- Epoisses (FC)
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Planoise
Planoise Administration Pays France Région Franche-Comté Canton Besançon-Planoise Ville Besançon Conseil de quartier Centre Nelson Mandela Histoire Étapes d'urbanisation Fin années 1950 Lieux intéressants Centre Nelson-Mandela, Micropolis, piscine-patinoire, Archives départementales du Doubs, Centres commerciaux, Fort de Planoise, Parc urbain… Sociologie Population 21 000 hab. (1999) Densité 8 625 hab./km² Revenu moyen 7 500€/ans environ (6 100€/ans pour le secteur Île-de-France)[1] Fonctions urbaines HLM Transport Tramway Tramway de Besançon - prévu pour 2012-2014 Bus Ginko - lignes: 1 - 2 - 3 - 5 - 10 - 22 - 27 - A - D Géographie Coordonnées Altitude 260-280 m Superficie 2,4[2] km² Cours d'eau Doubs (à proximité) Planoise est un quartier de Besançon, dans le Doubs. Il fait partie du « Grand Planoise », localisé administrativement dans le Canton de Besançon-Planoise et géographiquement à l'ouest de Besançon, entre la colline de Planoise et les Hauts-de-Chazal. On le divise en secteurs : Île-de-France, Franche-Comté et Cassin. Il est limitrophe de la commune d'Avanne-Aveney. Ses habitants sont appelés les « Planoisiens » et les « Planoisiennes ».
Le quartier est constitué d'un habitat récent sorti de terre à partir des années 1960 sur une zone qui jusque-là avait un caractère champêtre. Actuellement, avec une population d'environ 21 000 habitants[3] et plus de 8 000 logements (ce qui représente respectivement 17% de la population bisontine totale et 14% de l'ensemble du parc de logements de la ville), c'est le quartier le plus peuplé de Besançon, avec une densité de près de 8 700 habitants au kilomètre carré.
Planoise est aujourd'hui un carrefour commercial et comprend des centres commerciaux et de nombreuses entreprises. C'est également, avec une population appartenant à plus de cinquante groupes ethniques différents[4], un lieu multiculturel.
Le quartier connaît aujourd'hui une perpétuelle évolution : reconstruction et réhabilitation des barres HLM ; construction d'un nouveau pôle santé ; accueil du futur tramway… Peu de monuments existent, mais des bâtiments tels que les Archives départementales du Doubs ou encore la « statue de la diversité » alimentent la diversité architecturale de cette « petite ville »[5].
Géographie
Situation
Planoise est situé au sud-ouest de la ville de Besançon.
Les quartiers limitrophes sont : Chateaufarine et La Belle Étoile à l'ouest ; les Hauts-de-Chazal au nord ; les Tilleroyes, Saint Ferjeux et la zone industrielle des Trépillots à l'ouest.
Au sud, Planoise est également limitrophe avec la commune d'Avanne-Aveney.
Site
Le site de Planoise est établi sur plaine d'environ 300 hectares situés entre le bois de Planoise au sud-est, le bois monsieur au sud-ouest (Avanne) le bois de Franois à l'ouest et le bois de Pirey au nord. Il est dominé par la colline de Planoise (490 m) au sud et par la colline de Rosemont (466 m) au nord-est. Le Doubs passe à environ 1 km au sud.
Axes routiers
Articles connexes : Liste des ponts de Besançon et Liste des voies de Besançon.Planoise est traversé par la rue de Dole, qui est des un axe majeur de Besançon. Il relie notamment la ville avec Dole, Dijon et Chalon-sur-Saône ainsi qu'à l'autoroute A36[6].
Le boulevard ouest prolongation « intramuros » de la Route nationale 273 traverse également Planoise à l'est et relie le quartier à celui de Velotte ainsi qu'au centre-ville via le quartier de Tarragnoz.
L'avenue François Mitterrand relie le quartier au centre-ville via le quartier de la Grette.
À l'intérieur du quartier, les principales voies sont : l'avenue d'Île-de-France, le boulevard Salvador Allende, l'avenue de Bourgogne et la rue de Franche-Comté.
