- Lachaux
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Lachaux Administration Pays France Région Auvergne Département Puy-de-Dôme Arrondissement Thiers Canton Châteldon Code commune 63184 Code postal 63290 Maire
Mandat en coursAlain Selosse[1]
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes entre Allier et Bois Noirs Démographie Population 290 hab. (2007) Densité 13 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 417 m — maxi. 947 m Superficie 22,27 km2 Lachaux est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région Auvergne.
Sommaire
Géographie
Géologie
La ville est classée dans la zone de sismicité faible[2].
Lieux-dits et écarts
Bachasse - Bethanie - Le Moulin Bigay - La Bretonne - Cartailler - Les Caves - La Charboty - Chassangre - Le Moulin Chassangre - Le Cheret - Chez Ballet - Chez Bigay - Chez Chenu - Chez Gimel - Chez Gourniaud - Chez Ourer - Chez Pelletier - Chez Pion - Chez Rophin - Chez Terrasson - Chez Varnin - Cités CEA - La Croix - Le Faux - Au Gabot - Gagaud - Goyon - La Grand Font - Guillemin - La Kerie - Le Gué - La Maisonneuve - Murat - Le Petit Murat - Les Olagnons - Pacaud - Le Petit Pelletier - Le Petit Pré - Les Peux - Philibin - Le Plan de James - Plan de Saule - Le Roc Blanc - Tamin - La Vignolle Haute.
Communes limitrophes
- dans le canton de Châteldon :
Châteldon et Ris ; - dans le canton de Saint-Rémy-sur-Durolle (arrondissement de Thiers) :
Saint-Victor-Montvianeix ; - dans le canton du Mayet-de-Montagne (arrondissement de Vichy, département de l'Allier) :
Arronnes, Ferrières-sur-Sichon et La Guillermie.
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité Emile Bigay Arthur Laplace Henri Raynaud Elie Cartailler mars 2001 Michel Duzellier mars 2008 Alain Selosse Les dates des mandats précédents ne sont pas encore connus. Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[3]) 1882 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 1150 398 464 358 301 296 278 280 290 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
Mine d'uranium
Cette mine du massif du Forez a été l'une des premières mines d'uranium de France et le premier gisement uranifère exploitable détecté en France métropolitaine (dès 1946 par le CEA qui avait besoin de grande quantité d'uranium pour faire la bombe atomique française voulue par le Général de Gaulle) et exploité. Elle s'est avérée économiquement peu intéressante puisqu'elle n'a fourni que 34 tonnes d'uranium en 10 ans, extrait de la parsonsite découvert dans les années 1920 (forme de minerai unique au monde et jugée dans les années 1945-1950 économiquement exploitables sur ce site).
- Historique
- L'ouverture de la concession de Lachaux date du 22 octobre 1929, elle couvre des terrains situés sur le département du Puy-de-Dôme et sur celui l’Allier.
- En 1924, on y découvre de l'uranium, ce qui initie des travaux de prospection qui dureront 3 ans.
- En 1946, M. Thave cède sa concession au CEA pour 20 millions de francs, sur la base d'une présence estimée de 20 tonnes d'uranium. Le 25 octobre de cette même année, le CEA installe une mission fixe à Lachaux, qui inclura un service de recherche et développement. De premières excavations sont faites à Rophin, mais trop pauvres en uranium. C’est sur les gisements de Reliez, Étang de Reliez, Gagnol et Bancherelle qu'on en trouvera le plus.
- En 1948, la laverie mécanique est inaugurée.
- Le 1er juin 1949, une Division Minière de Lachaux est créée, fermée en 1955 alors qu'un gisement proche (mine des Bois Noirs, plus rentable sera ouvert).
- En 1957, le site minier situé sur le territoire de la commune et sur celui de Ris est fermé. Deux ans plus tard, en 1957 c'est l'usine de concentration du minerai qui ferme avant d'être démantelée, mais des matériaux provenant du site ont été utilisés comme remblais routier.
- Séquelles minières
- Dans les années 1980, l'association d'étude et de défense de l'environnement (AEDELEC) qui deviendra Puy-de-Dôme Nature Environnement fait une étude sur les anciennes exploitations d'uranium dans le Puy-de-Dôme, notamment sur les communes de Lachaux de d'Ambert. Il apparait que la cour de l'école de Lachaux a été remblayée avec des matériaux provenant de la mine du Plan Bigay.
- En février 1986, l'AEDELEC et le collectif Bois Noirs - Val d'Allier faisaient effectuer une première série de mesures dans la cour de l'école qui permettait de déceler un taux de radioactivité nettement au-dessus de la normale. Plusieurs courriers furent envoyés au préfet, à l'inspecteur d'académie, au directeur de la DDASS, ces courriers restèrent sans effet. L'AEDELEC contacta la CRIIRAD qui effectua des mesures de radon 222 dans une salle de classe en décembre 1988 et dans la cour en avril 1989. Les résultats étaient rassurants avec 24 désintégrations par seconde pour un mètre cube d'air à l'intérieur et 38 à l'extérieur.
