- Peyrade (Balzac)
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Peyrade Personnage de fiction apparaissant dans
Alias père Canquoëlle Origine Provence, de petite noblesse Genre Homme Caractéristique(s) policier, espion, indic Entourage Juge Popinot, Félix Gaudissart, Corentin, Lucien de Rubempré, Laurence de Cinq-Cygne, Félix Gaudissart, Madame du Val-Noble, Esther Gobseck, Monsieur de Sérisy Ennemi(s) Vautrin, Laurence de Cinq-Cygne Créé par Honoré de Balzac Roman(s) César Birotteau, Une ténébreuse affaire, Splendeurs et misères des courtisanes
Peyrade, né en 1758 est un personnage de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac. Issu de petite noblesse, il possède le petit domaine de Canquoëlle (d'où son surnom qui est aussi son nom de guerre dans Splendeurs et misères des courtisanes).En 1772, il quitte Avignon pour Paris où il est rapidement admis (1776) parmi les fonctionnaires de police les plus fiables, malgré une vie personnelle désordonnée, voire débauchée, il possède le génie de l'espionnage. On lui confie sous Louis XVIII une ministère de la police. Mais il tombe en disgrâce sous Charles X.
Ses histoires avec des femmes entravent sa carrière. En 1804, il tombe amoureux de Valentine Ridal, qu'il épouse en 1806. Il est vite poussé par sa femme à des actions frauduleuses, arrêté, incarcéré, au grand soulagement de Valentine qui peut enfin demander le divorce.
Joseph Fouché lui fait confiance dans Une ténébreuse affaire où, avec son adjoint Corentin, il se charge d'orchestrer l'enlèvement fictif du sénateur Malin de Gondreville. Il est alors âgé de quarante cinq ans. Mais il est emprisonné à la Force en 1809 par ordre de Napoléon Bonaparte.
En 1816, grâce à lui, on découvre un complot bonapartiste dans lequel Félix Gaudissart est censé avoir trempé, mais dont il est disculpé grâce à l'action de Jean-Jules Popinot.
A sa sortie de prison, Peyrade va habiter rue des moineaux. C'est là qu'on le retrouve en 1827, dans Splendeurs et misères des courtisanes, avec sa fille, Lydie Peyrade. Seul Corentin lui est resté fidèle et lui trouve un emploi au mont de piété. Corentin continue d'ailleurs à l'utiliser comme espion contre Vautrin et Lucien de Rubempré. Peyrade se cache alors sous le nom de père Canquoëlle, inoffensif vieillard qui hante une taverne : le café David.
En 1829, dans Splendeurs et misères des courtisanes, il espère obtenir le poste de Contenson. Frédéric de Nucingen fait d'ailleurs appel à lui pour une mission. Mais il est durement réprimandé par le préfet de police, qui l'accuse de se mêler de la vie privée de Lucien de Rubempré, sur plainte de Monsieur de Sérisy.
Peyrade possède l'art du transformisme comme Vautrin et il se fait passer pour un lord anglais accompagné de son mulâtre sur les Champs-Élysées, espionnant une conversation entre Madame du Val-Noble et Esther Gobseck. Dans la quatrième partie de Splendeurs et misères des courtisanes, il devient le protecteur de Madame du Val-Noble, mais Corentin vient lui apprendre la terrible nouvelle : sa fille Lydie a été enlevée (sur ordre de Carlos Herrera).
Lydie sera enfermée et violée. On la lui rend, alors qu'elle est devenue folle, et c'est Horace Bianchon qui s'occupe de la faire soigner à Charenton.
En 1830, invité par Madame du Val-Noble à un grand dîner où il convie également Frédéric de Nucingen, Peyrade avale une cerise empoisonnée fournie par Paccard, (un des serviteurs fidèles de Vautrin). Il meurt, alors que la tante de Vautrin, Madame de Saint-Estève, alias Asie, lui apprend l'état de sa fille.
Références et bibliographie
Article connexe : Liste alphabétique des personnages d'Honoré de Balzac.Catégories :- Personnage d'Honoré de Balzac
- Personnage de fiction français
- César Birotteau
- Splendeurs et misères des courtisanes
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