Secteurs
Ayant une superficie trop grande, Planoise a été progressivement divisé en secteurs qui sont actuellement au nombre de sept. Ces secteurs ne sont pas reconnus comme des quartiers par la municipalité : ce sont de simples noms d'usage utilisés par les Bisontins.
Les Époisses
Ce secteur est situé au sud-est de Planoise, entre les secteurs Île-de-France, Cassin, la Malcombe et Micropolis. Le nom « Époisses » apparait dès le XVème siècle, mais les planoisiens utilisent communément le terme « Franche-Comté » souvent raccourci en « FC », qui est le nom de la principale rue du secteur. Le secteur est issu, avec celui d'Île-de-France, de la première tranche de construction du quartier ZUP et fut achevé en 1977. Il comprend plusieurs squares. Les Époisses est subdivisé en plusieurs sous-secteurs, notamment : Bourgogne ; Dijon ; Renoir ; Champagne.
Île-de-France
Ce secteur correspond au centre géographique de Planoise. Il est limitrophe avec les secteurs Époisses, Cassin, les Hauts-de-Chazal et Châteaufarine. Le nom qui est en fait celui de sa principale avenue est généralement raccourci en « I.D.F. » par les planoisiens. Il fut achevé, comme les Époisses, fin 1977 sur l'ancien site de Châteaufarine. C'est actuellement, avec environ 7000 habitants, soit plus du tiers de la population totale de Planoise, le secteur le plus peuplé du quartier. Il est souvent considéré comme étant le plus « défavorisé » de Besançon : de nombreuses tours et « blocs » sont délabrés ; les taux de chômage ainsi que de criminalité sont les plus élevés de toute la ville[5].
Cassin
Ce secteur est situé au sud de Planoise. Il est limitrophe avec le secteur Châteaufarine, le quartier de Velotte et la commune d'Avanne. Il comprend une partie de la colline (avec le Château Saint-Laurent) et de la forêt de Planoise. Il doit son appellation à la place du même nom qui est dédiée au juriste René Cassin. Ce secteur est plus récent que les deux précédents et est en outre reconnu comme un quartier à part entière depuis 1985. Il regroupe l'essentiel des commerces de proximité organisés autour d'un réseau de voies piétonnes ainsi que des entreprises de Planoise.
La Malcombe
Ce secteur est situé à l'extérieur de l'actuelle ZUP de Planoise, près du secteur des Époisses et de Micropolis, sur le bord droit du boulevard de la Grette. Le nom renvoie à un épisode tragique de l'histoire bisontine : au XIVe siècle, des combats acharnés opposèrent à cet endroit (qui forme une Combe) l'armée de Besançon, qui était à l'époque une ville libre du Saint-Empire romain germanique, aux troupes du Duc de Bourgogne ; La ville y subit une lourde défaite et y perdit un grand nombre d'hommes ; les bisontins, qui en gardèrent longtemps le souvenir, surnommèrent cet endroit la « combe du malheur[7] », qui à l'usage devint « Malcombe ». Ce secteur est principalement dédié au sport et constitue aujourd'hui un des principaux secteurs sportifs de la ville.
Micropolis
Ce secteur comprend le parc des expositions de la ville. Il fut construit à l'emplacement d'une ferme dite la « ferme Roy » et dont les bâtiments qui subsistèrent jusqu'en 2000 servirent un temps de lieu de culte chrétien. Ce secteur est situé au sud-est du Grand Planoise, entre le secteur Époisses et le quartier Saint-Ferjeux.
Châteaufarine
Article détaillé : Châteaufarine.Ce secteur est situé à l'extrême ouest de Besançon, entre celui de Ile-de-France et celui de Belle Étoile. Le nom viendrait d'un boulanger bisontin qui avait appelé sa ferme « château farine ». Anciennement, ce secteur était plus vaste et englobait celui d'Île-de-France ; il s'agissait alors d'une zone rurale où étaient cultivées des céréales et des pommes de terres. Le long de la Rue de Dole subsistent quelques fermes qui témoignent de cette époque. Elles sont le plus souvent transformées en restaurant ou en gîte. Aujourd'hui, ce secteur est la plus grande zone commerciale de Franche-Comté, avec de nombreuses grandes et moyennes surfaces.
