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Massif des Vosges
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Carte topographique du massif des Vosges.Géographie Altitude 1 424 m, Grand Ballon Massif Longueur km Largeur km Superficie km2 Coordonnées Administration Pays France Régions Lorraine, Alsace, Franche-Comté Département Géologie Âge Rift rhénan et surélèvement depuis le Tertiaire ; roches apparentes principalement du Paléozoïque jusqu'au Trias. Roches Roches métamorphiques, sédimentaires, magmatiques et volcaniques modifier Les Vosges sont un massif montagneux situé au nord-est de la France dont la ligne de crête marque la frontière entre la Lorraine et l'Alsace, depuis l'annexion de l'Alsace par l'Empire allemand en 1871.
Son point culminant est le Grand Ballon (autrefois Ballon de Guebwiller) qui atteint 1 424 mètres d'altitude. Les ballons sont ses plus hauts sommets, à la forme arrondie.
Le massif méridional fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges tandis que l'extrémité septentrionale constitue le parc naturel régional des Vosges du Nord.
Sommaire
Toponyme
Trois mentions expliquent classiquement le toponyme[1].
La première géographique ex monte Vosego désigne une montagne entre Gaule celtique et belgique, telle que César la décrit dans la Guerre des Gaules. Cette contrée forestière correspond à la frontière antique entre Belges Leuques et Celtes Éduens, anciens rivaux farouches. Pline qui est chargé d’avitailler la marine romaine connaît déjà le sapin des Vosges.
La seconde est une divinité Vosegus qui apparaît au Donon dans le titre merc[urio] vosego. Pour la plupart des historiens du XIXe siècle, cet antique Vosegus est un génie des forêts obscures.
Une troisième inscription antique tardive du IVe siècle montre l’équivalent du terme actuel forêt vosgienne, avec une forte connotation sauvage et menaçante, silva vosego. La cité des Leuques centrée à Nasium, puis à Toul est déjà en province ouverte depuis le Ier siècle. Les Bagaudes généralisées au IIIe siècle semblent reprendre avec violence accrue au milieu du IVe siècle et ce monde, tout en restant, paradoxalement à nos yeux, structuré dans le cadre rigoureux de la latinité et du Bas-Empire, repasse sous hégémonie barbare, celto-germanique et franque. Exemples[2] :
- à Zinswiller (Bas-Rhin), vo[se]go sil[vano]
- à Goersdorf (Bas-Rhin), vosego sil[vano]
- à Bad Bergzabern (Palatinat), vosego
- à la Maison forestière de Breitensteiner (Bad Dürkheim), vosego
- à Bärenbrunner Hof (Pirmasens), vosego silvan[o]
Mais apparaît un terme éphémère au VIIe siècle, ce siècle de la renaissance croissante des vieilles hiérophanies - lieux du sacré - oubliées , éclairant le sens perdu du mot gaulois latinisé. Ce vocable celto-germanique s'écrit "wasgauen" ou "districts ou contrées des étendues", sous-entendu de l'ouest selon les chercheurs alsaciens. Les aristocrates francs, puis des associations chrétiennes d'hommes solidaires autour d'intérêts communs ont émancipé des territoires et dénommé les bans au VIIe siècle. Soumises à une christianisation profonde, ce sont de véritables et nouvelles découpes du diocèse qui, à terme, instaurent une vie politique et religieuse, voire économique, autonome par rapport à la vieille cellule fondatrice du Bas-Empire que représente la cité de l'évêque. Les ducs francs d'Alsace, constatant la vacance du roi mérovingien, ont protégé les bans dès leurs fondations, puis ont accaparé à leur compte l'administration supérieure de ces grands bans quasi-autonomes, en particulier sur les confins orientaux du vaste comté de Chaumontois. Ils ont ainsi réduit momentanément l'influence de l'évêché de Toul et ont fait de même au nord et au sud de l'Elsass, c'est à dire avec le Nordgau pris sur l'évêché de Spire et le Sundgau capté sur l'évêché de Bâle. Les Carolingiens, restaurateur d'une centralité du pouvoir, ont assujettis ces entités autonomes, les plaçant sous tutelle d'administrations religieuses initialement à leur service royal.
Au XIIIe siècle, le latin d’église a gardé la forme Vosagum qui évolue en Vogia ou Vosgia. L’évolution est plus rapide en ancien français où on écrit « par Vouge trespassa », ce qui signifie « il passa par les Vosges ». La Renaissance littéraire influença l’archaïsme d’écriture Vosge ou Vosges.
