Héricourt (Haute-Saône)

Héricourt (Haute-Saône)
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Héricourt.

47° 34′ 42″ N 6° 45′ 44″ E / 47.5783333333, 6.76222222222

Héricourt
Administration
Pays France
Région Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Canton Chef-lieu de 2 cantons :
Héricourt-Est
Héricourt-Ouest
Code commune 70285
Code postal 70400
Maire
Mandat en cours
Jean-Michel Villaumé
2008-2014
Intercommunalité communauté de communes du Pays d'Héricourt
Démographie
Population 10 547 hab. (2008)
Densité 583 hab./km²
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 42″ Nord
       6° 45′ 44″ Est
/ 47.5783333333, 6.76222222222
Altitudes mini. 320 m — maxi. 541 m
Superficie 18,08 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Héricourt est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté.

Sommaire

Géographie

Héricourt est une ville située dans l'est du département de la Haute-Saône (70), non loin de Belfort et de Montbéliard.

Les habitants d'Héricourt se nomment les Héricourtois.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2004 en cours Jean-Michel Villaumé PS Député de la Haute-Saône
2001 2004 Jean-Pierre Michel AGR Député de la Haute-Saône
1989 2001 Jean-Pierre Michel MDC Député de la Haute-Saône
1983 1989 Jean-Pierre Michel PS Député de la Haute-Saône
1971 1983 André Girard PSD Président du Conseil Général de la Haute-Saône
1947 1971 Georges Tournu SFIO
Toutes les données ne sont pas encore connues.

La commune d'Héricourt est une des seules de France à posséder un élu royaliste, en la personne d'Yves Méra. Celui-ci est d'ailleurs chef de l'opposition (UMP-centristes).

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[1] et INSEE[2])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 511 1 462 1 498 1 998 2 838 3 353 3 518 3 526 3 770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 485 3 551 2 856 2 826 3 558 3 646 3 759 4 720 5 499
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 230 6 610 6 850 6 054 5 552 5 811 6 136 5 437 6 794
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
7 160 7 485 8 578 10 014 9 742 10 133 10 361 10 457 10 547

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Lieux et monuments

Le fort du Mont-Vaudois (1874-1877), camp retranché de Belfort, construit pour 667 hommes avec toute l'infrastructure nécessaire à leur hébergement, fait partie des fortifications chargées de la défense de la Trouée de Belfort contre l'invasion possible venant de l'Est.

Le donjon du Château, dit "Tour d'Espagne", est pratiquement tout ce qui reste de l'ancien château féodal d'Héricourt. Ses créneaux d'origine ont fait place à une toiture à 4 pentes, lors d'une opération de sauvegarde. Dans la cour, l'ancien puits du château subsiste sous une dalle, et le cellier a été aménagé en salle de réception.

Article détaillé : Château d'Héricourt.

Le "petit château" est aujourd'hui englobé dans le collège St Joseph. Il comporte encore un escalier à vis ou "viret" et une salle médiévale dite "salle du bailli Sirebon" avec un pilier central sculpté et fenêtres géminées.

Le temple est l'ancienne église catholique d'avant la Réforme luthérienne. Il fut alors partagé entre catholiques (dans le choeur) et protestants, (dans la nef), les deux parties étant séparées par un rideau. Ce "simultaneum" perdura jusqu'à l'édification de l'actuelle église St Christophe. L'orgue du Temple fut inauguré par Albert Schweitzer.

Voir également la fontaine du Savourot, en demi-cercle, et la Chapelle de Saint-Valbert, au lieu-dit du même nom.

À la Grand-Pré, subsiste la dernière cheminée d'usine d'Héricourt, rappelant son activité passée de filatures et tissages. Le Musée Minal, près du Monument aux Morts, rassemblait jusqu'à la guerre de 1939-45 les œuvres d'art léguées à la ville par la Baronne veuve Minal. Il sert aujourd'hui à des expositions temporaires ; le fonds Minal est en cours de restauration.

Toponymie

Ecrit Oyricort en 1173. Le nom de la ville pourrait être construit sur les mots latin orae, ici la frontière, la limite et curtis, le terme utilisé pour désigné un regroupement d'habitations. Héricourt dut donc être la ville à la frontière[3], du pays, du domaine de Montbéliard naissant très probablement. Une autre version quant à sa toponymie existe : son nom proviendrait de "la cour d'Eric" mais n'a pu être confirmé avec certitude.

Histoire

Héricourt vit au cours des siècles nombre d’événements marqués par l’influence des différents courants politiques et religieux de l’histoire européenne : ambitions territoriales bourguignonnes, guerres de religion au XVIe siècle siècle, guerre de Trente Ans, conquête et Révolution française...

