Insurrection de Varsovie

Insurrection de Varsovie
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Insurrection de Varsovie
Powstanie warszawskie patrol.jpg
Patrouille et drapeau polonais
Informations générales
Date 1er août-2 octobre 1944
Lieu Varsovie, Pologne
Issue Victoire allemande
Belligérants
Flaga PPP.png Armia Krajowa
Narodowe Siły Zbrojne
Żydowska Organizacja Bojowa
Armia Ludowa
Szare Szeregi
Drapeau : Allemagne Reich allemand
Commandants
Tadeusz Bór-Komorowski
Antoni Chruściel
Tadeusz Pełczyński
Erich von dem Bach
Rainer Stahel
Heinz Reinefarth
Bronislaw Kaminski
Forces en présence
50 000 hommes
(dont 23 000 armés)
39 000 hommes
Pertes
18 000 tués
25 000 blessés
15 000 prisonniers
160 000 à 250 000 civils tués
17 000 tués
7 000 disparus
9 000 blessés
Seconde Guerre mondiale
Batailles
Front de l’Est

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L'Insurrection de Varsovie (1er août au 2 octobre 1944) fut un soulèvement armé contre l'occupant allemand organisé par la résistance polonaise (Armia Krajowa) dans le cadre du plan militaire national "Action Tempête". Il s'accompagna de la sortie de la clandestinité des structures de la Résistance et de l'État clandestin ainsi que de l'établissement des institutions de l'État polonais sur le territoire de Varsovie libre.

Côté militaire, le soulèvement a été dirigé contre les forces allemandes, mais le but de ce plan était l'ultime essai de préserver la souveraineté de la Pologne face à l'avancée de l'Armée rouge et la position ambiguë des Alliés occidentaux vis-à-vis des intentions de l'Union soviétique.

Les armées soviétiques ont franchi l'ancienne frontière polonaise en janvier 1944 et en juillet s'approchent vers Varsovie. Dans cette situation la résistance polonaise est placée devant la décision de déclencher le soulèvement pour pouvoir accueillir les libérateurs en position de force. L'urgence d'une action spectaculaire devient claire après quelques tentatives de collaboration militaire avec l'Armée rouge dans la libération des villes polonaises. Par exemple à Wilno où après la prise de la ville, le NKVD qui suivait le front, emprisonna les résistants conviés à célébrer la victoire avec leurs frères d'armes, pour les exécuter sommairement ou pour les envoyer aux goulags.

Les Soviétiques en avançant sur le territoire de la Pologne commencèrent à organiser les structures politiques en s'appuyant sur leurs vassaux, les communistes polonais qui avant la guerre n'étaient pas une force politique significative dans le pays. Suite à la découverte du charnier des officiers polonais massacrés par le NKVD à Katyn, le Gouvernement polonais en exil n'a plus de relations diplomatiques avec Staline responsable de ce crime sur les prisonniers de guerre, il n'est donc pas partie dans les négociations entre les grands Alliés (cf. Yalta donnera raison à cette méfiance vis-à-vis de la position des Alliés britanniques et américains face à Staline).

Sommaire

Avant la bataille

Dès le début de son existence, l'Armia Krajowa fomente un soulèvement armé national contre les forces allemandes. Les plans initiaux de 1942 créés par le gouvernement polonais en exil supposent que l'invasion alliée de l'Europe mènerait les forces allemandes à dégarnir le front de l'est pour la défense du Troisième Reich. L'Armia Krajowa souhaitait déclencher un tel soulèvement pour empêcher l'envoi vers l'ouest de troupes et ainsi permettre aux forces britanniques et américaines de battre l'Allemagne, en brisant toutes liaisons avec la majorité de forces allemandes amassées en Union soviétique.

