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Opération Bagration
Pour les articles homonymes, voir Bagration.L’opération Bagration est, pendant la Seconde Guerre mondiale, le nom de l'offensive générale soviétique du 22 juin au 19 août 1944, visant à nettoyer de toute présence militaire allemande la République socialiste soviétique biélorusse. C'est la plus grande opération militaire de l'année 1944.
Elle a comme conséquence non seulement la défaite et la destruction du groupe d'armées Centre allemand, mais constitue probablement la plus grande défaite de la Wehrmacht pendant la guerre (165 divisions engagées contre 30 sur le front de l'Ouest). L'opération est baptisée du nom du général russe du XIXe siècle Pierre de Bagration, mort à la bataille de la Moskowa.
Sommaire
Détails de l’opération
Hitler a sans doute été la cause principale de cette défaite ; après la bataille de Normandie, il ordonne à l'armée Centre de ne pas reculer, et de se battre jusqu'au dernier obus, quitte à sacrifier l'armée entière. Adolf Hitler argumente qu'il s'agit de gagner du temps et d'empêcher les Soviétiques de continuer leur offensive, en laissant de côté des divisions pour maintenir l'encerclement. Selon lui, c'est le temps nécessaire pour refouler le débarquement de Normandie.
Erreurs stratégiques
Bien que l'infériorité matérielle de la Wehrmacht face à l'Armée rouge soit dramatique, il y a toujours le facteur Adolf Hitler et sa doctrine de « ne pas reculer » qui est à prendre en compte. Non seulement il laisse aux Soviétiques la possibilité d'encercler l'armée Centre (9A et 4A, XIII et III) en empêchant sciemment ses généraux d'ordonner la retraite avant qu'il ne soit trop tard, mais il empêche l'évacuation de l'Estonie, mettant en grand danger l'armée Nord, 18 et Narva, qui sont sur le point d'être coupées de leurs arrières.
Malgré cela, les Allemands utilisent la technique dite de défense élastique[1]. Cela provoque la poche de Korsun-Tcherkassy qui condamne des divisions qui auraient pu être utilisées pour la défense de Berlin. Les forces armées du sud (groupe d'armée du sud) sont presque abandonnées ; une partie de leurs effectifs est piégée en Crimée avec la bataille de Sébatopol tandis que le restant de cette force armée (y compris les Roumains) tente de s'opposer à l'invasion de la Roumanie. Les erreurs de la bataille de Stalingrad se répètent.
Références
- ↑ voir carte
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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