En 843 le traité de Verdun scinde l’empire carolingien en trois royaumes distincts. Le comté de Montbéliard, dont Héricourt fait partie, confond alors son destin avec la Lotharingie. En 860, Francie et Germanie se partagent la Lotharingie. Ce partage scelle l’avenir d’Héricourt dans le monde germanique pour plus de neuf siècles.

La fondation de la ville

Elle est citée pour la première fois en 1173 dans une charte par laquelle Walon de Oriecourt est nommé comme témoin à la donation de l'église de Voujeaucourt à l'abbaye Notre-Dame de Belchamp[4].

La châtellenie se compose à cette époque de la ville, de vingt-deux villages et hameaux (Bians, Brevilliers, Bussurel, Chagey, Champey, Chenebier, Coisevaux, les Combottes, Darnin, Echenans, Échavanne, Frenebie, Genéchie, Laire, Luze, Mandrevillars,Saint-Valbert, Semondans, Tavel, Trémoins, Verlans et Vians) et de plusieurs fiefs[4].

Le testament de Renaud de Bourgogne

Le 14 mars 1321, peu de temps avant son décès, Renaud de Bourgogne, alors comte de Montbéliard, et qui affectionnait résider au château d'Héricourt, y rédige un second testament, le premier stipulait que "les châtel et ville d'Héricourt et mille livrées de terre, dont cinq cents lui seront assises sur ladite ville et ses appartenances, et sur les plus prochaines villes, finaiges et territoires, issues et appartenances de ladite ville d'Héricourt; et le châtel d'icelle ne doit être compté ni estimé" et avait été rédigé en faveur de son épouse Guillemette de Neufchâtel décédé avant lui en 1317 au château d'Étobon. Dans le second il précise que si son fils Othenin (handicapé mental, décédé en 1339) n'est pas en état de gouverner, ses biens devaient être partagés entre ses quatre filles (Agnès, Jeanne, Marguerite et Alix) ; Belfort, Héricourt et la suzeraineté sur le Châtelot revenant à Jeanne mariée à Raoul-Hesse, marquis de Bade. Jeanne à son tour partagea ses terres entre ses quatre filles Jeanne, Ursule, Marguerite et Adélaïde. Marguerite, épouse de Frédéric, marquis de Bade, son cousin, hérite des seigneuries d'Héricourt et de Florimont[4].

Marguerite de Bade est une femme très dépensière, plus que ne le permet les ressources dont elle dispose. Aussi elle à souvent recours à des "aliénations" qui lui permettent de "tenir son rang". En l'espace de deux ans elle vend plusieurs domaines dont Echenans à Thomas de Beurnevesin en mars 1360 (celui-ci originaire de l'évêché de Bâle et gentilhomme fera élever une forteresse sur le plateau dominant le village) et Semondans avec des parts dans la châtellenie d'Étobon et du Chastel-Thierry à son oncle le comte de Montbéliard en mars 1362. C'est aussi pour la même raison qu'elle accorde des lettres d'affranchissements à "tous ses hommes et femmes de la terre d'Héricourt" le 15 mars 1361 pour la somme de 250 livres bâloises. Avec ces franchises viennent s'appliquer dans la seigneurie d'Héricourt "les us et coutumes du comté de Ferrette" ainsi elle formait un domaine "de propre et franc-alleu, placé ès bornes de ferrette, près de Bourgogne". Le 17 février 1374 Albert et Léopold tous deux ducs d'Autriche et fils de Jeanne de Ferrette, viennent compléter l'acte de franchise[4].

Selon les dernières volontés de Marguerite de Bade la seigneurie est transmise à sa fille, nommée également Marguerite, épouse de Geoffroy, comte de Linange et de Richecourt[4].

Un XIVe siècle de prospérité

L'acte de 1374 est important pour la seigneurie et sera le fondement du régime municipal sous lequel la ville prospérera plusieurs siècles. En plus de déclarer les habitants "francs et quittes de toutes tailles, exactions, impositions, services et servitudes, quels qu'ils soient" il autorise l'élection annuelle d'un magistrat composé de neuf membres ayant la charge de gouverner la communauté. Ainsi à côté d'un tribunal dit "de la mairie" s'élevait bien vite une "justice de la prévôté" formée d'un prévôt et de cinq "prud'hommes" choisi parmi les maires des communes voisines. Ces deux cours pouvaient voir leurs sentences être soumises en appel à la cour du bailli. Thiébaud VI de Neuchâtel, propriétaire de la seigneurie confirme ces franchises le 29 avril 1378. Il l'avait acheté aux ducs en novembre de l'année précédente pour la somme de 11200 florins d'or sous la réserve de ré-achat et "du droit d'ouverture du château pour les ducs et leurs gens à toute réquisition"[4].

