- David Haubenstock
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Romy Schneider
Romy Schneider Nom de naissance Rosemarie Magdalena Albach Naissance 23 septembre 1938
VienneNationalité(s) Autrichienne
Allemande
FrançaiseDécès 29 mai 1982 (43 ans)
Paris, FranceProfession(s) Actrice Film(s) notable(s) Sissi
Christine
Plein soleil
La Piscine
Les Choses de la vie
Le Train
Ludwig, le crépuscule des dieux
Le Vieux Fusil
Garde à vue
La Passante du Sans-SouciRomy Schneider (née le 23 septembre 1938 à Vienne et décédée le 29 mai 1982 à Paris) était une actrice austro-allemande, deux fois lauréate du César de la meilleure actrice. Elle possédait également la nationalité française. Elle est la mère de la comédienne Sarah Biasini.
Sommaire
Biographie
De son vrai nom Rosemarie Magdalena Albach, Romy Schneider naît le 23 septembre 1938 à 22 h 05 à Vienne, en Autriche. Son père, l'acteur et ensuite avocat autrichien Wolf Albach-Retty est le fils d'un officier impérial, Karl Albach, et de la comédienne Rosa Albach-Retty. Sa mère, l'actrice allemande Magda Schneider, née à Augsbourg en Souabe est la fille de Maria Schneider (actrice elle aussi). Magda et Wolf se marient en 1936. Le prénom de baptême de Romy, Rosemarie, est l'association des prénoms de ses deux grands-mères, Rosa et Maria. En 1940 naît Wolfgang Dieter Albach, Romy qui exercera plus tard la profession de chirurgien.
En octobre 1938, la famille Albach quitte la capitale autrichienne et s'installe dans son chalet Mariengrund en Bavière à Schönau, près de Berchtesgaden dans les Alpes bavaroises, pour échapper quelque peu à l'invasion d'Hitler. C'est la grand-mère, Maria Schneider, qui prendra soin de Romy et de son frère quand leur mère est en tournage. Le nid d'aigle d'Hitler est situé à seulement 20 km du chalet familial. Elle fréquente avec sa mère le cercle intime d'Adolf Hitler ; en effet, Magda Schneider est amie avec Martin Bormann ; Romy Schneider fréquente ses enfants. (Plus tard, elle s'en dédouane en donnant à ses enfants les prénoms hébreux David et Sarah.)
En 1943, Wolf rencontre une autre actrice, Trude Marlen et abandonne Magda Schneider. Un an plus tard, le divorce est prononcé. Romy, bouleversée, s'attache davantage à sa mère qu'elle admire profondément et à son frère.
Elle entre à l'école primaire de Berchtesgaden en 1944, alors que son père s'installe avec l'actrice Trude Marlen.
En 1945, elle entre au pensionnat Goldenstein près de Salzbourg, qu'elle fréquente jusqu'en 1953, année où elle obtient son Mittlere Reife (équivalent du BEPC). Sa mère se remarie en 1953 avec le restaurateur Hans-Herbert Blatzheim. Romy, qui possède une main sûre, voudrait suivre une voie artistique par le dessin et la peinture sur bois et sur verre. Son choix est fait vers l'âge de 15 ans : elle sera décoratrice ou dessinatrice de mode. Sa mère, voulant exaucer ses vœux, l'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Cologne.
Ses débuts à la scène
À cette époque, le producteur Kurt Ulrich cherche une jeune fille pour interpréter le rôle de la fille de Magda Schneider, sa mère dans Lilas blancs. Magda propose alors Romy qui réussit brillamment les essais et obtient ainsi sa première apparition à l'écran à 15 ans, sous le nom de « Romy Schneider Albach ». Le film connaît un succès immédiat mais c'est avec la série des Sissi (1955/1957), où elle incarne l'impératrice Elisabeth d'Autriche, que sa carrière décolle.