Hauts-de-Chazal
Article détaillé : Hauts-de-Chazal.Ce secteur est situé au nord de Planoise. Il est limitrophe avec les secteurs Île-de-France, Châteaufarine ainsi qu'avec la commune de Franois. Ce secteur est actuellement en pleine évolution ; outre le nouveau pôle santé de la ville, il devrait accueillir prochainement une zone résidentielle et un quartier d'affaires.
Histoire
Article détaillé : Chronologie de Planoise.Préhistoire
Les premières traces de vie humaine connues à Planoise datent du Néolithique. Plusieurs objets actuellement conservés au Musée des Beaux-Arts et d'archéologie de Besançon[8] tel des pointes en silex ou des bracelets furent ainsi découvert à l'emplacement qui correspond à l'actuel secteur les Époisses.
Antiquité
Divers objets confirme la présence romaine dans le site de Planoise, toujours dans le secteur des Époisses, notamment une vierge à l'enfant ou encore une lampe à huile en terre cuite.
Moyen Âge
Jusqu'au Moyen Âge, le secteur était pratiquement inoccupé, il y'avait seulement quelques producteurs de fruits.
Les premières traces écrites faisant référence à Planoise datent de 1435. Ce toponyme et formé par le mot latin planesium avec le sens de planus campus qui signifie plaine, « terrain essarté ». Le haut de la colline de Planoise présente en effet une surface à peu près plane qui fut pendant longtemps cultivée. Une autre hypothèse est avancée : le nom proviendrait de bois de planes, c'est-à-dire bois de platanes il y avait effectivement autrefois un grand nombre de ces arbres[9].
Époque moderne
Entre le Moyen-Âge et l'Époque contemporaine, le site restait très peu habité. La seule évolution notable était l'agriculture; en effet la majorité des agriculteurs présents se mirent à cultivé des pommes de terre. À la fin du XVIIème siècle, une décharge est aménagée dans l'actuel secteur de Cassin (nommé à l'époque « Cornandouille »). Cette dernière avait pour premier but l'enfouissement des déchets de la ville voisine de Besançon, mais servais également à combler la faille de Cornandouille.
Durant la Révolution française le secteur ne fut pas ébranler, contrairement au proche quartier de Saint-Ferjeux qui lui, pris part à la rébellion contre l'ancien régime.
Époque contemporaine
Avant la ZUP
Le site de Planoise était une vaste forêt, comparable à la forêt de Chailluz. Dès le début du XIXe siècle, plusieurs fermes sont construites, et le site devient partiellement rural, regroupant moins d'une centaine d'habitant[10] Les seules traces actuelles de cette période sont un ancien lavoir[11] en pierre, situé en périphérie du quartier urbain ainsi que le Château Saint-Laurent et quelques fermes situées à la sortie de la Rue de Dole[12].
La Première Guerre mondiale ne concerneras pas Planoise. Aucun faits particuliers liés à cette guerre ont été signalés. La Seconde Guerre mondiale n'occasionneras que quelques destructions de fermes il y'eut cependant un centre de soin militaire dans le secteur, à noter également qu'un soldat américain y faut tuer.
Dès la fin des années 1950, Planoise est voué à devenir une importante ZUP (Zone à urbaniser en priorité), ce qui ne laisse pas d'autre choix aux agriculteurs que de partir[13]. Certains s'installeront dans la campagne franc-comtoise, mais d'autres reconstruiront leurs fermes à quelques centaines de mètres. Quelques années plus tard, ces derniers seront confrontés à une nouvelle expropriation lors de la construction de la zone de Châteaufarine[14]
Le début d'un projet
Au milieu des années 1950, la ville de Besançon fait face à un réel problème démographique : la croissance de la population bisontine est l'une des plus fortes de France, juste derrière celle de la ville de Grenoble. Il faut alors construire de nouveaux logements pour répondre à la demande[15][16]. Les quartiers de Clairs-Soleils, Montrapon-Fontaine-écu et le secteur des Orchamps sont déjà en cours d'aménagement, mais la morphologie du terrain ne permet pas la construction, nécessaire, d'une large ZUP. Une expansion vers l'ouest devient la seule solution réaliste. Le futur quartier est imaginé et construit par l'architecte Novarina. On prévoit alors à l'époque que 40 000 personnes s'installeront dans la zone résidentielle flambant neuve[17]
Dès 1959, les expropriations débutent. Le 18 novembre 1960) le statut de ZUP (zone à urbaniser en priorité) et reconnu. En 1962 commencent les travaux d'aménagement et à partir de 1965 les constructions des blocs sont en cours.[18]. De 1970 à 1975, le nouveau quartier des Époisses est achevé, tandis que le secteur d'Île-de-France est en pleine construction. Plusieurs projets de construction sont alors abandonnés, la demande de logements ayant fortement baissé (estimée à moins de 20 000 habitants). À partir de 1968, les premiers habitants s'installent aux Époisses[19].