Ces transferts de propriété sont la source de désolation pour Héricourt dés le début du XIVe siècle où elle fait l'objet d'un indivis entre les seigneurs de Neuchâtel-Urtière et l'évêque de Bâle. Le refus de Thiébaud de Neuchâtel-Urtière de restituer la seigneurie malgré la clause de remboursement, signifié dans l'acte d'achat de 1377, entraine la venue à main armée de l'évêque Jean de Fleckenstein accompagné du comte de Thierstein en novembre 1425. La ville et le château sont pillé et incendié de même que ceux de Clémont. Quelques années plus tard, en 1444, le dauphin, futur Louis XI, menace à son tour la seigneurie lors de sa campagne contre les bandes de "routiers" qui écumaient la région. L'habileté de Thiébaud VIII de Neuchâtel à protéger ses biens de même que ceux de Granges et d'Étobon, qui appartenaient aux jeunes comtes de Wurtemberg Louis IV et Ulrich V, ses neveux qu'il avait sous sa protection, réussi à éviter le désastre. La gouvernance des Neuchâtel permet une époque de prospérité pour la communauté d'autant que ceux-ci entretiennent de bonnes relations avec Montbéliard comme en témoigne la lettre adressé à Herman d'Eptingue, alors bailli de la cité : "Très chier et grant amy. Je me recommande a vous; quant je suis venu en ce lieu d'Ericourt, j'ai sceu que vous vous doubtez fort a Montbéliart et y fait-on grant guet et garde. Veuillez moy faire savoir de qui c'est que vous doubtez. Mon propos a tousiours esté et est encor de deffendre et revanger Montbéliart et la seigneurie a tout ce que honneste et possible me serait; se chose voulu que je puisse, je le feray voluntiers. Nostre seigneur vous ayt en sa garde. Escript aud. Éricourt, le Xe jour de may, l'an LXVII. T. de Neufchastel, d'Espinal et de Chastel sur Mozelle, maréchal de Bourgongne"[4].

L'incursion de Charles le Téméraire

Article détaillé : Bataille de Héricourt.

Dés les années 1474-1477 la région subit les dégâts causé par la "Guerre de Bourgogne" que livre Charles le Téméraire contre les cantons Suisses. Les seigneurs de Neuchâtel, par leur position de vassaux du duc de Bourgogne, sont obligé de s'unir à lui pour affronter le confédération Suisse. Celle-ci s'empare des châteaux d'Héricourt, du châtelot, de L'Isle-sur-le-Doubs, de Blamont et de Clémont. Malgré la présence d'Étienne de Hagenbach et la venue de 15 000 bourguignons à son secours, Héricourt tombe après 15 jours de siège et la ville est laissée à l'archiduc d'Autriche. Celui-ci, en 1481, consentait sur l'insistance d'Henri de Neuchâtel et de Claude, tous deux fils de Thiébaud IX, à leur restituer la ville ainsi que châtelot et L'Isle. Mais la guerre avait ruiné la seigneurie qui se trouvait en péril à tel point que "si quelque aide ou provision n'y estait mise, la ville estait en voie de brief demeurer inhabitée". Au début du XVIe siècle s'éteignait la lignée de Neuchâtel. L'héritage de Thiébaud IX était transmis à la branche de Neuchâtel-Montaigu en la personne de Jean son frère. Furieux d'être dépossédé de cette riche succession les époux des petite-filles de Thiébaud IX, Félix de Werdemberg et Guillaume de Furstemberg, s'emparent des terres[4].

Guillaume de Furstemberg reçoit Héricourt ainsi que châtelot, L'Isle et Clémont. Il prend le titre de "souverain-seigneur" et entreprend d'élargir les droits de commerce et d'octroyer de nouvelles franchises. La maison de Montaigu n'était pas restée sans rien faire devant la spoliation de son héritage. Ses membres avaient entamé une procédure de restitution qui sera poursuivie par Ulrich VI de Wurtemberg après qu'il eut acheté la seigneurie pour 6 000 florins d'or. L'affaire trainait en longueur et deux prétendants s'affrontaient pour s'emparer des terres, d'un côté le duc de Wurtemberg qui l'avait acheté aux Montaigu, de l'autre Gabriel de Salamanque, comte d'Ortembourg qui la tenait de l'archiduc Ferdinand qui avait lui-aussi acheté la seigneurie mais cette fois à Guillaume de Furstemberg. L'affaire se régla par l'affrontement, aux pieds des murailles de la ville, d'un corps de troupe du duc, fort de 4 000 hommes et de 200 cavaliers, face aux milices de Montbéliard en juin 1561[4].