- La Légende de « Sissi »
Depuis qu'il a travaillé avec Romy, Marischka a le projet de mettre à l'écran l'histoire romancée d'Elizabeth de Bavière. Il n'a jamais été insensible à l'immense séduction de cette impératrice, qui est l'un des plus captivants personnages de la fin du XIXe siècle, mais également celui dont les autrichiens se souviennent avec le plus de nostalgie. Marischka avait déjà essayé de populariser Sissi en 1932 lors d'une opérette avec Paula Wessely dans le premier rôle.
Pour lui l'existence réelle d'Elizabeth révèle trop de tourments pour ne pas être romancée et ne veut que garder le passé glorieux et heureux de l'impératrice. En effet, il va ne garder que les évènements romantiques et les grands moments d'émotion en supprimant tous les drames pénibles de son existence. Il ne va lésiner sur rien pour que le spectateur se croie réellement au temps de Sissi. Il vise donc très haut et sait que Romy, remarquablement secondée par sa mère qui interprète le rôle de la duchesse Ludovika, mère de l'impératrice, est prête à le suivre. Il trouve Karl-Heinz Böhm pour interpréter rôle du jeune Empereur François-Joseph.
À sa présentation, le film provoque le délire en Autriche et en Allemagne, les recettes dépassent celles d'Autant en emporte le vent. En Europe, le film obtient la mention d'« œuvre culturelle ». En Suisse et en France il bénéficiera d'un lancement remarquable. À Nice, à Lille, à Amsterdam, à Anvers, à Gand, à Madrid et à Helsinki, les records de fréquentations des salles de cinéma sont largement battus.
La carrière de « Sissi » étant largement assurée, Marischka décide de renouveler l'exploit et entreprend un 2eépisode : Sissi, die junge Kaiserin (Sissi l'Impératrice) avec un budget et une envie similaire au premier volet. Romy ne comprend pas qu'on puisse faire un 2e film. Elle est également contre son personnage idéalisé et tous les désagréments qu'il lui impose (ex : porter une perruque faisant 6 kilos qui a pour conséquence de lui donner des maux de tête). Mais le réalisateur et les coordinateurs de la série refusent de prendre en compte ses remarques.
Le second Sissi recevra tout de même un accueil de la part du public similaire à celui du premier. Des milliers de jeunes filles dans toute l'Europe vont adopter dès lors le style « princesse » c'est-à-dire : cheveux longs bouclés, taille de guêpe et jupons bouffants. Plus tard, Romy dira : « Je hais cette image de Sissi ».
Dès 1953, Magda avait donc décidé de prendre en charge la carrière naissante de sa fille, qui prend définitivement le pseudonyme de « Romy Schneider ». Magda imposera ainsi souvent aux réalisateurs de jouer avec sa fille, et interdira à Romy de signer le contrat que Kirk Douglas lui propose en 1957. La jeune femme se rebelle alors et décide de choisir dorénavant elle-même ses rôles.
En 1956, elle fréquente brièvement Toni Sailer, le triple champion du monde de ski alpin. Entre 1956 et 1957, elle entretient une relation avec l'acteur Horst Buchholz, mais tous deux finiront par s'éloigner.
1958 est une année importante dans la vie de l'actrice : Pierre Gaspard-Huit lui propose le rôle principal de Christine, un remake du Liebelei de Max Ophüls dans lequel sa mère avait tenu le rôle principal. Pendant le tournage, elle tombe amoureuse de son partenaire, Alain Delon. Ils célèbrent leurs fiançailles officielles le 22 mars 1959 devant la presse internationale. Romy part alors s'installer avec lui à Paris.
La naissance d'une étoile
En 1963, elle reçoit l'« Étoile de cristal de l'Académie du cinéma » pour sa prestation dans Le Procès. La Columbia lui offre alors un contrat de sept ans, et Romy s'installe temporairement aux États-Unis. En 1963, après cinq ans de passion orageuse, Alain Delon la quitte pour Nathalie, enceinte de leur fils Anthony.
