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Jean Ernest de Beurmann
Pour les autres membres de la famille, voir : Frédéric Auguste de Beurmann.Jean Ernest de Beurmann Naissance 25 octobre 1775
Strasbourg,Décès 10 octobre 1850 (à 74 ans)
ToulonOrigine France Grade 1810 : Général de brigade Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennesFaits d’armes 1792 : Bataille de Valmy
1793 : Bataille de Neerwinden
1805 : Bataille d'Ulm
1805 : Bataille d'Austerlitz
1806 : Bataille d'Iéna
1807 : Bataille d'Eylau
1807 : Bataille d'Heilsberg,Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Baron de l'EmpireAutres fonctions Commandant du département du Var
Maire de ToulonFamille Frère ainé de Frédéric Auguste de Beurmann Jean-Ernest de Beurmann (baron de), est né le 25 octobre 1775 à Strasbourg et est décédé à Toulon 10 octobre 1850, issu d'une famille de l'Alsace, est un général de brigade français.
Guerres de la Révolution
Soldat dès sa plus tendre jeunesse, il devint rapidement sous-lieutenant en 1790, lieutenant en 1791 et capitaine en 1792 ; il se trouva au siège d'Anvers, à la bataille de Valmy, à celles de Dunkerque, d'Hondschoote, de Neerwinden, et aux siéges de Maëstricht et de Mayence ; puis comme adjoint aux adjudants généraux à la bataille de Fleurus où il fut blessé. Après avoir combattu à Düsseldorf et à Wurtzbourg, il fit les campagnes de Suisse et d'Italie en 1798 et 1799, et fut fait prisonnier à l'affaire de Saint-Julien.
Le Premier consul lui conféra le grade de chef de bataillon lorsqu'il était encore détenu. Mis en liberté, il devint en l'an XI, adjudant-commandant et fut employé à Toulon pendant près de deux années; Il y fut nommé officier de la Légion d'honneur, en récompense de ses services.
Guerres du Premier Empire
Depuis, il se trouva aux grandes journées d'Ulm, d'Austerlitz et d'Iéna ; à la prise de Lübeck, à Eylau, à Heilsberg, à Kœnigsberg, et donna partout des preuves de la plus rare intrépidité.
L'Empereur le créa commandant de la Légion d'honneur en 1807 et baron de l'Empire en 1808. Passé en Espagne en 1809, le baron de Beurmann, à la tête d'un corps de troupes westphaliennes, déploya la plus brillante valeur au siège de Girone. Ce fut lui qui enleva le couvent retranché de Saint-Denis ; à l'attaque du fort de Mont-Saint-Jean : il monta trois fois à l'assaut. Nommé chef d'état-major, il se signala encore au siège de Figuières.
L'Empereur lui conféra le grade de général de brigade le 23 octobre 1810.
Le 7 janvier 1812, il se signala encore en enlevant, à la tête de quatre compagnies, une forte position appelée le Calvaire, défendue par 3 000 Espagnols.
En 1814, le général de Beurmann fut chargé d'aller rejoindre le corps d'Augereau à Lyon. Il sut conserver la position de la Grange Blanche dont on lui avait confié la défense, repoussa les attaques réitérées de l'ennemi et lui fit éprouver des pertes considérables.
Au retour des Bourbons, il fut nommé chevalier du Mérite militaire et chargé en 1818 du commandement de Toulon. En 1830, la ville de Toulon lui décerna une épée d'honneur, en souvenir de sa noble conduite, pendant les circonstances difficiles de cette époque.
On l'a vu successivement, depuis lors commandant du département du Var de 1832 à 1837, époque où il fut placé sur le cadre de réserve, grand officier de la Légion d'honneur et maire de Toulon.
Source
« Jean Ernest de Beurmann », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
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