- Diazene
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Hydrazine
Hydrazine
Dimensions et modèle 3D de l'hydrazine Général Nom IUPAC hydrazine Synonymes diamine No CAS No EINECS PubChem SMILES InChI Apparence liquide hygroscopique, incolore, fumant, d'odeur âcre.[1] Propriétés chimiques Formule brute N2H4 Masse molaire 32,0452 g∙mol-1
H 12,58 %, N 87,42 %,Propriétés physiques T° fusion 2 °C[1] T° ébullition 114 °C[1] Solubilité miscible à l'eau
et aux solvants organiques
polairesMasse volumique (eau = 1) : 1.01[1] Point d’éclair 38 °C c.f.[1] Limites d’explosivité dans l’air en volume % dans l'air : 1.8-100[1] Pression de vapeur saturante à 20 °C : 1.4 kPa[1] Viscosité dynamique 0,9 mPa.s à 25 °C Thermochimie S0gaz, 1 bar 1 bar 238,66 J/mol•K S0liquide, 1 bar 1 bar 121,52 J/mol•K ΔfH0gaz 95,35 kJ/mol ΔfH0liquide 50,63 kJ/mol ΔfH0solide 37,63 kJ/mol Précautions Directive 67/548/EEC[3]
T
NPhrases R : 10, 23/24/25, 34, 43, 45, 50/53, Phrases S : 45, 53, 60, 61, Transport 886 2029
886 2030
60 3293 NFPA 704 Autre Peut attaquer le système nerveux.
Mortel à hautes doses.SIMDUT[4] B3, D1A, D2A, E, SGH[5] H226, H301, H311, H314, H317, H331, H350, H410,
DangerClassification du CIRC Groupe 2B : Peut-être cancérogène pour l'homme[2] Écotoxicologie LogP -3.1[1] Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. L’hydrazine (ou Diazène), de formule chimique N2H4 et de formule semi-développée NH2-NH2, est un composé chimique liquide d’apparence semblable à l'eau, avec une odeur rappelant celle de l’ammoniaque. Elle est miscible à l'eau en toutes proportions et est largement utilisée en chimie organique et comme composant de certains carburants pour fusées.
Sommaire
Structure moléculaire et propriétés
La structure de l'hydrazine se présente sous l’aspect de deux molécules d’ammoniaque accouplées l’une à l’autre par enlèvement d'un hydrogène pour chacune des deux molécules. Chaque sous-unité N-H2 se présente sous une forme pyramidale. La distance entre les deux atomes d'azote est de 145 pm, et la molécule adopte une conformation lévogyre. [6] Le moment de rotation est le double de celui de l’éthane. Ses propriétés structurelles ressemblent à celles du peroxyde d'hydrogène gazeux, qui adopte une conformation « asymétrique » analogue à une structure d'alcane linéaire, avec un moment de rotation élevé.
Elle possède les propriétés d’une base comparable à l’ammoniaque, mais 15 fois plus faible. Le substituant sur chaque amine rend le doublet électronique moins disponible pour capter un proton et donc moins basique.[7] L'hydrazine est un meilleur nucléophile que l'ammoniac à cause de la répulsion entre les doublets non liants des atomes d'azote adjacents[8].
- N2H4 + H+ → [N2H5]+ K = 8,5 x 10-7
(pour l’ammoniaque K = 1,78 x 10-5) Elle cède difficilement un proton : [9]
- [N2H5]+ + H+ → [N2H6]2+ K = 8,4 x 10-16
L'hydrazine est un réducteur beaucoup plus fort en milieu basique qu'en milieu acide. (E=-0,23 V à pH=0 et E=-1,16 V à pH=14)[7] Lorsque l'hydrazine réagit avec des oxydants, divers produits azotés peuvent se former mais en général, il s'agit de diazote. La réaction de l'hydrazine avec le dioxygène forme du diazote et de l'eau, tout en dégageant une grande quantité de chaleur.
L'hydrazine se dégrade sous l'action de la chaleur et des rayon UV en diazote, dihydrogène et ammoniac.
Certains sels de l'hydrazine sont explosifs : nitrate, chlorate, perchlorate et azoture d'hydrazonium[10].