En juin 1964, Romy obtient le « Victoire du Cinéma Français », récompensant la « meilleure actrice étrangère de l'année ».
Le 1er avril 1965, à l'occasion de l'inauguration du restaurant Blatzheim à l'Europa-Center de Berlin-Ouest, elle rencontre l'acteur et metteur en scène de théâtre berlinois Harry Meyen. Ils se marient le 15 juillet 1966 à Saint-Jean-Cap-Ferrat — Romy est déjà enceinte de cinq mois — et s'installent ensemble à Berlin-Grunewald. Le 3 décembre, elle donne naissance à son premier enfant, David Christopher Meyen (Meyen étant le pseudonyme de son père, David s'appelle en réalité Haubenstock, comme le mentionne son état civil).
La « tragédie Romy Schneider »
Le 21 février 1967, son père meurt à Vienne.
En 1972, elle se sépare de son époux Harry Meyen. Le divorce sera prononcé le 5 juillet 1975 à Berlin-Ouest en l'absence des deux intéressés. Le 18 décembre de la même année, elle épouse son secrétaire, Daniel Biasini. Après avoir perdu un premier enfant né de cette union en 1976, Romy accouche prématurément d'une fille, Sarah Magdalena Biasini, le 21 juillet 1977 à Gassin, dans le Var.
Le 15 avril 1979, son ex-mari Harry Meyen met fin à ses jours à Hambourg ; très affectée, Romy rentre d'Acapulco pour assister à l'enterrement.
Après avoir demandé le divorce en février 1981, elle subit l'ablation d'un rein, puis rencontre Laurent Pétin, producteur célibataire plus jeune qu'elle, avec lequel elle passera les derniers mois de sa vie.
Le 5 juillet 1981, David passe le dimanche chez ses grands-parents Biasini, à Saint Germain-en-Laye. L'après-midi, il rentre à la maison mais le portail, haut de deux mètres est clos. David grimpe donc sur le mur pour l'escalader, comme il en avait l'habitude. Mais il perd l'équilibre, tombe et s'empale sur les pointes de métal qui lui perforent les intestins. Il succombera le soir même à l'hôpital, après d'atroces souffrances. Il avait quatorze ans.
Le 29 mai 1982, Romy Schneider est retrouvée morte dans son appartement parisien. Aucune autopsie n'ayant été pratiquée, on ne sait pas comment elle est décédée.
Elle est inhumée le 2 juin 1982 au cimetière de Boissy-sans-Avoir, auprès de son fils. À celle dont il dit qu'elle est le plus grand amour de sa vie, Alain Delon, présent, écrit sur un bout de papier : « Tu n'as jamais été aussi belle. Tu vois, j'ai appris quelques mots d'allemand pour toi : Ich liebe dich, meine Liebe. » (« Je t'aime, mon amour »).
Le 22 février 2008, l'Académie des Césars lui décerne un prix du souvenir à l'occasion de son 70e anniversaire. C'est Alain Delon qui est venu le chercher sur scène, en demandant par la même occasion une ovation debout en son honneur.
Filmographie
La carrière de Romy Schneider traduit deux orientations divergentes : la première est celle des années de jeunesse marquée par l'influence de sa mère Magda qui l'imposa comme la jeune héroïne allemande typique, fraîche et tumultueuse, dans des films pastoraux et romantiques (l'ère des Sissi). La seconde, plus sombre et complexe, prend un véritable tournant grâce à ses interprétations dans Le Procès d'Orson Welles et La Piscine de Jacques Deray. Cette période plus tardive est le fruit d'une collaboration, parfois compliquée, avec bon nombre de cinéastes exigeants tels qu'Alain Cavalier, Joseph Losey, Claude Sautet, Luchino Visconti, Andrzej Zulawski, Bertrand Tavernier ou encore Costa-Gavras. Devenue une star mondiale extrêmement prolifique, adulée en France et outre-Rhin, Romy Schneider a su donner l'image d'une femme libre qui se vouait corps et âme à ses rôles. Elle remporta le tout premier César de la meilleure actrice en 1976 pour L'Important c'est d'aimer d'Andrzej Zulawski et en obtint un second en 1979 pour Une histoire simple de Claude Sautet. Un César d'honneur lui a été remis à titre posthume en 2008 par Alain Delon pour célèbrer ce qui aurait été son 70e anniversaire.
