- Honoré Vial
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Honoré Vial Naissance 22 février 1766
AntibesDécès 18 octobre 1813
bataille de Leipzig
Mort au combatOrigine France Arme Infanterie Grade Général de division Famille Frère du lieutenant-général Jacques Vial,
Cousin germain du colonel Sébastien Vial, baron de l'Empire en 1808.modifier Honoré Vial (né le 22 février 1766 à Antibes, tué le 18 octobre 1813 à la bataille de Leipzig).
Sommaire
Biographie
Le 12 avril 1792, Honoré Vial quitta la marine, où il servait depuis le 5 octobre 1788, pour passer, en qualité de sous-lieutenant, dans le 26e régiment d'infanterie. Lieutenant le 16 novembre, il se trouva à la défense de Bastia, et remplit les fonctions d'aide de camp provisoire du général Rochon le 10 ventôse an II. Attaché au même titre au général Delmas, le 12 messidor, il fit la campagne de Hollande, se distingua à la prise du fort Harten, et fut nommé capitaine dans le 1er régiment de cavalerie le 23 vendémiaire an III.
Fait adjudant-général chef de brigade par les représentants en mission à l'armée du Nord, le 20 frimaire, et confirmé le 7 pluviôse, Vial servit à l'armée d'Italie. Le général en chef Bonaparte le nomma général de brigade le 16 frimaire an V.
Le 25 nivôse, à la tête des 4e, 17e et 22e demi-brigades légères, soutenues par l'infanterie de ligne, il attaqua l'avant-garde des Autrichiens avant le jour, et la força à se replier en désordre sur San-Giovani et Gambaron. Il assista aux batailles de Rivoli et de la Favorite, et le général Bonaparte, dans son rapport au Directoire, le signala comme s'étant parliculièrement distingué.
Dans la nuit du 25 au 26 nivôse, il reprit le poste de Saint-Marco, et disputa le lendemain, pendant douze heures, les hauteurs à l'ennemi. Il donna ainsi le temps à une colonne française de tourner les Autrichiens et de s'emparer de la Corona. Quelques jours après, il enleva à la baïonnette les redoutes de Saint-Michel, fit 500 hommes et 12 officiers prisonniers. Il chassa ensuite les Autrichiens de la ville de Trente, les poursuivit sur les bords du Lavis, et força 800 hommes à mettre bas les armes.
« On ne saurait, disait le général en chef Bonaparte dans son rapport, donner trop d'éloges aux 4e et 17e demi-brigades que commandait le brave général Vial. »
Le 3 germinal, à l'attaque du village de Tramin, il s'empara du pont de Neumarck, et traversa l'Adige pour empêcher les impériaux de se retirer sur Bozen. Appelé au commandement de Rome, entouré d'une populace nombreuse et fanatique, il sut, avec un très petit nombre de troupes, réprimer les séditions et imposer aux factieux.
En l'an VI, Vial passa à l'armée d'Orient, et y soutint sa brillante réputation. Le général Menou ayant été blessé à la prise d'Alexandrie, il prit le commandement de la division et contribua puissamment à la victoire des Pyramides. A Schouara, il fit des prodiges de valeur et défit avec 500 hommes 10 000 Turcs. Dans l'expédition de Syrie, il battit constamment l'ennemi, et montra une intrépidité peu commune au siège de Saint-Jean-d'Acre (1799).
Rentré en France par ordre du 11 frimaire an VIII, il fut mis en non-activité le 1er vendémiaire an X. Envoyé à Malte comme ministre plénipotentiaire le 26 floréal, il obtint le grade de général de division le 9 fructidor an XI. Nommé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, et commandant de l'Ordre le 25 prairial, ce général se rendit en Suisse en qualité d'ambassadeur, et y resta jusqu'à la fin de 1808.
Le 23 mars 1809, il fit partie de l'armée d'Italie, et l'Empereur lui confia le commandement de la place de Venise. Voici les termes du décret du 11 avril :
« La place de Venise étant en état de siège, armée, approvisionnée, à l'abri de toute attaque, pouvant soutenir un siège et résister à un long blocus, nous avons résolu de nommer pour commander cette place un officier d'une bravoure distinguée, et dont nous aurions éprouvé le zèle et la fidélité dans maints combats ;
Nous avons pris en considération les services du sieur Vial, général de division de nos armées, et nous l'avons nommé et nommons par ces présentes, signées de notre main, commandant de notre place de Venise en état de siège, etc... »Le 28 septembre, il prit le commandement de la division réunie à Trente, et obtint un congé le 23 août 1810. Le 13 mars 1811, Vial commanda la 18e division militaire, à Dijon, et reçut le titre de baron de l'Empire.
Le 3 avril 1813, il commanda la 6e division de la Grande Armée.
Ce brave général fui tué à la bataille de Leipzig, le 18 octobre suivant, et il emporta les regrets sincères de l'Empereur et de l'armée.
Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Sud.
Distinctions
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 27e colonne (l’Arc indique VIAL).
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 4, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] ;
Liens externes
- Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 381.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires ;
Catégories :- Général de la Révolution française promu en 1796
- Naissance en 1766
- Décès en 1813
- Naissance à Antibes
- Baron de l'Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Ambassadeur français
- Mort lors des guerres napoléoniennes
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Chevalier de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer
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