Pourquoi le choix de Planoise ?
Alors que la ville de Besançon doit construire de nouveaux logements, le quartier de La Boucle est déjà saturé : il est nécessaire de construire en dehors de la vieille ville. Les secteurs de Montrapon ou des Clairs-Soleils sont construits au nord-est, mais leurs superficies ne peuvent pas combler le manque de logements. De plus, les terrains situés autour de La Boucle ne peuvent contenir une ZUP de la dimension prévue, car certains secteurs appartiennent à l'Armée, qui refuse de les céder. La solution réside dans une bourgade située à 3 km du centre historique : Planoise. Ces 3,5 km² peuvent accueillir une grande population.[20].
La vie s'installe
À la fin des années 1960, les commerces sont encore mobiles. Le réseau téléphonique et électrique est toujours restreint. Les lieux de cultes (principalement chrétiens) sont souvent des salles ou des cages d'escalier. L'église Saint François d'Assise est érigée en 1972. La construction des centres commerciaux des Époisses et d'Île-de-France, respectivement en 1969 et 1975, constitue le premier développement notable du commerce.
Peu après, le collège Diderot est bâti. Puis, à partir de 1985, le secteur de Cassin se développe ; il accueillera principalement les commerces de proximité. C'est alors « l'âge d'or » du quartier : sa croissance lui vaut à l'époque le surnom de « quartier soleil »[21].
De l'âge d'or à la crise des banlieues
Article détaillé : Chronologie de Planoise #Émeutes, affaires judiciaires et faits divers.Planoise, comme beaucoup de ZUP construites à la même époque, rencontre des problèmes économiques et sociaux. À partir de 1985, le quartier passe d'un secteur prospère à une cité sensible.[22]. Guerre des gangs, trafics, braquages, agressions, chômage, promiscuité, dégradation du cadre de vie, l'âge d'or de Planoise est bel et bien révolu. La commune tarde à réagir, mais garde encore bon espoir sur les capacités du quartier. À la fin des années 2000, une partie de la ZUP est reclassé en zone franche urbaine, ce qui permet l'installation d'une quarantaine d'entreprises.
Un nouvel avenir ?
Dans le cadre de la P.R.U. (programme de rénovation urbaine), Planoise connaît une réhabilitation sans précédent, de nouveaux secteurs se construisent, comme les Hauts-de-Chazal, des bâtiments plus spacieux, plus pratiques et moins modestes se construisent (couleurs plus chaudes, hauteur correspondant à moins de 7 étages [23]…). De nouveaux projets verront aussi le jour, comme le tramway qui passerait à Planoise pour rejoindre Chalezeule. La municipalité a émis la possibilité d'une construction de gare à Planoise, d'ici à 2020[24].
Économie
Commerces
Le quartier offre des très nombreux commerces et services, notamment trois centres commerciaux: le centre commercial des Époisses (1969) regroupant plusieurs commerces et une moyenne surface Norma, le centre commercial d'Île-de-France (1975) regroupant huit commerces dont une moyenne surface Coccinelle, et le centre commercial du parc (1984) situé à Cassin, qui comprend un Intermarché et une moyenne surface « Malin Plaisir », le tout compléter par le centre commercial de Chateaufarine avec ses 80 boutiques. Chaque secteur est desservi par les commerces essentiels (boulangerie, bureau de tabac, salon de coiffure…) mais le secteur Cassin tire son épingle du jeu, regroupant une grande partie des autres commerces de proximité comme la lingerie ou l'informatique, et regroupant aussi les principaux restaurants du quartier. Le quartier accueille aussi six hôtels, situés principalement près de Micropolis. Des marchands de kebabs viennent quotidiennement aux Époisses et à Île-de-France.