Le déclenchement de l'insurrection ne fit pas l'unanimité des dirigeants civils et militaires polonais. Ainsi, le général Anders, commandant en chef du Deuxième corps polonais combattant en Italie aux côtés des Alliés, écrit au chef d'état-major polonais à Londres :

«  Au général Kopański, chef de l'état-major, télégramme du 30 juillet 1944 (extraits) :

Conformément à mon télégramme n° 1967 du 27 juillet, je prends le chemin du retour le 1er août. J'annule une grande partie de mon programme d'inspection, et les conversations importantes prévues avec le général Alexander, chez lequel je devais passer quelques jours, je renonce à mon entretien avec le général de Gaulle, etc.

Je le répète encore une fois : je suis catégoriquement opposé, dans les conditions actuelles, à une insurrection générale dont le résultat serait, par la force des choses, l'échange d'une occupation par une autre.

Le Conseil des Ministres ne devrait pas délibérer au sujet d'une insurrection, sans connaître ni ce qu'ont été les conversations de Moscou, ni leurs résultats.

Je n'ai pas reçu de vous, mon général, de rapport sur les réunions du gouvernement auxquelles vous avez pris part, en ce qui concerne particulièrement, le programme et le but du voyage à Moscou. »

Plus tard, après les premiers combats dans Varsovie le 1er août 1944, il écrit à nouveau au chef d'état-major, le général Kopanski :

«  Je considère personnellement la décision du Commandement de l'Armée de l'Intérieur comme un malheur[1]. »

Les combats

Civils polonais assassinés par la police et les troupes SS à Varsovie, août 1944, Massacre de Wola.

Le soulèvement commença à 17 h 00 (l'heure W) le 1er août 1944 par l'explosion d'une bombe dans le quartier général de la Gestapo. Certains considèrent ce début des combats durant la journée comme une erreur. Même si les Allemands n'ont pas remarqué d'activité militaire extraordinaire et n'ont pas élaboré de plans pour contrecarrer les résistants, ils ont reçu des informations une heure avant le début des hostilités et ont réussi à partiellement organiser la réponse. Le manque d'effet de surprise associé au manque d'expérience des insurgés dans les combats en plein jour ont contribué à la faillite de la prise d'un certain nombre de cibles stratégiques. Les premiers deux jours de l'insurrection ont été capitaux pour la suite des combats puisque la ligne de front établie dans la ville a déterminé son déroulement.

Les plus gros succès militaires ont été accomplis dans le Centre, dans la vieille ville et dans une partie du quartier Wola où presque l'ensemble des objectifs ont été occupés, confirmant que cette bataille serait un gigantesque combat urbain. À Wola, les Allemands tenaient néanmoins toujours les places fortifiées et les fortes pertes ont obligé les insurgés à battre en retraite. Dans les autres parties de la ville, comme à Mokotów, les résistants ont presque complètement manqué leurs objectifs. Sur la rive droite de la Vistule (partie est de Varsovie), la concentration en troupes allemandes était si forte que les résistants furent rapidement contraints de regagner les cachettes. Le plus dommageable stratégiquement a été que les unités locales n'ont pas réussi à garder de liens, aussi les sections combattirent isolément.

Après quelques heures de combats la plupart des unités ont adopté une tactique plus défensive tandis que la population civile érigeait les barricades dans toute la ville. Le jour des plus grands succès militaires des résistants, le 4 août, a été aussi le jour de l'envoi des renforts nazis. Le général SS Erich von dem Bach fut nommé commandant et aussitôt, lança une contre-attaque pour relier les poches de résistance allemande dans la ville et couper les insurgés de la Vistule. Le 5 août a été marqué par la reprise des terrains de l'ancien ghetto et par le massacre de Wola où les nazis ont exécuté environ 50 000 civils dans des scènes d'une rare sauvagerie.

