- La bande à Baader
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Fraction armée rouge
Pour les articles homonymes, voir RAF.Rote Armee Fraktion
RAF, Baader-Meinhof-BandeClassification anti-impérialiste, communiste Objectifs Statut autodissous Victimes 33-34 Fondation Date de formation 1968-1970 Pays d’origine Allemagne Fondateur(s) Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein (en) Force Nombre Zone d’opération Allemagne, Suède Dernière attaque 30 mars 1993 Financement Hold-up, Stasi Filiation Chefs principaux Andreas Baader, Ulrike Meinhof Groupes reliés Revolutionären Zellen, Rote Zora, Action directe, Mouvement du 2 juin, Brigades rouges, West Berlin Tupamaros, Sozialistisches Patientenkollektiv, FPLP La Fraction armée rouge (en allemand Rote Armee Fraktion, également connue sous le sigle RAF), était une organisation terroriste d'extrême gauche - se présentant comme un mouvement de guérilla urbaine[1] - qui opéra en Allemagne de l'Ouest de 1968 à 1998, contribuant au climat des années de plomb. Elle fut également surnommée Bande à Baader et groupe Baader-Meinhof, du nom de ses leaders historiques.
Sommaire
Les origines
Vers le milieu des années 1960, les mouvements étudiants (qui avaient vu le jour aux États-Unis principalement pour protester contre la guerre du Viet-Nam et pour l'obtention des droits civiques par la population de couleur) apparurent aussi en Allemagne. Tout comme plus tard en France juste avant mai 1968, la révolte portait sur plusieurs sujets, en particulier sur les méthodes d'enseignement de l'université. Le slogan préféré lancé par les étudiants aux professeurs qui faisaient leur entrée solennelle en procession était alors (de) Unter den Talaren, der Muff von Tausend Jahren (« sous les capes traditionnelles des professeurs, l'air vicié de mille années [allusion au Troisième Reich, qu´Hitler souhaitait voir durer mille ans] »).
Après que les grands partis eurent décidé de former une grande coalition (CDU/CSU + SPD) le 1er décembre 1966, seul le petit parti libéral-démocrate restait en lice, les groupements d'étudiants décidèrent de créer l'Opposition extra-parlementaire ((de) Außerparlamentarische Opposition - APO). Avant même cet acte fondateur, les manifestations atteignirent leur paroxysme. La visite officielle en Allemagne du Chah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi (qui avait écrasé l’opposition dans son propre pays avec une extrême brutalité) et de son épouse Farah Diba en mai 1967, déclencha une vague de manifestations. Lors de l’une d’elles, des supporters du Chah attaquèrent des étudiants sans que la police ne réagisse et le 2 juin 1967, un étudiant, Benno Ohnesorg, fut tué dans une arrière-cour d’une balle tirée par un policier[2].
On considère que la RAF est née le 2 avril 1968. La création de l'organisation terroriste et sa violence sont liées au contexte en Allemagne à cette époque. Des jeunes Allemands commencent à demander à la génération précédente des comptes sur son rôle dans la période nazie[3], et à lui reprocher sa passivité. Appuyée sur une idéologie d'inspiration maoïste de guérilla urbaine, elle a procédé à de nombreux attentats et à des enlèvements et des assassinats spectaculaires qui ont défrayé la chronique jusqu'en mars 1998 (date de signature de l'acte d'auto-dissolution du groupe).
L'action anti capitaliste
Après avoir déjà mené quelques actions diverses, Gudrun Ensslin, Andreas Baader et deux autres membres moins connus de la RAF, Thorwald Proll et Horst Söhnlein (en), firent exploser le 2 avril 1968 vers minuit des bombes incendiaires artisanales dans des grands magasins de Francfort-sur-le-Main qui causèrent des dégâts évalués à 700 000 DM. À cette époque, la RAF n’employait pas de méthodes violentes envers les personnes. Ce n’est que le jeudi 14 mai 1970, lors de la libération de leur chef Andreas Baader, qui avait été arrêté par hasard par la police alors qu’il essayait de se procurer des armes, qu’un agent de police fut tué. Plusieurs personnalités de haut rang furent assassinées, dont le procureur fédéral Siegfried Buback, exécuté en avril 1977 avec son chauffeur et son garde du corps[3].
