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Deuxième bataille de Fontenay-le-Comte
La bataille de Fontenay-le-Comte se déroula pendant la guerre de Vendée.
Sommaire
Prélude
Après sa victoire à Fontenay-le-Comte, le général républicain Alexis Chalbos occupa La Châtaigneraie, mettant facilement en fuite ses 300 défenseurs. L'armée vendéenne était démoralisée après son échec, mais les généraux ne renoncèrent pas et décidèrent de rassembler l'armée au complet à Châtillon-sur-Sèvre, en vue d'une prochaine attaque. Le 23 mai, elle était de nouveau réunie et cette fois, avait été rejointe par Charles Artus de Bonchamps et ses troupes. Forte de 25 000 hommes, elle se mit en marche sur la division de Chalbos. Celui-ci, averti, abandonna La Châtaigneraie et se replia sur Fontenay-le-Comte dans la nuit du 24 au 25 mai.
La bataille
Le 25 mai, vers deux heures de l'après-midi, l'armée vendéenne se déploya devant Fontenay-le-Comte. Lescure, Cathelineau et Stofflet occupaient le flanc gauche, La Rochejaquelein le flanc droit, Bonchamps le centre. Cette fois-ci la supériorité numérique des Vendéens était écrasante, bien que la plupart d'entre eux étaient mal armés, ayant perdu un grand nombre de fusils, de munitions et de canons à la première bataille de Fontenay. De son côté Chalbos, séparé des troupes de Sandoz, n'avait plus que 6 000 hommes.
Le combat s'engagea, Bonchamps attaqua en tête avec les soldats d'élite de sa division, les mieux équipés de toutes les armées vendéennes, portant des uniformes et combattant comme des troupes régulières. Pressé sous le nombre, le centre républicain paniqua et prit la fuite. Chalbos, ne parvenant pas à rallier ses hommes, tenta alors une charge de cavalerie avec les gendarmes à cheval mais ceux-ci prirent la fuite à leur tour face aux troupes de Bonchamps. Une contre-charge de cavalerie menée par La Rochejaquelein et Dommaigné soutenue par l'infanterie acheva de mettre les Républicains en déroute, 3 000 d'entre-eux furent capturés ou se rendirent. Nouvion toutefois, avec quelques gendarmes à cheval, parvint à protéger la retraite de ce qui restait de l'armée sur Niort.
Conséquences
Le bataille n'avait duré qu'une heure et les Vendéens étaient parvenus à s'emparer de Fontenay. Toutefois, à la fin de la bataille, un des prisonnier républicain parvint à reprendre son arme et à blesser le général Bonchamps. Furieux, les Vendéens massacrèrent le coupable ainisi que plusieurs autres prisonniers qui avaient eu le malheur de se trouver sur les lieux. Au total 17 Vendéens et 70 Républicains ont été tués lors de la journée.
Les Vendéens s'emparèrent également d'un important butin, ils reprirent les canons qu'ils avaient perdus trois jours plus tôt, dont la "Marie-Jeanne", ils mirent également la main sur 5 000 fusils.
Quant aux 3 000 prisonniers républicains, ils furent tondus, puis libérés après avoir prêté le serment de ne plus combattre en Vendée.
Sources
- Yves Gras, La Guerre de Vendée, éditions Economica, 1994, p.45-46.
- Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, éditions Economica, 2008, p.85-86.
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