- Studios Disney de 1973 à 1988
-
Article principal : Walt Disney Pictures.
L'historique des Studios Disney
• 1937-1941 : Les premiers longs métrages d'animation (Premier âge d'or) • 1941-1950 : Première grève, Seconde Guerre mondiale et conséquences • 1950-1973 : Début dans la télévision et les films, Décès de Walt Disney • 1973-1988 : Le studio endormi • 1989-1995 : Second âge d'or • 1995-2005 : Animation de synthèse et suites • 2006-aujourd'hui : Pixar aux commandes L'histoire des Studios Disney de 1973 à 1988 est marquée par un sommeil apparent, conséquence de la maladie puis de la disparition de Walt Disney en 1966. Walt lançait toujours sa société sur plusieurs projets de front que ce soit pour les films ou le reste. Ainsi jusqu'à quatre films d'animation étaient en production dans les années 1940 et au moins une demi-douzaine dans les années 1950. Selon Danny Miller, « en 1982, la plus grande réussite commerciale du studio Disney était encore Mary Poppins sorti en 1964 » et « la division films ne survivait qu'avec les ressorties » des longs métrages classiques d'animations[1]. Miller précise qu'entre 1977 et 1981, 50% des recettes du studio provenaient de ces ressorties alors que les studios concurrents proposaient des nouveautés[1].
Toutefois le service animation se lance dans la création de plusieurs studios en dehors du siège de Burbank : voir Walt Disney Animation Studios.
Sommaire
Historique
Le début des années 1970 est marquées par l'absence de projets d'envergure pour la branche cinématographique de la société Walt Disney Productions suite au décès en 1966 de Walt Disney. La société se voue essentiellement à réaliser les dernières volontés de son fondateur en construisant le parc Walt Disney World Resort en Floride[2]. On peut quand même noter la sortie de quelques films importants dont :
- Robin des Bois en 1973, dernier film voulu par Walt, seulement une idée au moment de sa mort
- Les Aventures de Winnie l'ourson sorti en 1977 et constitué de trois moyens métrages produits eux en 1966, 1967 et 1974.
Ce dernier film est devenu l'une des principales franchises des studios Disney et de la société entière.
Clôturant en quelque sorte cette période et en hommage au travail du studio considéré comme un art, une rétrospective Disney a eu lieu à l'été 1973 au Lincoln Center de New York[3].
1973-1984 : Qu'aurait fait Walt ?
1984-1988 : Changement de direction et réorganisation du studio
Il semble que c'est en partie à cause de cette accalmie qu'un groupe d'investisseurs à voulu prendre le contrôle de la société au début des années 1980. Divers changements arrivent à cette période... dont les premiers sont, avant même le renommage de Walt Disney Productions en The Walt Disney Company, la création de filiales indépendantes pour assurer les différentes productions.
Le 1er avril 1983, Walt Disney Productions crée à partir du département « animation et films » (Pictures) une société à part entière mais filiale à 100 %, Walt Disney Pictures[4]. Le studio qui produisait auparavant tous les films de Disney se recentre sur les productions pour la famille, essentiellement avec la création de Touchstone Pictures en 1984. La marque devient un synonyme du studio d'animation Disney.
En novembre 1984, une division-filiale est créée spécialement pour les séries télévisées : Walt Disney Television Animation[5]. De plus, Walt Disney Productions prend le nom de Walt Disney Company, suite à l'arrivée de Michael Eisner et Frank Wells à la tête de la société. La nouvelle direction lance de nouveaux projets que ce soit pour les films et les autres secteurs de la société. Différents projets pour rebondir sur la principe de film musical entamée avec Fantasia ont émergé dont l'un évoqué par André Previn dans son mémoire No Minor Chords et proposé par Jeffrey Katzenberg de faire un Fantasia consacré à la musique des Beatles[6]. John Grant indique que l'un des projets fut baptisé Musicana mais qu'en raison du non renouvellement des animateurs suite à plusieurs années de réduction des productions, ce projet de haute qualité n'a pas pu voir le jour[7].
En 1986, Walt Disney Pictures est « amputée » de sa division principale, celle des films d'animation longs-métrages, qui devint une filiale sous le nom de Walt Disney Feature Animation. En octobre 1987, Disney édite La Belle et le Clochard en cassette vidéo avec 2 millions d'exemplaires en pré-commande mais le succès du support vidéo va forcer le studio à changer de politique commercial arrêtant les ressorties au cinéma[8].
En 1988, David Hobermann est nommé président de Touchstone Pictures et de Walt Disney puis en 1994 de la division Motion Pictures avant de partir début 1995 pour devenir un producteur indépendant[9].
Productions
Courts métrages d'animation
- Courts métrages publicitaires, un seul film durant cette période, en 1986
- Courts métrages éducatifs débutée en 1955 et se poursuivant jusqu'en 1995
Longs métrages d'animation
- 1977 : Les Aventures de Winnie l'ourson
- 1977 : Les Aventures de Bernard et Bianca
- 1977 : Peter et Elliott le dragon
- 1981 : Rox et Rouky
- 1985 : Taram et le Chaudron magique
- 1986 : Basil, détective privé
- 1988 : Oliver et Compagnie
Longs métrages en prises de vue réelle
Productions télévisuelles
Analyse
Notes et références
- Danny Miller (trad. Rosemarie Bélisle), Le paradoxe d'Icare: comment les grandes entreprises se tuent à réussir [« The Icarus paradox »], Laval, Presses Université Laval, 1992, 470 p. (ISBN 2763772749) p.60.
- (en) Jeff Kurtti, Since the World began: Walt Disney World, the first 25 years, p 20 et 34
- (en) Christopher Finch, The Art Of Walt Disney, p. 120.
- (en) Walt Disney Company, « Disney Factbook 1997 - Disney Through the Decades », 17 février 1998, p. 3. Consulté le 22 janvier 2010
- (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 594
- (en) Leonard Maltin, The Disney Films: 3rd Edition, p. 45
- (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 170.
- (en) Eric Loren Smoodin, Disney discourse, p. 81.
- (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 265
Wikimedia Foundation. 2010.