Festival Ah ?

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Parthenay

Parthenay

Le château de Parthenay
Le château de Parthenay

Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Parthenay
(sous-préfecture)
Canton Parthenay
(chef-lieu)
Code Insee abr. 79202
Code postal 79200
Maire
Mandat en cours
Xavier Argenton
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Parthenay
Démographie
Population 10 494 hab. (2006)
Densité 922 hab./km²
Géographie
Coordonnées 46° 39′ 17″ Nord
       0° 14′ 53″ Ouest
/ 46.654621, -0.24799689
Altitudes mini. 114 m — maxi. 184 m
Superficie 11,38 km²

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Voir la carte administrative

Parthenay est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres et la région Poitou-Charentes.

Ses habitants s'appellent les Parthenaisiens.

Sommaire

Géographie

Parthenay est située (par la route) de 30 à 40 minutes des villes de Thouars, Niort, Bressuire. Les grandes agglomérations les plus proches sont Poitiers, Angers, et La Rochelle.

Parthenay est considérée comme la capitale du Pays de Gâtine qui occupe le tiers central du département des Deux-Sèvres.

Le site de Parthenay se trouve dans une boucle du Thouet, au milieu d'une campagne bocagère.

La Citadelle, ouverte par la porte fortifiée du même nom et toujours enceinte de ses remparts, occupe un éperon rocheux qui domine cette rivière. Il demeure également de nombreux vestiges de l'enceinte extérieure et l'une de ses portes (la porte Saint-Jacques) est toujours debout. En contrebas des remparts se trouve une prairie inondable, la Prée.

Plus en aval, une partie du cours d'eau a été aménagé pour abriter une base de loisirs.

La ville du Moyen Âge et des temps modernes comprenait la citadelle, le quartier de la Vau Saint-Jacques (ou basse ville), le plateau Saint-Laurent (actuelles rues piétonnes et commerçantes), ainsi que quelques faubourgs à chaque porte de ville (Saint-Paul, Saint-Jacques, Sépulcre, Marchioux, Bourg Belais) et enfin le bourg de Parthenay-le-Vieux, longtemps isolé du reste de l'agglomération.

L'urbanisation a repris fin XIXe siècle d'abord dans le quartier de la gare.

Après guerre, la construction de lotissements à l'est de la ville a permis de relier le bourg de Parthenay-le-Vieux.

Dans les années 1970, une zone d'aménagement concerté s'est développé de part et d'autres de la rocade est, ouverte à cette époque, avec implantation d'un centre commercial et du nouvel hôpital.

Ce n'est qu'en 2003 qu'a été ouverte la rocade ouest. La ville compte relativement peu de résidences collectives. La campagne est très proche. L'agglomération dispose de zones industrielles et commerciales, une nouvelle zone vient d'ailleurs d'ouvrir en 2008 à proximité du centre commercial LECLERC, une ZI route de Bressuire (sur la commune de Châtillon-sur-Thouet qui touche Parthenay) et route de Poitiers. Un hypermarché est établi à proximité immédiate du centre-ville, à l'emplacement de l'ancienne caserne Allard, ce qui constitue une particularité de l'urbanisme local.

Histoire

Héraldique

Blason Parthenay.svg

Blasonnement : burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout. Ces armes étaient celles des seigneurs de Parthenay.

Moyen Âge

Faubourg Saint-Jacques
Faubourg Saint-Paul

Le nom de Partenay apparaît au début du XIe siècle et désigne alors peut-être l'actuel village de Parthenay-le-Vieux. Il n'y a pas trace d'importantes occupations humaines antérieures au Moyen Âge.

La première dynastie de seigneurs locaux est dite des "Parthenay L'archevêque" car elle s'enorgueillissait d'avoir un ancêtre archevêque de Bordeaux. Ces seigneurs étaient de puissants barons et contrôlaient une partie importante du Poitou, ce qui leur permit de se révolter souvent contre leurs suzerains les comtes de Poitiers, puis contre les rois de France ou d’Angleterre.

Dans la seconde moitié du XIe siècle, les comtes-ducs de Poitiers concèdent des franchises aux bourgs qui entourent Parthenay : Saint-Pierre et Saint-Paul (abandon des droits seigneuriaux et du droit de service armé)[1].