Propriété physico-chimique
L'hydrazine anhydre est un liquide incolore fumant à l'air avec une odeur aminé. Le seuil olfactif est de 3 ppm.
Synthèse
Theodor Curtius synthétisa l’hydrazine simple pour la première fois en 1889 par un biais détourné.[11]
L’hydrazine est produite par le procédé d’Olin Raschig à partir de l’hypochlorite de sodium et de l'ammoniaque, une méthode inventée en 1907. Ce procédé repose sur la réaction des chloramines avec l'ammoniaque.[12]
Une variante du procédé d’Olin Raschig est l'oxydation de l’urée par l’hypochlorite de sodium:[13]
(H2N)2C=O + NaOCl + 2NaOH → N2H4 + H2O + NaCl + Na2CO3
Dans le cycle Atofina-PCUK, l'hydrazine est fabriquée en plusieurs étapes à partir d’acétone, d'ammoniaque et de peroxyde d'hydrogène. L’acétone et l'ammoniaque réagissent d’abord pour donner une imine, réaction suivie d’une oxydation par le peroxyde d'hydrogène en oxaziridine, une molécule comportant trois cycles carbone, de l'oxygène et de l'azote, suivie d’une ammoniolyse qui conduit à l’hydrazone, un processus qui assemble deux atomes d'azote. L’hydrazone réagit avec l'acétone en excédent, et l'azine produite est hydrolysée pour former l'hydrazine, en régénérant l’acétone. Contrairement au procédé de Raschig, cette méthode ne génère pas de sel. PCUK est associé à Ugine Kuhlmann, un fabricant français de produits chimiques. [14]
L’hydrazine peut aussi être produite par une méthode connue sous le nom de procédé ketazine et peroxyde.
En 2001, Marc Strous, microbiologiste à l'Université de Nijmegen aux Pays-Bas, a découvert que l'hydrazine est produite par des levures et une bactérie océanique l’anammox (Brocadia anammoxidans). Ce sont les seuls organismes vivants actuellement connus capables de produire naturellement de l’hydrazine. [15],[16]
Dérivés
On connaît de nombreux dérivés par substitution de l’hydrazine, et plusieurs d’entre eux sont produits naturellement. Quelques exemples:
- La gyromitrine et l’agaritine sont des phénylhydrazines retrouvées chez une espèce de champignons cultivés et commercialisés l’agaricus bisporus. La gyromitrine est métabolisée en monométhylhydrazine.
- L’iproniazide, l’hydralazine et la phénelzine sont des médicaments fabriqués à partir de l’hydrazine.
- La 1,1-diméthylhydrazine (UDMH) et la 1,2-diméthylhydrazine sont des hydrazines où deux atomes d'hydrogène sont remplacés par des groupes méthyles.
- La 2,4-dinitrophénylhydrazine (2,4-DNPH) est couramment utilisée pour des tests sur les cétones et les aldéhydes en chimie organique .
- La phénylhydrazine, C6H5NHNH2, est la première hydrazine à avoir été découverte.
Utilisation en chimie
Les hydrazines sont utilisées dans la synthèse de nombreuses molécules organiques et beaucoup d’entre elles ont une importance pratique dans l’industrie pharmaceutique, comme antituberculeux, ainsi que dans les textiles comme colorant et dans la photographie.
Réaction avec les carbonyles
Pour illustrer la condensation de l'hydrazine avec un radical carbonyle citons la réaction avec l’acétone qui conduit à la formation de diisopropylidène hydrazine. Celle-ci réagit encore avec l'hydrazine pour former une hydrazone : [17]
- 2 (CH3)2CO + N2H4 → 2 H2O + [(CH3)2C=N]2
- [(CH3)2C=N]2 + N2H4 → 2 (CH3)2C=N-NH2
L'acétone et la diisopropylidène hydrazine sont des intermédiaires dans la synthèse PCUK-Atofina. L’alkylation directe des hydrazines avec les haloalcanes en présence d’une base forme des dérivés alkylés des hydrazines, mais la réaction est généralement inefficace en raison d’un mauvais contrôle sur le niveau de substitution (comme pour les Amines ordinaires). La réduction de l’hydrazone en hydrazine constitue une façon élégante de produire des hydrazines 1,1 dialkylées.
