- Martine Delors
-
Martine Aubry
Pour les articles homonymes, voir Aubry.Martine Aubry[1], née le 8 août 1950 à Paris (XVIIe), est une femme politique française.
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000, elle a notamment mis en œuvre la réforme des 35 heures et la couverture maladie universelle (CMU). Elle est maire de Lille depuis mars 2001 et présidente de la communauté urbaine de Lille depuis avril 2008.
Le 21 novembre 2008, selon les résultats officiels validés le 25 novembre par le conseil national du Parti socialiste, elle est élue première secrétaire du PS, en l'emportant au second tour du vote des militants face à Ségolène Royal de 102 voix, soit 50,04 % contre 49,96 %[2].
Sommaire
Études et carrière professionnelle
Elle est la fille de Jacques Delors, ministre socialiste des Finances de 1981 à 1985, puis président de la Commission européenne de 1985 à 1995.
Scolarisée dans l'enseignement privé et public (lycée Notre-Dame-des-Oiseaux[3] et lycée Paul-Valéry de Paris), Martine Aubry, titulaire d'une licence de sciences économiques obtenue à l'Université Paris II Panthéon-Assas[4] et diplômée de l'Institut des sciences sociales du travail, sort également diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1972.
Élève à l'École nationale d'administration de 1973 à 1975 (promotion Léon Blum), elle en sort administratrice civile au ministère du Travail et des Affaires sociales. Pendant la même période, elle milite à la CFDT, et devient professeur à l'ENA en 1978. Elle est détachée au Conseil d'État entre 1980 et 1981.
Suite à l'élection à la présidence de la République de François Mitterrand en 1981, elle occupe divers postes au ministère du Travail et des Affaires sociales, dans les cabinets de Jean Auroux (elle y rédige les lois Auroux) et de Pierre Bérégovoy. En 1984, elle instruit notamment la politique française « pro-amiante » auprès du CPA, représentée par son adjoint direct, Jean-Luc Pasquier qui attestera devant les juges des choix faits par sa hiérarchie.
Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1986, elle est nommée maître des requêtes au tour extérieur au Conseil d'État. Entre 1989 et 1991, elle travaille chez Pechiney et devient la directrice adjointe de l'homme d'affaires Jean Gandois. À ce poste, elle participe à l'ouverture d'une usine à Dunkerque et à la fermeture de l'usine d'aluminium de Noguères (Pyrénées-Atlantiques)[5].
Ministre du Travail (1991-1993) et débuts à Lille
Le 15 mai 1991, elle est nommée ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle par Édith Cresson, et reconduite à ce poste dans le gouvernement Pierre Bérégovoy jusque mars 1993. Selon le témoignage de Jean-Luc Pasquier[6], elle défend le concept d'« usage contrôlé » de l'amiante, là où tous les membres de la Communauté économique européenne voulaient interdire purement et simplement ce produit, bloquant le décret européen d'interdiction de l'amiante[7].
Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, elle crée la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE) avant que Pierre Mauroy la nomme, en 1995, première adjointe à la mairie de Lille pour lui permettre de s'implanter dans le département du Nord.
Lionel Jospin, qui est élu par les militants socialistes comme candidat à l'élection présidentielle de 1995, la choisit comme porte-parole de sa campagne présidentielle. Défait, l'ex-candidat est élu premier secrétaire du parti, et propose à Martine Aubry la place de numéro deux, qu'elle refuse.
Ayant de bonnes relations avec une partie du patronat (en particulier avec Jean Gandois, son ancien patron chez Pechiney), tout comme avec le Parti communiste, elle s'entend cependant assez mal avec les syndicats, en particulier avec l'ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat[réf. nécessaire].
Décrite comme dure et exigeante, elle explique : « Je dis les choses en face, je ne suis pas faux-cul. Mais je crois être bien moins dure que beaucoup de gens en politique. Je suis même peut-être trop sensible[5]. »
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité (1997-2000)
Elle contribue à la victoire de la gauche plurielle le 1er juin 1997, en gagnant un siège de députée du Nord. Le nouveau Premier ministre Lionel Jospin la nomme numéro deux du gouvernement, ministre de l'Emploi et de la Solidarité.
