- L'Étang-la-Ville
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L'Étang-la-Ville
Hôtel de villeAdministration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Saint-Germain-en-Laye Canton Saint-Nom-la-Bretèche Code commune 78224 Code postal 78620 Maire
Mandat en coursJean-Yves Bouhourd
1989-2014Intercommunalité sans Démographie Population 4 800 hab. (2008) Densité 892 hab./km² Gentilé Stagnovillois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 64 m — maxi. 178 m Superficie 5,38 km2 L'Étang-la-Ville est une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.
Les habitants sont appelés les Stagnovillois.
Sommaire
Géographie
La commune de L'Étang-la-Ville est située au cœur de la forêt domaniale de Marly, à cinq kilomètres au sud-ouest de Saint-Germain-en-Laye. Versailles se trouve à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau et à 15 kilomètres par la route. La ville se trouve dans un vallon encaissé ouvert au nord-est vers Marly-le-Roi et Mareil-Marly. Les dénivellations sont importantes entre le bas de la ville, à l'est, à 65 mètres et le plateau boisé, à l'ouest, qui culmine à 178 mètres.
Les communes limitrophes en sont Mareil-Marly au nord-est, Marly-le-Roi à l'est, Bailly au sud-est sur environ 400 mètres, Noisy-le-Roi au sud, Saint-Nom-la-Bretèche à l'ouest et Fourqueux au nord-ouest.
Le territoire communal est urbanisé sur un tiers de sa surface, le reste, formant un grand arc de cercle à l'ouest de la ville, est occupé par la forêt.
La commune est traversée par la route départementale 161 qui conduit à Saint-Germain-en-Laye vers le nord et à Noisy-le-Roi vers le sud. Une petite route forestière, celle de la gare de Saint-Nom, ouverte seulement en fin de semaine, permet de rejoindre Saint-Nom-la-Bretèche. Du fait de l'encaissement du vallon, seul le centre du village est relativement plat et la majeure partie des rues sont pentues.
La commune est traversée par deux lignes de chemin de fer desservies par la SNCF : la ligne du Transilien L entre Paris Saint-Lazare et Saint-Nom-la-Bretèche et la ligne de la Grande ceinture Ouest récemment ouverte entre Saint-Germain-en-Laye et Noisy-le-Roi. Elle dispose de deux gares à voyageurs : l'Étang-la-Ville et Saint-Nom-la-Bretèche Forêt de Marly. Cette dernière, où les deux lignes se rejoignent, se trouve en fait dans la forêt, plus près de l'Étang-la-Ville que de Saint-Nom-la-Bretèche.
Le sentier de grande randonnée GR 1 (tour de l'ïle-de-France) traverse la partie boisée de la commune dans sa plus grande longueur, longeant la limite sud-ouest du territoire.
Héraldique
Les armes de L'Étang-la-Ville se blasonnent ainsi :
coupé, au premier d'azur au chevron d'or accompagné, en chef, de deux étoiles du même et, en pointe, d'un mouton d'argent, au second d'argent à la fasce ondée d'azur.
La première partie du blason reprend les armes de la famille Séguier qui joua un rôle important dans l'histoire de la ville : D'azur au chevron d'or accompagné de deux étoiles de même en chef, et un mouton tranquille d'argent en pointe. Dans la seconde partie, la bande ondée d'azur symbolise l'eau de l'étang autour duquel s'est construite la ville[1].
Histoire
Le site est habité depuis la préhistoire, comme en témoignent l'allée couverte retrouvée au XIXe siècle au lieu-dit le « Cher Arpent » et le menhir de la Haute Pierre, aujourd'hui disparu. Il doit son nom à un étang qui occupait autrefois le fond du vallon et était alimenté par des sources à flanc de coteau.
Il fut d'abord connu sous le nom latin de Stagno-Villa. L'étang, depuis longtemps asséché, fut d'abord occupé par des prés. Il se trouvait à l'emplacement de l'actuel « parc Fonton », situé en centre ville. La commune s'est brièvement appelée durant la Révolution « L'Étang-les-Sources »[2].