La plupart des militants de la première génération, dont Andreas Baader et Ulrike Meinhof, ont été arrêtés en juin 1972 et incarcérés au quartier de haute sécurité de la prison de Stuttgart-Stammheim. En novembre 1974, Holger Meins meurt en prison après plusieurs semaines de grève de la faim. En mai 1976, Ulrike Meinhof est retrouvée pendue dans sa cellule après des conditions d'isolement sensoriel total.
Pour obtenir la libération de ses membres détenus à la prison de Stuttgart-Stammheim, la RAF kidnappe le président du patronat allemand Hans Martin Schleyer le 5 septembre 1977. Il est dénoncé comme ancien membre du parti nazi et des SS[3]. Le 13 octobre, un avion de la Lufthansa est détourné par un commando palestinien du nom de « Martyr Halimeh », prenant en otages plus d'une centaine de passagers et détournant l'avion sur Mogadiscio en Somalie. La prise d'otages prend fin le 18 octobre avec l'intervention des forces spéciales allemandes durant laquelle trois des quatre membres du commando palestinien sont tués. Le même jour, les autorités allemandes annoncent la mort d'Andreas Baader, Gudrun Ensslin, la compagne de Baader, et Jan-Carl Jaspe, officiellement morts par suicides.
Emprisonnée aux côtés de ses camarades, Irmgard Möller fut quant à elle grièvement blessée. Elle affirmera plus tard qu'il s'agissait en fait d'assassinats orchestrés par Bonn. En représailles, la RAF annonce le lendemain la mort d'Hans Martin Schleyer. Son corps est retrouvé le lendemain dans le coffre d'une automobile à Mulhouse, en France[3]. Brigitte Mohnhaupt est impliquée entre autres dans ce meurtre, elle est considérée alors comme la femme la plus dangereuse d'Allemagne. Le 12 novembre, c'est au tour d'Ingrid Schubert d'être retrouvée pendue dans sa cellule.
La thèse des assassinats est appuyée par le témoignage d'Irmgard Möller, autre militante de la RAF incarcérée à la prison de Stammhein en même temps qu'Andreas Baader et Ulrike Meinhof et qui a été victime d'une tentative d'assassinat dans sa cellule le jour de la mort de ses co-détenus (grièvement blessée de plusieurs coups de couteaux dans la poitrine). On a parlé de torture psychologique avec privation sensorielle.
Le terrorisme de la RAF a été l'épreuve la plus difficile pour la République fédérale allemande depuis 1949, date de sa création. Face aux attentats, le gouvernement a durci les lois et étendu les contrôles de police[3].
L'action anti-autoritaire
Le 12 mai 1972, la RAF attaque un poste de police à Augsburg le bureau d'enquête criminelle de l'état bavarois. L'attentat fut revendiqué par le commando Tommy Weissbecker.
L'action anti-imperialiste
La RAF s'est attaquée en Allemagne aux casernes de l'armée américaine, alors engagée dans la guerre du Vietnam, au nom de la lutte anti-impérialiste.
Des connexions internationales
En juin 1970, plusieurs membres fondateurs de la RAF semblent s'être entraînés dans des camps du FPLP en Jordanie.
La Stasi semble avoir aidé et financé les activités de la Fraction armée rouge. En octobre 1980, la République démocratique d'Allemagne (RDA) accueille sur son territoire huit membres de la RAF en fuite. Parmi eux se trouve Susanne Albrecht, mêlée à l'assassinat de Jürgen Ponto, patron de la Dresdner Bank. Le régime communiste de la RDA leur octroie de nouveaux papiers d'identité. Les anciens terroristes mènent une existence tranquille jusqu'à la réunification allemande[4]. En 1984, la RAF s'allie au groupe français Action directe dans le cadre de la stratégie d'« unité des révolutionnaires en Europe de l'Ouest ». Elle s'allie ensuite aux Brigades rouges italiennes en 1988, avant de se dissoudre en 1998.
La fin du groupe
Le 30 novembre 1989, trois semaines après la chute du Mur de Berlin, le patron de la Deutsche Bank, Alfred Herrhausen est assassiné. Cet acte est aussitot revendiqué par la RAF[4].
Si le groupe ne sut pas mobiliser la classe ouvrière (comme les Brigades Rouges à leurs débuts), il put compter, du moins dans les années 70), d'un certain soutien de la part d'intellectuels et des milieux étudiants et militants, en Allemagne fédérale comme à l'étranger. Il reste pourtant un symbole du sacrifice individuel pour le changement radical de la société, et a en ce sens influencé de nombreuses personnes et mouvements.