Dans une autre réaction la 2-cyanopyridine réagit avec l'hydrazine pour former des hydrazides amidées qui peuvent être converties en triazines en utilisant les 1,2-dicétones.
Réaction de Wolff-Kishner
Article détaillé : Réaction de Wolff-Kishner.L’hydrazine est utilisée en chimie organique dans la réduction de Wolff-Kishner , une réaction qui transforme le groupe carbonyle d'une cétone ou d’un aldéhyde en méthylène (ou groupe méthyle) par l'intermédiaire d'une molécule d’hydrazone . La production de diazote très stable à partir de l'hydrazine favorise la réaction.
Synthèse des molécules polycycliques
Ayant deux fonctions amines, l’hydrazine est une pièce maîtresse pour la préparation de nombreux composés hétérocycliques via la condensation avec une partie possédant deux fonctions électrophiles. Avec l’acétylacétone, il se condense pour donner le 3,5-diméthylpyrazole. [18] Dans la réaction d’Einhorn-Brunner les hydrazines réagissent avec les imides pour donner des triazoles.
Sulfonation
Etant un bon nucléophile, N2H4 est vulnérable à l'attaque des halogénures de sulfonyle et des halogénures d'acyle. [19] Le tosyl hydrazine forme aussi des hydrazones après traitement avec des carbonyles.
Découpage des phthalimides
L’hydrazine est utilisée pour découper la N-phthalimide en dérivés alkylés. Cette réaction de scission permet à l’anion phthalimide d'être utilisé comme précurseur d'amine dans la synthèse de Gabriel.[20]
Agent réducteur
L’hydrazine est un réducteur apprécié parce que ses sous-produits sont généralement l'azote gazeux et l'eau. Ainsi, il est utilisé comme antioxydant, désactiveur d’oxygène et inhibiteur de corrosion dans l'eau des chaudières et des circuits de chauffage (dans ce rôle, on lui préfère désormais le N,N-Diethylhydroxylamine, de moindre toxicité). Elle est aussi utilisée pour réduire les sels de métaux et d'oxydes de métaux à l’état métallique dans l’électrolyse du nickel ainsi que dans l’extraction du plutonium à partir de déchets nucléaires.
Sels d’hydrazine
L’hydrazine est convertie en sels solides au moyen d’un traitement par les acides minéraux. Le sel le plus répandu est l'hydrogénosulfate d'hydrazine, N2H5HSO4, qui devrait probablement être appelé bisulfate d’hydrazine. Le bisulfate d’hydrazine est utilisé comme traitement alternatif de la cachexie induite par le cancer. Le sel de l'hydrazine et de l’acide azothydrique N5H5 avait un intérêt scientifique, en raison de sa forte teneur en azote et de ses propriétés explosives.
Utilisations industrielles
L’hydrazine est utilisée dans de nombreux procédés, comme par exemple la production de fibres d’élasthanne, comme catalyseur de polymérisation, agent gonflant, pour les piles à combustibles, comme flux de brasage pour le soudage, pour le développement des photos, comme prolongateur de chaîne pour la polymérisation du polyuréthane, comme composé basique pour le conditionnement des circuits secondaires des centrales nucléaires et comme stabilisateur de chaleur. En outre, une technique utilisant des dépôts d'hydrazine sur les semi-conducteurs a été récemment expérimentée, avec une possible application à la fabrication des thin-film transistors utilisés pour les écran à cristaux liquides. L’hydrazine en solution à 70% avec 30% d'eau est utilisée pour alimenter l'EPU (unité d'alimentation d'urgence), sur les avions de chasse F-16 (General Dynamics F-16 Falcon). En usage militaire, un dérivé de l'hydrazine, le diméthylhydrazine asymétrique (UDMH), combiné avec du nitrate d'ammonium est l'ingrédient de base de l’astrolite, un explosif extrêmement puissant inventé dans les années 1960.