Elle met ainsi en place la principale promesse du Premier ministre : la lutte contre le chômage avec la création d'emplois en mettant en œuvre plusieurs dispositifs publics et notamment les 35 heures. Cette mesure, décriée par la droite et le patronat, est très débattue, et entraîne la démission de son ancien patron, Jean Gandois, de la tête du CNPF.
Les effets de la politique de réduction du temps de travail restent donc débattus. Des estimations évaluent de 300 000 à 450 000 le nombre d'emplois créés, en deçà des 700 000 emplois visés par certains socialistes[8]. Des études montrent une augmentation de la productivité horaire[9]. Entre 1998 et 2001, la durée effective de travail est réduite d’environ 2,6 heures[10].
D'autres études mettent en avant un coût important pour les finances publiques[11]. En outre, l’INSEE estime la création d’emplois à court terme à 350 000 emplois, dont 150 000 dus aux allègements de charges. L'institut pose la « question de la pérennité de ces emplois » et montre que la loi a un impact négatif sur le pouvoir d'achat des travailleurs[12].
Même s'il est difficile d'effectuer des analyses dans ce domaine, et dans la durée, des études plus récentes prétendent qu’à long terme, « compte tenu notamment du coût du financement [des] allègements de charges et de la dynamique du SMIC horaire induite par l’instauration des garanties mensuelles minimales », les lois Aubry auraient détruit des emplois, « en dépit des importantes créations qui ont pu les accompagner sur la période 1998-2001 »[13].
La RTT a l'originalité de faire l'objet d'une nouvelle pratique de la législation avec une première loi, votée le 13 juin 1998, posant les principes et reposant sur le volontariat des partenaires sociaux, suivie d'une seconde loi applicable à tous au 1er janvier 2000, basée sur plus de cent mille accords d'entreprises et de branches.
Elle met aussi en place les emplois-jeunes en 1997[14], la loi de lutte contre les exclusions en 1998[15] et la couverture maladie universelle (CMU) en 2000. Cette même année, elle est la première à réussir à combler le fameux « trou » de la Sécurité sociale en 2000, avant de jeter les bases de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) pour les personnes âgées dépendantes.
En 2000, elle fonde le club Réformer, groupe de réflexion politique avec Marylise Lebranchu, Jean Le Garrec, François Lamy, Adeline Hazan[16].
Maire de Lille (depuis 2001)
Le 18 octobre 2000, Martine Aubry démissionne du gouvernement, et est remplacée par Élisabeth Guigou[17]. Dès lors, elle se consacre à la campagne des élections municipales à Lille[18]. Après une campagne très active, elle est élue maire dans une triangulaire qui l'oppose à Christian Decocq (RPR-UDF-DL) et Philippe Bernard (FN)[19]. L'année suivante, l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, qui a conservé la présidence de la communauté urbaine après les élections municipales, annonce son souhait de la voir lui succéder lors du prochain renouvellement de la LMCU.
En 2002, beaucoup la voient Premier ministre en cas de victoire de Lionel Jospin à l'élection présidentielle. Mais ce dernier est éliminé dès le premier tour, et le 16 juin 2002, de nouveau candidate dans la 5e circonscription du Nord réputée imprenable par la droite, Martine Aubry est battue de 1 044 voix par le candidat UMP Sébastien Huyghe[20]. Bien que réputée cuirassée (elle est surnommée la « dame de fer française »[21]), son échec la fait fondre en larmes au soir du second tour[22], déclarant payer « pour ne pas avoir fait assez pour les gens à bas salaires ». Dès lors, elle reste relativement discrète au plan national, se consacrant uniquement à son mandat de maire.
