Histoire de Chypre

Histoire de Chypre

Cet article présente un résumé de l'histoire de Chypre.

Chypre est une île située en Asie dans l’est de la Méditerranée, au sud de la côte turque et à l'ouest de la côte syro-libanaise. Aujourd'hui, l'île de Chypre est peuplée d’environ 820 000 habitants, dont l’élément grec est majoritaire et l'élément turc minoritaire, ainsi que par des Britanniques installés dans des enclaves militaires sous souveraineté de la Couronne. La partie nord de l'île est occupée par la Turquie depuis 1974. Chypre est divisée de facto en deux entités, séparées entre elles par la Ligne verte ou ligne Attila.

L'île de Chypre.

Sommaire

L'antiquité

Province romaine vers 120

Après avoir été longtemps indépendante et autonome sous l'autorité de rois placés à la tête de dix cités-royaumes englobés dans l'île même, Chypre devient au VIe siècle av. J.‑C. l'enjeu de guerres entre les Perses et les Grecs ; elle reste perse, puis passe sous le sceptre d'Alexandre le Grand, et, après sa mort, sous celui des Ptolémées d'Égypte. L'île de Chypre devient romaine en 59 avant notre ère, puis byzantine.

Chypre est le récipient où s'amalgament les éléments artistiques de Mésopotamie, d'Égypte, de Phénicie, et enfin de la Grèce et de Rome ; sa situation la met au confluent des grands courants de civilisation. Les fouilles ont apporté la lumière sur cette culture mixte. La période allant de la Préhistoire (-3000 environ) à la guerre de Troie, révèle à la fois les influences égéennes et celles de l'Orient ; la deuxième (du XIe siècle av. J.‑C. au Ve siècle av. J.‑C. témoigne de la rencontre du courant syro-phénicien et du courant hellénique ; la troisième, gréco-romaine, de l'emprise totale de la Grèce depuis le IVe siècle av. J.‑C..

Le Moyen Âge

Elle est, à partir de 1192, le siège d'une seigneurie, puis d'un royaume chrétien, celui des Lusignans, puis passe sous la direction des Génois en 1372, des Vénitiens en 1489 et enfin des Turcs en 1571.

Période byzantine et condominium arabe

Lors de la division de l'Empire romain, Chypre reste dans le giron de l'Empire romain d'orient, que nous appelons Empire byzantin.

À cette époque son archevêque est déclaré autocéphale par le concile d'Éphèse: c'est une des plus anciennes autocéphalies ecclésiastiques.

En 688 les Arabes débarquent : l'empereur Justinien II et le calife Abd al-Malik signent un accord sans précédent : pendant les 300 années suivantes, Chypre fut dirigée conjointement par les Arabes (sur le plan politique, fiscal et militaire) et par les Byzantins (sur les plans religieux et administratif), malgré les luttes constantes entre les deux parties sur le continent.

Cette période dura jusqu'en 965, quand l'empereur byzantin Nicéphore Phocas reconquit l'île.

En 1185, le prince byzantin Isaac Comnenos de Chypre se rebella contre le règne de l'empereur Andronic Ier Comnène et prit le pouvoir à Chypre. Le gouvernement central byzantin, aux prises avec les pillages des Croisés et des Sarrasins, était incapable de réagir. Sur ces entrefaites, Richard Cœur de Lion, sous prétexte qu'Isaac avait réquisitionné l'une de ses nefs et refusait de le dédommager, s'empara du despote chypriote en 1191 et le déposa.

Les Croisades — Période Lusignan 1191-1489

Article détaillé : Royaume de Chypre.

Richard Cœur de Lion débarqua à Limassol le 1er juin 1191. Mal accueilli par Isaac Doukas Comnène, dont les agents avaient requisitioné un navire, Richard prit possession de l'île et força Isaac à lui fournir une aide dans sa croisade contre Saladin. Richard se maria à Limassol avec Bérengère de Navarre le 12 mai 1192. La flotte croisée quitta Chypre pour Saint-Jean-d'Acre le 5 juin 1192, mais l'armée de Richard continua d'occuper Chypre.