- 1953 : Lilas blancs (Wenn der weiße Flieder wieder blüht) de Hans Deppe : Evchen Forster
- 1954 : Feu d'artifice (Feuerwerk) de Kurt Hoffmann : Anna Oberholzer
- 1954 : Les Jeunes Années d'une reine (Mädchenjahre einer Königin) d'Ernst Marischka : Victoria
- 1955 : Mon premier amour (Der letzte Mann) de Harald Braun : Niddy
- 1955 : Mam'zelle Cri-Cri (Die Deutschmeister) d'Ernst Marischka : Stanzi Huebner
- 1955 : Sissi (Sissi) d'Ernst Marischka : Elisabeth de Bavière, dite Sissi
- 1956 : Kitty à la conquête du monde (Kitty und die große Welt) d'Alfred Weidenmann : Kitty Dupont
- 1956 : Sissi impératrice (Sissi, die junge Kaiserin) d'Ernst Marischka : Sissi
- 1957 : Monpti (Monpti) de Helmut Käutner : Anne-Claire
- 1957 : Un petit coin de paradis (Robinson soll nicht sterben) de Josef von Báky : Maud Cantley
- 1957 : Sissi face à son destin (Sissi, Schicksalsjahre einer Kaiserin) d'Ernst Marischka : Sissi
- 1958 : Carnets intimes de jeune fille (Die Halbzarte) de Rolf Thiele : Nicole Dassau/Eva
- 1958 : Mademoiselle Scampolo (Scampolo) d'Alfred Weidenmann : Mademoiselle Scampolo
- 1958 : Christine de Pierre Gaspard-Huit : Christine Weiring
- 1958 : Jeunes filles en uniforme (Mädchen in Uniform) de Géza von Radványi (remake)
- 1959 : Katia de Robert Siodmak : Katia
- 1959 : La Belle et l'empereur (Die schöne Lügnerin) d'Axel von Ambesser : Fanny Emmetsrieder
- 1960 : Plein soleil de René Clément : l'amie de Freddy
- 1960 : Mademoiselle Ange (Ein Engel auf Erden) de Géza von Radványi : Line/L'ange
- 1960 : Lysistrata - (Der sendung der Lysistrata) de Fritz Kortner
- 1962 : Le Combat dans l'île d'Alain Cavalier : Anne
- 1962 : Le Procès d'Orson Welles : Leni
- 1962 : Boccace 70 (Boccaccio '70) de Luchino Visconti : Pupé (Il Lavoro)
- 1963 : Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman
- 1963 : Le Cardinal (The Cardinal) d'Otto Preminger : Annemarie von Hartman
- 1964 : Prête-moi ton mari (Good Neighbor Sam) de David Swift : Janet Lagerlof
- 1964 : L'Enfer de Henri-Georges Clouzot - Film resté inachevé -
- 1964 : Romy , anatomie eines gesichts de Hans-Jürgen Syberberg - documentaire -
- 1965 : L'Amour à la mer de Guy Gilles : la vedette
- 1965 : Paris brûle-t-il ? de René Clément - scènes coupées au montage -
- 1966 : Dix heures et demie du soir en été (10:30 P.M. Summer) de Jules Dassin : Claire
- 1966 : La Voleuse de Jean Chapot : Julia Kreuz
- 1966 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New, Pussycat) de Clive Donner : Carole Werner
- 1966 : La Fantastique histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple cross) de Terence Young : Comtesse
- 1968 : Otley de Dick Clement : Imogen
- 1968 : La Piscine de Jacques Deray : Marianne
- 1970 : La Califfa d'Alberto Bevilacqua : La Califfa
- 1970 : L'Inceste (My lover, my son) de John Newland : Francesca Anderson
- 1970 : Les Choses de la vie de Claude Sautet : Hélène