Entre 1970 et 1998, dates de la création et de la dissolution officielle du mouvement, celui-ci n'a compté au maximum qu'entre 60 et 80 membres actifs. La RAF a assassiné 34 personnes[3]. Des controverses ont actuellement lieu au sujet du sort à accorder aux deux derniers détenus de ce mouvement.
Chronologie
Origines
- 3 avril 1968 : incendie de deux grands magasins à Francfort.
- 4 avril 1968 : arrestation d'Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein (en) suite aux incendies de la veille. Ils seront condamnés le 31 octobre 1968 à trois ans de prison ferme. Ils font appel et sont libérés de détention préventive jusqu'au 13 juin 1969.
- 11 novembre 1969 : Suite à leur condamnation, Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein (en) passent dans la clandestinité.
- 4 avril 1970 : arrestation d'Andreas Baader.
Première période
- 15 mai 1970 : évasion d'Andreas Baader.[5]
- juin 1970 : entraînement supposé dans les camps du FPLP.
- 29 septembre 1970 : trois hold-up simultanés dans trois grandes banques à Berlin.
- 8 octobre 1970 : arrestation d'Horst Mahler, d'Ingrid Schubert, d'Irene Goergens, de Brigitte Asdonk et de Monika Berberich, placés en isolement total.
- 15 septembre 1971 : Petra Schelm est abattue par la police à Hambourg.
- 22 octobre 1971 : fusillade entre de supposés membres de la RAF et les forces de l'ordre à Hambourg qui aboutit à la mort d'un policier, Norbert Schmidt.
- 2 mars 1972 : Thomas Weisbecker est abattue par la police à Augsbourg. Fusillade entre des membres de la RAF et les forces de l'ordre à Hambourg. Le policier Herbert Schone est tué. Manfred Grashof et Wolfgang Grundmann sont arrêtés.
- 11 mai 1972 : triple attentat à la bombe au QG militaire américain à Francfort (1 mort, 14 blessés).[6]
- 12 mai 1972 : trois attentats contre la police à Augsbourg (6 blessés) et Munich (10 blessés).[7]
- 15 mai 1972 : attentat contre le juge Buddenberg à Karlsruhe.
- 19 mai 1972 : double attentat contre Springer à Hambourg (34 blessés).
- 24 mai 1972 : double attentat au QG militaire américain à Heidelberg (3 morts, 6 blessés).[8]
- 1 juin 1972 : Andreas Baader, Holger Meins et Jan-Carl Raspe sont arrêtés à Francfort.
- 7 juin 1972 : Gudrun Ensslin est arrêtée à Hambourg.
- 9 juin 1972 : Brigitte Mohnhaupt et Bernhard Braun sont arrêtés à Berlin.
- 15 juin 1972 : Ulrike Meinhof est arrêtée à Hannovre.
- 13 juillet 1972 : Irmgard Möller et Klaus Jünschke sont arrêtés.
Deuxième période
- 17 janvier 1973 : grève de la faim des prisonniers de la RAF (finie le 15 février).
- 8 mai-2 juin 1973 : grève de la faim des prisonniers de la RAF.
- 13 septembre 1974-5 février 1975 : troisième grève de la faim des prisonniers de la RAF. Holger Meins meurt le 9 novembre 1974.[9][10]
- novembre 1974 : série d'attaques contre la police et la justice à Berlin et Hambourg.
- 24 avril 1975 : prise d'otage à l'ambassade allemande de Stockholm (2 morts, plusieurs blessés). Un membre de la RAF, Ulrich Wessel meurt dans l'explosion d'une bombe. Siegfried Hausner, Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner sont arrêtés. Siegfried Hausner meurt le 4 mai.
- 29 juin 1975 : mort en prison de Katharina Hammerschmidt faute de soin.
- 13 septembre 1975 : mystérieux attentats à Hambourg (11 blessés). La RAF accuse la police d'en être à l'origine.
- 9 mai 1976 : mort en prison d'Ulrike Meinhof. La version officielle conclut au suicide.
- 30 mars-30 avril 1977 : grève de la faim des prisonniers de la RAF. Le gouvernement finit par céder et accepte la réunion des prisonniers.