Entre-temps, en tant que maire de Lille, elle modifie considérablement l'ambiance et l'image extérieure de la ville par l'opération « Lille 2004, capitale européenne de la culture », qui fait venir en un an, plus de 9 millions de visiteurs. Le 14 octobre 2006, elle lance « Lille 3000 », l'après-« Lille 2004 », qui pare sa ville pour trois mois aux couleurs de l'Inde[23], et propose au public plus de 300 manifestations culturelles : près d'un million de visiteurs sont accueillis à cette occasion.
En 2005, elle persiste dans l'intention première (et unanimement partagée au départ) de maintenir le LOSC dans le Stade Grimonprez-Jooris, agrandi dans la zone classée de la citadelle de Lille. Le permis de construire qu'elle attribue est annulé en appel puis en cassation ; un projet de construction d'un nouveau grand stade dans la métropole lilloise est alors lancé par Lille Métropole Communauté urbaine[24].
Au cours des années 2002-2006, un nouveau partage de l'espace public entre piétons, voitures, et vélos vaut au maire une certaine chute de popularité, mais nombre de ses initiatives, comme le Projet de renouvellement urbain sur Lille Sud et Moulins ou Lille Ville de la Solidarité et Lille Plage, une plage solidaire qui est installée au cours de l'été 2006 au cœur des quartiers en difficultés de Lille ou encore Lille Neige (une patinoire de 600 m² à Lille Sud), sont saluées des habitants[réf. nécessaire].
Longtemps soutenue par son prédecesseur Pierre Mauroy, le maire de Lille est affecté par une critique de celui-ci lors du bureau national du Parti socialiste le 21 mars 2006[25]. Pour preuve de conciliation, Martine Aubry annonce qu'elle n'a pas l'intention d'être candidate aux élections législatives de 2007 dans une circonscription qui n'est pas lilloise comme c'est le cas pour la 5e. Elle envisage de se présenter dans la circonscription « lilloise » de l'hôtel de ville, la 2e, détenue depuis plus de trente ans par Bernard Derosier, qui après avoir annoncé un temps son intention de ne pas se représenter, décide de maintenir sa candidature.
Le 20 mars 2004, divorcée de Xavier Aubry dont elle garde toujours le nom, elle épouse en secondes noces l'avocat lillois Jean-Louis Brochen[26].
Martine Aubry est réélue maire de Lille le 16 mars 2008, à l'issue du second tour des élections municipales face à son adversaire UMP Sébastien Huyghe avec un score de 66,56 %, mais dans un contexte de forte abstention (55,58 %)[27]. Elle réalise ainsi le score le plus élevé lors d'une élection municipale à Lille, grâce à une alliance avec les listes des Verts et du MoDem, ayant respectivement obtenu 11,58 et 7,79 % des voix au premier tour[27]. C'est pourquoi elle offre à Jacques Richir, ex-chef de file UDF et grande figure de la droite lilloise, un poste d'adjoint.
Un mois plus tard, le 18 avril 2008, elle succède à Pierre Mauroy à la tête de Lille Métropole Communauté urbaine[28], forte d'un accord de majorité avec les groupes des Verts et du MoDem, ainsi que le groupe Métropole Passions Communes réunissant les élus de 41 petites communes de la métropole[29].
Au Parti socialiste
Militante socialiste depuis 1974, secrétaire nationale du Parti socialiste à partir de 2000[30], elle est chargée, en décembre 2004, avec Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang de préparer un projet politique en vue des échéances électorales de 2007.
Comme la plupart des dirigeants socialistes, elle se prononce en faveur de l'adoption du Traité constitutionnel européen, qui sera repoussé par référendum le 29 mai 2005 par 54,67 % de « non ».
Congrès de Reims
Article détaillé : Congrès de Reims.Après sa réélection à Lille, elle est ouvertement sollicitée pour prendre la succession du premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, à l'issue du congrès de Reims, prévu en novembre 2008. N'ayant pas fait acte de candidature comme Ségolène Royal, elle est toutefois la première signataire d'une contribution intitulée « Une vision pour espérer, une volonté pour transformer », cosignée par Pierre Mauroy, Jack Lang, Adeline Hazan, François Lamy, et soutenue par les fédérations du Nord et du Pas-de-Calais[31].
