lazare Hoche et le leader des United Irishmen Wolfe Tone, la flotte d'invasion comprenait 17 vaisseaux de ligne, 27 bâtiments de guerre de moindre importance et de transports et transportant de nombreuses pièces d'artillerie de campagne, ainsi que des équipements pour les forces irlandaises qu'ils espéraient lever[2].
Départ de Brest
Morard de Galles prévoyait de faire voguer sa flotter depuis l'arsenal de Brest en profitant de l'obscurité, pendant la nuit du 15 au 16 décembre[3]. La Channel Fleet britannique maintenant habituellement une escadre au large de Brest afin de maintenir le blocus du port, mais son commandant le, Rear-Admiral John Colpoys, avait alors retiré ses forces de 20 milles marins (37,04 km) à 40 milles marins (74,08 km) au nord-ouest de Brest en raison des violentes tempêtes hivernales qui balayaient l'Atlantique[3],[4],[5]. Les seuls vaisseaux britanniques en vue de Brest faisaient partie d'une escadre côtière de frégates sous les ordres d'Edward Pellew sur l'lougre HMS Duke of York. Pellew était déjà célèbre pour avoir été le premier officier de marine britannique à capturer une frégate française, Knight Bachelor avant d'être créé baronet. L’Indefatigable était un vaisseau rasé, une des plus grande frégate en service dans la Royal Navy, construit à l'origine comme un vaisseau de 64 canons de troisième rang et réduit à 44 canons en 1795 afin de lui permettre d'être assez rapide et manœuvrable pour affronter les plus grosses frégates françaises. Armé de canons de 24 livres sur le pont principal et de canons de 42 livres sur le bastingage, elle disposait d'un armement supérieur aux frégates française[7].
Observant le départ de la flotte française du port à la tombée de la nuit, Pellew envoie immédiatement le Phoebe à Colpoys et l’Amazon à la flotte principale basée à Portsmouth afin de la avertir, avant de se diriger vers la rade de Brest à bord de l’Indefatigable avec l'intention de contrarier la sortie des Française[8]. Croyant que les frégates présentes dans la baie étaient l'avant-garde d'une flotte britannique plus importante, Morard de Galles tente de faire passer sa flotte à travers le Raz de Sein. Ce chenal est un passage étroit, rocheux et dangereux, et de Galles envoie des corvettes en éclaireurs leur demandant de lancer des feux d'artifice afin de guider le reste de la flotte dans la nuit[3]. Pellew observe ce mouvement, et conduit l’Indefatigable droit sur la flotte française, tirant à son tour des bombes et des feux d'artifice dans des directions aléatoires. Cette manœuvre destinée à confondre les officiers Français, causant la perte du Falmouth, et envoie un rapport à l'Admiralty par sémaphore, et fait remettre en état ses navires[3].
Échec de l'Expédition d'Irlande
En décembre 1796 et début janvier 1797, la flotte française essaye à plusieurs reprises de débarquer ses troupes en Irlande. Au début de l'expédition, la frégate Mizen Head. L'amiral Bouvet et le général Grouchy décident de tenter un débarquement dans la baie de Bantry sans leurs commandants, mais les conditions climatiques rendaient alors tout débarquement impossible[10]. Pendant plus d'une semaine la flotte patiente dans l'attente d'une accalmie, jusqu'à ce que Bouvet décide l'abandon de l'invasion la 29 décembre et, après une dernières tentative avortée à l'entrée du Shannon, il donne l'ordre à ses vaisseaux de rentrer à Brest[11]. Pendant l'expédition et la retraite qui suivit, onze bâtiments sont soit capturés soient échoués, entrainant la perte de milliers de soldats et de marins[12].
