- François Gédéon Bailly de Monthion
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François Gédéon Bailly de Monthion Buste du général faisant face à la rue de Paris à l'entrée du Jardin de l'État, à Saint-Denis de la RéunionNaissance 27 janvier 1776
Saint-Denis (Réunion)Décès 7 septembre 1850 (à 74 ans)
ParisOrigine France Arme Infanterie puis Cavalerie Grade général de division Années de service 1793 - 1848 Autres fonctions Pair de France (3 octobre 1837) modifier François Gédéon Bailly de Monthion est un général de division du Premier Empire né à Saint-Denis de la Réunion le 27 janvier 1776 et mort à Paris le 7 septembre 1850, baron puis comte d'Empire. Grand-croix de la Légion d'honneur, Chevalier de Saint-Louis, Grand-croix de l'Ordre de Hesse, Commandeur de l'Ordre militaire de Wurtemberg, Chevalier de l'Ordre du Mérite de Bavière
Sommaire
Biographie
Il entra comme sous-lieutenant dans le 74e régiment d'infanterie de ligne, le 24 février 1793. Servit aux Armées de la Moselle et du Nord. Il quitta le service comme officier noble, y rentra bientôt en qualité d'aide de camp du général en chef de l'Armée des Pyrénées orientales, et fit ensuite partie des Armées de l'Ouest, de Sambre-et-Meuse, de Mayenne et d'Italie. Il y gagna tous ses grades, jusqu'à celui de chef d'escadron au 9e régiment de chasseurs à cheval.
Après la bataille de Marengo, il fut attaché, avec ce grade, à l'état-major du maréchal Berthier, il reçut à Austerlitz le grade de colonel, la croix d'officier et celle du mérite de Bavière. Il remplit ensuite des missions diplomatiques près des cours de Bade, de Hesse et de Wurtemberg.
Il reçoit des mains de Napoléon Bonaparte la Légion d'honneur en 1804. En 1806, et pendant les campagnes de Prusse et de Pologne, il remplit les fonctions d'aide-major-général.
Gouverneur de Tilsitt en 1807, général de brigade en 1808, à la campagne de Portugal, il fut rappelé à la Grande Armée comme chef d'état-major, puis nommé au commandement de l'aile gauche à la, première affaire de Rohr par Napoléon. Monsieur de Monthyon reçut, après les journées d'Eckmühl, d'Essling et de Wagram, où il eut trois chevaux tués sous lui, le titre de comte, avec dotation de 10 000 francs de rente, la Grand-Croix de Hesse, et celle de commandeur de l'ordre du mérite militaire de Wurtemberg.
En 1810, il inspecta les divisions destinées pour l'armée d'Espagne. En 1811, il commanda sous Bayonne une division d'infanterie s'élevant à 20 000 hommes. En 1812, il était à Berlin, chef d'état-major de la Grande Armée. Après les batailles de Smolensk, de Borodino, de Malojaros-Lawitz et le passage de la Bérézina auxquels il assista, il fut nommé, le 4 décembre, général de division, et remplaça Berthier comme major-général, après le départ de Napoléon.
Le comte de Monthyon se trouva, en 1813, à Lutzen, à Bautzen et à Wurtchen, remplaça de nouveau le major-général du 24 août jusqu'à la fin d'octobre, et fut nommé grand officier de la Légion d'honneur en novembre. En 1814, il fit la campagne de France, reçut la croix de Saint-Louis à la première Restauration, fit la campagne de 1815 en Belgique, comme chef de l'état-major général, fut blessé à Mont-Saint-Jean, et pendant la seconde Restauration, fut employé dans le corps royal d'état-major.
Louis-Philippe le fit pair de France, il est grand Cordon de la Légion d'honneur. Le 12 avril 1848, la République le mit à la retraite.
Son unique fille, Zoé (1820-1893), épousa Charles Pierre dit Victor (1812 ✝ 1891), 2e comte Pajol, général de division lors de la guerre de 1870 et chevalier de la Légion d'honneur, fils de Pierre Claude Pajol.
- Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du baron Bailly de Monthion et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 28 janvier 1809 (Paris)) Coupé : le premier parti d'azur au lion rampant d'or tenant entre ses pattes une palme de même, accompagné de deux étoiles, posées en barre, d'argent et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'or au chevron de gueules, accompagné en chef d'une clef de moulin d'azur entre deux croissants de gueule et en pointe d'une fouine d'azur.[1],[2]
Armes du comte Bailly de Monthion et de l'Empire (décret du 15 août 1809, lettres patentes du 31 décembre 1809 (Paris)) Coupé : au 1, parti du quartier des Comtes Militaires de l'Empire et d'azur au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[1],[2],[4],[5]
Notes et références
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries sur toutsurlheraldique.blogspot.com
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
- Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Source partielle
- « François Gédéon Bailly de Monthion », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 557.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires ;
Informations complémentaires
Catégories :- Général du Premier Empire promu en 1808
- Pair de France sous la Monarchie de Juillet
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Naissance à Saint-Denis (La Réunion)
- Naissance en 1776
- Décès en 1850
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Baron de l'Empire
- Comte de l'Empire
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