Carburant pour fusées
L’hydrazine fut d'abord utilisée comme carburant pour fusées lors de la Seconde Guerre mondiale pour les avions Messerschmitt Me 163 (le premier avion de chasse à réaction), sous le nom de B-Stoff (en fait, de l'hydrate d'hydrazine). Ce B-Stoff était mélangé à du méthanol (M-Stoff) pour donner du C-Stoff, lequel était utilisé comme carburant avec du T-Stoff, un concentré de peroxyde d'hydrogène au contact duquel il s'enflammait spontanément en une réaction très énergétique.
Aujourd'hui, l'hydrazine est utilisée généralement seule comme monergol dans les moteurs à faible poussée (mais grande précision) permettant le positionnement sur orbite des satellites et des sondes spatiales ; dans ce cas, la poussée est assurée par décomposition catalytique de l'hydrazine et non par combustion. Cette décomposition est en effet une réaction très exothermique. Elle est obtenue en faisant passer l'hydrazine sur un catalyseur dont le composant actif est l'iridium métallique déposé sur une grande surface d’alumine (oxyde d'aluminium), ou de nanofibres de carbone[21], ou plus récemment le nitrure de molybdène sur l'alumine[22], voire du nitrate de molybdène. Sa décomposition en ammoniac, diazote et dihydrogène résulte des réactions suivantes :
-
- 1.
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- 2.
-
- 3.
Cette décomposition se déclenche en quelques millisecondes et permet de doser la poussée de façon très précise. Ces réactions sont très exothermiques (le catalyseur de la chambre peut atteindre 800 °C en quelques millisecondes[21]), et produisent un gros volume de gaz chauds à partir d’un faible volume d’hydrazine liquide, [22] ce qui en fait un bon propergol pour la propulsion spatiale.
Certains dérivés de l'hydrazine sont également employés comme ergols liquides : la monométhylhydrazine H2N-NHCH3 (ou MMH), et la diméthylhydrazine asymétrique, H2N-N(CH3)2 (ou UDMH). Ils sont généralement utilisés avec le peroxyde d'azote N2O4 comme oxydant, avec lequel ils forment un propergol liquide stockable hypergolique.
Piles à combustible
Le fabricant italien de catalyseur Acta a proposé d'utiliser l’hydrazine comme solution alternative à l'hydrogène dans les piles à combustibles. Le principal avantage de ce produit est sa capacité à produire plus de 200 mW/cm2, davantage qu’une pile à hydrogène similaire sans nécessité de recourir à de coûteux catalyseurs contenant du platine. Comme le combustible est liquide à température ambiante, il peut être manipulé et stocké plus facilement que l'hydrogène. En stockant l'hydrazine dans un réservoir contenant un carbonyle avec une double liaison carbone oxygène, le combustible réagit et forme une matière solide et sûre appelé hydrazone. Ensuite il suffit de remplir le réservoir avec de l'eau chaude pour libérer l’hydrate d'hydrazine sous forme liquide. La manipulation d’un combustible liquide est en pratique beaucoup plus sûre que de celle de l'hydrogène gazeux, et le liquide a un plus grand potentiel d'oxydo-réduction (1,56 V) comparativement à 1,23 V pour l'hydrogène. La molécule d’hydrazine est cassée dans la pile pour former du diazote et des atomes d'hydrogène qui se lient à un atome d’oxygène pour former de l’eau.[23]
Sécurité
Précautions pour la santé
L'hydrazine est hautement toxique et dangereusement instable, surtout sous sa forme anhydre. Les symptômes d'une exposition aiguë à des niveaux élevés d'hydrazine peuvent se manifester chez l'homme par l'irritation des yeux, du nez et de la gorge, des étourdissements, des céphalées, des nausées, un œdème pulmonaire, des convulsions, un coma. Une exposition aiguë peut également endommager le foie, les reins et le système nerveux central chez l'homme. Le liquide est corrosif et peut produire un eczéma de contact chez les humains et les animaux. Des effets nocifs pour les poumons, le foie, la rate et la thyroïde ont été rapportés chez des animaux exposés de façon chronique à l'hydrazine par inhalation. Une augmentation du nombre de cas de tumeur du poumon, de la cavité nasale, et du foie a été observée chez les rongeurs exposés à l'hydrazine.