Les invasions de 1587-1588

Lors des guerres de Religion le comté de Montbéliard subit les incursions des troupes du duc de Guise et Héricourt se voit sommé de se rendre par Ehrard de Reinach. Très mécontent de la soumission des habitants de la ville, le comte Frédéric fera abattre les murs et les portes de la ville en obligeant les Héricourtois à faire eux-mêmes ce travail. Il leur retira leurs franchises ainsi que leurs revenus municipaux le 2 février 1588 lors d'une cérémonie sur la place devant le château d'Héricourt où il leur fit la remontrance : "ce n'est à vous autres rebelles d'avoir des privilèges, ains à mes bourgeois de Montbéliard qui les ont mieux mérités que vous" ; ceci dit il déchira les originaux des franchises et les jeta au sol. Sept des habitants furent jugés et pendus à des arbres aux avenues de la ville et plusieurs seront conduits dans les prisons du château de Montbéliard. les habitants n'auront de cesse de supplier le duc de revenir sur sa décision et plusieurs fois, en 1588, 1589, 1590 et 1602, ils lui adresseront leurs suppliques : "Qu'il vous plaise donc, très juste et benin prince, accorder la requête des pauvres supplians ; qu'ils ne soient du tout détruits et ruinés et exposés comme à la merci de vos ennemis et des leurs ; démonstrez un témoignage très louable et perpétuel de votre bénigne clémence envers la pauvre ville d'Héricourt ; rendez par ce moyen la moitié de la vie à vos pauvres bourgeois et sujets ; munissez leur peu de biens ; garantissez des brigands et des voleurs la pudicité de leurs femmes et de leurs filles, ayant compassion de vingt ou trente villages qui n'ont ou n'avalent aultre refuge propre pour retirer leurs biens en temps de guerre qu'audit Héricourt ; rappeliez leur jeunesse et aultres de leurs bourgeois, manans et habitans, qui, pour la désolation de leur ville, absentent le pays ; que votre bonne excellence s'assure que, moyennant l'aide de Dieu, les supplians se maintiendront mieux que jamais sous son obéissance, et qu'ils abandonneront plutôt leurs vies et leurs biens que de jamais rencheoir en telle faute qu'il y a deux ans". Le duc Frédéric refusera toujours de revenir sur sa décision. Il faudra attendre le 14 février 1609 pour que son fils Jean-Frédéric de Wurtemberg consente à répondre positivement à la requête des habitants[5].


1790 : Héricourt est rattachée au département de Haute-Saône et devient chef-lieu de canton. Les 15, 16 et 17 janvier 1871, l’armée de l’Est commandée par le général Bourbaki livre la bataille dite de la Lizaine ou de Héricourt.

La bataille de la Lizaine, à Héricourt, opposant les Français du Général Bourbaki aux Prussiens en retraite depuis la victoire française de Villersexel, marque un tournant dans la guerre de 1870 : Tandis que les Prussiens bombardés et en voie d'encerclement s'apprêtent à battre en retraite, les Français, malades, doivent renoncer à poursuivre l'offensive et se réfugient en Suisse.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Héricourt est occupée par les Allemands et sera libérée le 18 novembre 1944 par des troupes françaises.

Darnin

Darnin, village limitrophe de Brevilliers et de Bussurel, s'étend le long d'un coteau boisé maintenant nommé "bois du Mont Danin" converti en vignoble dés le début du XVIIe siècle. L'église Saint-Maimbœuf de Montbéliard avait des possessions à Darnin qui furent confirmées par Célestin III en 1196. Ce chapitre les cède en 1333 à Henri de Montfaucon, seigneur de Montfaucon, comte de Montbéliard. Déjà au début du XIVe siècle Renaud de Bourgogne, beau-père d'Henri, avait réuni à ses terres le fief que Jean de Belmont, écuyer tenait en ce lieu. Un autre noble avait des biens à Darnin, il s'agit de Renaud de Bavans. Après la mort de ce dernier ses fils Vuillemein et Huguenin, écuyers, vendaient en 1303 à Thiébaud IV de Neuchâtel ce qu'ils tenaient à Darnin. En 1321 le prieuré de Saint-Valbert possédait le bois dit "la Roche-Salamon". Darnin devait disparaître vers 1362[6]

Héraldique

blason

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d’argent au tau de gueules, au chef du même chargé d’une balance d’or.


Éducation

L'éducation à Héricourt est assurée de la maternelle au lycée.

