- 137e régiment d'infanterie de ligne
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137e Régiment d’Infanterie
Insigne régimentaire du 137e RIPériode 1813 – 6 mars 1946 Pays France Branche Armée de terre Type régiment d'infanterie Rôle infanterie Garnison Fontenay-le-Comte Inscriptions sur l’emblème Lützen 1813
Bautzen 1813
Hanau 1813
La Meuse 1914
Champagne 1914
Verdun 1916
L'Aisne 1917
Défense de Dunkerque 1940
AFN 1952-1962Anniversaire Saint-Maurice
La fête du régiment se célébrait le 27 août pour célébrer l'épisode de Bulson.Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'AlgérieBatailles 1918 - 2e Bataille de la Marne Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 Décorations Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
2 palmes
Croix de guerre 1939-1945
1 palme.modifier Le 137e régiment d'infanterie de ligne (ou 137e RI) est un régiment constitué sous le Premier Empire. Il se distingua en Allemagne (1813) et pendant la Première Guerre mondiale.
Sommaire
Création et différentes dénominations
- 1813 : Création du 137e Régiment d'Infanterie de Ligne pour participer à la campagne d'Allemagne, constitué des unités suivantes :
- 2e, 84e, 85e, et 86e cohortes de la Garde Nationale.
- 1814 : Dissolution
- 1870-1871 : Recréation temporaire pour la guerre franco-prussienne de 1870
- 1873 : Recréation
- 1914 : À la mobilisation, il donne naissance au 337e Régiment d'Infanterie
- 1940 : Disparition
- 1944 : Recréation
- 6 mars 1946 : Dissolution définitive.
Colonels/chef-de-brigade
1813 : Louis Charles Gaillard - Colonel
1940 : Menon - Lieutenant-Colonel
Historique des garnisons, combats et bataille du 137e RI de ligne
Révolution et Empire
Constitué pour le campagne d'Allemagne le régiment se distingue à Lutzen et Bautzen. En 1814, il sert en Italie.
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période
- Le colonel Gaillard ne reçoit aucune blessure.
Officiers blessés ou tués en servant au 118e entre 1808 et 1814 :
- Officiers tués : 15
- Officiers morts de leurs blessures : aucun
- officiers blessés : 65
De 1815 à 1848
Second Empire
Le régiment est recréé pour la guerre franco-prussienne de 1870
De 1871 à 1914
Reconstitué en 1873 le régiment participe à la campagne de Tunisie (1881-1883).
Première Guerre mondiale
Le 137e RI est formé à Fontenay-le-Comte.
En 1914, le régiment est en garnison à Fontenay-le-Comte et ses recrues viennent principalement de Vendée et de Loire-Inférieure[1].
Il se distingue particulièrement pendant le conflit. Il appartient à la 42e brigade d'infanterie, 21e division d'infanterie, 11e corps d'armée.1914
- Le 27 août 1914 : Deux hommes du régiment enlèvent un drapeau à l'ennemi à Bulson dans les Ardennes. La cravate de son drapeau reçoit la Croix de la Légion d'honneur le 5 septembre 1914[2],[3].
1915
1916
- 11 juin 1916 : La mort de 57 hommes du régiment donne lieu à la légende de la tranchée des Baïonnettes
1917
- 1917 Verdun janvier à mai, L'Aisne, bataille de la Malmaison, ferme de la Malmaison.
1918
- 1918 L'Aisne, Vosges, Marne.
Entre-deux-guerres
À partir de 1928 il est en garnison à Quimper.
Seconde Guerre mondiale
[4] En mars 1940 le 65e R.I, le 48e R.I, le 137e RI composaient la 21e division d'infanterie. (Colonels De Rosmorduc, Couturier et Menon). Division d'active originaire de la XI région militaire (Nantes). Elle est commandée par le général de brigade Pigeaud, puis, à partir du 13 octobre 1939, par le général de brigade Lanquetot.. D'abord affectée aux 20e et 5e corps d'armée (4e armée) en Lorraine, elle quitte l'est de la France à partir du début du mois de novembre 1939. Le 13 novembre elle est rattachée au 1e corps de la 7e armée et établit son PC à Dunkerque puis, à partir du 21 novembre à Samer.
En mai 1940 le régiment relevait de la 21e division d'infanterie (général de brigade Lanquetot, division d'active type nord-est) le régiment disparaît avec la débâcle.
Le régiment est recréé en 1944 et participe à la Libération.