Le 13 janvier, la plupart des survivants de la flotte étaient rentrés en France. Seul un vaisseau de ligne reste en mer, le vaisseau de 74 canons de classe Téméraire construit et lancé à Lorient le 29 mai 1794, commandé par le capitaine de vaisseau Jean-Baptiste Raymond de Lacrosse. Il a 1 300 hommes à son bord, dont 549 soldats de la légion des Francs, commandés par le général Humbert[13]. Détaché du reste de la flotte depuis la retraite de Bantry Bay, Lacrosse se dirige seul vers l'embouchure du Shannon[10]. Reconnaissant que le les conditions étaient toujours trop mauvaises pour permettre un débarquement, Lacrosse ordonne à son vaisseau de rentrer en France. Il est prit dans la tempête qui détruit une partie de la flotte française.
Il patrouilla huit jours, capturant les bricks Cumberland et Calypso, deux corsaires britanniques[14], et ne voulut pas s'éloigner sans s'être assuré qu'aucun des vaisseaux français n'avait été jeté sur les côtes. Lacrosse se décide alors à rallier l'escadre en se dirigeant vers les côtes de France.
La chasse
Pellew, lui aussi, rentre à Brest sur l’Indefatigable, accompagné par l’Amazon commandé par le capitaine Robert Carthew Reynolds. Pendant que le reste de la flotte britannique de la Manche avait lancé une poursuite sans résultat contre le reste de la flotte française, Pellew avait fait radouber ses frégates à Falmouth, et ses navires étaient armés et préparés au combat. À 13h00 le 13 janvier, 22 nivôse an V dans le calendrier républicain, les frégates britanniques approchent des îles d'Ouessant dans un épais brouillard lorsqu'ils aperçoivent un vaisseau français[15]. Ce bâtiment, plus important que les deux frégates britanniques, c'est le Droits de l'Homme. Au même moment, des vigies sur le vaisseau français signalent les Britanniques, et Lacrosse doit faire face à un dilemme, doit-il ou non engager le combat avec cet ennemi ? Il savait son vaisseau plus puissant que ces deux opposants, mais il avait aperçu plus tôt des voiles à l'ouest qu'il pensait être des vaisseaux anglais et se considérait donc en infériorité numérique et probablement encerclé. Les archives britanniques montrent qu'il n'y avait en réalité aucun autre vaisseau dans les environs et il est possible que Lacrosse ait vu en réalité Le Penmarch.
Déterminé à éviter le combat, Lacrosse met le cap au sud-est, espérant tirer parti de son imposante voilure pour distancer ses ennemis. Pellew, cependant, manœuvre pour couper au Droits de l'Homme la route vers les côtes de France[15]. Alors que la chasse débute vers 15h00, le temps, qui avait déjà été mauvais depuis un mois, empire encore. Un vent venant de l'Atlantique balaye Ouessant, fouettant la mer, rendant la manœuvre et les tirs d'artillerie plus compliqués.
À 16h15, l'un des bras du grand hunier du Droits de l'Homme casse en raison du vent, emportant avec lui deux des trois mâts de hune. Cette avarie ralentie considérablement le vaisseau français et permet à Pellew, qui reconnait alors son adversaire comme étant un vaisseau de ligne français, d'engager le combat avec leDroits de l'Homme[17].
Le combat
Pellew est conscient que ses frégates sont surclassées par un opposant bien plus fort, et que l'Amazon, qui était distante de 8 milles marins (14,816 km), n'était pas assez importante pour rétablir l'équilibre des forces à son arrivée. En revanche, il eut raison de penser que l'océan était trop agité pour permettre à Lacrosse d'ouvrir ses batteries inférieures sans prendre le risque que de grosses vagues n'y pénètrent, causant la perte du Droits de l'Homme[18]. En réalité, le vaisseau français était dans l'incapacité totale d'ouvrir ses batteries inférieures pendant le combat: une conception inhabituelle pour l'époque avait placé les ouvertures 14 pouces (35,56 cm) plus bas que sur les vaisseaux classiques, et en conséquence l'eau menaçait d'entrer à chaque tentative de les ouvrir, empêchant l'artillerie située sur le pont inférieur d'être utilisée et réduisant la puissance de feu du vaisseau[19]. Quoi qu'il en soit, Lacrosse possédait toujours un avantage en termes de taille, de tonnage et de nombre de membres d'équipage. La situation pour lui s'était cependant assombrie avec la perte de ses deux mâts de hune: réduisant la stabilité du vaisseau, soumis à un roulis si important qu'il lui était impossible de procéder à des tirs d'artillerie précis en direction des frégates britanniques[17].