- 8 avril 1977 : assassinat de Siegfried Buback, procureur fédéral, de son chauffeur, Wolfgang Göbel, et de Georg Wurster.[11]
- juin-juillet 1977 : début des poursuite contre l'avocat Klaus Croissant qui se réfugie en France.
- 20 juillet 1977 : Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner sont condamnés à deux fois la prison à vie.
- 30 juillet 1977 : assassinat de Jürgen Ponto, directeur de la Dresdner Bank.
- 8 août-2 novembre 1977 : suite à l'aggravation des conditions de détention, nouvelle grève de la faim des prisonniers de la RAF.
- 30 août 1977 : arrestation de l'avocat Armin Newerla, proche de Klaus Croissant.
- 5 septembre 1977 : enlèvement de Hanns Martin Schleyer, dirigeant du patronat allemand et ancien SS. Quatre personnes sont tués. Il est abattu le 19 octobre.
- 30 septembre 1977 : arrestation des avocats Klaus Croissant et Arndt Müller.
- 13 octobre 1977 : détournement d'un avion de la Lufthansa par un commando palestinien du nom de « Martyr Halimeh », prenant en otages plus d'une centaine de passagers et détournant l'avion sur Mogadiscio demandant la libération de plusieurs prisonniers politiques dont ceux de la RAF. Trois des preneurs d'otage sont abattus le 17 octobre.
- 17-18 octobre 1977 : mort dans des conditions étranges de plusieurs prisonniers de la RAF en condition d'isolement total : Andreas Baader et Jan-Carl Raspe par arme à feu et Gudrun Ensslin par pendaison. Irmgard Möller est découverte le corps lacéré, mais survit de ses blessures. La version officielle conclut à un suicide, ce qui est contesté, en particulier par Irmgard Möller qui accuse l'Etat (les suicides auraient eu lieu au moment de l'assaut par la police de l'avion pris en otage[12]. Une commission internationale sera créée pour enquêter sur ces morts. Nouvelle grève de la faim [13]
- 12 novembre 1977 : mort par pendaison (suicide ?) d'Ingrid Schubert dans sa cellule.
- 25 juin 1979 : tentative d'attentat contre le général Alexander Haig.
- 31 août 1981 : attaque du QG de l'US Air Force à Ramstein (Ramstein Air Base).
- 15 septembre 1981 : tentative d'attentat contre le général américain Frederick Kroesen.
Troisième période
- 30 décembre 1984 : attentat contre une radio militaire américaine et incendie des bureaux des services secrets militaires américains.
- janvier 1985 : fusion avec Action directe[14].
- 1er février 1985 : assassinat d'Ernst Zimmerman, président de la BDLI (Union Nationale de l'Industrie de l'aéronautique, de l'espace et de l'armement) et de la MTU (Union des Moteurs et Turbines[15].
- 8 août 1985 : attentat contre un aéroport militaire américain (3 morts).
- 9 juillet 1986 : assassinat de Karl Heinz Beckurts, président de la commission nucléaire, et de son chauffeur.
- 8 septembre 1986 : attentat contre les bâtiments de la Sûreté de l'Etat.
- 15 septembre 1986 : attentat contre une entreprise concevant des avions militaires.
- 10 octobre 1986 : assassinat de Gerold von Braunmühl, directeur politique au Ministère des Affaires étrangères[16].
- 16 novembre 1986 : attentat au siège d'IBM.
- 19 décembre 1986 : attentat contre une société de crédit au Tiers-monde.
- 21 décembre 1986 : attaque de la fondation Friedrich Ebert.
- septembre 1988 : alliance avec les Brigades rouges[17].
- 20 septembre 1988 : tentative d'assassinat de Hans Tietmeyer, secrétaire d'Etat au ministère des Finances.
- 1er février-12 mai 1989 : nouvelle grève de la faim.
- 30 novembre 1989 : assassinat de Alfred Herrausen, président de la Deutsche Bank.
- juin 1990 : série d'arrestations (Susanne Albrecht, Christine Dümlein, Ralf-Baptist Friedrich, Werner Lotze, Silke Maier-Witt, Sigrid Sternebeck, Inge Viett et Wolgang Beer).
- 27 juillet 1990 : agression de Neusel, secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur.
- 14 février 1991 : mitraillage de l'ambassade américaine de Bonn.