- 1970 : Qui ? de Léonard Keigel : Marina
- 1971 : L'Assassinat de Trotsky (The Assassination of Trotsky) de Joseph Losey : Gita Samuels
- 1971 : Max et les ferrailleurs de Claude Sautet : Lily
- 1971 : Bloomfield (Bloomfield) de Richard Harris
- 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : Rosalie
- 1973 : Un amour de pluie de Jean-Claude Brialy : Elizabeth
- 1973 : Le Train de Pierre Granier-Deferre : Anna
- 1973 : Ludwig, le crépuscule des dieux (Ludwig) de Luchino Visconti : Elisabeth d'Autriche
- 1974 : Le Trio infernal de Francis Girod : Philomena Schmidt
- 1974 : L'Important c'est d'aimer d'Andrzej Zulawski : Nadine Chevalier
- 1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville : Roberte Groult
- 1975 : Le Vieux Fusil de Robert Enrico : Clara Dandieu
- 1975 : Les Innocents aux mains sales de Claude Chabrol : Julie Wormser
- 1976 : Mado de Claude Sautet : Hélène
- 1976 : Une femme à sa fenêtre de Pierre Granier-Deferre : Margot Santorini
- 1977 : Portrait de groupe avec dame (Gruppenbild mit Dame) d'Aleksandar Petrovic : Leni Gruyten
- 1978 : Une histoire simple de Claude Sautet : Marie
- 1979 : Liés par le sang (Bloodline) de Terence Young : Hélène Martin
- 1979 : Clair de femme de Costa-Gavras : Lydia
- 1979 : La Mort en direct de Bertrand Tavernier : Katherine Mortenhoe
- 1980 : La Banquière de Francis Girod : Emma Eckhert
- 1981 : Fantôme d'amour (Fantasma d'amore) de Dino Risi : Anna Brigatti
- 1981 : Garde à vue de Claude Miller : Chantal Martinaud
- 1982 : La Passante du Sans-Souci de Jacques Rouffio : Elsa Wiener/Lina Baumstein
Théâtrographie
- 1961 : Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, mise en scène Luchino Visconti, Théâtre de Paris, adaptation Georges Beaume
- 1962 : La Mouette d'Anton Tchékhov, mise en scène Sacha Pitoëff
Discographie
En allemand
- Pierre et le Loup, conte musical pour enfants, opus 67, de Serguei Prokofiev, sous la direction de Herbert Von Karajan et avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin.
- Deux chansons inspirées des thèmes originaux de :
- Monpti
- La Belle et l'Empereur
- Une petite mélodie extraite de film :
- Max et les ferrailleurs
En français
- Une chanson inspirée du thème musical de :
- Les choses de la vie avec Michel Piccoli
- Un extrait de la bande originale de :
- César et Rosalie (la lettre de Rosalie)
- Deux extraits de la pièces :
- Dommage qu'elle soit une P... (en compagnie d'Alain Delon)
En italien
- L'Amante : bande originale du film :Les choses de la Vie
Hommages et influence
- Le Prix Romy-Schneider est une récompense qui est attribuée chaque année depuis 1984 à une comédienne, espoir du cinéma français et francophone.
- Une variété de roses rouges porte le nom de Romy Schneider.
- La jeune top-model d'origine russe Natalia Vodianova est souvent comparée à Romy Schneider, à cause de leur ressemblance (elle a d'ailleurs posé en Sissi pour un magazine)[réf. nécessaire].