À la surprise de Lacrosse et de ses officiers, l’Indefatigable ne se retira pas devant un vaisseau de ligne[19]. À 17:30, l’Indefatigable et le Droits de l'Homme échangèrent des bordées d'artillerie et de mousqueterie, et la frégate tente de prendre le vaisseau en enfilade. Lacrosse réagit et tentant de prendre l’Indefatigable à l'abordage, sans succès[13],[20]. Aucun de ces manœuvres n'est couronnée de succès, le Droits de l'Homme parvient à éperonner la frégate mais ne lui cause que peu de dégâts et la plupart des tirs en sa direction finissent dans l'océan[19].
À 18h45, après une heure et demie de combat, l’Amazon arrive à portée et tire une bordée dans la hanche du Droits de l'Homme, avant de s'éloigner avec l’Indefatigable pour réparer. Pendant cet échange de feu, un des canons du Droits de l'Homme explose, causant de lourdes pertes sur son pont[21]. S'approchant de vaisseau français toutes voiles dehors, Reynolds s'approche à portée de canon du Droits de l'Homme. Lacrosse répond à cette nouvelle menace en manœuvrant pour amener les deux frégates britanniques pour faire face à tribord, afin d'éviter d'être pris au milieu de feux croisés[20]. L'affrontement continue jusqu'à 19h30, quand l’Amazon et l’Indefatigable s'éloignent pour effectuer de nouvelles réparations[22]. Sur les 20h30, les Britanniques rouvrent le feu. Profitant de la supériorité de leur voilure, ils tournent autour du Droits de l'Homme en le prenant en enfilade[23] . Comptant sur son infanterie, Lacrosse essayait d'accrocher un de ses deux adversaires, espérant le prendre à l'abordage et forcer l'autre à lui porter secours et à s'exposer lui aussi à un abordage[19].
Vers 22h30, le Droits de l'Homme est e grande difficulté, il doit essuyer des pertes sévères parmi son équipage et les troupes embarquées, de plus son mât d'artimon est emporté par un boulet. Face à l'état de leur adversaire, les frégates britanniques tentent de s'approcher en maintenant leur fréquence de feu[24], mais elles sont repoussées une nouvelle fois. Ayant épuisé ses 4 000 boulets, Lacrosse est obligé de charger ses canons de projectiles divers, encore moins précis. Ces derniers parviennent néanmoins à éloigner temporairement les frégates[23]. Vers une heure du matin, le lieutenant de vaisseau Châtelain eut le bras fracassé par un biscaïen, et quelques instants après, le commandant Lacrosse fut atteint au genou gauche par le ricochet d'un boulet mort. Il fit jurer à son équipage de ne pas amener le pavillon français, avant de confier le commandement à son second.
Le combat dura encore quatre heures ; vers 4h20 du matin, la vigie du Droits de l'Homme signala la côte à seulement 2 milles marins (3,704 km), et le vaisseau tente de gagner la terre, brisant ses mâts de misaine et de beaupré endommagés dans le combat. Démâté, ses ancres endommagées et son gouvernail détruit, le Droits de l'Homme se jeta à la côte.