Après une révolte des Grecs, Richard vendit l'île aux Templiers, à son ami Robert de Sablé le Grand-Maitre de l'Ordre du Temple pour seulement 25 000 marques d'argent[1].

Les Templiers vendirent l'île à Guy de Lusignan qui devint roi à Chypre. Son frère Amaury II de Lusignan lui succède et obtient l'investiture royale en 1195.

Non prévue à l'origine, la conquête et la création du royaume se révéla très utile à partir de 1291 et la fin de la présence franque en Terre Sainte. Chypre put notamment soutenir le royaume de Petite-Arménie et servit de point de départ à des tentatives de croisades (comme celle de Pierre Ier).

Le 28 mai 1291, la citadelle d'Acre tombe aux mains de sultan d'Égypte Al-Ashraf Salah ad-Dîn Khalil ben Qala'ûn ne laissant en vie que sept Hospitaliers et dix Templiers. Les dernières places fortes de Tyr, Sidon et Tartous sont évacuées sans combat[2].

En se regroupant autour de Jean de Villiers dans leurs commanderies de Chypre, notamment à Kolossi, les Hospitaliers forment l'espoir de reconquérir la Terre Sainte[3]. La première initiative des survivants est d’être fidèle à la raison première de l’ordre en créant un hôpital, nécessité fait loi. Il s’agit de soigner les rescapés du siège mais aussi tous les réfugiés civils de Terre sainte[3]. Ils mettent alors sur pieds une nouvelle organisation tout en devenant une nouvelle puissance navale en Méditerranée orientale.

Le grand maître de Villiers convoque un chapitre général « afin de prévenir l’extinction de l’ordre ». « Il eut la consolation de voir accourir les Hospitaliers de toutes les nations ; ils se rendirent tous, dans l’île de Chypre, sans chercher d’excuse pour s’en dispenser » écrivent les chroniqueurs. La volonté de donner des soins aux malades reste la mission première de l’ordre, mais la défense de la chrétienté et la reconquête de la Terre sainte demeurent un objectif pour tous[3].

L’ex-roi de Jérusalem et toujours roi de Chypre, Henri de Lusignan, octroie aux Hospitaliers la ville de Limassol, mais Giacomo Bosio (1594-1602), le premier historien de l’ordre, note le manque de logement pour tous les Hospitaliers. L’ordre ne pouvait compter sur la totalité de ses revenus, les souverains anglais et portugais, bloquaient chez eux les fonds des commanderies de l’ordre[3].

Installés à Limassol, les Hospitaliers se rendent compte que la ville est ouverte à tous vents aux saccages des corsaires arabes. Le chapitre général ayant refusé l'installation en Italie pour rester au plus près de la Terre Sainte à reconquérir, il devient évident qu'il faille armer une flotte capable de défendre l'île mais aussi d'attaquer sur mer. En Terre sainte, l'ordre armait quelques bâtiments qui permettaient aux membres de l'Ordre de se déplacer et de convoyer des pèlerins. Un certain nombre de ceux-ci se retrouve à Chypre ayant ramenés les réfugiés et les frères de Palestine et d'autres amenés d'Europe les participants au chapitre général[4]. Le pape Clément V autorise en 1306 le nouveau grand maître Foulques de Villaret (1305–1319) à armer une flotte sans l'autorisation de Henri II roi de Chypre. L'ordre dispose alors de deux galères, une fuste, un galion et deux dromons. Dans cette région de la Méditerranée orientale, les cotes très découpées, peu accessibles par terre, et la présence de nombreuses îles procurent de nombreux repaires aux corsaires favorisant tous les trafics commerciaux mais aussi humains. À cette période, l'île de Rhodes est un refuge sûr pour tous ces trafics[5]. Les Hospitaliers attaquent Rhodes[6] et entre 1307 et 1310, ils conquièrent l'île où ils se transportent, laissant Chypre à son sort entre les mains de la dynastie de Lusignan qui y régna jusqu'en 1489.