- Dans le film 8 Femmes, quand Louise (interprétée par Emmanuelle Béart) montre une photo de sa précédente patronne, il s'agit de Romy Schneider.
- Pedro Almodóvar a dédié son film Tout sur ma mère à plusieurs actrices dont Romy Schneider (à laquelle il déclare vouer une grande admiration). La dédicace est la suivante : « Bette Davis, Gena Rowlands, Romy Schneider, toutes les actrices qui ont interprété des actrices et surtout à ma mère. »
- Dans un sondage effectué par le magazine allemand Bild, elle est élue, le 30 avril 2005, en tête des « 50 plus belles femmes allemandes pour toujours »[réf. souhaitée].
- Romy Schneider a sa statue de cire au musée Grévin à Paris. Elle y est représentée dans sa loge.
- Une femme comme Romy (Titre original : Eine Frau wie Romy) : film allemand de Josef Rusnak sur sa vie sortira en 2009. Marion Cotillard, Vanessa Paradis, Sarah Biasini (la propre fille de l'actrice) ont d'abord été pressenties pour jouer son rôle, avant que le choix ne se porte sur l'actrice et chanteuse allemande Yvonne Catterfeld[1].
- Romy Schneider demeure encore une référence pour la nouvelle génération d'actrices, telles Emmanuelle Béart, Eva Green, Diane Kruger, Virginie Ledoyen, Vanessa Paradis, Sophie Marceau, Ludivine Sagnier, Isabelle Carré (qui s'est lancée dans cette carrière après avoir vu les films de Romy Schneider). Cécile de France, Monica Bellucci (qui a déclaré « J'adore son mystère, symbole de la beauté et du talent. » , et répondu à un journaliste qu'aucune comparaison avec Romy Schneider n'était possible "sinon tu te flingues").[réf. nécessaire]
- Romy Schneider est l'actrice favorite de l'ancien président russe Vladimir Poutine.[réf. nécessaire]
- Un biopic (film biographique), Une femme comme Romy, sera tourné - en 2008 et 2009 - avec Yvonne Catterfeld dans le rôle principal. Une production télévisée (faite par la chaîne allemande ARD) sera tournée - en 2008 - avec Jessica Schwarz dans le rôle principal.[réf. nécessaire]
Récompenses et nominations
- 1976 : César de la meilleure actrice - L'Important c'est d'aimer
- 1977 : Nomination au César de la meilleure actrice - Une femme à sa fenêtre
- 1979 : César de la meilleure actrice - Une histoire simple
- 1980 : Nomination au César de la meilleure actrice - Clair de femme
- 1983 : Nomination au César de la meilleure actrice - La Passante du Sans-Souci
Précédée par César de la meilleure actrice Suivie par - Romy Schneider pour L'Important c'est d'aimer 1976 Annie Girardot pour Docteur Françoise Gailland Simone Signoret pour La Vie devant soi Romy Schneider pour Une histoire simple 1979 Miou-Miou pour La Dérobade Références
- Littérature :
- Hans-Jürgen Tast: Romy Schneider - Ein Leben auf Titelseiten Schellerten 2008, ISBN 978-3-88842-036-8.
- Sous la direction de Christian-Marc Bosséno et Yannick Dehée; "Dictionnaire du cinéma populaire français des origines à nos jours"; Editions Nouveau Monde 2004.
- S. Pommier - P.J.B. Benichou : "Romy Schneider"; Collection Têtes d'Affiche dirigée par Francis Le Goulven; PAC; Paris.
- Françoise Arnould et Françoise Gerber : " Romy Schneider : Princesse de l'écran"; France Loisir, Paris.
Liens externes
(fr+en) Romy Schneider sur l’Internet Movie Database.
- Romy Schneider Archiv (en allemand)
- Vidéo : Romy Schneider en 1962, s'exprime sur son choix de jouer au théâtre et au cinéma, un site des archives de la Télévision suisse romande
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