Services
Planoise offre un bon panel de services : un total de deux postes[25], un centre S.O.S. médecin[26],[27], un centre Médecins du monde[28], une agence de l'ANPE[29], une mini CAF[30], un Trésor public[31], les Francas, un Centre communal d'action sociale (CCAS)[32] ou encore le CROUS[33].
Entreprises
Il y a à Planoise un grand nombre de S.A.R.L., disséminées un peu partout dans le quartier. La Zone « La Fayette » regroupe la grande majorité des « grosses » entreprises du quartier, spécialisées principalement dans l'informatique ou le taillage de pierres précieuses. À noter que le service régional de France Télécom se trouve à Planoise (dans le secteur de Casssin), ainsi que que le service régional de l'INSEE[34]
Industrie
Le quartier ne possède pas d'usine proprement dite, il existe néanmoins la chaufferie de bois et l'usine d'incinération de Planoise, situées toutes deux Rue de Dole[35].
Emploi
Au recensement de 1999, Planoise comptait 8 530 actifs, soit plus de 40% de la population totale. Ces emplois se répartissaient très majoritairement dans le secteur tertiaire (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier). Le taux de chômage de la population active atteignait 25%, et 40% chez les jeunes de 18-25 ans en 1999. (voir aussi la rubrique sociologie)[36].
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services Planoise 0.2 % 16.8 % 5.2 % 77.8% 12.1 % 18.0 % Besançon 0.3 % 14.0 % 3.7 % 82.0% 11.9 % 18.1 % Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 % [36] Transports
Le quartier de Planoise n'est qu'à 20 minutes du centre-ville par les transports en commun, il est desservi entre autres par les lignes 1, 2, 3, 5, 10, 22 et 27 de la société Ginko. Par ailleurs, Planoise devrait être prochainement relié aux autres quartiers de Besançon, notamment le centre-ville par une ligne de Tramway de Besançon qui devrait être opérationnelle au plus tard en 2014[37]. La municipalité a aussi émis la possibilité qu'une gare soit construite d'ici à 2020 dans le quartier.
Patrimoine et bâtiments administratifs
Article connexe : Patrimoine de Besançon.Le patrimoine du quartier est peu présent ou souvent pas mis en valeur. L'essentiel des anciennes fermes et demeures qui constituait jadis les demeures des planoisiens ou été peu à peu détruites. On noteras cependant l'existence de quelques bâtiments remarquables: les Archives départementales du Doubs, avec ces baies vitrées bleu turquoise, le Fort de Planoise datant du XIXe siècle ou tout simplement l'Hôpital Jean Minjoz . Quelques statues composent le patrimoine ornemental de Planoise, avec la plus célèbre d'entre elles, la statue de la diversité devenue une véritable icône du quartier. La Tour de Planoise ainsi que la Tour Miramas contribuent elles aussi, à la beauté architecturale de cette petite ville.
Lieux de culte
- La mosquée Al-Fath (qui signifie le destin), est aussi une association culturelle inaugurée le 25 mai 2008, en présence du maire.[38].
- L'Église Saint-François-d'Assise, ouverte en 1972, dont la fresque est une œuvre de l'artiste Pascutto, et contient plus de 33 000 éléments.
- L'église évangélique Cépée[39].
Équipements sportifs et culturels
- Médiathèque Nelson Mandela, située à Ile de France, elle comprend une bibliothèque, un réseau informatique et divers ateliers pour jeunes.[40]
- Parc des expositions de Micropolis Besançon, qui comprend le parc des expositions et une salle de concert[41].
- Théâtre de l'Espace[42],[43].
- Gymnase Châteaufarine
- Gymnase Diderot[44]
- La Piscine-Patinoire Lafayette[45].
- La Malcombe, complexe sportif, situé entre Planoise et Rosemont
Bâtiments administratifs
- Les Archives départementales du Doubs, situées à Cassin[46]
- Le centre hospitalier régional et universitaire Jean Minjoz[47].