- 1er avril 1991 : assassinat de Detlev Karsten Rohwedder, directeur de la Treuhandstalt.
- 10 avril 1992 : la RAF décide d'arrêter les assassinats.
- 30 mars 1993 : attentat contre un chantier de prison à Weiterstadt[18]
- 27 juin 1993 : fusillade à Bad Kleinen, mort du policier du GSG-9, Michael Newrzella, et de Wolfgang Grams. Arrestation de Brigitte Hogefeld.
- novembre 1993 : scission entre les prisonniers et la RAF.
- 18 mars 1998 : auto-dissolution[19].
Membres marquants
- 1re génération :
-
- Horst Söhnlein (en),
- Karl-Heinz Dellwo,
- Brigitte Mohnhaupt,
- Helmut Pohl,
- Lutz Taufer
- Ulrich Wessel - mort dans l'explosion de leur bombe dans l'ambassade allemande de Stockholm lors de l'occupation, action à laquelle participaient aussi Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo, Lutz Taufer et Bernhard Rössner recrutés par Siegfried Haag, l'ancien avocat de A. Baader, passé dans la clandestinité.
- Siegfried Hausner, transporté vers l'Allemagne malgré l'avis contraire des médecins, meurt des suites de ses blessures après l'attaque de l'ambassade allemande de Stockholm.
- 2e génération :
- Susanne Albrecht,
- Verena Becker,
- Henning Beer,
- Peter-Jürgen Boock,
- Christine Dümlein,
- Knut Folkerts,
- Ralf-Baptist Friedrich,
- Rolf Heißler,
- Monika Helbing,
- Sieglinde Hofmann,
- Christian Klar,
- Gabriele Kröcher-Tiedemann,
- Werner Lotze,
- Silke Maier-Witt,
- Adelheid Schulz,
- Sigrid Sternebeck,
- Inge Viett,
- Stefan Wisiniewski
- 3e génération :
- Burkhard Garweg,
- Wolfgang Grams,
- Eva Haule,
- Birgit Hogefeld,
- Daniela Klette,
- Ernst-Volker Staub
Victimes
- Norbert Schmid (policier, le 22 octobre 1971) (dans une fusillade avec de supposés membres de la RAF)
- Herbert Schoner (policier, le 22 décembre 1972)
- Hans Eckhardt (policier chargé de l'enquête contre la RAF, 3 mars 1972)
- Paul A. Bloomquist (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG du Ve Corps de l'armée américaine, le 11 mai 1972)[20]
- Clyde R. Bonner (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)[21]
- Ronald A. Woodwar (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)[21]
- Charles L. Peck (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)[21]
- Andreas von Mirbach (attaché militaire de l'ambassade allemande à Stockholm, le 24 avril 1975)
- Heinz Hillegaart (attaché economique de l'ambassade allemande à Stockholm, le 24 avril 1975)
- Fritz Sippel (policier, 7 mai 1976)
- Siegfried Buback (procureur général, le 7 avril 1977)
- Wolfgang Göbel (chauffeur de Buback, le 7 avril 1977)
- Georg Wurster (le 7 avril 1977)
- Jürgen Ponto (directeur de la Dresdner Bank AG, le 30 juillet 1977)[22]
- Heinz Marcisz (chauffeur, assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
- Reinhold Brändle (policier(garde du corps ?)[réf. nécessaire], assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
- Helmut Ulmer (policier(garde du corps ?)[réf. nécessaire], assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
- Roland Pieler (policier(garde du corps ?)[réf. nécessaire], assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)
- Arie Kranenburg (policier hollandais, 22 septembre 1977)[réf. nécessaire]
- Hans Martin Schleyer (président du patronat allemand, ancien nazi, le 19 octobre 1977)[23]
- Hans-Wilhelm Hansen (policier, 24 septembre 1978)[réf. nécessaire]
- Dionysius de Jong (douanier hollandais, le 1er novembre 1978)[réf. nécessaire]
- Johannes Petrus Goemans (douanier hollandais, le 1er novembre 1978)[réf. nécessaire]
- Edith Kletzhändler (femme au foyer, morte par balle lors d'un hold-up à Zurich, le 19 novembre 1979)[réf. nécessaire]
- Ernst Zimmerman (PDG de MTU, le 1er février 1985)[24]
- Edward Pimental (soldat américain, le 8 août 1985)[25]
- Frank Scarton (soldat américain, le 8 août 1985)[25]
- Becky Jo Bristol (soldat américain, le 8 août 1985)[25]
- Karl Heinz Beckurts (président de la commission nucléaire et dirigeant de Siemens, 9 juillet 1986)[26]
- Eckerhand Gropplen (chauffeur de Beckurts, 9 juillet 1986)[26]
- Gerold von Braunmühl (directeur politique au ministère des affaires étrangères, 10 octobre 1986)[27]