C'est à Parthenay que se déroula la rencontre entre saint Bernard et le duc d'Aquitaine Guillaume X qui reconnaissait alors un antipape et finit par se convertir.

La cité devient un lieu de passage d'une route secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est pour cette raison que la principale porte fortifiée, bien préservée encore aujourd'hui, porte le nom de porte Saint-Jacques et est devenu le symbole de la ville. La principale artère de la ville au Moyen Âge était la rue de la Vau Saint-Jacques (on y trouve toujours un ensemble de maisons à pans de bois de la fin du Moyen Âge) qui menait à la porte de la citadelle, entrée de la deuxième enceinte fortifiée. Au bout de cet éperon rocheux dominant le Thouet se trouvait le château des seigneurs de Parthenay.

La ville est prise en 1207 par Philippe Auguste[2].

Les imposantes fortifications de Parthenay furent édifiés avec le concours financier des rois d'Angleterre, dont les seigneurs de Parthenay étaient vassaux. Au XVe siècle, elles furent encore renforcées par le connétable Arthur de Richemont, qui reçut la seigneurie de Louis XI. Le château tombe néanmoins aux mains de Dunois en novembre 1486, avant que l’armée royale ne le reprenne le 30 mars suivant.

Sous l'Ancien Régime, la petite ville compta de nombreuses paroisses : Sainte-Croix, Notre-Dame-de-la-Couldre (dans l'enceinte de la Citadelle), Saint-Laurent, Saint-Jean, Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux (créée au début du XIIe siècle par les casadéens[3]), et le Sépulcre. Il faut aussi ajouter le couvent des Cordeliers, la Maison-Dieu et la Maladrerie. Des faubourgs s'édifièrent autour de ces établissements religieux.

Époque moderne

Les ducs de La Meilleraye, cousins de Richelieu, furent seigneurs de Parthenay aux XVIIe et XVIIIe s. L'un d'entre eux refonda l'hôpital de Parthenay et résida dans son château de la Meilleraye (commune de Beaulieu-sous-Parthenay).

À la Révolution, Parthenay faillit être choisi comme chef-lieu du département des Deux-Sèvres mais ce privilège revint finalement à Niort. Bleus et blancs se disputèrent le contrôle de la ville qui prit cependant le parti des Républicains.

XIXe et XXe siècles

L’économie locale est dominée dans les temps anciens par le textile, le travail du cuir (tanneries du faubourg Saint-Paul) et le commerce des bestiaux (marché important le mercredi). À la fin du XIXe siècle, la production de faïences est reconnue. Un pôle d’industries mécaniques s’établit par la suite dans la sous-préfecture.

Au XIXe siècle, des modifications urbanistiques importantes ont lieu : terrassements à l’emplacement de ce qui reste du Château (mêmes si deux tours restent debout), démolitions de portes fortifiées et d’une partie des remparts, aménagement de la place principale dite du Drapeau. Construction d’un nouveau quartier autour de la gare, arrivée du chemin de fer un peu tardivement en 1882, mais qui va permettre le développement de l’industrie familiale (briquetterie Ayrault, pâtes Panzani, négoce de bétails, travail du bois, agro-alimentaire, acier…). Les livraisons et les expéditions par le rail sont importantes jusque dans les années soixante-dix la ville étant reliée à Nantes via Cholet et Bressuire , Angers via Saumur et Thouars, La Rochelle via Niort et enfin Poitiers .

De nos jours, l’activité ferroviaire de Parthenay est quasiment inexistante sans ligne voyageurs depuis le début des années quatre-vingt et avec quelques rares trains de fret sur la seule ligne encore en état : Niort-Thouars que des passionnés tentent d’ailleurs de faire revivre dans une perspective de liaison Nord-Sud et d’autoroute ferroviaire, cette ligne étant un tronçon de l'ancienne ligne Paris / Bordeaux par le rail via Saumur et Saintes .

La ville accueillit l’École normale des instituteurs du département où enseigna notamment Ernest Pérochon, futur prix Goncourt, école qui fut transférée à Niort et remplacée par un collège dans les années soixante-dix.

Malgré les outrages du temps et des hommes, le patrimoine médiéval de Parthenay est remarquable, vite apprécié à sa juste valeur. L’église de Parthenay-le-Vieux (1846) et Notre-Dame-de-la-Couldre (1862), la porte Saint-Jacques (1885) sont classées monuments historiques.

