- Chaingy
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Chaingy
La mairieAdministration Pays France Région Centre Département Loiret Arrondissement Orléans Canton Meung-sur-Loire Code commune 45067 Code postal 45380 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Durand
2008-2014Intercommunalité Syndicat Mixte du Pays Loire Beauce Site web www.chaingy.fr Démographie Population 3 432 hab. (2008) Densité 158 hab./km² Gentilé Cambiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 82 m — maxi. 124 m Superficie 21,69 km2 Chaingy est une commune française située dans le département du Loiret et la région Centre.
La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[1].
Sommaire
Géographie
La superficie de la ville est de 2 169 hectares.
En 1870, son territoire est composé de 2 174 hectares de terrain de tertiaire moyen, produit des céréales, du vin, des bois.
Chaingy est située dans l'aire urbaine d'Orléans et l'unité urbaine de Chaingy, à 10 km à l'ouest d'Orléans et 7 km à l'ouest d'Ingré, en direction de Blois, en position médiane entre Orléans et Meung-sur-Loire.
La commune se trouve dans la région naturelle du val de Loire sur le Rollin et la ligne SNCF allant de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.
Les communes limitrophes sont Ormes, Ingré, La Chapelle-Saint-Mesmin, Saint-Ay, Huisseau-sur-Mauves.
Histoire
Chaingy comme les villages dont la consonance se termine par un "y", possède un passé très reculé remontant au moins à la civilisation celtique. S'il y avait marché ainsi que l'indique son nom. Le mot cambiner, dans le Midi, signifie échanger. Les "premiers habitants" à l'époque préhistorique vivaient à proximité de la Loire dans les grottes du coteau surplombant le fleuve, à l'abri des vents du nord. Cet endroit fut dénommé "Fourneaux" du fait de la fonte de minerais. Chaingy dont les maisons occupent la crête du coteau qui descend jusqu'à la Loire est une commune semi rurale, sans vestige historique particulier. Au temps où la "Marine de Loire" était florissante, les mariniers qui descendaient le fleuve faisaient escale à "Fourneaux". Au fil des ans, la population augmentant, celle-ci abandonna les bords de Loire pour s'installer à l'intérieur des terres, à l'abri des grandes crues.
En 498, Clodomir, troisième fils de Clovis et second fils de Clotilde, fait don du territoire de Chaingy aux Abbés de Micy, afin que ces abbés apprennent aux habitants à exploiter la terre. Les Abbés perçoivent les revenus et rendent la justice pendant plusieurs siècles. L'une des principales cultures développées sur le plateau fut la vigne dont le vin était conservé dans de caves creusées dans le sous sol calcaire. Les maisons vigneronnes furent construites avec le calcaire ainsi extrait. C'est ainsi qu'au cours des siècles le bourg de Chaingy s'est développé "Au Tertre", près de son emplacement actuel.
À l'occasion de travaux entrepris par EDF (au "Moulin de Pierre") la Société Archéologique de Meung-sur-Loire a fait d'intéressantes découvertes en mettant à jour huit fosses du deuxième âge de fer, vestiges paléolithique, néolithique et gallo-romain. A l'époque gallo-romaine, Chaingy se dénommait "Cambiacum", ce qui signifie "lieu d'échange". C'était un centre commercial assez important puisque les "Marchands" venant d'Orléans ou de la Beauce y échangeaient leurs produits.
En 1300, Philippe IV le Bel y avait sa maison de chasse à "Goumat" (lieudit en bordure de forêt) L'histoire de Chaingy s'inscrit dans la trame traditionnelle de l'histoire d'Orléans.
Une quittance, dans les archives de la fabrique, atteste qu'en vertu d'une transaction en date de 1607, l'abbaye de Saint-Mesmin recevait 14 pintes de vin sur chaque arpent de vigne.
En 1750, le célèbre juriste orléanais Pothier y possédait une maison de campagne au lieudit "l'Aire du Bois" il y venait passer l'été et y écrivit quelques uns de ses ouvrages.
La création d'une zone industrielle d'une dizaine d'hectares dite "Les Pierrelets" a permis l'implantation d'entreprises employant une main d'œuvre locale.