L'époque moderne

Passage de l'île aux mains vénitiennes (1464-1489)

En 1464, Jacques II de Lusignan se débarrasse des Génois, en grande partie grâce à l'argent des Cornaro. En 1468, il demande la main de Catherine Cornaro, la fille de Marco Cornaro. le mariage est célébré en 1472. Le contrat prévoit que l'île échoit à Catherine Cornero si Jacques II meurt sans héritier légitime. Jacques II meurt à l'âge de 33 ans le 6 juillet 1473. Le capitaine général de la flotte vénitienne, Pietro Mocenigo, est dépêché sur place. Le 14 novembre, le roi Ferdinand de Naples, s'appuyant sur l'archevêque de Nicosie, tente un coup de force pour s'emparer de l'île. Mocenigo rétablit l'ordre.

En 1488, le Conseil des Dix dépêche le frère de Catherine, Giorgio Cornaro, à Chypre. Il est chargé de convaincre Catherine d'abdiquer en faveur de la République. Malgré ses réticences, elle fait ses adieux à son royaume en février 1489. La République continue de payer le tribut au sultan.

Période vénitienne (1489-1571) et ottomane

Catherine Cornaro laisse son royaume au Doge de Venise en 1489. En 1562, les Grecs se soulèvent sans succès.

Malgré leur défaite à la bataille de Lépante, les Turcs prennent possession de l'île en 1571. Chypre est alors peu peuplée, 180 000 habitants, dont 90 000 serfs et 50 000 paysans libres qui cultivent le coton, la vigne, le sucre et parfois le blé, pour le compte de Venise (Chypre exportait aussi des barils d’ortolans). Les paysans grecs, exploités par Venise, ont aidé à la conquête. Les Turcs procèdent à des repeuplements avec des paysans Anatoliens. Les paysans se trouvent tous soumis au même statut de sujet, les catégories anciennes confondues. Le clergé latin perd sa prédominance : beaucoup de Chypriotes se font turcs pour échapper au « kharadj ». La civilisation italienne persiste, notamment dans l’habillement. Les exportations de coton chutent et le vignoble entre en décadence au profit d’une agriculture vivrière.

L'époque contemporaine

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L'île demeure turque pendant trois siècles, avant d'être laissée en 1878 au Royaume-Uni « pour être occupée et administrée » par ce dernier. Toutefois, la Porte conserve néanmoins la souveraineté légale sur l'île, même si elle est désormais sous administration britannique.

En 1914, lors de l'entrée en guerre de la Turquie dans la Grande Guerre, le Royaume-Uni annexe Chypre et en fait un protectorat, puis, en 1925, malgré le vœu des Grecs de l'île, une colonie. En 1931, des révoltes éclatent, appelées Oktovriana, elles plongeront Chypre dans une période sombre menant à un pouvoir quasi-dictatorial de la part des britanniques: la Palmerokratia[7].

En 1955, les Chypriotes grecs reprennent les armes contre le pouvoir britannique qui recrutait des milices chypriotes turques pour renforcer les troupes coloniales. Les accords de Zurich et de Londres de 1959 mettent fin à la lutte anti-coloniale. Chypre devient une République indépendante en 1960[8], ainsi que membre de l'ONU et du Commonwealth. Son indépendance est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni[9].

Le Royaume-Uni, la Turquie et la Grèce deviennent les États garants de l'équilibre constitutionnel. Le traité de garantie accorde, en particulier, un droit d'intervention militaire, sous certaines conditions, aux trois puissances garantes, pour rétablir l'ordre constitutionnel si celui-ci venait à être modifié. La constitution garantit à la minorité chypriote turque un poids politique important (30 % des postes dans la fonction publique et 40 % dans la police) au regard de son poids démographique (18 % de la population) et un droit de véto sur les décisions du parlement dans un système communautaire que certains jugent analogue à celui du Liban. Il est à signaler que selon la partie grecque ces quotas se révélèrent si disproportionnés que durant la période 1960-1962, le nouvel État chypriote eut certaines difficultés à les remplir, par manque de candidats chypriotes turcs.