Les naufrages du Droits de l'Homme et du HMS Amazon
Pellew tente immédiatement de regagner le large afin d'échapper au naufrage et signale à Reynolds de le suivre. Malgré les dégâts subis en raison du temps et du combat, il parviennent à s'éloigner, l’Amazon en direction du nord et l’Indefatigable, à l'insistance de son pilote breton, en direction du sud[18]. Dans un premier temps, il pense que la terre aperçue était l'île d'Ouessant, ce qui leur laisserait toute la place nécessaire pour manœuvrer. Cependant à 6h30, le ciel commence à s'éclaircir, et il devint évident à bord de l'Indefatigable et qu'il y avait des brisants au sud et à l'est, indiquant que les trois bâtiments avaient dérivé pendant la nuit dans la baie d'Audierne[25]. En découvrant sa situation, Pellew entreprend de diriger sa frégate vers l'ouest, pour écarter ce danger immédiat malgré les vents contraires. Des réparations hâtives devaient être effectuées sur le gréement endommagé avant de pouvoir de changer de cap[26]. En raison de sa décision de partir vers le nord, l’Amazon dispose alors d'encore moins de place pour manœuvrer et à 5h00 elle s'échoue sur un banc de sable[27]. Toutes les tentatives pour se dégager échouent et à 8h00 Reynolds donne l'ordre à ses hommes de se préparer à abandonner le navire[28]. L'équipage de l’Amazon se réfugie sur la côte et son équipage est fait prisonnier. L’Indefatigable, à l'état de ponton, parvint à contourner les récifs de Penmarch et à s'échapper.
Le Droits de l'Homme avait été encore plus endommagé que les frégates britanniques, et se trouvait plus près des falaises au moment où la terre apparait en vue. Alors que l'équipage français faisait des efforts désespérés pour mettre le cap au sud, le mât de misaine et le beaupré cèdent sous la pression du vent. Avec un vaisseau désormais ingouvernable, Lacrosse ordonne de jeter l'ancre avec pour objectif de maintenir sa position jusqu'à ce que des réparations puissent être effectuées. Cet ordre est malheureusement inexécutable, deux ancres avaient déjà été perdues dans la baie de Bantry et le câble d'une troisième ancre avait été sectionné par un tir britannique pendant le combat, le rendant inutilisable[29]. La dernière ancre est jetée, mais elle ne parvint pas seule à maintenir le vaisseau et à 7h00 (selon la version française du combat), le Droits de l'Homme s'abime sur un banc de sable près de la ville de Plozévet. This broke off the remaining mast and caused the ship to heel over onto her side.[30]. Dans la tempête, les canots légers étaient emportés par les lames avant d'être mis à l'eau. Plusieurs de ses matelots périrent en tentant d'établir un va-et-vient ou de chercher des secours. Dans la nuit du 25 au 26, cinq chaloupes venues d'Audierne purent emmener les blessés et environ 400 matelots ou soldats ; la tempête interrompit les opérations de sauvetage pendant cinq jours. Le 30, Lacrosse s'embarque sur une corvette qu'on lui avait envoyée de Brest après s'être assuré qu'il ne restait plus un seul homme à bord.
Postérité
Le nombre exact des victimes française est difficile à calculer, mais sur les 1 300 hommes présent à bord du Droits de l'Homme, 103 sont tués pendant le combat et seuls 300 sont sauvés après le nauffrage, ce qui laisse penser qu'environ 900 hommes ont péri sur le vaisseau français entre la matinée du 14 janvier et celle du 18 janvier[31]. L’Amazon perd trois hommes dans la bataille et six dans son naufrage, auxquels il convient d'ajouter quinze blessés, alors que l’Indefatigable ne comte aucune victime, seuls dix-huit blessés[32]. L'écart important entre les pertes humaines de part et d'autres durant le combat est probablement dû à l'extrême difficulté qu'avait les artilleurs français pour viser l'ennemi en raison de l'instabilité de leur vaisseau démâté[32].