- La Polyclinique de Franche-comté, avec sa maternité et ses divers services pédiatriques[48].
- La fourrière municipale de Besançon, pouvant contenir jusqu'à 800 véhicules[49].
- La brigade douanière de gendarmerie, située dans le secteur de Franche-comté[50].
- Trois crèches (Crèche des Époisses, crèche du parc (Cassin) et crèche d'Ile-de-France)[51].
- Logement/foyer les hortensias, une maison de retraite située dans le secteur de Franche-comté[52]
- La maison des syndicats.
Patrimoine millitaire, civil et autres
- Le Fort de Planoise, dont la constuction fut décidée en 1877 au sommet de la colline de Planoise.
- Le Château Saint-Laurent, construit au début du XVIIe siècle et sisé avec la commune d'Avanne-Aveney.
- Le lavoir de Planoise, construit en 1812, il est situé chemin du cerisier près de Châteaufarine.
- L'école de Châteaufarine, située sur la Rue de Dole ; construite dans les années 1940 elle est aujourd'hui fermée.
- Environ sept anciennes fermes de la Rue de Dole et une dizaine de petites maisons près de Châteaufarine sont encore debout. À Planoise « intra muros » il ne reste que quelques ruines d'une ferme, dans le secteur des Époisses.
Patrimoine ornemental
Planoise, à l'instar de Besançon, ne possède pas un patrimoine architectural varié. On dénombre seulement quatre statues remarquables:
- La statue de la diversité, appelée ainsi à cause des dizaines de traces de mains laissée que cette dernière orne un des ronds-points du secteur d'Île-de-France. C'est une colonne certainement en plâtre colorée de bandes rouges, jaunes, noires... Cette statue symbolise la diversité et la fraternité des planoisiens.
- La statue du collège Diderot est une statue en béton ornant l'entrée du collège Diderot, dans le secteur d'Île-de-France.
- La statue du lycée Tristan Bernard est une statue d'assemblage de divers métaux ferreux, mesurant environ trois mètres de hauts. Elle est située en annexe du lycée Tristan Bernard, dans le secteur de Cassin.
- La « statue du monde » est une statue représentant une partie de la terre (parties visibles: Amérique du nord et Europe). Elle est située dans le secteur de Cassin, près de la Piscine-Patinoire Lafayette et orne un rond-point.
Tissu urbain
Construit « à la hâte » pour résoudre les difficultés démographiques auxquels la ville de Besançon était alors confrontée, le patrimoine architectural du quartier, composé de plus d'une centaine de tours et de barres HLM ainsi que de résidences pavillonnaires, n'est pas d'un intérêt notable. Le secteur des Époisses, avec Île-de-France regroupe les plus grands « blocs » de la région notamment le bloc d'Île-de-France, comparable à celui du Haut-du-Lièvre à Nancy. Toutes les habitations de Planoise sont des bâtiments ou des tours. 70% sont des HLM et 30% des bâtiments privés. Dans l'agglomération, près de Chateaufarine il existe une centaine de résidences, principalement des maisons individuelles. Il y a aujourd'hui plus de 8 620 logements à Planoise dont près de 5 000 logements sociaux[53]. D'imposantes tours, comme la tour de Planoise (47 mètres) ou la tour Miramas (30 mètres) constituent les plus hauts édifices de la région. La municipalité à déjà fait beaucoup d'effort concernant la beauté du cadre de vie: par exemple, il n'est pas rare de voir dans les halls d'immeuble des « petites fresques » réalisées avec du carrelage, représentant un paysage franc-comtois.
Sociologie
Article détaillé : Sociologie de Besançon #Sociologie du quartier de Planoise.Démographie
Évolution démographique 1940 1950 1959 1962 1971 1977 1989 1990 1999 2006 - de 1000 - de 800 - de 100 0 7480 12.000 21.300 18.489 20.500 20.700 Nombre retenu à partir de 1990 : population sans doubles comptes Médias
- La Passerelle [1], journal d'information du quartier qui paraît 4 fois par an. Jadis ce journal se nommait « ZIP,ZAC,ZUP »
- Radio Sud
- Radio Décibels (aujourd'hui disparu)
- Divers autres journaux, pour des événements bien précis, comme le plan de rénovation urbaine.