Depuis 1945, l’extension urbaine continue et la ville se dotent d’équipements et d’infrastructures (Palais des Congrès, base de loisirs, piscines, déménagements du Champ de foire puis de l’hôpital, campus des métiers, rocade de contournement). Capitale du petit pays de Gâtine, la ville souffre de la crise industrielle et du vieillissement de la population de son pays rural. Son centre-ville pourtant très préservé au niveau architectural, se trouve trop disséminé dans de nombreuses ruelles trop peu fréquentées à l'ère de l'automobile. De nombreuses places commerciales sont à l'abandon. Il souffre également du développement important de la ZAC des Loges en périphérie sur laquelle sont implantées autour du Centre Leclerc une dizaine d'enseignes de tous ordres et très accessibles aux véhicules.

Elle se lance cependant dans l’innovation technologique et l’administration électronique, projets financés à l’origine par des programmes européens. Elle cherche aussi à préserver et valoriser son riche patrimoine historique et monumental.

Voir aussi les Seigneurs de Parthenay.

Administration


Liste depuis 1944
Période Identité Parti Qualité
1945 1954 Clovis Macouin
1953 1954 Guy Marchand
1954 1965 Armand Jubien PS
1979 2001 Michel Hervé PS
2001 2008 Xavier Argenton DVD
mars 2001 réélu en 2008[4] DVD

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[5] et INSEE[6])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 855 3 213 3 527 4 027 4 024 4 288 4 781 4 921 5 046
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 685 5 057 4 844 4 778 5 091 6 305 6 646 7 297 6 915
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 509 7 155 7 544 6 582 6 830 7 175 7 367 7 947 8 350
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
9 616 11 334 12 728 11 395 10 809 10 466 10 494 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


L'agglomération de Parthenay compte 17 107 habitants en 2006 en y incluant les communes de Le Tallud, Pompaire et Châtillon-sur-Thouet.

Économie

Sous l'ancien régime, la cité a abrité une production artisanale de draps, rue de la Vau Saint-Jacques. Un ensemble de tanneries s'installe à Parthenay aux XVIIIe-XIXe siècles, notamment dans le quartier Saint-Paul, avant de disparaître au XXe siècle. La filature Blot-Bardet, sur le site de Pompairain en bordure du Thouet, reste le principal établissement industriel du XIXe siècle. Deux principaux pôles d'activités se développent par la suite : l'agro-alimentaire (présence d'un important marché aux bestiaux, d'un centre régional d'abattage, de la société des engrais Aubrun, ...) et la métallurgie-mécanique (Ateliers de la Chaînette, Safmatic, SOVAM-Etalmobil, ...). Autres entreprises remarquables : la briqueterie Ayrault (ou ERO) aujourd'hui disparue, la société de BTP Esmery (actuellement M'RY), l'ancienne ébénisterie Dargenton, etc. Enfin, il ne faut pas oublier que le premier établissement de M. Panzani se trouvait à Parthenay.

Parthenay a une annexe de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres.

La race de bœufs dite parthenaise est très connue et après un certain déclin depuis l'apparition des tracteurs qui rendaient inutiles les animaux de trait connaît un regain d'intérêt depuis une vingtaine d'années comme race à viande.

Ville numérique

La municipalité de Parthenay s’est lancée très tôt dans l’aventure des nouvelles technologies de l’information et de communication. Initié par l’ancien maire Michel Hervé, le projet « Ville numérisée » avait pour objectif l’appropriation par les citoyens des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) et le développement d’une offre de services publics en ligne.

Dès 1996, la ville est sélectionnée pour participer aux programmes pilotes européens « Mind » et « Metasa » (en 1998, le projet « Imagine » prendra le relais). Le district de Parthenay devient son propre fournisseur d’accès : les acteurs locaux voient leurs premiers sites internet hébergés gratuitement. La ville crée un site internet : l’« intownet ». Un serveur de messagerie expérimental est installé pour les citoyens : le BBS (Bulletin Board System). Chaque citoyen dispose d’une adresse de messagerie hébergée par la collectivité.

