- Monnières (Loire-Atlantique)
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Monnières
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Nantes Canton Canton de Clisson Code commune 44100 Code postal 44690 Maire
Mandat en coursClaude Carteron
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la vallée de Clisson Site web http://www.mairie-monnieres.fr/ Démographie Population 1 815 hab. (2008) Densité 186 hab./km² Gentilé Monnièrois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 2 m — maxi. 61 m Superficie 9,78 km2 Monnières est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique, dans la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Localisation
Monnières est situé dans le Vignoble nantais, dans la vallée de la Sèvre nantaise, à 20 km au sud-est de Nantes et 10 km au nord-ouest de Clisson.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Monnières est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Le Pallet, Gorges, Saint-Lumine-de-Clisson et Maisdon-sur-Sèvre.
Accès et transport
La commune est traversée dans le sens nord-sud par la route départementale 7 entre Le Pallet et Maisdon-sur-Sèvre et dans le sens est-ouest par la route départementale 76 entre Gorges et Maisdon-sur-Sèvre
Géologie
La Commune de Monnières a une géologie diversifiée. On y trouve principalement du gabbro, des amphibolites, des gneiss, du quartz, de la pegmatite et de la leptynite et aussi quelques roches granits et orthogneiss.
Hydrographie
La Sèvre nantaise, affluent de la Loire, sert de limite entre Monnières et les communes du Pallet et de Gorges[1]. Le pont de Monnières est la limite amont de navigabilité de la Sèvre nantaise.
Climatologie
Le climat de la Loire-Atlantique, est de type tempéré océanique. L'influence de ce climat est largement facilitée par l'estuaire de la Loire et l'absence de relief notable[2]. Les hivers sont doux (min -5°C / max 10°C) et pluvieux et les étés relativement beaux et doux également (min 17°C / max 35°C). Les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Les précipitations annuelles sont d'environ 820 mm[3] et peuvent fortement varier d'une année à l'autre. Les chutes de neige y sont exceptionnelles.
Toponymie
Le nom de Monnières (anciennement appelée Mousnier), vient du latin mola : « la meule », et par extension molinaria (équivalent de « meunière »)[4]. L'abondance des moulins sur la commune explique la toponymie de la commune.
Histoire
Antiquité
Pendant l'Antiquité, Monnières se situe dans le pays des Pictons dans l'Aquitaine seconde.
Moyen Âge
Monnières est la commune d'origine de Jean Meschinot. Né au domaine des Mortiers, Jean Meschinot fut écuyer de Pierre II de Bretagne, et participa à la Guerre de Cent Ans. Il fut aussi poète à la cour des ducs de Bretagne écrivant diverses ballades et rondeaux.
XVIIe siècle
Au XVIIe siècle, les Barrin de la Galissonnière s’installent au château seigneurial de la Janière. Jacques Barrin étend ses possessions sur plusieurs communes aux alentours. L’un de ses descendant Rolland-Michel Barrin, devint gouverneur de la Nouvelle-France.
XVIIIe siècle
En 1792, dans l’optique du resserrement des paroisses, Monnières se voit amputé de deux tiers de ses habitants au profit de la paroisse du Pallet.
Pendant les guerres de Vendée, Le 10 mars 1793, comme beaucoup d’autres paroisses de la région, Monnières est entraînée dans l'insurrection générale. Le château de la Galissonnière devient un quartier général pour les généraux vendéens. En juin 1793, Charrette y séjourne avant le siège de Nantes. En septembre 1793, Bonchamps et Lyrot et leurs 7000 combattants de la Grande Armée essayent de stopper le général Canclaux et ses troupes dans leur retraite vers Nantes après la défaite de la Bataille de Torfou. Apres un long combat dans les environs du château contre les 15 000 Mayançais de Canclaux, Bonchamps ordonne la retraite sur Aigrefeuille. Un groupe de soldats de républicain traverse la Sèvre et dans leur poursuite des Royalistes, ils incendient le bourg et l’église.
Le 4 avril 1794, une des colonnes infernales incendie le château de la Galissonnière puis le bourg de Monnières. En poursuivant vers Saint-Lumine-de-Clisson, ils incendient aussi de nombreux hameaux de la commune.
Héraldique
Blasonnement Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1989 1995 Claude Carteron Sans étiquette maire 1995 2001 Claude Carteron Sans étiquette maire 2001 2008 Claude Carteron Sans étiquette maire 2008 Claude Carteron Sans étiquette maire Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Monnières comptait 1 815 habitants (soit une augmentation de 18 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 497e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 829e en 1999, et le 153e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Monnières depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Monnières, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[5],[6],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 1 815 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,2 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 51,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,8 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 25,3 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 13,1 %) ;
- 48,7 % de femmes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 23,9 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 17,3 %).
Économie
Monnières dispose d'un parc d'activités : le Parc d'activités de la Malvineuse. L'économie de Monnières est essentiellement axée sur l'artisanat et le commerce. On y trouve une activité viticole avec la production de Muscadet (Muscadet-sèvre-et-maine (AOC) ). Les commerces sont liés aux services de proximités : une boulangerie, un traiteur, un salon de coiffure, un bar, un petit magasin d'alimentation.
Vie locale
Monnières dispose d'un bureau de poste, de salles municipales, d'une bibliothèque, d'une cantine scolaire, un espace jeunes. une halte-garderie, un accueil périscolaire et un centre de loisirs sont à disposition des habitants.
Un sentier pédestre est accessible sur la commune. Le circuit des Moulins propose au visiteur de parcourir les chemins à travers les vignes, les bords de la Sèvre, puis les différents moulins à vent qui jalonnent encore la commune.
Sport
Plusieurs équipements : salle omnisports, stade de la Roche Corbinière. Il y a notamment un club de football, de basket et de tennis.
Santé
Monnières dispose d'un cabinet médical, d'un cabinet de kinésithérapie, d'un cabinet d'orthophonie, et de permanences d'infirmières.
Éducation
La commune possède deux écoles (à la fois maternelle et primaire) : l'école publique Les Trois Moulins et l'école privée Saint-Joseph.
Culte
La Paroisse Sainte Marie Du Val De Sèvre regroupe les communautés de Boussay, Clisson, Gétigné, Gorges, Saint-Hilaire de Clisson, Monnières et Saint-Lumine de Clisson.
Lieux et monuments
- L'église Sainte Radegonde édifice roman (XIe siècle), agrandi selon le style gothique flamboyant au XVe siècle, un second agrandissement a lieu au XVIIe siècle, à noter les vitraux de l'artiste Jacques Grüber. On y trouve l'enfeu des seigneurs de La Galissonnière.
- Moulins à vent. Beaucoup de moulins étaient présents sur la commune. Beaucoup disparurent. Cependant les moulins de la Bidière, de la Justice et de la Minière sont encore debout.
Personnalités liées à la commune
Jean Meschinot (1420-1491), poète breton de langue française à la cour des ducs de Bretagne
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- sur viamichelin
- climat de Loire-Atlantique
- nantes.fr Climat
- [1]
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 19 juillet 2011
- Monnières 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 19 juillet 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 19 juillet 2011
- Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 19 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 19 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 19 juillet 2011
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