Lieux d'enseignement
Dans ce quartier, le secteur scolaire est particulièrement important avec 17 écoles (2 579 élèves), 2 collèges (1 474 élèves) et 2 lycées (2 066 élèves).[5] À noter que le collège Diderot [2] a reçu le label « École sans racisme », ce qui est une première en France, l'établissement à aussi été catégoriser de collège "ambition réussite"[54],[55].
Liste des lieux d'enseignementÉcoles maternelles
- École maternelle Albrecht Dürer
- École maternelle André Boulloche
- École maternelle Artois
- École maternelle Bourgogne
- École maternelle Champagne
- École maternelle Cologne
- École maternelle Fourier
- École maternelle Fribourg
- École maternelle Île-de-France
- École maternelle Picardie
- École maternelle Saint-Exupéry
Écoles primaires
- École primaire Albrecht Dürer
- École primaire Bourgogne
- École primaire Champagne
- École primaire Fourier
- École primaire Île-de-France
Collèges
- Collège Diderot
- Collège Voltaire
Lycées
- Lycée professionnel Tristan Bernard
- Lycée Victor Hugo
Supérieur
- Institut régional du travail social (IRTS)
- Besançon Formation
- Centre de formation professionnelle et de promotion agricole
Associations de quartier
Planoise compte un grand nombre d'associations[56], qui militent principalement pour la « réunion et l'entente des peuples » comme l'association franco-turque. L'association Pari constitue la seule structure d'aide aux devoirs pour les jeunes.
- L'association Pari, qui fut crée en 1981 aide les jeunes du quartier dans leurs devoirs (assistance, compréhension...) et accueille environ 300 enfants par an. L'association propose aussi une initiation à informatique, des cours de français pour les adultes, divers ateliers culturels, multimedia, artistiques, ainsi que des stages de révisions.[57].
- Association des Organismes HLM de la Région de Franche Comté.
- Des Racines et des Feuilles, association retraçant l'immigration à Planoise.
- L’association Julienne-Javel, qui aide des locataires à rénover leurs appartements.
- L'association franco-turque, située place Cassin.
- Carrefour d'animation et d'expression musicale (CAEM)[58].
Sport
Le quartier possède un grand nombre de stades de football et de basketball. L'essentiel des équipements sportifs se situent à la Malcombe.
- Le Planoise Karaté Academy, club fondé en 1986, qui eut comme élèves certains champions comme Ali Yugo (double champion de France), Luc Menyomo (double champion du monde, double champion d'Europe et plusieurs fois champion de France), Mourad Taïati (médaillé national de combat et au katana) ou encore Baba Sanogho (champion de France 1993 et vice champion d'Afrique 1997)[59],[60].
- A.S.C. Planoise - Saint-Ferjeux située Rue Pesy, à Saint-Ferjeux.
- Profession sports 25[61] une infrastructure qui propose diverses activités sportives pour les jeunes.
- Club de football américain des Besançon Bisons (Malcombe).
- Un club de tir à l'arc (Malcombe).
- Un club de boxe, situé à Cassin.
Environnement
Faune du quartier
La faune sauvage de Planoise est essentiellement constituée de rats, de mulots et de quelques hérissons. Un très grand nombre de pigeons et de corbeaux constituent la majore partie des oiseaux du quartier. Outre la faune sauvage, il y a un grand nombre de chats et de chiens errants. Cependant, il existe quelques élevages de vaches et de moutons près de la Malcombe
Flore du quartier
Planoise, malgré son "hyper-urbanisation" a su conserver une grande partie d'espaces boisés: à chaque coin de rue, il y a des arbres ou des buissons (essentiellement des sapins, des hêtres, des marronniers ou des bouleaux) ainsi qu'un grand nombre de parcs et de petits espaces verts. À l'instar de certains quartiers de la banlieue parisienne, le sol est composé principalement de pelouse et de petits jardins botaniques.