Makarios III, le 8 juin 1962

Le 24 mai 1961, Chypre devient membre du Conseil de l'Europe. En 1963, le président Makarios propose des amendements à la Constitution de 1960. Cette proposition, connue sous le nom des « 13 amendements de Makarios », visait à répondre à la situation de blocage institutionnel persistant depuis plusieurs mois. En effet, les représentants chypriotes grecs et chypriotes turcs usant alternativement, et de manière systématique, de leur droit de véto, sur les propositions issues de l'autre communauté, le blocage était inévitable. Les questions fiscale et de partage de l'administration des villes furent, en 1963, à l'origine de la paralysie complète des institutions sur ces sujets. Aussi, les propositions de Makarios avaient-elles pour but de dénoncer le droit de véto chypriote turc, et plus généralement la pondération excessive des pouvoirs institutionnels. Ce coup de force du Président chypriote contribua à exacerber les tensions entre les deux communautés, conduisant à de violents affrontements intercommunautaires en décembre 1963. Cet épisode sanglant très controversé dans son déroulement, marque certainement la fin des espoirs de cohabitation pacifique entre les deux communautés, qui n'auront de cesse de se séparer, et de s'affronter dans une lutte fratricide.

Profitant de cette situation de tension, la Turquie reprend et actualise une ancienne revendication : la partition de l'île et la communauté turque, historiquement très liée à Ankara, met en œuvre, partout où elle le peut dans l'île ce programme de séparation. En ce début d'année 1964, Chypre est à feu et à sang. Des opérations d'épuration ethnique (destructions de villages et de mosquées, assassinats, viols) sont commises par la partie grecque, ce qui provoque des représailles du côté turc. Les Chypriotes grecs profitent de la politique de la chaise vide, décidée en janvier 1964, par les représentants chypriotes turcs, dans toutes les instances représentatives, pour faire passer des lois rééquilibrant les pouvoirs conformément au prorata démographique. Les Chypriotes turcs s'enfoncent quant à eux dans la logique de la séparation, provoquant de ce fait les conditions de leur mise à l'écart. Le TMT, milice chypriote turque, provoque de manière concertée des incidents, auxquels les chypriotes grecs répondent de manière toujours plus disproportionnée. Les dirigeants chypriotes turcs poursuivent, durant tout l'hiver 1964, cette politique du pire dans le but de démontrer que leur sécurité est en jeu et que la partition est la seule solution préservant leur existence même. Cette politique se concrétisera, dans les premiers jours de juin, par l'appel de la communauté chypriote turque à la Turquie, pour qu'elle intervienne militairement afin d'assurer leur protection. Les États-Unis, à travers l'ancien chef du département d'État, Dean Acheson, tenteront une médiation secrète entre la Grèce et la Turquie (par ailleurs alliés au sein de l'OTAN) sur la question chypriote afin d'éviter une guerre entre ces deux pays susceptible de déstabiliser le flanc sud-est de l'OTAN. Ces tentatives se soldent par un échec faisant de Chypre le terrain d'affrontements incessants entre les milices chypriotes grecque et turque ce qui conduira l'ONU à envoyer un important contingent de casques bleus (UNFICYP) sur l'île en mars 1964, à l’issue de l’adoption de la résolution 186.

Carte de Chypre montrant la division politique marquée après l'invasion de 1974
Article détaillé : Invasion turque de Chypre.

En 1974, en réponse à un coup d'État fomenté par la Grèce des colonels et destiné à rattacher l'île à la Grèce (Enosis), la Turquie intervient militairement prenant pour prétexte de protéger la minorité turque. Cette intervention militaire, justifiée par l'existence d'un traité de garantie de la Constitution de 1960, devait rétablir l'ordre constitutionnel dans l'île. Au lieu de cela, et bien que le coup d'État ait échoué en moins de dix jours, l'invasion turque fut maintenue coupant l'île en deux. La République de Chypre se retrouva donc amputée de plus de 30% de son territoire occupé militairement par l'armée turque. En 1983, la partie occupée de Chypre se déclara République turque de Chypre Nord (RTCN), mais, étant issue d'une violation flagrante des règles de droit international, elle n'est pas reconnue par le reste de la communauté internationale (elle ne dispose pas de siège à l'ONU), à l'exception de la Turquie.