Reynolds et ses officiers sont échangés contre des prisonniers français quelques semaines plus tard et suite à l'enquête de routine menée par une cour martials suite à la perte de leur bâtiment ils sont acquittés et félicités « avec tous les sentiments de la plus haute approbation du tribunal »[29]. Reynolds se verra par la suite confier le commandement de la frégate parts de prise basé sur le nombre de membres d'équipage des vaisseaux ennemis détruits ou coulés)[33]. Pellew reste au commandement de l’Indefatigable au large de Brest pendant une année et capture un certain nombre de navires marchands français. Il est par la suite promu à plusieurs reprises et à la fin des guerres napoléoniennes en 1815 il est fait Lord Exmouth, et nommé commandant en chef de la flotte de Méditerranée[6]. Reynolds ne survivra pas à cette guerre, mourant dans le naufrage du amiral et sera par la suite nommé Ambassadeur de France en Espagne, alors qu'Humbert conduira la prochaine et toute aussi malheureuse tentative d'invasion de l'Irlande, se constituant à l'issue de la bataille de Ballinamuck en 1798[34].
En Grande-Bretagne, le combat est reçu avec enthousiasme : le First Lord of the Admiralty Lord Spencer décrit le combat comme « un exploit qui n'a, je le crois, jamais autant honoré nos Annales navales[35],[6] ». L'historien James Henderson, très enthousiaste, dit à propos de ce combat: « ce fut un fait d'armes et de matelotage tel qu'il n'en n'avait jamais été fait auparavant, et ne sera jamais réalisé à nouveau[36],[37] », et Richard Woodman dit qu'il fut le théâtre d'« une démonstration éblouissante de matelotage de la part de toutes les parties concernées dans l'alternance des ténèbres et du clair de lune d'une nuit bruyante »[38],[21]. Cinquante ans après la bataille, ce combat fait partie des combats reconnus par la Naval General Service Medal, avec les mentions « Indefatigable 13 Jany. 1797 » et « Amazon 13 Jany. 1797 », octroyée sur demande à tous les participants britanniques encore en vie en 1847[39].
Dans la baie d'Audierne, à Plozévet, un menhir commémoratif fut érigé en 1840 par l'un des rescapés, le major Pipon, né à Jersey. Le monument est connu sous le nom de « Menhir des Droits de l'Homme ».
Notes et références
- Pakenham, p. 24.
- James, p. 5.
- Henderson, p. 21
- Woodman, p. 85
- (en) John Knox Laughton, « Colpoys, Sir John (c.1742–1821), naval officer », dans Oxford Dictionary of National Biography, 2004 [texte intégral (page consultée le 6 octobre 2011)]
- (en) « Pellew, Edward », dans Oxford Dictionary of National Biography, 2004 [texte intégral (page consultée le 6 octobre 2011)]
- Woodman, p. 65
- Woodman, p. 84
- James, p. 6.
- Henderson, p. 22.
- Regan, p. 89.
- James, p. 10.
- Parkinson, p. 177.
- Woodman, p. 86.
- James, p. 11.
- Henderson, p. 23.
- Woodman, p. 87.
- Gardiner, p. 159.
- James, p. 12
- Henderson, p. 24.
- Woodman, p. 88.
- Clowes, p. 303.
- Henderson, p. 25.
- James, p. 13.
- James, p. 16.
- Parkinson, p. 178.
- London Gazette : no 13972, p. 53, 17 January 1797. Consulté le 2008-10-16.
- « Reynolds, Robert Carthew », dans Oxford Dictionary of National Biography, (subscription required) [texte intégral (page consultée le 2008-10-16)] Erreur dans la syntaxe du modèle Article
- James, p. 17.
- James, p. 18.
- James, pp. 15-19.
- James, p. 15.
- London Gazette : no 14089, p. 120, 6 February 1798. Consulté le 2008-10-16.
- Pakenham, p. 289.
- anglais : an exploit which has not I believe ever before graced our naval Annals En
- anglais : It was a feat of arms and seamanship such as had never been done before, and never was done again En
- Henderson, p. 29.
- anglais : a dazzling display of seamanship by all concerned in the alternating darkness and moonlight of a boisterous night En
- London Gazette : no 20939, pp. 236–245, 26 January 1849.
Sources et bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Action of 13 January 1797 » (voir la liste des auteurs)
- Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
Voir aussi
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