- Paul Vial
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Paul Antoine Vial Mandats Élu républicain de Cagnes-sur-Mer 6 mai 1900 – 4 décembre 1903 Biographie Nom de naissance Paolo Antonio Viale Date de naissance 5 septembre 1847 Lieu de naissance Olivetta San Michele Date de décès 4 décembre 1903 (à 56 ans) Lieu de décès Cagnes-sur-Mer Nationalité Française Parti politique Républicain Profession Architecte, Urbaniste, Juge puis Juge Président du tribunal de commerce de Nice Religion Catholique modifier Paul Antoine Vial, né le 5 septembre 1847 à Fanghetto (hameau de Olivetta San Michele) dans la province de Port-Maurice (Italie) et décédé le 4 décembre 1903 à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), est un architecte, urbaniste, homme de loi et homme politique français.
Il a occupé le poste de juge-président du tribunal de commerce de Nice de 1898 à 1903.
Sommaire
Biographie
Paolo Antonio Viale est le fils de Paul Vial et Marie Vincenne Cotta, riches exploitants agricoles domiciliés à Fanghetto, puis Airole, Antoine Vial ne passe qu'une petite partie de sa vie dans son village natal de Ligurie, à la frontière franco-italienne.
En 1864, la famille Vial, déménage du côté français, à Nice. Antoine Vial va par suite, faire des études.
Lors de son mariage en 1868, avec une riche héritière de la famille bourbonnaise des de Lagrifolle, il est alors ingénieur-entrepreneur de travaux publics.
Le 9 décembre 1890, le Tribunal civil de première instance de la ville de Grasse (Alpes-Maritimes) décrète que M. Paul Antoine Vial, est naturalisé Français en date du 29 mai 1885. Parallèlement, Jules Grévy, Président de la République française, autorise par décision rendue le 18 juin 1886, à substituer son nom patronymique de VIALE et s'appeler à l'avenir VIAL.
Par conséquence, deux de ses trois enfants, Léontine (1872-?) et Ferdinand (1883-1957) se sont vu rectifier leur nom patronymique, par mention sur leurs actes de naissance.
Urbanisme et géométrie
De 1868 aux années 1890, Antoine Vial se spécialisera dans l'urbanisme et la géométrie, en particulier dans les régions de Cagnes-sur-Mer, Cannes et Nice.
En 1890, il est délégué au Congrès des Associations agricoles du Sud-Est et participe à plusieurs rapports et délibérations, notamment avec la société d'agriculture de Nice.
On lui doit par exemple, le plan du lotissement Saint-Véran-les-Bains dans le début de l'année 1896, du nom du Parc Saint-Véran entre Cagnes-sur-Mer et Villeneuve-Loubet. Plans approuvés par le conseil municipal de Cagnes-sur-Mer le 12 avril 1896.
Se faisant alors un respect et une sympathie des habitants et commerçants des villes de Nice et Cagnes-sur-Mer, son nom revient se fait entendre à une candidature au poste de Juge-Président du tribunal de commerce de Nice.
L'homme de loi
Antoine Vial a occupé pendant un laps de temps court, le poste de secrétaire-trésorier de la chambre de commerce.
A la fin de l'année 1898, il décide de présenter une liste aux élections consulaires du tribunal de commerce de Nice. Sa liste sortira vainqueur à l'issue de ces élections le 30 novembre 1898. Les résultats sont publiés au journal Nice-Matin le 4 décembre 1898.
Cette élection ne fera pas l'unanimité et il sera attaqué par ses adversaires pour corruption auprès de l'électorat. Il s'est toujours défendu d'avoir "combattu dignement et loyalement", et prononce par ailleurs, plusieurs lettres, parues dans Le Petit Niçois du 18 décembre 1898, en réponse à ces calomnies à propos de sa candidature comme Président du Tribunal de Commerce de Nice
Le même journal annonce le lendemain, 19 décembre 1898, sa nomination en tant que Président du tribunal de commerce.
Cette effervescence autour de l'accusé Antoine Vial, va faire naître au sein des populations des villes de Cagnes-sur-Mer et Nice, une grande émotion. Ayant toujours eu une grande confiance à l'ingénieur Vial, plusieurs voix s'élèvent alors et demandent que justice soit faite. Une enquête sera alors immédiatement diligentée et montrera que les accusateurs d'Antoine Vial n'avaient qu'unique but de discréditer la candidature de leur adversaire. Son fidèle ami, le sénateur René Bérenger, lui apportera son soutien.
Les "accusateurs-menteurs" comme certains l'évoquent, seront alors sévèrement condamnés et lourdement sanctionnés.
En janvier 1900, il est membre de la commission technique de création des nouveaux locaux de la Société Centrale d'Agriculture, d'Horticulture et d'Acclimatation de Nice et des Alpes-Maritimes.
Il est élu de la liste Républicaine, dans la municipalité de Cagnes-sur-Mer, le 6 mai 1900.
Au courant de l'année 1903, il cédera sa place de Président du tribunal de commerce.
Son décès sera annoncé dans Le Petit Niçois, en date du 6 décembre 1903. Il sera ensuite inhumé au cimetière du Château à Nice. Le même jour, la ville de Nice, par la voix de son maire, Honoré Sauvan, prononcera un discours officiel en l'hommage d'Antoine Vial.
Un patrimoine
Son testament fait part de legs à sa ville de Cagnes-sur-Mer, par délibération dans l'année 1909.
Par ailleurs, il était propriétaire d'un hôtel à Monte-Carlo et d'une partie des terrains qui sont aujourd'hui l'emplacement de l'hippodrome de Cagnes-sur-Mer inauguré en 1960 sous le nom Hippodrome de la Côte d'Azur. L'autre moitié des parcelles appartenaient à la famille de son gendre, Raoul Michelet, ingénieur-chimiste à Nice, puis Cagnes-sur-Mer. La fille de ce dernier, épousera Jean Chevallier, gouverneur français en Allemagne occupée entre 1945 et 1949.
Catégories :- Architecte français du XIXe siècle
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- Personnalité de Nice
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