Lors du conseil national de synthèse du 23 septembre 2008, elle présente la motion « Changer à gauche pour changer la France » dont elle est la première signataire[32], texte sur lequel elle rassemble ses proches[33], une partie des amis de Dominique Strauss-Kahn[34], de Laurent Fabius[35] et d'Arnaud Montebourg[36]. On retrouve également des proches de Benoît Hamon comme David Lebon et Gwenegan Bui, deux anciens présidents du Mouvement des jeunes socialistes.
Lors du vote des militants du 6 novembre 2008, cette motion recueille 24,32 % des suffrages exprimés et occupe la troisième place, juste derrière la motion de Bertrand Delanoë (25,24 %) et celle de Ségolène Royal (29,08 %)[37]. Le 15 novembre, après que le congrès de Reims n'a pas réussi à dégager de synthèse, Martine Aubry annonce sa candidature au poste de premier secrétaire[38].
Le 20 novembre 2008, lors du premier tour de l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, elle se qualifie pour le second tour avec 34,5 % des votes des militants socialistes, derrière Ségolène Royal (42,9 %) mais devant Benoît Hamon (22,6 %), qui appelle aussitôt à voter « massivement » pour elle[39].
Le lendemain, le 21 novembre 2008, selon des résultats non validés par le conseil national du parti, Martine Aubry arrive en tête du vote de second tour pour le poste de premier secrétaire, en l'emportant face à Ségolène Royal d'une très courte avance de 42 voix, soit 50,02 % contre 49,9 %[40]. Ces résultats sont immédiatement contestés par les partisans de Ségolène Royal, qui exigent un nouveau vote[41].
Finalement, c'est avec un écart de 102 voix que Martine Aubry est élue première secrétaire du Parti socialiste, par 67 451 suffrages contre 67 349 pour Ségolène Royal, soit 50,04 % pour 49,96 %[2].
Le 10 septembre 2009, les journalistes Antonin André et Karim Rissouli publient un livre[42] dans lequel ils accusent les partisans de Martine Aubry d'avoir falsifié à leur profit les résultats du second tour, notamment en gelant jusqu'au moment opportun la transmission au conseil national du PS des résultats au sein de la fédération du Nord ; l'objectif, affirment les auteurs, était de pouvoir « ajuster » au dernier instant ces résultats, en fonction de l'écart alors connu entre Martine Aubry et Ségolène Royal[43]. En réaction, Martine Aubry juge l'ouvrage « malveillant avec tous les socialistes[44] ».
Première secrétaire du Parti socialiste (depuis 2008)
Article connexe : Direction nationale du PS après le congrès de Reims.Suite à son élection, Martine Aubry connaît une spectaculaire hausse de popularité, gagnant 11 points dans le baromètre TNS Sofres pour Le Figaro Magazine[45] et 9 points dans le « tableau de bord Ifop - Paris Match », atteignant 67 % d'opinions favorables[46], et devançant très largement la côte de popularité de Ségolène Royal.
Bien que ne se présentant pas aux élections européennes de 2009, elle s'implique dans ce scrutin qui voit son parti subir un revers, puisque le nombre d'élus socialistes au Parlement européen passe de 31 à 14, à égalité avec Europe Écologie.