Le singulier "Vosge" ou "Vôge" aurait persévéré par assimilation avec le vieux mot latin singulier qui caractérise la contrée frontalière au sud de la Belgica prima.
Le pluriel influencé par le parent toponymique celto-germanique désigne les anciens bans, morcelés ultérieurement au gré des pouvoirs politiques plus ou moins sacrés, et plus tard les anciennes grandes paroisses, en particulier celles de la montagne, puis le massif montagneux lui-même.
L'historien peut en conclure que la montagne, bien que soumise à une semblable administration du Bas-Empire jusqu'au début du VIIe siècle, s'affirme en foyer celto-germanique et que la Vôge appartient à une grande contrée précocement latinisée entre Saône et Moselle. Les études dialectales confirment cette assertion. L'ethnologie des anciennes coutumes et des vieux moyens de transports ruraux montrent des frontières au-delà de la Moselle, les zones au voisinage des voies romaines demeurant fortement romanisées[3].
En alsacien, le massif est appelé D'Vogese. Ce terme voisin de l'allemand Die Vogesen semble avoir été formé sous l'influence du latin ecclésiastique "Vosagiensi(n)s", ce qui est relatif aux Vosges ou à Vosagum. Les voyageurs ou habitants du piémont alsaciens désignaient certains éléments du paysage visibles de loin, roches, forêts ou chaumes sommitales, éboulis ou parois escarpées, pentes boisées, broussailleuses ou en pelouses sèches, châteaux d'observation et habitats des passes fréquentées, qu'ils ont ensuite pris l'habitude d'éluder. Il reste que l'évolution phonétique du premier mot gallo-romain Vosego silvano donne le mot alsacien.
Le département des Vosges a été formé sur la partie méridionale des États de Lorraine en 1790.
Des terres hautes à l'ouest du graben rhénan
Les massifs des Vosges en France et de la Forêt-Noire en Allemagne ne sont géologiquement pas des montagnes. Ils apparaissent en contre-coup de l'effondrement rhénan, preuve d'une gigantesque faille active parmi d'autres qui fracturent l'Europe il y a soixante-cinq millions d'années au début du Tertiaire. La pression de l'orogenèse alpine née de la poussée de la plaque africaine sous la plaque européenne n'est qu'une des grandes causes de la reprise des mouvements tectoniques. Les failles rhénanes se prolongent facilement vers le sud à la vallée de la Saône et au couloir rhodanien et au nord de façon moins apparente jusqu'au bassin d'Oslo [4].
L'intense dislocation commençant à l'époque tertiaire, en particulier l'effondrement continu du fossé ou graben alsacien et la surélévation progressive des bords, aboutit à la situation actuelle, une vallée du Rhin encaissée bordée de part et d'autre par deux massifs, Vosges et Forêt-Noire, profondément faillés et décapées. La reprise de l'érosion a éradiqué les couches secondaires pour parvenir au socle arasé au début du Permien, résultat de l'effondrement et de l'érosion des montagnes de l'époque carbonifère. Des noyaux durs de roches magmatiques du type granites et des zones métamorphiques de type gneiss aujourd'hui en surface dévoilent des parties profondes du socle hercynien commun en particulier aux Vosges et à la Forêt-Noire. Dans les zones d'effondrement latérales, ils sont parfois encore recouverts par de puissantes couches de grès rouges de la fin de l'ère primaire, contenant çà et là, de fines couches rappelant des transgressions marines.
Durant l'ère secondaire, ce socle permien plus ou moins plane se couvre d'un dépôt de grès triasique rose dû à l'érosion de montagne bien à l'ouest, puis au sud du centre de l'actuel bassin Parisien. Une série d'immersions et d'émersions de cette pénéplaine sableuse par des mers plus ou moins chaudes et profondes laisse des sédimentations spécifiques que l'on retrouve en Lorraine. Car, à l'époque tertiaire, l'érosion reprend et commence à enlever les dépôts secondaires sur le nouveau massif.