Au XVe siècle, Chaingy comptait 1 500 habitants. La cure donnait un revenu de 1 000 livres. L'abbé de Saint-Mesmin avait à Chaingy un revenu de 4 000 livres, était seigneur haut justicier de la paroisse et nommait le curé. S'il y avait deux petites censives dans la paroisse, celle de la Groue et celle du baron de Saint Laurent d'Orléans. En 1869, on compte 1 702 habitants. 200 dans le bourg, le reste dans 60 hameaux éloignés de 1 à 6 km du bourg. On compte environ 150 habitants au Cas Rouge et autant à La Groue, et près de 100 habitants dans chacun des hameaux de la grande Barre, du Tertre, de Fourneaux, et du Grand Prenay.
La proximité de la commune avec la ville d'Orléans a fait que sa population a presque doublé depuis 1962[2].
Jumelages
- Rocca San Giovanni (Italie) depuis 1999
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1965 1989 Francine Fontaine Sans étiquette 1989 mars 2001 Daniel Chartier Sans étiquette mars 2001 en cours Jean-Pierre Durand Sans étiquette Médecin Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Patrimoine
- L'église
L'église appartient à l'architecture romane primitive. Le 22 septembre 1793, l'église fut dépouillée de ses cloches, de ses vases sacrés, de deux calices et d'un hostensoir. Les croix furent abattues. En 1840 elle possédait encore ses fenêtres plein-cintre, étroites, semblables à celles de Saint-Étienne de Beaugency. L'église tombait en ruine après avoir souffert de la Révolution. Elle est sous le vocable de Saint-Symphorien et de Saint Jean Baptiste. Elle a 33 m de longueur sur 10 m de largeur et peut contenir 500 personnes.
Le cimetière, le presbytère, les écoles sont auprès de l'église. Le presbytère appartient à la commune. L'école des garçons est dirigée par un instituteur; l'école des filles par 4 religieuses de la Providence, fondées en 1846 par mesdemoiselles Grangé. L'église possède les reliques de Saint-Symphorien et de saint Sébastien, données en 1580 par Monseigneur de la Saussaye, évêque d'Orléans. Les confréries du Saint Sacrement, de la Sainte Vierge, de Saint Vincent; l'association de la Propagation de la foi, les fêtes des corps d'état sont établies dans cette paroisse. Il y a un bureau de bienfaisance. Les religieuses des écoles vont secourir les malades à domicile. Mesdemoiselles Grangé ajoutent aux écoles une salle d'asile.
Les habitants de Chaingy ont formé le projet de construire une nouvelle église (patron) en 1895. La guerre finie, le conseil de fabrique et le conseil municipal établirent le plan actuel du bourg en détruisant l’église d’architecture romane et en faisant construire la mairie, l’église (consacrée le 30 juin 1897) de style ogival et le presbytère (actuelle Poste) que nous voyons actuellement.
- Le site des bords de Loire
Le site de Fourneaux-plage : reconnu le 4 avril 1947 par arrêté du ministre de la Jeunesse, des Arts et des Lettres, le site de Fourneaux-plage a acquis depuis cette date une renommée régionale[2]
La commune est située dans la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000[4] et dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 2 secteur embouchure du Loiret[5].
Personnalités liées à la commune
- Léon Pellé (1881-1963), agriculteur et homme politique français sous la Troisième République, est né dans la commune.
- Yann Moix, écrivain et réalisateur français né en 1968, a vécu à Chaingy. Il a fait de la commune le lieu principal de son roman modifier] Notes et références
- Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes » sur whc.unesco.org, Nations Unis, 2000. Consulté le 15 décembre 2009 ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - Périmètre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO » sur www.valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, 2006. Consulté le 15 décembre 2009 UNESCO Centre du patrimoine mondial, «
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- Natura 2000 : Fiche du site FR2410017 vallée de la Loire du Loiret sur natura2000.environnement.gouv.fr, Ministère de l'écologie et du développement durable. Consulté le 8 juin 2010
- Inventaire des ZNIEFF. Zone 6001. Secteur embouchure du Loiret sur www.centre.ecologie.gouv.fr, Direction régionale de l'environnement Centre. Ministère français de l'écologie. Consulté le 2 juillet 2010
Voir aussi
Liens internes
Lien externe
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