Pour faciliter l’apprentissage de ces nouvelles technologies, un premier « espace numérisé » (ordinateurs accessibles gratuitement) avec des ateliers de formation est créé. Par la suite, d’autres espaces ouvriront leurs portes sur le territoire du district. Une opération « 1000 micros » (achat groupé par la ville de 1000 ordinateurs afin d’en abaisser le coût d’achat pour les citoyens et acteurs locaux) est lancée en 1997. Les établissements scolaires sont progressivement équipés. Des partenariats sont noués avec des industriels, notamment Microsoft.

La ville organise ou participe à de nombreuses manifestations d’études ou de promotion des NTIC (Declic, Netday, rencontres Démocratie et réseaux multimédia, Devnet, etc.). Des chercheurs en sciences sociales se sont intéressés à l’expérience parthenaisienne. La démarche de la municipalité de l’époque était en effet très liée au concept de « démocratie participative ». Les premiers services interactifs (formulaire de demande d’état-civil par exemple) sont alors proposés aux citoyens.

Les nouveaux projets, plus modestes, initiés en partenariat avec l’État (en l’occurrence l’Agence pour le développement de l’administration électronique puis la Direction générale de la modernisation de l’État), concernent le développement de l’administration électronique et des téléprocédures (projets Carte de vie quotidienne, Hélios, Actes-Contrôle de légalité électronique, Adeline, etc.).

Héritage de cette dizaine d'années d’immersion dans les NTIC, la ville dispose d’un important portail internet et a reçu sans interruption depuis 2001 le label « Ville Internet @@@@@ », soit la récompense maximale reconnue en France en termes de densité de services en ligne.

Dans le cadre des orientations 2007-2010, des réunions publiques sont organisées autour d’un titre : « Imaginons ensemble la ville web de demain ».

Médias

2 rédactions de presse écrite régionale : le Courrier de l'Ouest et La Nouvelle République du Centre-Ouest.

Personnalités liées à la commune

  • Michel de Parthenay († 1491), seigneur de Parthenay, Chambellan du duc de Bretagne.
  • Jean de Parthenay († 1488, à la bataille de Saint-Aubin du Cormier), fils du précédent.
  • Aimery Picaud, moine du XIIe siècle, auteur du Guide du Pèlerin, ouvrage de référence du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • Écrivains, érudits locaux et historiens : Ernest Pérochon, Georges-Julia Picard, Bélisaire Ledain, Maurice Poignat, Gabriel Dazelle, etc.
  • Faïenciers : Prosper Jouneau, Henri Amirault, Edouard Knoepflin, Clémentine Petrault-Emonneau.
  • Hommes politiques : Louis Aguillon, Michel Hervé.
  • Peintres et dessinateurs : Maurice Benezech, Maurice Caillon, Raoul Salaun, Ernest Pidoux, Kate Swingler, etc.
  • Collectionneur : Georges Turpin.
  • André Ombredane (18981958), médecin et psychologue français.
  • Hilaire OCHIER (1879-1960), Avocat puis avoué à Parthenay, propriétaire de la commanderie de Saint-Rémy à Verruyes qu'il fait restaurer puis classer à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1927. Il s'intéresse au vieux Parthenay et fait ensuite classer la rue de la Vau-St-Jacques. Archéologue distingué, il a écrit de nombreux articles sur certains monuments du Poitou. Président à partir de 1942 de la Société Historique et Archéologique : Les amis des Antiquités de Parthenay. Officier des Palmes académiques.
  • Giovanni Ubaldo Panzani, dit Jean Panzani (1911-2003) Fonde en 1946 l'entreprise de pâtes alimentaires Panzani [7]
  • Georges Migot (1891-1976), compositeur et peintre
  • Jérôme Barribault, dit "Jayjay", le roi de la roulade en discothèque y a passé une partie de sa jeunesse.
  • Coralie des L5 est une habitante de Parthenay.

Patrimoine, tourisme et culture

Le pont Saint-Jacques
Cavalcade de la Pentecôte

Le pays de Parthenay est classé pays d'art et d'histoire. L'association Atemporelle propose dans ce cadre des visites guidées, cycles de conférences, animations pédagogiques, etc.

Parthenay possède encore des restes de son vieux château. Sont encore visibles : la tour de la Poudrière, la tour d'Harcourt, la bastille de Richemont et le boulevard d’artillerie.

Il reste encore de nombreux vestiges de l'enceinte médiévale (on a même parler de "Carcassonne de l'Ouest"), dont l'élément le plus remarquable et symbole de la cité : la "Porte Saint-Jacques". Une autre porte dite "de la Citadelle" porte l'Horloge de la ville.