- Alfred Herrhausen (directeur de la Deutsche Bank, le 30 novembre 1989)[28]
- Detlev Karsten Rohwedder (directeur de la Treuhand, 1er avril 1991)[29]
- Michael Newrzella (agent du GSG-9, le 21 juin 1993 à Bad Kleinen)
Voir aussi
Références
- ↑ (fr) Das Konzept Stadtguerilla, Le concept de guérilla urbaine, tract de la Fraction armée rouge du 1er mai 1971, attribué à Ulrike Meinhof
- ↑ La thèse de l'accident fut admise par la justice. On apprit en 2009 que le policier, Karl-Heinz Kurras, était un agent de la Stasi. L'ombre de la Stasi sur les années de plomb, Libération, 28 mai 2009
- ↑ a , b , c , d , e et f Cécile Calla, Terrorisme : l'Allemagne commémore les victimes de la RAF, Le Monde, 25 octobre 2007.
- ↑ a et b Cécile Calla, Nombreuses interrogations autour du rôle de la Stasi, Le Monde, 25 octobre 2007.
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne17.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/newallem13.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne22.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/newallem14.html
- ↑ communiqué des prisonniers: http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/newallem6.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/newallem10.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/newallem15.html
- ↑ http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CAB7701618601
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne21.html
- ↑ communiqué commun : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne10.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne23.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne6.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne11.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne14.html
- ↑ communiqué : http://www.contre-informations.fr/doc-inter/allemagne/allemagne8.html
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=197205110001
- ↑ a , b et c http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=197205240001
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=197707300001
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- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198610100005
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=198911300004
- ↑ http://www.start.umd.edu/gtd/search/IncidentSummary.aspx?gtdid=199104010004
Bibliographie
- La Bande à Baader ou la violence révolutionnaire, Emile Marenssin, éd. Champ Libre, 1972
- La Fraction Armée Rouge. Guérilla urbaine en Europe occidentale, Anne Steiner et Loïc Debray, éd. Méridiens Klinsieck, 1987
- La Fraction Armée Rouge. Guérilla urbaine en Europe occidentale, Anne Steiner et Loïc Debray, éditions L'échappée, 2006, ISBN 2-915830-05-3, résumé : [1]
- Eine Einführung in die Geschichte der Rote Armeee Fraktion (RAF), 1970-1996, REIHE ANTIFASCHISTICHER TEXTE 1998
- Rote Armee Fraktion, Texte und Materialien zur Geschichte der RAF, ID-ARCHIV 1997
- Terrorisme, mythes et représentations - la RAF de Fassbinder aux T-shirts Prada-Meinhof, essai de Thomas Elsaesser avec le DVD du film L’Allemagne en Automne (1977-78), film collectif de Alexander Kluge, Rainer Werner Fassbinder, Volker Schlöndorff, etc., Editions Tausend Augen, 2005
- La décennie rouge - Une histoire allemande, Michel Deutsch, éd. Christian Bourgeois, 2007, Théâtre
Filmographie
- La Bande à Baader, film allemand de 2008 de Uli Edel, Film (titre original: Der Baader Meinhof Komplex).
- Stammheim, film de 1986 sur le procès.
- Black box BRD, Andres Veiel, 2001 [2].
Articles connexes
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- Années de plomb
- Klaus Croissant
- Stratégie de la tension
Liens externes
- (fr) Étoile Rouge Nombreux documents de la Fraction Armée Rouge en français
- (mul) Collection complète des déclarations, textes et discussions de la Fraction Armée Rouge avec une chronologie, une bibliographie et des documents supplémentaires
- (fr) Site de soutien aux prisonniers
- (de) Site en allemand
- http://infokiosques.net/spip.php?article586
- (fr) Une chronologie
- (en)Une chronologie en anglais
- (fr)Une chronologie
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