Parc urbain
Le parc urbain de Planoise[62],[63] est un ensemble d'espaces verts constitué d'un grand terrain gazonner compléter par un bois et par une aire de jeux. Le parc est situé au sud du quartier (à Cassin) et devrait être prochainement réaménagé (investissement de 1,5 million d'euros[64]) et accueillir un terrain de loisirs. Le bois (bois de Planoise) est essentiellement composé de petits arbres (hêtres et bouleaux, il y a aussi de nombreuses espèces de champignons et de fleurs. Un réseau de sentiers relie le parc directement au bois ainsi qu'aux multiples terrains de jeux.
Forêt et colline de Planoise
Article connexe : Collines et sommets de Besançon.La forêt de Planoise offre une grande diversité aussi bien au niveau de la faune que de la flore[65]: Vous aurez peut-être la chance d'apercevoir des sangliers, des renards, une multitude d'espèces d'oiseaux (moineaux, Hirondelles, ou encore des chouettes) ou tout simplement des écureuils. La flore est essentiellement constituée d'hêtres, de sapins, de platanes, de chênes, de bouleaux ou encore de fougères. Un réseau de sentiers permet d'accéder au Fort de Planoise ainsi qu'à divers points de vues. Le long du parcours, il y a un grand nombre de bâtiments militaire, annexes du Fort de Planoise, tous datant du XIXème siècle. La seule infrastructure contemporaine est le château d'eau[66], situé au contrebas du fort. La colline et la forêt font face à un cruel paradoxe: en effet, l'intégralité de la colline est administrativement située dans le quartier de Velotte.
Évènements
- Vital'été, un événement sportif qui a lieu à la Malcombe[67].
- Feux d'artifice de Planoise, qui ont lieu fin mai, fin juin et le 14 juillet.
- La fête des voisins[53].
- La fête de la musique.
- Le vide grenier de Planoise, qui a lieu tous les ans[68].
Personnalités liées au quartier
La grande majorité des artistes sont des chanteurs, notamment des rappeurs.
- La Mifa saï saï, un des premiers groupes de rap.
- Lil shaolin, un des plus célèbres rappeurs franc-comtois.
- Germinal, un rappeur[69].
- Radmo, un chanteur de rap reconnu dans le département.
- Morrade Hakkar, un champion de boxe français.
- Coline Bassenne, championne de France junior en patinage sur glace[70].
- Jan Théo, double champion de Franche-Comté de judo benjamin[70].
- Salah Gaham, mort héroïquement durant les émeutes de 2005 en tentant de porter secours à des étudiants.
- Jean-Louis Fousseret, Conseiller général du Canton de Besançon-Planoise de 1988 à 2001 et actuel maire de Besançon.
- Barbara Romagnan, actuelle conseillère générale du Canton de Besançon-Planoise.
- Sandrine Delerce, championne de handball et enseignante au collège Diderot.
Galerie
Notes et références
- ↑ Cedre-fc.org - page 2 (consulté le 7/10/09)
- ↑ Sig.ville.gouv.fr 128 ha (soit 1.28 km²) pour la Z.U.S. soit environ 2,4 km² en comprennant la Z.U.S. et le reste du quartier défini par la municipalité
- ↑ INSEE.fr (consulté le 19/08/2009) 17 265 habitants au total (1999) sur la Z.U.S., définit par la municipalité, la population totale de Planoise est estimée à 20718 habitants (la Z.U.S. représente 80% de la population totale du quartier. Calcul 17265 × 20 ÷ 100 = 3453. 17265 + 3453 = 20718)
- ↑ L'express.fr (consulté le 7/10/09)
- ↑ a , b et c Blog-bisontin.fr (consulté le 7/10/09)
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- ↑ La Malcombe sur Planoise-reflexion.fr (consulté le 10/10/09)
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- ↑ Planoise, vous connaissez ? René Bévalot, 1995 - page 40 à 48
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- ↑ a et b La passerelle, numéro 95 (juin, juillet, août 2009)
Bibliographie
- A. Gagnieux, Planoise : une véritable petite ville au sein de Besançon 1960-1990, service éducatif des Archives départementales, Besançon, 2004, 76 p.
- René Bevalot, Planoise… Vous connaissez ?, 1995, 117 p.
Articles connexes
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- Besançon
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