Précautions pour le stockage
Actualité
Article détaillé : USA 193.Le 21 février 2008 est annoncée la destruction du satellite espion USA 193 en perdition par un missile antibalistique de l'US Navy. Les autorités américaines justifient cette décision par le risque encouru par les populations sur un point de chute hypothétique, en raison de la toxicité de l'hydrazine[24]. Plusieurs observateurs [1] [2] pensent que la raison de ce tir sans précédent est d'ordre militaire et stratégique.
Références
- ↑ a , b , c , d , e , f , g et h HYDRAZINE (anhydre), fiche de sécurité du Programme International sur la Sécurité des Substances Chimiques, consultée le 9 mai 2009
- ↑ IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, « Evaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 2B : Peut-être cancérogènes pour l'homme » sur http://monographs.iarc.fr, 16 janvier 2009, CIRC. Consulté le 22 août 2009
- ↑ « hydrazine » sur ESIS, consulté le 17 février 2009
- ↑ « Hydrazine » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme canadien responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 24 avril 2009
- ↑ Numéro index dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du règlement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008)
- ↑ Miessler, Gary L. and Tarr, Donald A. Inorganic Chemistry, Third Edition. Pearson Prentice Hall (2004). ISBN 0-13-035471-6.
- ↑ a et b Chimie inorganique, D.F. Shriver, Peter William Atkins
- ↑ Les fondement de la chimie organique, Michael Hornby, Josephine Peach
- ↑ Holleman, AF, Wiberg, E. "Inorganic Chemistry" Academic Press: San Diego, 2001. ISBN 0-12-352651-5.
- ↑ Fiche de sécurité de l'INRS
- ↑ Curtius, J. Prakt. Chem. 1889, 39, 107-39.
- ↑ Adams, R.; Brown, B. K. , Hydrazine Sulfate, 1 , 309, 1941, cv1p0309
- ↑ Hydrazine: Chemical product info, chemindustry.ru, 2007-01-08
- ↑ Riegel, Emil Raymond. "Hydrazine" Riegel's Handbook of Industrial Chemistry p. 192 (1992).
- ↑ (en) Brian Handwerk, « Bacteria Eat Human Sewage, Produce Rocket Fuel », dans National Geographic Society, 9 novembre 2005 [texte intégral (page consultée le 2007-11-12)]
- ↑ National Geographic http://news.nationalgeographic.com/news/2005/11/1109_051109_rocketfuel.html
- ↑ [Day, A. C.; Whiting, M. C. ; Acetone Hydrazone; vol 6 | page 10; cv6p0010;]
- ↑ [Wiley, R. H.; Hexner, P. E.; 3,5-Dimethylpyrazole, vol 4, page 351; cv4p0351]
- ↑ [Friedman, L; Litle, R. L.; Reichle, W. R.;p-Toluenesulfonyl Hydrazide; vol 5; page 1055, cv5p1055]
- ↑ [Weinshenker, N. M.; Shen, C. M.; Wong, J. Y. ;Polymeric carbodiimide; vol 6, pages 951; (1988); cv6p0951]
- ↑ a et b R. Vieira, « New carbon nanofiber/graphite felt composite for use as a catalyst support for hydrazine catalytic decomposition », dans Chemical Communications, no 9, 2002, p. 954—955 [lien DOI]
- ↑ a et b Xiaowei Chen, « Catalytic Decomposition of Hydrazine over Supported Molybdenum Nitride Catalysts in a Monopropellant Thruster », dans Catalysis Letters, vol. 79, April 2002, p. 21–25 [lien DOI]
- ↑ Liquid asset - News - The Engineer - [News: engineering news, engineering info, latest technology, manufacturing news, manufacturing info, automotive news, aerospace news, materials news, research & development]
- ↑ (en) Satellite could plummet to Earth, 27/01/2008, BBC News. Consulté le 28/01/2008
Articles connexes
Liens externes
- The Late Show with Rob! Tonight’s Special Guest: Hydrazine (PDF) — Robert Matunas
- xMSDS-Hydrazine-9924279 (PDF) — MSDS for hydrazine
- (fr)Fiche INRS
- (fr)Fiche internationale de sécurité
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