Les premières grandes glaciations de l'ère quaternaire, sous forme d'inlandsis, ont contribué à activer l'érosion des couches calcaires, argileuses et gréseuses du Secondaire facilement déblayables. Les dernières glaciations ont laissé des traces dans les vallées en amont creusées en forme de paliers descendants, d'ombilics et de ressac, laissant en aval nombre de moraines et de tills. Ces surcreusements ou ces matériaux mal déblayés sont à l'origine de lacs (Gérardmer, Retournemer, Longemer...), parfois de tourbières. L'érosion glaciaire et fluvio-glaciaire a laissé de grandes vallées larges et un haut massif parsemé de ballons arrondis, dont la ligne de sommets cristallins rappellent la pénéplaine arasée avant les dépôts permiens.
Le vieux socle hercynien est prépondérant dans le sud du massif plus fortement surélevé, alors que les bassins permiens sont fréquents vers le nord du massif, où le jeu des dislocations latérales a provoqué des effondrements plus ou moins localisées. L'activité volcanique est en particulier observable dans des roches du Permien, de l'époque tertiaire et plus récemment du Miocène
Résultats d'une tectonique intense et de la proximité du graben avorté, les roches du massif sont extrêmement faillées. Le massif bouge régulièrement au niveau d'anciennes failles profondes de l'écorce terrestre, notamment sensibles à la pression de la remontée de la plaque africaine sur l'Europe. Le 22 février 2003, un séisme de magnitude 5,4 dont l'épicentre a été localisé près d'Housseras, entre Rambervillers et Saint-Dié-des-Vosges, a été ressenti dans une grande partie de la France, en particulier très loin le long des failles majeures. Un tremblement de terre de même intensité, mais plus proche de la surface causerait des dommages terribles aux habitations. Au XVIIe siècle, des pans de montagne se sont même effondrés dans la vallée de la Plaine.
Description du massif
Le massif des Vosges offre un profil très dissymétrique, opposant le sud cristallin et le nord gréseux, l'ouest en pente douce et l'est accidenté et tombant vers la plaine d'Alsace.
Les Vosges cristallines se composent d'une crête principale en forme de J inversé, à laquelle viennent se greffer plusieurs chaînes secondaires séparant les vallées des affluents de la Moselle côté lorrain et de l'Ill côté alsacien. Au nord de la vallée de la Bruche, les Vosges gréseuses forment une suite de collines qui s'achève en Alsace en forêt de Hardt.
Sommets
Les 14 sommets vosgiens de plus de 1 300 m sont :
- le Grand Ballon (1 424 m)
- le Storkenkopf (1 366 m)
- le Hohneck (1 363 m)
- le Kastelberg (1 350 m)
- le Klintzkopf (1 330 m)
- le Rothenbachkopf (1 316 m)
- le Lauchenkopf (1 314 m)
- le Batteriekopf (1 311 m)
- le Haut de Falimont (1 306 m)
- le Gazon du Faing (1 306 m)
- le Rainkopf (1 305 m)
- le Gazon de Faîte (1 303 m)
- le Ringbuhl (1 302 m)
- le Soultzereneck (1 302 m)
Liste à laquelle s'ajoutent d'autres sommets notables :
- le Tanet (1 292 m)
- le Petit Ballon (1 272 m)
- le Junfrauenkopf (1 268 m)
- le Ballon d'Alsace (1 247 m)
- le Ballon de Servance (1 216 m)
- le Ventron (1 204 m)
- le Drumont (1 200 m)
- La Planche des Belles Filles (1 148 m)
- le Molkenrain (1 123 m)
- le Champ du Feu (1 099 m)
- Le Baerenkopf (1 074 m)
- le Rocher de Mutzig (1 010 m)
- le Donon (1 009 m)
- le Climont (965 m)
- le Schneeberg (961 m)
- le Vieil Armand (956 m)
- le Sudel (915 m)
- l'Ungersberg (901 m)
- l'Ormont (901 m)
(kopf signifiant tête en allemand et en alsacien)Étymologie de « ballon »
Le terme ballon est le nom usuel sous lequel on désigne les sommets principaux des Vosges. Il faut néanmoins noter que seuls quatre sommets portent réellement ce nom (Grand Ballon, Petit Ballon, Ballon d'Alsace, Ballon de Servance). Le bon sens attribue volontiers cette dénomination à la forme de ces sommets arrondis par l'érosion glaciaire. Cette version est cependant contredite par la traduction allemande, Belchen, et deux hypothèses poétiques sont considérées :
- une référence au culte celtique de Belenos - dieu du soleil - qui fut célébré jadis sur les éminences les plus dégagées du massif ;
- un oiseau, la foulque - justement nommé Belchen en allemand - dont le petit écusson blanc au-dessus du bec peut évoquer les chaumes sommitales recouvertes de neige.