Synthèse des fonctions
- 1975 - 1979 : haut fonctionnaire au ministère du Travail
- 1978 : professeur à l'École nationale d'administration (ENA)
- 1980 - 1981 : administrateur civil détaché au Conseil d'État
- 1981 : conseiller technique au cabinet du ministre du Travail (y rédige les lois Auroux)
- 1983 - 1984 : chargée de mission auprès du ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale
- 1984 - 1987 : Directeur des relations du travail au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Formation profesionnelle
- 1987 : maître des requêtes au Conseil d'État
- 1989 - 1991 : directeur général adjoint du groupe Péchiney dirigé alors par Jean Gandois, futur président du CNPF
- mai 1991 - mars 1993 : ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle des gouvernements Cresson et Bérégovoy
- octobre 1993 - 1997 : présidente-fondatrice de la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE)
- mars 1995 - mars 2001 : premier adjoint du maire de Lille et vice-présidente de la communauté urbaine de Lille
- juin - juillet 1997 : députée de la 5e circonscription du Nord
- juin 1997 - octobre 2000 : ministre de l'Emploi et de la Solidarité dans le gouvernement Jospin
- Depuis mars 2001 : maire de Lille, vice-présidente de communauté urbaine de Lille chargée du développement économique, présidente de l'Institut Pasteur de Lille, présidente du CHRU de Lille, présidente de Lille 2004 Capitale européenne de la culture
- Depuis décembre 2000 : membre du bureau national du Parti socialiste (secrétaire nationale chargée du projet de 2000 à 2005, puis des affaires sociales et de l'emploi au pôle activités jusqu'en 2008)
- Depuis septembre 2006 : conseiller d'État en service ordinaire (hors tour) (en disponibilité)
- Depuis avril 2008 : présidente de la communauté urbaine de Lille
- Depuis novembre 2008 : première secrétaire du Parti socialiste
Notes et références
- ↑ Aubry est le nom de son premier mari, Xavier Aubry, dont elle est aujourd'hui divorcée.
- ↑ a et b « Martine Aubry officiellement élue à la tête des socialistes », AFP, 25 novembre 2008
- ↑ Elle y croise la future chanteuse et comédienne Chantal Goya (cf. biographie de Philippe Alexandre)
- ↑ détail du parcours académique sur le site de L'Expansion
- ↑ a et b Jean-Michel Aphatie et Corinne Lhaik, « Une femme ambitieuse », L'Express, 28 août 1997
- ↑ Cité par François Malye
- ↑ Pierre Mabut, France : Amiante: manifestation de travailleurs français demandant que justice soit faite contre les empoisonneurs, WSWS amiante, 26 octobre 2005
- ↑ « La mauvaise excuse des 35 », Le Nouvel Observateur, n°2031, 9 octobre 2003
- ↑ « Selon le rapport sur l'emploi en Europe, les 35 heures ont favorisé d'importants gains en productivité»
- ↑ graphique page 38, « Les effets de la RTT sur l’emploi : des simulations ex ante aux évaluations ex post », INSEE, 2004
- ↑ Pour l’année 2007, 21 milliards d'euros(« La question toujours très vive du temps de travail », La Tribune, mai 2007)
- ↑ page 46 à 48, « Les effets de la RTT sur l’emploi : des simulations ex ante aux évaluations ex post », Économie et Statistique, INSEE, 2004
- ↑ « Les trente-cinq heures : un réexamen des effets sur l’emploi », Christian Gianella, in Économie et Prévision, n°175-176, p. 163-178, 2006
- ↑ « Loi no 97-940 du 16 octobre 1997 relative au développement d'activités pour l'emploi des jeunes », Légifrance
- ↑ Loi n°98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, legifrance.gouv.fr. Consulté le 11 janvier 2009.
- ↑ « A propos de Réformer... », reformer.fr. Consulté le 11 janvier 2009.
- ↑ « Suite au départ annoncé de Martine Aubry, Lionel Jospin a renouvelé son équipe », L'Humanité, 19 octobre 2000
- ↑ « Lille attend Aubry de pied ferme », L'Humanité, 19 octobre 2000
- ↑ Quid 2004, p. 796, Éditions Robert Laffont
- ↑ Élections législatives de 2002 - Résultats dans la 5e circonscription du Nord sur le site du ministère de l'Intérieur
- ↑ Alain Duhamel : La marche consulaire, Plon, 2009
- ↑ « Lille : Martine Aubry largement réélue au second tour », France Info, 16 mars 2008
- ↑ « Lille3000 : conférence sur les formats », formats-ouverts.org,
- ↑ Le Grand Stade Lille Métropole, sur le site de LMCU
- ↑ « A Lille, Aubry fait le vide autour d'elle », dans Le Figaro, 8 avril 2006 [texte intégral]
En fait, si tous deux se sont officiellement réconciliés, notamment lors de l'hommage public rendu le 18 novembre 2006 à Roger Salengro, ce changement de génération au sein du PS du Nord crée quelques turbulences.