On comptait à Parthenay de nombreuses églises paroissiales : Sainte-Croix, Saint-Laurent (encore en activité), Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux, Notre-Dame-de-la-Couldre (transformées, désaffectées), Saint-Sépulcre, Saint-Jean (disparues). On peut citer aussi les chapelles du Rosaire et de l'ancien couvent des Cordeliers, ainsi que sur la commune voisine de Châtillon-sur-Thouet l'église Sainte-Catherine de la Maison-Dieu.

L'église de Notre-Dame-de-la-Couldre possède un portail roman particulièrement remarquable.

La rue de la Vau Saint-Jacques présente encore un ensemble de maisons à pans de bois, de style médiéval. Plusieurs animations de l'Association de sauvegarde du quartier de la Vau Saint-Jacques mettent en valeur ce patrimoine : "De caves en jardins" (lors des Journées du Patrimoine), le marché médiéval, etc.

Parthenay dispose également de la Maison des Cultures de Pays, près de la Porte Saint-Jacques. On y trouve l'association UPCP ("Union pour la culture populaire en Poitou-Charentes-Vendée")-Métive qui promeut les chants, musiques et danses traditionnelles de la région (organisation du festival "De bouche à oreille"). Elle s'occupe aussi de recueillir toute la tradition orale des pays de l'Ouest grâce au CERDO (Centre d'études, de recherches et de documentation sur l'oralité), dans une perspective de conservation du patrimoine ethnologique. La Maison des Cultures de Pays abrite aussi le Musée municipal Georges-Turpin (collection de faïences "de Parthenay", maquettes de la ville, etc.).

Se déroulent à Parthenay des festivals :

  • Festival « De bouche à oreille » organisé par Métive (nouvelles musiques traditionnelles)
  • Festival des Jeux (aussi appelé FLIP pour Festival Ludique International de Parthenay)
  • Festival « Ah? dans la rue » organisé par La Martingale (théâtre et théâtre de rue) (Voir le site)

Autre événement populaire : les "Fêtes de Pentecôte" avec la "Cavalcade" et la "Foire-exposition".

La ville possède quelques équipements culturels : la Médiathèque, l'École d'arts plastiques (avec un Espace Culture Multimédia), l'École de musique Georges-Migot, le Palais des Congrès (avec une salle de théâtre), la Maison du Patrimoine (salle d'exposition du patrimoine ; Archives municipales), l'Espace public numérisé Armand-Jubien (ordinateurs en accès libre, centre de formation informatique des citoyens), le Logis Férolle.

Panzani, la première marque de pâtes en France, a été créée à l'origine dans un entrepôt face à la gare de Parthenay par Jean Panzani (1911-2003) et sa femme.

Festival des Jeux

En ce qui concerne aussi les animations culturelles, Parthenay accueille le FLIP (Festival ludique international de Parthenay), appelé également plus simplement le Festival des Jeux. Ce festival dure douze jours en plein air en été, d'un mercredi au dimanche, une semaine et demie plus tard, et deux jours en week-end en espace couvert à la fin novembre.

Le FLIP est un des plus grands festivals de jeux dans le monde et le plus important en France ( Voir le site).

Jumelages

Voir aussi

Articles de Wikipédia

Liens externes

Sources

  • Georges Bernage, « Parthenay, cité médiévale 1012-1427 », dans Moyen Âge, n° 28, mai-juin 2002, p. 24-43.
  • Georges Bernage, « La cité de Parthenay (1427-1491) », dans Moyen Âge, n° 29, juillet-août 2002, p. 12-26.

Notes

  1. Robert Favreau (historien), « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 152
  2. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Éditions Gérard Tisserand, 2001, (ISBN 2-84494-084-6), p 176
  3. Élisabeth Carpentier et Georges Pon, « Le récit de la fondation de l’abbaye de Montierneuf de Poitiers par Guillaume VIII : la chronique clunisienne du moine Martin », in Cahiers de civilisation médiévale, Xe-XIIe siècles, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, no 51, 2008, janvier-mars, p 38
  4. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  5. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  6. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  7. http://www.poitou-charentes.culture.gouv.fr/sri/pi79/Pages/page_activites.html
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