- En 1989 la CRIIRAD effectua des contrôles radiomètriques dans la cour de l'école et un prélèvement de sol superficiel. La mesure de l'échantillon superficiel montra une teneur en uranium usuelle, la source de rayonnement fut donc localisée dans les remblais.
- En 2000 l'AEDELEC devenue Puy-de-Dôme Nature environnement reprit un travail important sur les anciennes mines d'uranium du Puy-de-Dôme. Le compte-rendu de ce travail qui avait été envoyé au préfet amena la COGEMA à effectuer des travaux importants de sécurisation de plusieurs sites contaminés. Lors d'une rencontre entre Puy-de-Dôme Nature environnement et la COGEMA sur le site de Rofin, a situation de l'école de Lachaux fut évoqué, mais en vain.
- En avril 2006, une nouvelle campagne de mesures radiomètriques est effectuée par deux étudiantes de l'Institut de géographie alpine de Grenoble. En mai 2006 l'équipe de la CRIIRAD et un bénévole de Puy-de-Dôme Nature environnement effectuèrent de nouvelles mesures qui montrèrent des anomalies. Ces mesures furent effectuées avec un scintillomètre portatif DG5 et un GPS. Des anomalies furent décelées et un caillou fut prélevé en surface. Un DG5 donne des mesures du flux de rayonnement exprimé en chocs par seconde (c/s). Le niveau naturel sur terrain sédimentaire est d'environ 20c/s. Sur des terrains granitiques comme à Lachaux il est de 200c/s. Dans la cour de l'école plusieurs zones donnèrent des taux de plus de 1000c/s avec des points à plus de 2000c/s, sur le caillou les mesures donnèrent un taux de 8000c/s. La CRIIRAD adressa un courrier au maire de Lachaux, préconisant le décapage complet sans délai de la cour de l'école, le maire informa aussitôt le préfet et l'académie. Un plan compteur fut confié à SUBATECH, Laboratoire de l'IN2P3 rattaché à l'école des mines de Nantes, qui est le partenaire habituel de la COGEMA, quand celle-ci a besoin d'un laboratoire indépendant. Le sol de la cour de l'école fut décapé durant la première quinzaine d'août, le maire autorisa les représentants de la CRIIRAD et de Puy-de-Dôme Nature environnement à assister aux travaux, leurs observations et les mesures effectuées avec le DG5 obligèrent d'ailleurs la COGEMA à décaisser un peu plus de terrain que prévu[4].
Le Rez-de-Sol
D'une superficie de 88 hectares, ce site constitue une Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Floristique et Faunistique de niveau 1 répertoriée par la Direction Régionale de l'environnement de l'Auvergne[5].
Selon la Diren, Le Rez de Sol constitue le plus grand filon de quartz du Massif Central faisant saillie sur près d'un kilomètre et culminant à 943 mètres d'altitude. Il présente un intérêt paysager certain lié à la géologie particulière, au panorama ouvert sur le Massif des Bois-Noirs et la plaine de Limagne.
Le site est essentiellement forestier, recouvert de taillis de Chênes maigres et clairières sur sols squelettiques. Ces chênais acido-xérophiles, pauvres en espèces, sont pénétrées d'espèces montagnardes : strate abondante de Myrtille, Alisier blanc, Sorbier des oiseleurs, Hêtre… L'homogénéité des forêts de feuillus sont intéressantes bien que menacées par le reboisement en résineux.
La Faune est composée d'espèces nicheuses typiquement forestières : Bondrée apivore, Bécasse, Bec-croisé des sapins, Mésange huppée, …
Ce site est accessible par un petit chemin quittant la RD 43 peu de temps après le lieu dit « Plan de saule », sur la même route, à environ 4 km du bourg de Lachaux.
La Pierre du sang
Il s'agit d'une roche à cupule en granite de 20 à 30 m3 de granite avec présence de bassins et de sièges. La légende locale, comme le rapporte un document touristique visible sur place il y a quelques années encore, en a fait une pierre à sacrifice du temps des druides.
En effet, certains ont identifié dans ce monument mégalithique, la place du druide (bourreau) et celle de sa victime. Lorsque le druide coupait la tête de sa victime, celle-ci roulait dans une sorte de goulet et s'arrêtait à un point précis. Le sang, continuait dans le goulet et pouvait ainsi être récupéré en contre-bas.
Le rocher est situé près du lieu-dit "Plan de James" sur la D43 quand on quitte le bourg de Lachaux en direction du Rez-de-Sol.
Un autre rocher à cupule beaucoup plus important est situé à la limite des communes de Lachaux et le lieu dit Rongère-Montagne (commune de Châteldon) : Le Rocher du Combeau.
Divers
- La commune de Lachaux est adhérente du Parc naturel régional Livradois-Forez.
Voir aussi
Références
- Site de la préfecture du Puy-de-Dôme, consulté le 8 janvier 2008
- Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français. Lachaux est mentionnée dans les exceptions, alors que la majorité des communes du département est dans la zone de sismicité modérée.
- Lachaux sur le site de l'Insee
- La Galipote, N°113 de décembre 2006 page 43-44)
- Direction Régionale de l'environnement de l'Auvergne (Diren)
Liens externes
Catégorie :- Commune du Puy-de-Dôme
- dans le canton de Châteldon :
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