- ↑ Fiche biographique de Martine Aubry, Les Échos, 13 octobre 2008
- ↑ a et b Élections municipales de 2008 - Résultats à Lille sur le site du ministère de l'Intérieur
- ↑ « La socialiste Martine Aubry élue présidente de la communauté urbaine de Lille », AFP, 18 avril 2008
- ↑ « Le nouveau paysage des intercommunalités », Nord éclair, 18 avril 2008
- ↑ « Martine Aubry, la retour de la "dame des 35 heures" », Le Nouvel Observateur, 21 novembre 2008
- ↑ « Contribution au congrès de Reims 2008 »
- ↑ « Motion D : Changer à gauche pour changer la France »
- ↑ Marylise Lebranchu, François Lamy, Adeline Hazan
- ↑ Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Paul Huchon, Jean-Jacques Urvoas, Laurent Baumel
- ↑ Claude Bartolone, Guillaume Bachelay
- ↑ Christian Paul, Paul Alliés
- ↑ Résultats par fédérations
- ↑ « Martine Aubry candidate au poste de Premier secrétaire du PS », Le Point, 15 novembre 2008
- ↑ « Duel serré entre Aubry et Royal pour la direction du PS », Le Figaro, 21 novembre 2008
- ↑ Résultats par fédérations
- ↑ « Aubry s'impose avec 50,02 %, Royal exige un nouveau vote », Le Figaro, 22 novembre 2008
- ↑ Hold-ups, arnaques et trahisons, Éditions du Moment, 2009, 192 pages
- ↑ « Hold-ups, arnaques et trahisons, le livre qui embarrasse Martine Aubry », Le Nouvel Observateur, 10 septembre 2009
- ↑ « Triche au PS : le clan Aubry veut tourner la page », Le Nouvel Observateur, 10 septembre 2009
- ↑ « Spectaculaire regain de popularité pour la maire de Lille », Les Échos, 5 décembre 2008
- ↑ « La cote de Bernard Kouchner en forte chute », Le Figaro, 16 décembre 2008
Bibliographie
- Comme auteur
- 1982 : Pratique de la fonction personnel : le management des ressources humaines, sous la direction de Dimitri Weiss. Paris : Éditions d'Organisation (ISBN 2708104772)
- 1994 : Le choix d'agir, Albin Michel (ISBN 2226068015)
- 1995 : Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême droite, avec Olivier Duhamel. Éditions du Seuil (ISBN 2020281279)
- 1997 : Il est grand temps. Albin Michel (ISBN 2226092285)
- 2002 : C'est quoi la solidarité ?, Albin Michel (ISBN 2226110186)
- 2003 : L'important, c'est la santé (coordonné par). La Tour d'Aigues : Éditions de l'Aube (ISBN 2876789442)
- 2004 : Culture toujours : et plus que jamais ! (coordonné par). La Tour-d'Aigues : Éditions de l'Aube (ISBN 2-87678-990-6)
- 2004 : Réduire les fractures nord/sud : Une utopie ?. L'Aube (ISBN 2752600178)
- 2004 : Quel projet pour la gauche ?. L'Aube (ISBN 2752600569)
- 2004 : Une vision pour espérer, une volonté pour transformer. La Tour-d'Aigues : Éditions de l'Aube (ISBN 2-7526-0031-3)
- 2005 : Agir pour le Sud, maintenant !. Collection Proposer, L'Aube (ISBN 9782752600172)
- 2006 : Immigration, comprendre, construire. L'Aube (ISBN 2752602235)
- 2008 : Et si on se retrouvait.... L'Aube (ISBN 2752604971)
- Comme préfacière
- 1992 : Le chômage de longue durée : comprendre, agir, évaluer, actes du colloque Agir contre le chômage de longue durée, textes réunis par Patricia Bouillaguet et Christophe Guitton. Paris : Syros-Alternatives (ISBN 2867387450)