Les historiens et toponymistes prudents trouvent les explications précédentes fort mystérieuses. Les populations de l'époque celte ont laissé la plus grande partie des toponymes anciens sur les terres vosgiennes[5]. L'étymon celto-germanique "bulk" désigne la masse de roches et de terres, la forme géante individualisée et pas forcément ronde, que le voyageur contemple d'une combe[6]. Il a donné belchen, devenu bel-en et influencé le choix du français "ballon" au dix-huitième par les moines bénédictins de Senones, véritables géographes du siècle des Lumières.
Cols et tunnels
Les cols vosgiens sont généralement ouverts en toutes saisons, à l'exclusion d'une partie de la route des Crêtes, non déneigée jusqu'au printemps. Le tunnel Maurice-Lemaire, utilisé initialement pour le transport ferroviaire, a été réaménagé pour le trafic routier par APRR pendant quatre ans et a rouvert ses portes à péages le 1er octobre 2008. Le projet de tunnel entre Bussang et Urbès s'est limité à la moitié du percement et a été abandonné en 1938 faute de moyens.
Les cols vosgiens peuvent être classés en quatre catégories :
- Cols de liaison entre Lorraine et Alsace, du nord au sud
- de Saverne (410 m), du Donon (729 m), du Hantz (636 m), de Saales (556 m), de Sainte-Marie (772 m), du Bonhomme (949 m), de la Schlucht (1 135 m), col de Bramont (956 m), d'Oderen (884 m) et de Bussang (727 m).
- Cols de liaison entre Lorraine et Franche-Comté, d'est en ouest
- du Ballon d'Alsace (1171 m), des Croix (758 m), du Mont de Fourche (620 m).
- Cols situés en Lorraine, du nord au sud :
- de la Chipotte, du Haut Jacques, de Martimpré, de Grosse Pierre, du Ménil.
- Cols situés en Alsace, du nord au sud :
- de la Charbonnière (960 m), de Fouchy (608 m), de Fréland (831 m), du Calvaire (1144 m), du Linge, du Platzerwasel (1182 m), col Amic, col du Grand Ballon et du Hundsrück.
Faune et flore
La végétation de ce massif est dominée par les résineux, épicéas, pins et sapins, rendu plus fréquents par une sylviculture développée dès le milieu du dix-neuvième siècle de manière intensive, que les hêtres et les chênes.
Les deux emblèmes du massif sont la myrtille, communément appelée brimbelle, dont la fameuse tarte est au menu de tous les restaurants de la région, et la jonquille fêtée tous les printemps à Gérardmer.
L'agriculture traditionnelle est vivrière : pomme de terre, seigle, vergers. Elle se complète d'élevage ovin et bovin, notamment - dans les pâturages les plus montagneux - la race vosgienne dont le lait est à la base du munster.
La forêt abrite de grands animaux, cerfs, chevreuils et sangliers. Le chamois et le lynx ont été réintroduits, mais l'animal symbole des Vosges reste le grand tétras, aujourd'hui menacé d'extinction. Parmi les autres oiseaux, les rapaces sont nombreux, buses, chouettes, hiboux ... ainsi que le pic noir, la fauvette, le faisan, etc.
Sports d'hiver
Quelques stations de ski dites de moyenne montagne parsèment le massif, notamment dans sa partie méridionale, où le relief est plus élevé. La plus importante de ces stations, en termes d'étendue du domaine skiable et de fréquentation est celle de La Bresse, dite La Bresse-Hohneck (900-1350 m.). Du côté alsacien, il peut être notamment fait état de la station du Markstein, qui accueillit la coupe de France de saut à ski de 1955 et des épreuves de la coupe du monde de ski en 1983 et 1987.
La raréfaction récurrente des chutes de neige remontée de la limite pluie/neige, au cours des derniers hivers affecte grandement de nombreuses stations de faible altitude peu ou pas équipées en canons à neige. C'est pourquoi nombre de stations vosgiennes sont aujourd'hui en-deçà du seuil de rentabilité et périclitent.La pratique du ski de fond et, depuis peu, les randonnées en raquettes sont bien adaptées au relief vosgien.