Lycée Louis Aragon

Ouvert en 1987, le lycée Aragon est situé au cœur de la ville d’Héricourt. Il accueille environ 800 élèves en enseignement général, technologique et professionnel.

Il est le seul lycée de Franche-Comté à offrir la totalité de la filière énergétique du BEP au BTS. Il possède des installations technologiques de pointe et abritera bientôt le pôle régional consacré aux énergies.

Le bâtiment est ancien mais avait, pour son époque, une architecture avant-gardiste.

Le symbole du lycée est un globe suspendu autour d'une construction et d'enchevêtrement de barres métalliques.

Le lycée dispose d'une salle de sport avec le plus haut mur d'escalade plat de la ville (6 mètres).

Le collège Pierre et Marie Curie

Le collège Pierre et Marie Curie est un collège public. Avec ses 4 étages, il dépasse son homologue privé et est entièrement rénové. Il dispose d'une salle de gymnastique, d'un centre de tennis, d'une piste de sport, d'un terrain de football à ciel ouvert et d'une salle de sport (équipée d'un mur d'escalade multi-formes aux normes).

Durant de fortes chutes de neige, l'ancienne salle de sports s'est effondrée et a été entièrement reconstruite avec la salle de gymnastique.

L'école primaire Andrey Borey

L'école primaire Andrey Borey est située près du centre de la ville. Son architecture est très ancienne, sur un étage, et ses planchers sont en bois.

Avec ses huit salles de classes visibles, elle possède plusieurs salles de sports dans sa cour intérieure.

Elle dispose d'une salle de gymnastique et d'une grande cour de récréation. Son marronnier fait le bonheur des élèves en été. Une haie d'arbres sépare le terrain de football de l'autre partie de cette cour de récréation.

Elle dispose aussi d'un préau immense tout en bois, capable d'abriter en quelques secondes tous les enfants de l'établissement (ne craint pas les averses).

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sources

Bibliographie

  • Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p.  19 à 21. Google livres
  • Notice sur l'ancienne seigneurie d'Héricourt jusqu'en l'année 1561, Charles Duvernoy, 1838. Google livres
  • Revue des études historiques, Volumes 2 à 3, Société des études historiques, 1835, p.  page 25, 29, 30, 32.Google livres

Notes et références

  1. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  2. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  3. Dr. Etienne Muston, Histoire d'un village. Beaucourt : Supplément aux volumes I et II, vol. 3, Le Livre d'histoire, 1882 (ISBN 978-2-7586-0075-6) 
  4. a, b, c, d, e, f, g, h et i Notice sur l'ancienne seigneurie d'Héricourt jusqu'en l'année 1561
  5. Revue des études historiques, Volumes 2 à 3
  6. Les villages ruinés du comté de Montbéliard
  7. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Jean-Marie Mayeur, André Encrevé, ed. Beauchesne, 1993.
  8. Biographie détaillée d'Ernest Ginsburger

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Héricourt (Haute-Saône) de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Hericourt (Haute-Saone) — Héricourt (Haute Saône) Pour les articles homonymes, voir Héricourt. Héricourt …   Wikipédia en Français

  • Héricourt (haute-saône) — Pour les articles homonymes, voir Héricourt. Héricourt …   Wikipédia en Français

  • Héricourt, Haute-Saône — French commune nomcommune=Héricourt caption= x=218 y=110 lat long=coord|47|34|42|N|6|45|44|E|region:FR type:city insee=70285 cp=70400 région=Franche Comté département=Haute Saône arrondissement=Lure canton=chief town of 2 cantons: Héricourt Est… …   Wikipedia

  • Byans (Haute-Saône) — Héricourt (Haute Saône) Pour les articles homonymes, voir Héricourt. Héricourt …   Wikipédia en Français

  • Haute-Saone — Haute Saône Le département de la Haute Saône est un département français appartenant à la région de Franche Comté. L Insee et la Poste lui attribuent le code 70. Haute Saône …   Wikipédia en Français

  • Haute-Saône — Administration Pays …   Wikipédia en Français

  • Haute-saone — Haute Saône Le département de la Haute Saône est un département français appartenant à la région de Franche Comté. L Insee et la Poste lui attribuent le code 70. Haute Saône …   Wikipédia en Français

  • Haute-saône — Le département de la Haute Saône est un département français appartenant à la région de Franche Comté. L Insee et la Poste lui attribuent le code 70. Haute Saône …   Wikipédia en Français

  • Haute Saône — Le département de la Haute Saône est un département français appartenant à la région de Franche Comté. L Insee et la Poste lui attribuent le code 70. Haute Saône …   Wikipédia en Français

  • Haute-Saône — Region Fr …   Deutsch Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”