La stratégie allemande était de saper le moral des combattants polonais pour reprendre la ville sans avoir à engager de combats de rue : jusqu’à fin septembre, chaque combattant capturé était exécuté sur place. Les vols et viols sur les civils étaient la règle. Hôpitaux et hôpitaux de campagne étaient anéantis, les blessés achevés sur place et les soignants fusillés ou mitraillés. Plus tard cette stratégie fut changée, le commandement allemand ayant conclu qu'elle renforçait la détermination des résistants. Ainsi, vers la fin de septembre les insurgés capturés commencèrent à être traités comme des prisonniers de guerre.

Résistants polonais dans Varsovie le 05/09/1944

Le 7 août le corps punitif renforcé par l'arrivée des compagnies panzer engagea des combats dans la ville (la population civile était utilisée comme bouclier humain dans les offensives allemandes). Les Allemands cherchèrent des succès spectaculaires afin de montrer à l'AK que la continuation des combats était inutile. Néanmoins, ils n'arrivèrent pas à reprendre rapidement les quartiers aux mains des résistants. Entre le 9 et le 18 août, les combats font rage. La Vieille Ville tiendra jusqu’à la fin du mois d'août. Le 2 septembre les combattants de la vieille ville passeront par les égouts pour se retirer dans les autres parties de la ville. Quelques bastions (notamment la Grand-Poste, place Napoléon, au centre ville) furent défendus par les insurgés jusqu'à la capitulation.

Le réseau des égouts a été largement utilisé par les insurgés pour effectuer tous types de déplacements, principalement destinés à maintenir les liens entre les unités.

transport de troupes modèle Sd.Kfz 251 APC, saisi aux allemands et floqué de l'aigle des Pyast.

La tactique allemande au cours de l'insurrection a été basée sur les bombardements aériens en piqué et d'artillerie (mortier géant Thor tirant des obus de 2 200 kg) – les insurgés ne disposant pas d'armes lourdes ne purent donc riposter.

L'Armée rouge arriva à la rive est de Varsovie le 10 septembre. Au début, cette situation inquiète les nazis, mais très rapidement ils comprennent que les Soviétiques leur laissent les mains libres pour achever la résistance polonaise dans la ville.

Au sein des armées soviétiques qui arrivent ce jour-là au bord de la Vistule, il y a la première Armée polonaise (de l'Armée populaire formée par les Soviétiques). Sur ordre du général Zygmunt Berling, certaines unités traversèrent le fleuve et entrèrent en contact avec l'AK. Mais ces unités laissées sans appui d'artillerie ou d'aviation vont être liquidées par les Allemands ou même par les Soviétiques. Suite à cette opération, le général Zygmunt Berling fut relevé du commandement de la 1re Armée.

Le soulèvement a reçu un soutien limité des Alliés occidentaux sous la forme de parachutages d'armes et d'autre matériel (la RAF et l'aviation polonaise ont effectué 223 missions et ont perdu 34 avions), mais l'effet de ces vols a été plus psychologique que militaire, en tout les insurgés devaient récolter quarante tonnes de parachutages sur toute l'insurrection. Les avions devaient effectuer des rotations depuis des bases situés en Italie, les Soviétiques n'ayant pas autorisé les appareils dévolus à ces missions de soutien à utiliser les pistes qu'ils contrôlaient en Pologne – ils ont même tiré sur et abattu certains avions des Alliés. Il est à noter que la RAF — qui avait agi sur ordre personnel de Churchill — cessa rapidement ses raids en raison de pertes trop élevées (85% des effectifs engagés perdus sur les 6 missions effectuées), seuls continuèrent à ravitailler Varsovie les pilotes Polonais et deux squadrons de pilotes sud-africains du Moyen-Orient — qui jouissaient d'une certaine indépendance — furent autorisés à continuer les dangereuses missions. Les Américains, devant la réserve de Staline par rapport au soulèvement de Varsovie, n'ont presque pas fourni d'aide.