En 1618, le marquis de Barbezieux, seigneur d'Étang, fit ériger ce village en paroisse.
La ville s'appelait jadis « Guilbert l'Amaury ». C'est en 1686 que Louis XIV, de passage lors de sa promenade dominicale depuis le château de Marly, donna à la ville son nom actuel. La légende veut qu'il déclara : « Cette ville a l'air parfait pour rire, rebaptisons là ! »[réf. nécessaire].Le château a été construit par Pierre Séguier au XVIIe siècle. Le château et la seigneurie furent ensuite acquis par la famille Fonton de Vaugelas qui y resta jusqu'en 1790.
La commune a été occupée par les Prussiens en 1870 et 1871.
En 1968, la mairie est transférée dans le château.
Démographie
Évolution démographique
En 2008, L'Étang-la-Ville comptait 4 800 habitants (soit une augmentation de 7 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 087e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 091e en 1999, et le 71e au niveau départemental sur 262 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à L'Étang-la-Ville depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[3], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[4]. Pour L'Étang-la-Ville, le premier recensement a été fait en 2007[5], les suivants étant en 2012, 2017, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour L'Étang-la-Ville, est une évaluation intermédiaire[6].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 4 800 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,5 %, 15 à 29 ans = 14,1 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 23,4 %) ;
- 51,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 13,7 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 25,3 %).
Économie
- Population active totale : 1 870
- Taux d'activité entre 20 et 59 ans : 77 %
- Actifs : 41,7 %
- Taux de chômage (1999): 7,4 %
- Retraités : 18,5 %
- Jeunes scolarisés : 27,1 %
- Autres personnes sans activité : 12,7 %
- Cadres, professions intellectuelles : 46,7 %
- Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 9,8 %
- Professions intermédiaires : 23,3 %
- Employés : 15,4 %
- Ouvriers : 4,8 %
- Revenus moyens par ménage (2004): 50 026 € / an
- Prix moyen de l'immobilier (vente): 4 085,03 € / m²
- Maisons individuelles : 66,2 %
- Appartements : 32,1 %
- Propriétaires : 78,6 %
- Locataires : 17,7 %
Culture
Patrimoine architectural
- Allée couverte du Cher Arpent : monument mégalithique de la fin de l'époque néolithique (environ 2500 ans avant J.-C.), découverte en 1878, en partie détruite et faussement remontée dans un autre emplacement dans le parc du château.
- Église Sainte-Anne : édifice en pierre de styles roman et gothique dont l'origine remonte au XIIe siècle. Elle est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926.
- Château Séguier, de style Louis XIII, actuellement occupé par la mairie, construit au XVIIe siècle par Pierre Séguier, chancelier de France sous Louis XIII et membre fondateur de l'Académie française. Il a servi de lieu de tournage pour le film Les Diaboliques de H.G. Clouzot en 1954.
- La croix Saint-Jacques, érigée au centre du village, a la particularité d'avoir été détruite lors des troubles révolutionnaires de 1789-1790, puis reconstruite.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Séguier, chancelier de France sous Louis XIII.
- Fernand Raynaud, Gérard Séty, Johnny Hallyday ont habité le village.
- Max Ophuls y prépara son dernier scénario pour le film Lola Montès dont l'échec commercial mit fin à sa carrière de metteur en scène.
Galerie
Notes et références
- Blason du village, Mairie de L'Étang-la-Ville. Consulté le 30 avril 2011.
- La grande histoire des Yvelines, Monique Bardy, Édijac, 1989.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
- Calendrier des recensements des communes du département des Yvelines sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 30 avril 2011
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 30 avril 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 30 avril 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 30 avril 2011
- Évolution et structure de la population à L'Étang-la-Ville en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 30 avril 2011
- Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 30 avril 2011
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune des Yvelines
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