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Pâques véronaises
Pâques véronaises Informations générales Date 17 avril 1797 Lieu Vérone Issue Première coalition Batailles Guerre de la Coalition
Verdun — Thionville — Valmy — Lille — 1er Mayence — Jemappes — Namur — Neerwinden — Famars — 2e Mayence — 1er Arlon — Hondschoote — Méribel — Wattignies — Kaiserslautern — 2e Arlon — Tourcoing — Tournai — Ouessant (navale) — Fleurus — Calvi — Sprimont — Luxembourg — Helder — Gênes (navale) — Hyères (navale) — 3e Mayence — Groix (navale) — Irlande (1796) — Droits de l'Homme (navale) — Cap Saint-Vincent (navale) — Santa Cruz de Tenerife (navale) — Camperdown (navale)
Guerre du Roussillon
Mas Deu — Peyrestortes — Trouillas — Toulon — Boulou — Bastan — Sierra Negra
Campagne d'Italie
Loano — Montenotte — Millesimo — Dego — Mondovi — Pont de Lodi — Mantoue — Castiglione — Rovereto — Bassano — Pont d'Arcole — Rivoli — Tyrol — Pâques véronaisesLes Pâques véronaises sont un épisode de la campagne d’Italie, pendant lequel les Italiens se révoltent contre l’armée française de Bonaparte.
En avril 1797, pendant que Napoléon Bonaparte marchait sur Vienne par les défilés de la Carinthie, les nobles et le clergé vénitiens levaient des troupes pour l’empêcher de rentrer en Italie ; et tandis qu’il négociait à Leoben un traité avec l’Autriche, le meurtre des Français commandé par le Sénat, était prêché dans les églises.
Le 27 germinal an V (17 avril 1797) a lieu le massacre des Français à Vérone.
Le général Balland, qui commandait dans cette place, prévoyant une révolte, se renferme avec le petit nombre de troupes placées sous ses ordres dans le fort Saint-Félix et dans les deux autres châteaux. Les insurgés, ulcérés par les maux d'une guerre et excités par les prêtres, et au nombre de 30 000, partie dans Vérone, partie dans les environs ; 3 000 Slaves y campaient sous divers prétextes. La haine contre les Français allait croissant. Balland, en se renfermant dans les forts, n'avait laissé à la garde des portes que le nombre d'hommes nécessaire. Les agents de l'administration et environ 600 malades se trouvaient sans défenseurs.
Le lundi 17 avril, seconde fête de Pâques, après vêpres, le tocsin sonna en même temps à Vérone, à Vicence, à Padoue. Ce ne fut qu'avec de grands dangers que, dans ces deux dernières villes, les Français échappèrent au massacre ; mais à Vérone, les rues et les places publiques se remplirent de paysans fanatiques ; tous les Français isolés, tous ceux qui-vivaient dans les maisons particulières furent assassinés, sans distinction d'âge, d'état, ni de sexe. Des femmes enceintes furent égorgées sans pitié ; les malades et les blessés furent massacrés dans les hôpitaux ; plusieurs Véronais soupçonnés d'être partisans des Français périrent dans d'affreux tourments. Des bandes de forcenés s'emparèrent des portes de la ville, après avoir fait main basse sur les sentinelles et les postes qui les gardaient.
Delegorgue, sauva la vie à un grand nombre de ses compatriotes, ce qui lui valut les félicitations du général en chef Napoléon Bonaparte.
Source
« Pâques véronaises », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
Bibliographie
- Paul Gaulot, Les Pâques Véronaises, Ollendorff.
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