À partir du moment où l'hostilité des armées soviétiques apparut clairement aux combattants polonais, l'insurrection fut considérée comme un échec. La capitulation des insurgés fut signée le 2 octobre par le général Tadeusz Bór-Komorowski. La veille, à 20 heures, la radio de Varsovie lançait son dernier message au reste du monde, c'est une voix déchirée et sanglotante qui prononça ces paroles :"Voilà la sombre vérité — nous avons été traités pire que les satellites d'Hitler, pire que l'Italie, pire que la Roumanie, pire que la Finlande... Dieu qui est juste, dans sa toute-puissance châtiera la terrible injure faite à la nation polonaise et il punira tous les coupables... ".

Solitude des insurgés

Barricade

Les combattants de l'Armia Krajowa sont abandonnés par les Soviétiques qui stoppent leur avancée, mais une pression politique des Alliés occidentaux sur Staline fait aussi cruellement défaut.

En effet, l'attitude des Américains et des Britanniques vis-à-vis du Gouvernement polonais en exil à Londres est de plus en plus dépendante des relations avec le nouveau puissant allié soviétique.

Le sentiment d'abandon, voire de trahison, de la part des alliés a été bien dépeint dans l'ordre du 1er septembre 1944 du Chef Suprême des Armées polonaises (le général Kazimierz Sosnkowski) à l'occasion du cinquième anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale (ordre n°19) :

« Cinq ans sont passés depuis le jour où la Pologne, avec l'encouragement et les garanties du gouvernement britannique, se lança dans le combat contre la puissance allemande (…) Aujourd'hui, depuis un mois les combattants de l'Armia Krajowa ensemble avec le peuple de Varsovie, saignent en solitaires sur les barricades dans la lutte inégale avec un adversaire surpuissant. (…) Le peuple de Varsovie, a été laissé à lui-même sur le front de la guerre commune contre les Allemands – voici la tragique et monstrueuse énigme, laquelle nous Polonais, n'arrivons pas à déchiffrer[2] dans le contexte de la supériorité technique des Alliés cette cinquième année de la guerre. (…) Les experts nous expliquent que l'aide à Varsovie est techniquement difficile, on nous fait la leçon d'optimisation des coûts et des profits. Si compter il faut, alors souvenons-nous que les pilotes de chasse polonais durant la Bataille d'Angleterre ont perdu plus de 40% d'hommes - 15% des avions ont été perdus durant les essais visant à porter de l'aide à Varsovie. (…) Si les habitants de la capitale polonaise devaient périr sous les ruines, si la passivité, l'indifférence ou le calcul froid les aient laissés se faire massacrer – alors sur la conscience du monde pèserait un poids de souffrance horrible inédit dans l'histoire. »

Pertes

Un Fiat M14/41 employé par les forces allemandes et détruit durant l'insurrection de Varsovie
Monument dédié à l'insurrection de Varsovie

Les combattants polonais résistèrent jusqu'au 2 octobre soit 63 jours au total. Les pertes s'élevèrent à 18 000 soldats tués, 25 000 blessés et entre 160 000 et 180 000 civils tués. Du côté allemand 17 000 soldats furent tués et 9 000 blessés. Après leur capitulation, les soldats de l'AK, désarmés, obtinrent in extremis, sur ordre de Hitler, le statut de prisonniers de guerre et furent internés dans le Reich. La population civile, traumatisée et décimée par les épidémies (Il ne restait plus que 350 000 civils vivants à la fin de l'insurrection[réf. nécessaire]), fut brutalement évacuée et parquée dans des camps de transit aux portes de la ville, puis en grande partie déportée, soit vers des camps de concentration, soit vers des camps de travail, les plus faibles étant abandonnés sans ressources.