Au cours des opérations, environ mille six cents Chypriotes grecs ont disparu, sur le sort desquels la Turquie a toujours refusé de donner la moindre indication. Des renseignements fournis par des services secrets, publiés par La Tribune de Genève, indiquent néanmoins qu'un grand nombre fut exécuté rapidement alors que d'autres restèrent détenus... plus de vingt ans[10],[11].

Article détaillé : Partition de Chypre.

Chypre, membre de l'Union européenne

Le 1er mai 2004, la totalité de l'île de Chypre entre dans l'Union européenne[12]. En raison du rejet par référendum du Plan Annan par les Chypriotes grecs, le pays reste toutefois divisé et, selon la terminologie officielle du protocole n°10 du traité d'Athènes, l'acquis communautaire est suspendu dans les zones où le gouvernement de la République de Chypre n'exerce pas de contrôle effectif.

Le 21 mars 2008, lors d'une entrevue entre le nouveau président de la République de Chypre Demetris Christofias et son homologue de la partie turque, Mehmet Ali Talat, il est annoncé l'ouverture d'un point de passage dans la rue Ledra, grande rue commerçante de Nicosie. Ce nouveau check point s'ajoute aux cinq autres ouverts depuis 2003 sur plusieurs points de la « ligne verte ». Un autre point de passage serait ouvert à Limnitis dans la partie nord-ouest de l'île coupée en deux depuis 1974.

Le 3 avril 2008, la rue Ledra, rue piétonne et commerçante du Vieux-Nicosie, alors coupée en deux par un mur, est rouverte après 40 ans de séparation. On peut y voir là un premier pas symbolique vers la réunification de l'île.

A ce propos, le 3 septembre 2008 ont débuté des négociations entre la République de Chypre et la République turque de Chypre du nord sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies. Alexander Downer a été nommé au poste de « Conseiller spécial du Secrétaire général[13] » afin d'encourager le processus de réunification de l'île fondée sur une fédération bicommunautaire, bizonale et sur l’égalité politique[14].

Depuis de nombreuses années les autorités turques mènent une politique de colonisation active de la partie nord, avec des installations massives de colons turcs venus d'Anatolie. L'autre axe d'action consiste à effacer le passé orthodoxe et plus généralement chrétien de l'île, avec des destructions massives des églises, couvents et leur mobilier, ou de leur transformation en mosquées[15].

Sources

Références

  1. Robert de Sable (11??-1193)
  2. Galimard Flavigny 2006, p. 70
  3. a, b, c et d Galimard Flavigny 2006, p. 71
  4. Galimard Flavigny 2006, p. 141
  5. Galimard Flavigny 2006, p. 142
  6. Galimard Flavigny 2006, p. 73
  7. Histoire de Chyore.
  8. Indépendance de Chypre, le 16 août 1960.
  9. (en)(fr) Texte officiel du Traité de garantie.
  10. Delphine Saubaber, « Dans le deuil, les Chypriotes dialoguent » dans l'Express, 23 juillet 2008 [lire en ligne (page consultée le 17 novembre 2008)].
  11. Julien Nessi, « Chypre : Nicosie, une ville coupée en deux » dans Cyberscopie, mai 2005 [lire en ligne (page consultée le 17 novembre 2008)].
  12. http://ec.europa.eu/cyprus/turkish_community/index_en.htm
  13. Déclaration du Président du Conseil de Sécurité, référencée S/PRST/2008/34
  14. Déclaration du Président du Conseil de Sécurité, référencée S/PRST/2009/10
  15. Un exemple de cette situation est visible dans le documentaire diffusé sur arte, le 20 avril 2004, la veille du référendum qui avait échoué à rassembler l'île. Peu après, seule la République de Chypre (le Sud dépourvu de la partie nord occupée) entra dans l'Union européenne. http://www.arte.tv/fr/Chypre---deux-mondes--une-_C3_AEle-/481152,CmC=481158.html

Bibliographie

Compléments

Articles connexes

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