A noter que la pratique de l'alpinisme hivernal est possible sur les pentes nord du Hohneck et sur la Martinswand, dans la zone des Spitzkopf et de manière générale sur les pentes alsaciennes du massif vosgien. On trouvera également de jolis secteurs pour la cascade de glace autour du Lac blanc.
Enneigements remarquables
2006: Les années 1969/1970 furent longtemps considérées comme les années des records en matière d'épaisseur maximale du manteau neigeux. Cependant, la multiplication des perturbations actives observées en février et mars 2006, dans des masses d'air à température très majoritairement négative, sont à l'origine d'un nouveau record identifié (après guerre) avec plus de 3 m sur les crêtes. Sur les sites réputés, la couche de neige a approché, atteint ou dépassé les 3,50 m. Voir sujets au Ballon d'Alsace ou au Grand Ballon. Cet enneigement exceptionnel est attribué précisément à une perturbation dite " Xandra " ayant "stagné" sur les Vosges pendant les journées du 3, 4 et le matin du 5 mars 2006. Ainsi, sur les sommets de plus de 1200 m, il est tombé jusqu'à 1,40 m de neige, un peu moins, plus bas, avec tassement et fonte dus à une courte période (après-midi) de redoux pluvieux.
L'hiver 2005/2006 se caractérise par une succession de perturbations plus ou moins actives, très rarement pluvieuses sur les plus hautes crêtes de plus de 1 300 m, en nombre limité au-dessus de 1 100 m, la limite pluie/neige étant souvent vers 900 à 1 000, comme en témoigne le caractère du manteau neigeux, significativement différent, autour des altitudes précitées. Les périodes d'inversion thermique synonymes de "douceur" (relative) sur les crêtes ont été limitées en importance et en durée. L'ensoleillement a été aussi déficitaire.Tous ces facteurs sont à l'origine de cet hiver remarquable et exceptionnel ayant affecté le massif des Vosges dont les sommets ont été enneigés à partir du 16 novembre 2005. La dernière plaque de neige a disparu sous le Kastelberg vers le 20 juillet 2006.
Sports d'été
Le vol libre (principalement en parapente) est particulièrement développé dans le Massif des Vosges qui se prête très bien à cette activité. La Coupe du Monde et le championnat de France s'y sont déroulés notamment sur le site remarquable du Trehkopf - Markstein, l'un des plus beaux sites d'Europe.
Le vélo tout terrain ainsi que la randonnée pédestre y sont également très développés avec de nombreux sentiers balisés, notamment par le Club Vosgien.
Notes et références
- ↑ Louis DETRY, Marianne MULLON, Dictionnaire des Noms de lieux , Les Usuels, Le Robert, 1992. Notice sur Vosges.
- ↑ (de) E. Mensching, « Vosegus und die Vogesen, Die Vogesen als geographischer Begriff in römischer und frühmittelalterlicher Zeit », Pfälzer Heimat, n°1, 1982, p. 7-19.
- ↑ Pour un linguiste utilisant les racines écrites, les langues latines, celtiques, germaniques des premiers siècles sont étonnamment semblables. N'oublions pas les subtilités grammaticales, idiomatiques ou de conjugaison qui devaient rendre l'intercompréhension difficile
- ↑ Le graben rhénan continue à être efficace comme fossé d'effondrement, mais il n'a jamais évolué en véritable zone de dissociation latérale sous forme de rift.
- ↑ Le nom divin Belenos s'altère sur ces lieux de culte en bel-, belli- ou brehi-(mons) alors que les montagnes rondes qui peuvent lui être associées sont nommée rotondi-mons devenu Ortimont ou Retimont.
- ↑ Les Belken désignent ainsi la terre des géants des montagnes
Annexes
Bibliographie
- Jean-Paul von Eller, Guide géologique Vosges-Alsace, guide régionaux, collection dirigée par Charles Pomerol, 2° édition, Masson, Paris, 1984, 184 pages. ISBN 2-225-78496-5
- Yves Sell (dir.), L'Alsace et les Vosges, géologie, milieux naturels, flore et faune, La bibliothèque du naturaliste, Delachaux et Niestlé, Lausanne, 1998, 352 pages. ISBN 2-603-01100-6
Articles connexes
Liens externes
- Site sur les lieux et activités touristiques dans le massif des Vosges
- Site de l'Office de Tourisme du Thillot et de ses environs
- Site du Comité Départemental du Tourisme des Vosges
- Article sur le tourisme dans le massif vosgien
- Massif des Vosges, une synthèse
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