- 1995 : Carnet de route d'un maire de banlieue : entre innovations et tempêtes, Paul Picard. Syros (ISBN 2841462056)
- 1996 : Pauvretés, sous la dir. de Claire Brisset. Hachette (ISBN 2012351808)
- 1997 : La nouvelle Grande-Bretagne : vers une société de partenaires, Tony Blair. La Tour-d'Aigues : Éditions de l'Aube (ISBN 287678310X)
- 2000 : Emploi et travail : regards croisés, sous la dir de Jean Gadrey, Montréal (Québec) : l'Harmattan (ISBN 2738490964)
- 2002 : La Ville à mille temps, sous la dir de Jean-Yves Boulin (ISBN 287678694X)
- 2002 : Notre-Dame de la Treille, du rêve à la réalité, Frédéric Vienne (ISBN 2912215080)
- 2004 : Démocratie participative : Promesses et ambiguïté, Michel Falise. L'Aube (ISBN 2876789167)
- 2004 : Notre Sébasto...pol : Mémoire d'un Théâtre 1903-2003, Edgar Duvivier. Publi-Nord (ISBN 2902970560)
- 2005 : Un nouvel art de ville : Le projet urbain de Lille, Pierre de Saintignon[1]. Éditions Ville de Lille (ISBN 2952350604)
- 2005 : Le Maître au Feuillage brodé : Primitifs flamands. Secrets d'ateliers Florence Combert, Didier Martens. RMN (ISBN 2711848914)
- 2005 : Felice Beato en Chine : Photographier la guerre en 1860 ; Annie-Laure Wanaverbecq. Somogy (ISBN 2850568953)
- 2005 : Un nouvel art de ville : le projet urbain de Lille, Pierre de Saintignon. Édition Ville de Lille (ISBN 978-2952350600)
- À propos de Martine Aubry
- 1997 : Martine Aubry : enquête sur une énigme politique, Paul Burel et Natacha Tatu. Calmann-Lévy (ISBN 2-7021-2792-4)
- 2002 : La dame des 35 heures, Philippe Alexandre et Béatrix de L'Aulnoit. Robert Laffont (ISBN 2-221-09499-9)
- 2002 : Martine : portrait intime, Isabelle Giordano. Grasset (ISBN 2-246-61971-8)
- ↑ Pierre de Saintignon est un proche conseiller de Martine Aubry : cf. « Pierre de Saintignon, tête de pont chez les patrons », Le Monde, 4 février 2009
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Chronologies
Précédée par Martine Aubry Suivie par Pierre Mauroy Présidente de Lille Métropole Communauté urbaine 18 avril 2008 - en cours de mandat Pierre Mauroy Maire de Lille 25 mars 2001 - en cours de mandat Jacques Barrot Ministre de l'Emploi et de la Solidarité 2 juin 1997 - 18 octobre 2000 Élisabeth Guigou Jean-Pierre Soisson Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle 15 mai 1991 - 28 mars 1993 Michel Giraud - Portail de la politique
- Portail de la France
- Portail du Nord-Pas-de-Calais
- Portail de Lille Métropole
Catégories : Personnalité politique féminine française | Personnalité du Parti socialiste (France) | Ancien ministre de la Cinquième République | Ministre français du Travail (ou des Affaires Sociales) | Ancien député de la Cinquième République | Ancien député du Nord | Maire de Lille | Maire PS | Membre du Conseil d'État français | Président de communauté urbaine | Premier secrétaire du Parti socialiste (France) | Ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris | Ancien élève de l'École nationale d'administration (France) | Syndicaliste CFDT | Naissance en 1950 | Naissance dans le 17e arrondissement de Paris
Wikimedia Foundation. 2010.