L'ampleur de la bataille de Varsovie s'explique par l'engagement des insurgés qui, jusqu'à la fin septembre, comptèrent sur la progression des armées soviétiques massées en face de Varsovie, sur la rive droite de la Vistule, et sur l'aide aérienne des alliés occidentaux. Les Soviétiques n'intervinrent qu'en janvier 1945, bien après la fin de l'insurrection, quand ils reprirent leurs opérations sur tout le front. Les communistes savaient que les combattants polonais poursuivraient la lutte contre une nouvelle occupation russe, suite logique de l'invasion de la Pologne le 17 septembre 1939 par l'Armée rouge, aux termes du pacte germano-soviétique conclu le 23 août et en coordination avec les forces allemandes. En conséquence, la résistance polonaise était un obstacle aux plans de Staline visant à dominer la région. C'est pourquoi les "libérateurs" n'apportèrent pas de soutien actif à l'insurrection, bloquant même l'accès aux munitions aux unités polonaises de l'Armée populaire (LWP - alliées de Soviétiques) pour qu'elles n'agissent pas de leur propre initiative face à la tragédie vécue par leurs compatriotes, se déroulant devant leurs yeux sur l'autre rive de la Vistule.

Un obus de 2 tonnes tiré par un Mörser Karl tombe sur un immeuble lors du soulèvement de Varsovie, le 28 août 1944.

Durant les combats env. 25% de la ville ont été complètement détruits et après la fin des hostilités, sur ordre personnel de Hitler, 35% supplémentaires ont été systématiquement anéantis. Pendant le bombardement et le siège de la ville en septembre 1939, env. 10% des bâtiments furent détruits et encore 15% en 1943 suite à la liquidation du ghetto de Varsovie. Au total, à la fin de la guerre la ville était rasée à hauteur d'environ 85%.

Les unités polonaises impliquées dans les combats

Dans le district de Varsovie, l'AK comptait environ 50 000 soldats dont 23 000 équipés et prêts au combat. Les unités manquaient d'armes et de munitions, en particulier après les avoir en partie transférées vers les forces à l'est, où le Plan Tempête devait initialement être déclenché – la décision d'inclure Varsovie dans cette action militaire ne fut prise que le 21 juillet. Mis à part les soldats de l'"Armia Krajowa", d'autres se sont portés volontaires y compris un certain nombre de Juifs rescapés de l'insurrection du ghetto de Varsovie.

Notes

  1. Mémoires, 1939-1946, Wladyslaw Anders, La Jeune Parque, Paris 1948, p.296
  2. Ici, gén. Sosnkowski fait allusion au déchiffrement du code allemand de la machine Enigma par les Polonais. Le code a en fait été cassé par des mathématiciens polonais et transmis aux Britanniques cinq semaines avant l'invasion allemande. On admet généralement que le déchiffrage des messages secrets allemands a permis d'écourter la Seconde Guerre mondiale d'une année.

Bibliographie

  • Alexandra Viatteau, L'insurrection de Varsovie: la bataille de 1944, Éditeur PU Paris-Sorbonne, 2003, ISBN 2-84050-271-2, ISBN 978-2-84050-271-5
  • Norman Davies, Rising '44: The Battle for Warsaw. Viking Books, 2004. ISBN 0-670-03284-0.
  • Jan Karski, Story of a Secret State. Simon Publications, 2001. ISBN 1-931541-39-6. (note: il existe une ancienne édition en français sous le titre "Mon témoignage devant le monde")
  • Jan Nowak, Courrier de Varsovie, Témoins/Gallimard, Paris 1983, ISBN 2-07-070011-9, édition originale :Kurier z Warsawy, Odnowa, Londres 1978
  • Alexandra Kwiatkowska-Viatteau, Varsovie insurgée, éditions Complexe, 1984
  • Elisabeth G. Sledziewski, Varsovie 44, récit d'insurrection, éditions Autrement, 2004
  • Miron Bialoszewski, Mémoire de l'insurrection de Varsovie, traduction française Erik Veaux, éditions Calmann-Lévy, 2002
  • Général Tadeusz Bór-Komorowski, Histoire d'une Armée secrète, Paris, 1952
  • Général Władysław Anders, Mémoires 1939-1946, La Jeune Parque, Paris 1948.

Filmographie

Kanal (ils aimaient la vie en version française) de Andrzej Wajda en 1957

Voir aussi

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