Algérie (1956-1963)[5]
Le 2e Bataillon (2/137e RI) débarque en Algérie le 22 juin 1956 et y reste jusqu'en 1963. Il stationne tout d'abord dans le secteur de Berrouaghia (Algérois) avant de rejoindre la Kabylie, dans le secteur de Beni Amran (aujourd'hui Beni Amrane), en février 1957. Sa mission principale est de surveiller le débouché des gorges de Palestro (qui se trouve au sud), traversées par la nationale 5, ponctuée de tours gardées, et la voie ferrée qui relient Alger à Constantine. Le bataillon se répartit à Beni Amran (PC), la 4e compagnie s'implantant au sud de ce village et la 2e à l'entrée ouest des gorges de Palestro (à la gare). La 3e prend position à Bou Hadadda, et la 1re à Tizi-Ouzou. L'unité est devenue le 137e Bataillon d'infanterie, quand elle se déplace dans la région de Koléa, à la fin de 1961. Elle est amenée à intervenir dans l'Atlas blidéen, le Takitount et le Mouzaia. En 1962, le bataillon reste en Algérie après les Accords d'Évian comme « force d'apaisement », jusqu'au 31 mars 1963. Rapatrié en France, il est dissous au camp de Sissonne (Aisne), le 15 mai suivant. Le bilan humain du 2/137e RI est lourd : 30 tués, 80 blessés. Son action a valu 450 citations. Il a été commandé successivement par les chefs de bataillon Bodeman (1956-1957), Claverie (1957-1959), Lacroix (1959-1962) et Pélicier (1962-1963).
La 2e compagnie eut en charge, après l'affaire de la « maison forestière », la mise en place et l'occupation des tours de surveillance des gorges de Palestro qu'elle conservera jusqu'à la fin. Pendant son séjour en Kabylie, ce bataillon créa de nombreux centres d'AMG (assistance médicale gratuite) et plusieurs écoles primaires.
Un 3e Bataillon a été créé dans le contexte de la guerre d'Algérie. Commandé par le chef d'escadron Lyssensoone, il débarque le 20 juin 1956 et rejoint le secteur de Médéa. Il est dissous le 1er septembre 1956 pour devenir le 1er Bataillon du modifier] De 1963 à nos jours
Le Centre militaire de formation professionnelle, basé à Fontenay-le-Comte, en Vendée, est le gardien des traditions et du drapeau du régiment.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6],[7]:
- Lützen 1813
- Bautzen 1813
- Hanau 1813
- La Meuse 1914
- Champagne 1914
- Verdun 1916
- L'Aisne 1917
- Défense de Dunkerque 1940
- AFN 1952-1962
Décorations décernées au régiment
Il reçoit la Légion d'honneur, la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes, la Croix de guerre 1939-1945 avec une palme.
- Le port de la fourragère aux couleurs du ruban de Croix de Guerre 1914-1918.
Devise
Insigne
Traditions et uniformes
Fait d'armes faisant particulierement honneur au régiment
Personnages célèbres ayant servi au 137e RI
Divers
La fête du régiment se célébrait le 27 août pour célébrer l'épisode de Bulson.
L'une des garnisons de ce régiment fut à Quimper où il laissa son nom à un parc.Sources et bibliographie
- Douguet (Jean-François) et Glorennec (Hervé), Quimper. Des rues et des noms au fil du temps, cercle culturel quimpérois, 2003, article « 137e » (en fin d'ouvrage).
- Astoul (Henri), « Historique du 137e RI dans la Grande Guerre », dans La Grande Guerre Magazine, Numéro 39 - Eté 2003 (peut être commandé ici)
- Le Barillec (Bertrand), Cette nuit nous entrons en Allemagne. 8 septembre 1939, Impr. régionale, 223 p.
- Lieutenants-colonels Olivaud, Rondet, Meinvielle et al., Soldats de Vendée, soldats en Vendée, 1813-1993, rééd. A.I.A.T. [établissement d'impression de l'Armée de Terre], Saint-Maixent-l'École, no 2, 1993-1993, 150 p., ill.
- Historique du 137e RI pendant la Grande Guerre du Lieutenant Besset. Amicale des Régiments Fontenaisiens. Imprimerie P&O Lussaud Frères - Fontenay le Comte.DL no 405-221 novembre 1956
Notes et références
- Liste des Morts 1914-1918 du 137è sur le site Memorial-genweb.org
- france-phaleristique.com Unités et décorations militaires. La hampe du drapeau ou de l’étendard des unités suivantes, a été décorée de la croix de la Légion d’honneur .
- Il convient de rappeler que la tradition d'attribuer la Légion D'Honneur au drapeau d'un régiment ayant accompli l'exploit de prendre un drapeau ennemi remonte au Second Empire, lors de la Campagne d'Italie contre l'Autriche et plus précisément à la bataille de Magenta (1859). Après que Napoléon III décora le 2e Zouaves, 76e Régiment d'infanterie et le 1erBataillon de Chasseurs à pied. 7 drapeaux de régiments arborent la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, le RICM, le 43e RIC et le 24e RIC, décoré lui, au titre de la tradition de 1859, ainsi que deux autres régiments d'infanterie (137e RI et le 298e RI)
- Archives de "Dunkerque 1940" livre historica n°80 de septembre 2004
- Source particulièrement utilisée : Lieutenants-colonels Olivaud, Rondet, Meinvielle et al., Soldats de Vendée, soldats en Vendée, 1813-1993, rééd. A.I.A.T. (établissement d'impression de l'Armée de Terre), Saint-Maixent-l'École, n° 2, 1993-1993, 150 p., ill., p. 46 à 48
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n° 27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Voir aussi
Liens internes
- Liste des régiments français
- Liste des grades dans l'armée française
- Formation des 3 armées de Paris en 1870
- Tranchée des Baïonnettes
Liens externes
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